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- InvitéP22Niveau 9
Je travaille sur ma progression en langue qui sera, pour la première fois depuis que j'enseigne, séparée de ma progression en littérature.
Je m'appuie (fortement) sur celle qui est proposée par le TDT. Je vois qu'il y a une séance sur les articles puis plus tard, une autre sur les déterminants (et leur emploi). Vous faites cela aussi ?
Jusqu'à maintenant, je ne faisais qu'une seule séance sur les déterminants, comprenant les articles.
Je m'appuie (fortement) sur celle qui est proposée par le TDT. Je vois qu'il y a une séance sur les articles puis plus tard, une autre sur les déterminants (et leur emploi). Vous faites cela aussi ?
Jusqu'à maintenant, je ne faisais qu'une seule séance sur les déterminants, comprenant les articles.
- DerborenceModérateur
Je ne fais qu'une séance, comme toi.
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- CapessouHabitué du forum
Et même, je fais dans cette séance déterminants et pronoms.
- retraitéeDoyen
Je faisais plusieurs heures, car, pour l'article défini (ce n'est qu'un exemple), je ne me contentais pas du relevé des formes, élidés et contractés compris, j'étudiais l'emploi de cet article. Idem pour les autres articles et adjectifs.
Je trouve "casse gueule" d'étudier conjointement articles et pronoms, ils vont tout mélanger !
Il faudra leur apprendre à distinguer le article et le pronom, leur adj possessif et p personnel, certes, mais il faut savoir prendre son temps.
Je trouve "casse gueule" d'étudier conjointement articles et pronoms, ils vont tout mélanger !
Il faudra leur apprendre à distinguer le article et le pronom, leur adj possessif et p personnel, certes, mais il faut savoir prendre son temps.
- User5899Demi-dieu
Déjà que "pronom" vs déterminants est incompréhensible, je doute du résultat obtenu par le mélange de ces notions. Ou plutôt, je ne doute pas, je constate après coup le massacre.
Rappelons que la plupart des manuels de langues étrangères et des collègues de lycée ne connaissent que les adjectifs vs les pronoms (adjectifs qualificatifs, possessifs, démonstratifs, numéraux, indéfinis).
Rappelons que la plupart des manuels de langues étrangères et des collègues de lycée ne connaissent que les adjectifs vs les pronoms (adjectifs qualificatifs, possessifs, démonstratifs, numéraux, indéfinis).
- InvitéP22Niveau 9
Faire déterminants et pronoms en une seule séance me paraît aussi compliqué.
Il y a énormément d'articles et de déterminants mais les articles étant des déterminants cela me semble encore plus complexe pour les élèves de faire deux leçons différentes non ?
Il y a énormément d'articles et de déterminants mais les articles étant des déterminants cela me semble encore plus complexe pour les élèves de faire deux leçons différentes non ?
- wenatNiveau 1
les élèves ne vont-ils pas confondre pronom et déterminant si tu fais cela en une seule leçon?
- InvitéP22Niveau 9
Probablement, c'est pour cela que je ne le fais pas.
- CelebornEsprit sacré
Rassurez-moi : quand vous dites une séance, ça ne veut pas dire 1 seule heure, hein ?
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- V.MarchaisEmpereur
En 6e, nous avons fait le choix de consacrer une leçon pleine et entière aux articles, pour différentes raisons.
Tout d'abord, les seuls articles sont relativement nombreux : définis, indéfinis, mais aussi partitifs et contractés : ça fait déjà beaucoup. Tout balancer d'un coup avec les adjectifs numéraux, indéfinis, possessifs, démonstratifs, interrogatifs, ça nous paraît trop pour des petits. Nous avons préféré y aller progressivement, en mettant le paquet sur les articles, dont l'usage n'est pas si évident pour des Sixième - c'est le moment où jamais - et en renforçant ensuite les acquis lors d'une deuxième leçon consacrée aux autres déterminants (avec révision des articles).
En Sixième, il faut donc apprendre à distinguer ces différents articles, déjà nombreux. Il faut en particulier apprendre à repérer les articles contractés - ce sera utile pour l'analyse des CO, par exemple. Tout ça demande de l'entraînement, des exercices, du temps.
Ensuite, nombre d'élèves mésusent encore de l’article défini et indéfini. Il faut quelques exercices qui leur permettent d'en apprendre l'emploi correct. Encore du temps.
