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- philannDoyen
Je n ai pas de haine contre le privé. J ai de la haine pour un État qui se défosse de ça propre incurie sur des officines privées et majoritairement religieuses !!!
Je pense sincèrement que l'EN serait dans un autre état si ce système bis n'existait pas!!
En revanche je n'ai rien contre les élèves ou personnels ...
Je pense sincèrement que l'EN serait dans un autre état si ce système bis n'existait pas!!
En revanche je n'ai rien contre les élèves ou personnels ...
- NicolatsarNiveau 9
Pourquoi ça ne pourrait pas être complémentaire? Je pense que le public a à apprendre du privé et inversement. Je trouve que d'avoir des différences c'est une richesse. (J'ai travaillé dans les 2)
Par contre nous sommes bien d'accord pour dire que l'état s'est déchargé en créant le privé sous contrat pour réaliser des économies
Par contre nous sommes bien d'accord pour dire que l'état s'est déchargé en créant le privé sous contrat pour réaliser des économies
- JacqGuide spirituel
Même remarque que Philann. Je suis contre l'existence de l'enseignement privé, mais saquer un élève, non, quelque soit sa provenance, publique ou privée.saramea a écrit:Ayant lu ici pas mal d'écrits anti lycées privés sous contrat, je ne serais pas étonnée.
Cripure a à juste titre parlé de conscience professionnelle. On la trouve dans le public comme dans le privé, et l'absence de cette conscience on la trouve aussi dans le public, et dans le privé(voir plus bas).
Enfin les plaintes contre des examinateurs il y en a, à raison ou à tord pour le public comme pour le privé (voir un lien sur Néo sur les oraux de français à Bourg-en-Bresse, lycée Lalandes, par un examinateur qui n'était pas issu de ce lycée d'ailleurs, lycée qui n'est donc pas en cause - je ne sais pas où en est l'affaire d'ailleurs).
Conscience professionnelle :
Les oraux ne se déroulent pas tout à fait de la même façon en formation professionnelle, bon nombre de nos évaluations sont en formation continue (contrôle en cours de formation, CCF). Dans l'ensemble la notation est presque équivalente en lycée privé ou public. Cette année, pour le BEP, j'ai mis des notes excellentes à une classe provenant d'un LP privé, la classe avait vraiment un bon niveau (là, différence, du public accepté ou non....). Ca ne m'a pas dérange un instant.
A l'inverse, nous constatons dans mon académie des problèmes de plus en plus importants pour les divers centres de formation professionnelle privée (je ne parle pas des lycées).
Lorsque je fais passer les oraux d'histoire-géo des CAP je constate depuis deux ou trois ans un effondrement total non pas du niveau (ça c'est général, public comme privé) mais de la qualité de la formation. Des élèves qui arrivent avec des dossiers bidons (les élèves doivent amener un dossier d'histoire, un de géo, et l'examinateur choisi l'un ou l'autre), non vérifiés, pas valides, qui ne correspondent pas aux exigences fixées par les textes officiels. Que font les formateurs de ces centres ? Quelles consignes donnent-ils aux élèves ? Vérifient-ils leurs dossiers ?
Toujours aux oraux de CAP. Les élèves doivent présenter deux dossiers, et nous ne pouvons les interroger que sur l'un des deux et le thème auquel il se rattache. Certains élèves, et des très bons, m'ont indiqué que dans leur centre de formation leur formateur ne les avait fait travailler que sur deux thèmes ! Jusqu'à preuve du contraire ces formateurs sont payés pour leur enseigner la même chose dans le public ! Problème. Mais qui ne se voit pas officiellement puisque nos consignes sont de n'interroger les élèves que sur ces thèmes là (c'est volontaire justement) !
Mieux.
Au bac de français (LP), cette année, épreuve écrite, tous les élèves d'un centre de formation du département sont arrivés avec leur dictionnaire, leur formateur leur ayant indiqué qu'ils avaient droit au dico ! Les formateurs de ces centres connaissent-ils les textes ? Cela laisse rêveur !
Dans des matières professionnelles, là encore évaluées en CCF à partir de dossiers préparés par les élèves, avec leurs prof, mes collègues (du public) constatent que les dossiers présentés en fin de terminale (par les élèves du privé) sont largement en dessous de ce qui doit être fait. Il n'est pas rare en terminale professionnelle de voir des élèves venant de centres de formation privée présenter des dossier de niveau seconde.... élèves pourtant très bien notés durant l'année.... et cela ne choque pas les formateurs !
Là, avec les centres privés de formation professionnelle (je ne parle pas des lycées privés, nous faisons le même boulot de la même façon), nous avons je pense un problème... heureusement cela ne se voit pas trop puisque tout est harmonisé pour acheter la paix civile
Par contre, inversement, et pour revenir au lycée général, je sais que dans mon académie un lycée privé (très élitiste, sélectif, avec grosse pression des prof comme des parents, travail de qualité des prof, élèves de classes ultra favorisées ayant un bon niveau dans l'ensemble, et de très bons résultats) a été obligé de baisser ses notes de TPE (je crois que c'est le terme, désolé suis pas au lycée général) pour les abaisser vers la moyenne académique, alors que le travail des élèves correspondait à leur niveau et était effectivement au dessus de ce que beaucoup d'établissements produisent. Je trouve cela idiot, tout autant que de demander de revoir ses notes à la hausse pour s'ajuster sur la moyenne académique.