Bref, si l'on veut faire les choses de façon un peu approfondie, sans se contenter d'un rapide survol de tous les déterminants, mais travailler leur emploi, débusquer les difficultés, ce n'est pas possible de tout faire en une seule leçon (d'autant que celle sur les adjectifs appellera d'autres exercices, par exemple sur la distinction ces/ses).
Voilà.
Tout d'abord, les seuls articles sont relativement nombreux : définis, indéfinis, mais aussi partitifs et contractés : ça fait déjà beaucoup. Tout balancer d'un coup avec les adjectifs numéraux, indéfinis, possessifs, démonstratifs, interrogatifs, ça nous paraît trop pour des petits. Nous avons préféré y aller progressivement, en mettant le paquet sur les articles, dont l'usage n'est pas si évident pour des Sixième - c'est le moment où jamais - et en renforçant ensuite les acquis lors d'une deuxième leçon consacrée aux autres déterminants (avec révision des articles).
En Sixième, il faut donc apprendre à distinguer ces différents articles, déjà nombreux. Il faut en particulier apprendre à repérer les articles contractés - ce sera utile pour l'analyse des CO, par exemple. Tout ça demande de l'entraînement, des exercices, du temps.
Ensuite, nombre d'élèves mésusent encore de l’article défini et indéfini. Il faut quelques exercices qui leur permettent d'en apprendre l'emploi correct. Encore du temps.
Bref, si l'on veut faire les choses de façon un peu approfondie, sans se contenter d'un rapide survol de tous les déterminants, mais travailler leur emploi, débusquer les difficultés, ce n'est pas possible de tout faire en une seule leçon (d'autant que celle sur les adjectifs appellera d'autres exercices, par exemple sur la distinction ces/ses).
Voilà.
- InvitéP22Niveau 9
Merci, pour ces explications.
J'ai effectivement pu constater l'an dernier que l'article n'était pas une notion maîtrisée par mes 6e. Cette leçon est donc nécessaire. J'ai fait en même temps les déterminants et c'est vrai que ça fait beaucoup.
Je pense donc que je vais faire deux leçons séparées, mais successives dans ma progression.
J'ai effectivement pu constater l'an dernier que l'article n'était pas une notion maîtrisée par mes 6e. Cette leçon est donc nécessaire. J'ai fait en même temps les déterminants et c'est vrai que ça fait beaucoup.
Je pense donc que je vais faire deux leçons séparées, mais successives dans ma progression.
- CapessouHabitué du forum
Pour ma part, cela fonctionne bien. Je vais tout de même vous présenter ma démarche puisque je vois que j'ai fait se soulever la foule !
1) En début d'année, nous revoyons les classes grammaticales (du par cœur, du par cœur). Déterminants et pronoms y figurent et doivent être identifiés mais sans en dire plus. A l'oral je vérifie qu'ils connaissent les principaux déterminants.
2) Un peu plus tard, mais peu après, nous travaillons les substituts, notamment pronominaux, quand nous souhaitons éviter les répétitions dans la manière de désigner les personnages. Cela intervient avant ou après une rédaction.
3) Vient ensuite la séance dont je parlais sur les déterminants et pronoms, de façon détaillée. On récapitule, on récite, on récite... La différence pronom / déterminant a déjà été vue et évaluée. Nous travaillons alors surtout ceux qui leur sont moins connus et aussi leurs emplois. Cela peut prendre plus d'une heure. Il y a beaucoup d'exercices.
4) Évaluation avec toujours du par cœur (c'est ce qui fonctionne le mieux et ce qu'ils garderont pour les années à venir) et des exercices.
Donc ce n'est pas une seule séance, d'accord, mais j'aime les travailler ensemble. Et si je me permets de le faire, c'est que je vois qu'ils ne sont pas embrouillés. Ils y arrivent.
J'ai oublié de dire, que nous plus tôt dans l'année, nous avons déjà revu plusieurs fois des déterminants ou des pronoms, en orthographe (ces/ses, ...)
1) En début d'année, nous revoyons les classes grammaticales (du par cœur, du par cœur). Déterminants et pronoms y figurent et doivent être identifiés mais sans en dire plus. A l'oral je vérifie qu'ils connaissent les principaux déterminants.
2) Un peu plus tard, mais peu après, nous travaillons les substituts, notamment pronominaux, quand nous souhaitons éviter les répétitions dans la manière de désigner les personnages. Cela intervient avant ou après une rédaction.
3) Vient ensuite la séance dont je parlais sur les déterminants et pronoms, de façon détaillée. On récapitule, on récite, on récite... La différence pronom / déterminant a déjà été vue et évaluée. Nous travaillons alors surtout ceux qui leur sont moins connus et aussi leurs emplois. Cela peut prendre plus d'une heure. Il y a beaucoup d'exercices.
4) Évaluation avec toujours du par cœur (c'est ce qui fonctionne le mieux et ce qu'ils garderont pour les années à venir) et des exercices.
Donc ce n'est pas une seule séance, d'accord, mais j'aime les travailler ensemble. Et si je me permets de le faire, c'est que je vois qu'ils ne sont pas embrouillés. Ils y arrivent.
J'ai oublié de dire, que nous plus tôt dans l'année, nous avons déjà revu plusieurs fois des déterminants ou des pronoms, en orthographe (ces/ses, ...)
- User5899Demi-dieu
Je suis agrégé de lettres classiques depuis 25 ans, j'ai fait une maîtrise et un DEA en linguistique, et je ne la comprends toujours pas, ni ne l'accepte.Capessou a écrit: La différence pronom / déterminant a déjà été vue et évaluée.
- DerborenceModérateur
Évidemment non.Celeborn a écrit:Rassurez-moi : quand vous dites une séance, ça ne veut pas dire 1 seule heure, hein ?
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- InvitéP22Niveau 9
Il faut que je fasse ma progression grammaticale 5e, sans l'aide du TDL :lol:
- doublecasquetteEnchanteur
capessou a écrit:4) Évaluation avec toujours du par cœur (c'est ce qui fonctionne le mieux et ce qu'ils garderont pour les années à venir) et des exercices.
Si ça a été très bien compris avant, je suis d'accord.
Mais j'ai connu trop d'élèves de CM2 qui disaient que dans la phrase "Il les regarde."(avec s ou ent à "regarde" de préférence), l'accord qu'ils avaient fait était dû à l'article "les" avec comme preuve à l'appui la récitation de la liste des articles, pour que je sois sûre que le "par cœur" soit ce qui fonctionne le mieux.
En revanche, il est vrai que c'est exactement tout ce qu'ils avaient gardé pour les années à venir...
- falblablaNiveau 7
Le problème du le / les devant le verbe est hyper compliqué pour beaucoup d'entre eux, il n'ont pas encore automatisé l'analyse grammaticale alors que depuis le CP on les bassine avec "les" déterminant afin qu'ils n'oublient pas la marque du pluriel. A la fin de l'école primaire, on observe encore des formes comme "les vendres".
- doublecasquetteEnchanteur
falblabla a écrit:Le problème du le / les devant le verbe est hyper compliqué pour beaucoup d'entre eux, il n'ont pas encore automatisé l'analyse grammaticale alors que depuis le CP on les bassine avec "les" déterminant afin qu'ils n'oublient pas la marque du pluriel. A la fin de l'école primaire, on observe encore des formes comme "les vendres".
Je suis bien d'accord mais ce n'est pas le par cœur qui va les aider, en tout cas. Je ne parlais que de cela.
J'aurais aussi pu citer les élèves qui écrivent "à" "parce qu'on peut dire avait", tout ça parce que le par cœur n'a pas assez été soutenu par la compréhension.
- CeladonDemi-dieu
C'est tout de même inouï : ils arrivent à se dépatouiller d'une page de menu très compliquée sur ordi et ne peuvent pas traiter AVEC LE PAR COEUR une tâche de l'ordre de : les placé devant un nom / les placé devant un verbe ??? !!!doublecasquette a écrit:capessou a écrit:4) Évaluation avec toujours du par cœur (c'est ce qui fonctionne le mieux et ce qu'ils garderont pour les années à venir) et des exercices.
Si ça a été très bien compris avant, je suis d'accord.
Mais j'ai connu trop d'élèves de CM2 qui disaient que dans la phrase "Il les regarde."(avec s ou ent à "regarde" de préférence), l'accord qu'ils avaient fait était dû à l'article "les" avec comme preuve à l'appui la récitation de la liste des articles, pour que je sois sûre que le "par cœur" soit ce qui fonctionne le mieux.
En revanche, il est vrai que c'est exactement tout ce qu'ils avaient gardé pour les années à venir...
- falblablaNiveau 7
doublecasquette a écrit:falblabla a écrit:Le problème du le / les devant le verbe est hyper compliqué pour beaucoup d'entre eux, il n'ont pas encore automatisé l'analyse grammaticale alors que depuis le CP on les bassine avec "les" déterminant afin qu'ils n'oublient pas la marque du pluriel. A la fin de l'école primaire, on observe encore des formes comme "les vendres".