- JacqGuide spirituel
Nicolatsar a écrit:Pourquoi ça ne pourrait pas être complémentaire? Je pense que le public a à apprendre du privé et inversement. Je trouve que d'avoir des différences c'est une richesse. (J'ai travaillé dans les 2)
Par contre nous sommes bien d'accord pour dire que l'état s'est déchargé en créant le privé sous contrat pour réaliser des économies
Comme tu l'indiquais plus haut, c'est un débat pour un autre topic, débat que nous avons eu à moult reprises.
Tu dis : différence c'est une richesse.
Oui, à condition que les mêmes règles s'appliquent (carte scolaire, non sélection des élèves, mêmes pratiques pour exclure les élèves ou non....). Or justement ce sont ces différences qui attirent dans l'enseignement privé (mes amis dans le privé peuvent virer un élève sans avoir à se soucier de l'endroit où il va être rescolarisé, il n'y a pas le même type de pression, pas le même type de sélection). Ces différences ressenties font l'attrait du privé qui a la "liberté" de ne pas appliquer les mêmes règles que nous dans le public. Donc les armes sont inégales à ce sujet.
Enfin l'enseignement confessionnel ne me pose pas "trop" de problème tant qu'il respecte un fond de laïcité (bon, ok, pas la même que dans le public, mais une forme). Mais je n'aime pas l'idée qu'un jour nos petits catho iront dans un lycée pour petits catho, nos petits musulmans dans un lycée pour musulmans, nos petits juifs, nos petits protestants, etc. Certes, maintenant on trouve de tout dans les lycée en majorité de confession catholique, mais moi je suis pour tous les élèves dans les mêmes lycées, pas un choix par la confession, pas un communautarisme qui risque de se développer si les lycées de différentes obédiences se multiplient et s'adressent à tel ou tel public. Non, pour moi l'éducation privée comme publique doit être la même pour tous. Je redis : oui l'enseignement catho accueille tout le monde. Mais oui, si les lycées d'obédiences diverses se multiplient nous allons avoir un communautarisme scolaire grandissant. Je suis contre. Je vais prendre un exemple plutôt extrême. Lorque Mohamed M(erdique - pour ne pas citer son nom) a choisi d'aller tuer des petits gamins juifs il savait où les trouver et où aller, dans un lycée juif pour juifs. Et bien cela, ça me dérange. Je ne suis pas dans un débat public -privé, confessionnel ou pas - mais contre l'idée communautariste.
M'enfin, comme tu le disais, ce n'est pas le sujet de ce topic.
- SachatNiveau 6
Je travaille en lycée privé et il se trouve que non, nous ne virons pas les élèves sans savoir s'ils trouveront une place ailleurs. Oui, nous aussi nous avons des élèves extrêmement pénibles; j'ai travaillé pendant 10 ans dans un collège privé où, par exemple, nous avons eu un élève qui avait fait le pari de déféquer sur une estrade. Ce qu'il a fait à la pause de midi: il a été gardé jusqu'à la fin de l'année scolaire, il a empoché l'argent de son pari, et nous avons dû tous restés souriants et abordables devant cet élève…. Quant à l'aspect religieux, il n'entre absolument pas dans les cours; des événements sont proposés aux élèves mais ils ne sont pas contraints d'y assister, un mot des parents suffit. Après, si les mômes sont scolarisés dans un établissement catho, c'est peut être parce qu'il répond à leurs convictions religieuses…..
- IphigénieProphète
pour ça pas de problème: le public est obligé de les accepter...sans savoir s'ils trouveront une place ailleurs.
- sarameaNiveau 10
Il serait bon que certains confrontent leur imaginaire à la réalité. Les idées reçues sont décidément puissantes.
- IphigénieProphète
Je ne sais pas pour qui tu parles ni pour quelle région, mais je peux t'assurer que chez nous, lorsqu'on récupère un élève du privé c'est qu'il n'est pas des plus performants(et qu'il nuirait aux bonnes statistiques dudit établissement). Cela dit, ma belle-soeur est proviseur d'un bahut privé conventionné (nul n'est parfait ), donc je sais que ce n'est pas Byzance non plus, mais ce ne sont pas tout à fait les mêmes problèmes.
- nuagesGrand sage
Vous ne pensez pas que ces élèves ont été saqués parce qu'ils étaient en série L? Car l'article précise que les élèves de la série S du même établissement privé ont été bien notés. Dans mon établissement public , il y a eu des années où les candidats de L ont été massacrés à l'oral et/ou ont subi des commentaires méprisants . Ce n'est pas un cas unique ...Mais pour nous désormais le problème est résolu, il n'y aura plus de 1ère L à la rentrée...
- User5899Demi-dieu
Si ce n'est pas un argument militant contre le privé, ça...tibhoo a écrit:nous avons eu un élève qui avait fait le pari de déféquer sur une estrade. Ce qu'il a fait à la pause de midi: il a été gardé jusqu'à la fin de l'année scolaire, il a empoché l'argent de son pari, et nous avons dû tous restés souriants et abordables devant cet élève…
- benhurNiveau 1
Il y aurait un moyen tout simple d'éviter ce genre de polémique ; le lycée d'origine n'est plus indiqué sur le descriptif. L'information est-elle vraiment indispensable ?
- IphigénieProphète
encore plus simple: on supprime le bac..
Déjà qu'on a commencé l'été avec le scandale des sur-notés, voilà qu'on le termine avec celui des "sous-notés" :notez que ça fait une moyenne (encore que les sur-notés, même s'ils ont tendance à un peu moins protester, sont plus nombreux que les sous-notés)...
Déjà qu'on a commencé l'été avec le scandale des sur-notés, voilà qu'on le termine avec celui des "sous-notés" :notez que ça fait une moyenne (encore que les sur-notés, même s'ils ont tendance à un peu moins protester, sont plus nombreux que les sous-notés)...
- eliamEsprit éclairé
Il faut savoir sur quel descriptif interroger les élèves.benhur a écrit:Il y aurait un moyen tout simple d'éviter ce genre de polémique ; le lycée d'origine n'est plus indiqué sur le descriptif. L'information est-elle vraiment indispensable ?
- BizardouilleHabitué du forum
Tiens ils en parlent au 12h45 sur M6
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Faites l'amour pas la guerre. En fait non, faire l'amour ça donne des enfants, c'est chiant... Faites des crêpes, c'est bon les crêpes !
- Elle aimeExpert
Pff... ça recommence comme l'an dernier.
J'ai bondi en entendant au 12h45 "l'intégrité de l'examinateur est mise en cause".
J'ai bondi en entendant au 12h45 "l'intégrité de l'examinateur est mise en cause".
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"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
- User5899Demi-dieu
Ben ouais,on ne va quand même pas douter du sérieux et du savoir du candidatCiara a écrit:Pff... ça recommence comme l'an dernier.
J'ai bondi en entendant au 12h45 "l'intégrité de l'examinateur est mise en cause".
- AlExpert spécialisé
+1000iphigénie a écrit:encore plus simple: on supprime le bac..
Déjà qu'on a commencé l'été avec le scandale des sur-notés, voilà qu'on le termine avec celui des "sous-notés" :notez que ça fait une moyenne (encore que les sur-notés, même s'ils ont tendance à un peu moins protester, sont plus nombreux que les sous-notés)...
de toute façon, au bac, les seuls à bosser sont les profs...
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- InviteeFVénérable
Réaction sans lien avec le sujet de départ, je rebondis juste sur la dernière intervention de ma copine Al' ^^
Je savais que je l'aurais les doigts dans le nez (même si c'était il y a... presque 10 ans déjà), mais je voulais à tout prix la mention TB et je ne me suis pas économisée de toute l'année.
J'imagine que ça existe encore. Quelque part.... Accordons à certains le bénéfice du doute, au moins
Moi j'ai bossé comme une acharnée pour le bac (quand j'étais élève !)de toute façon, au bac, les seuls à bosser sont les profs...
Je savais que je l'aurais les doigts dans le nez (même si c'était il y a... presque 10 ans déjà), mais je voulais à tout prix la mention TB et je ne me suis pas économisée de toute l'année.
J'imagine que ça existe encore. Quelque part.... Accordons à certains le bénéfice du doute, au moins
- AlExpert spécialisé
Ces personnes auraient d'excellents résultats au contrôle continu, je ne vois pas le problème.
Personnellement sur mes 65 copies, j'en ai eu 2 très bonnes, et nul doute que ces élèves s'en seraient sortis quel que soit les modalités de l'examen.
Pour la différence privé/public, je ne suis pas sure que les parents raisonnent en termes de communautarisme religieux mais surtout d'établissements élitistes qui vont les tirer vers le haut, ce que souvent le public ne peut pas/plus faire à cause de l'hétérogénéité des classes. Et je trouve que la différence entre les établissements du public est plus scandaleuse que celle entre public / privé (comme ça a été dit, il existe des collèges ou lycées privés où les élèves se croient tout permis -puisqu'ils ont payé...).
Personnellement sur mes 65 copies, j'en ai eu 2 très bonnes, et nul doute que ces élèves s'en seraient sortis quel que soit les modalités de l'examen.
Pour la différence privé/public, je ne suis pas sure que les parents raisonnent en termes de communautarisme religieux mais surtout d'établissements élitistes qui vont les tirer vers le haut, ce que souvent le public ne peut pas/plus faire à cause de l'hétérogénéité des classes. Et je trouve que la différence entre les établissements du public est plus scandaleuse que celle entre public / privé (comme ça a été dit, il existe des collèges ou lycées privés où les élèves se croient tout permis -puisqu'ils ont payé...).
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