Je suis bien d'accord mais ce n'est pas le par cœur qui va les aider, en tout cas. Je ne parlais que de cela.
J'aurais aussi pu citer les élèves qui écrivent "à" "parce qu'on peut dire avait", tout ça parce que le par cœur n'a pas assez été soutenu par la compréhension.
Je suis bien d'accord, j'aurais pu citer et rajouter +1.
Et du coup je me pose la question de la manière dont on explique la grammaire en primaire. Après le par coeur et les réinvestissements, ils acquierent des automatistes dont certains n'arrivent pas à se défaire.
- IphigénieProphète
Je crois qu'à l'heure actuelle, le gros problème des élèves avec la grammaire, c'est qu'elle est très inégalement maîtrisée par les enseignants, en fait. D'où parfois des parcours aberrants et en plus différents d'une année sur l'autre, qui aboutissent à une bouillie irrécupérable:
en travaillant sur cet aspect dans le cadre de l'AP en seconde (ou plutôt à côté de ce cadre puisqu'il ne faut surtout pas faire de la grammmaire en AP...) j'ai pu constater qu'une part importante des secondes chez nous ne maîtrisaient pas la nature des mots, déjà. Alors différencier des accords nominaux et verbaux,...Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'une telle proportion d'ignorants a quelque chose à voir avec les enseignements qu'ils ont eus (pas eus) et pas seulement leur débilité personnelle en la matière.... Et ça, je ne vois pas trop comment ça se résout.
en travaillant sur cet aspect dans le cadre de l'AP en seconde (ou plutôt à côté de ce cadre puisqu'il ne faut surtout pas faire de la grammmaire en AP...) j'ai pu constater qu'une part importante des secondes chez nous ne maîtrisaient pas la nature des mots, déjà. Alors différencier des accords nominaux et verbaux,...Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'une telle proportion d'ignorants a quelque chose à voir avec les enseignements qu'ils ont eus (pas eus) et pas seulement leur débilité personnelle en la matière.... Et ça, je ne vois pas trop comment ça se résout.
- CeladonDemi-dieu
C'est à la base qu'il faudrait le résoudre et cesser de recruter les enseignants du primaire sur des compétences à gérer des groupes ou à enseigner le vivre ensemble ou à montrer à quel point ils sont de braves petits fonctionnaires. Maths (et pas niveau bac, hein, pas besoin, niveau 3é/seconde), français selon l'ancienne grammaire, devraient constituer les épreuves de recrutement. Et il faudrait consacrer à l'enseignement primaire le maximum d'heures pour les maths et le français, poser les jalons chronologiques en histoire, et les repères en géographie. Exit les fioritures occupationnelles et chronophages qui n'apportent rien (sinon ça se saurait). Je ne suis pas certaine que les ESPE tout comme les IUFM apportent quoi que ce soit de décisif en français à un matheux ni en maths à un littéraire leur permettant d'aborder l'enseignement de ces matières en toute connaissance et toute sérénité.
- falblablaNiveau 7
Je crois qu'un des problèmes des enseignants du primaire est qu'ils font plus d'animation et de discipline que de pédagogie. Pas de leur fait, mais de celui de l'école et de tous ces décideurs qui ne connaissent pas le terrain.
Bien sur, avec toutes les matières à enseigner, on ne fait que survoler. Peut-être faudrait-il uniquement travailler la nature des mots basiques et laisser les fonctions au collège ?
Bien sur, avec toutes les matières à enseigner, on ne fait que survoler. Peut-être faudrait-il uniquement travailler la nature des mots basiques et laisser les fonctions au collège ?
- virgereNeoprof expérimenté
Pour avoir été (et être encore d'un point de vue officiel) instit pendant 10ans, je ne peux qu'applaudir aux propos de Céladon.
Je ne vois pas en quoi un bac +5 fait un bon instit.
Je ne vois pas en quoi devoir enseigner plus de 12 matières (français, math, histoire, géo, éduc civique, sciences de la nature, sciences de la matière, anglais, EPS, arts visuels, informatique, musique, morale laïque, éducation sexuelle, apprendre à porter secours, éducation routière... Je crois que j'ai fait le tour, bien que je pourrais rajouter les langues régionales et 2 ou 3 babioles...) permet d'acquérir les compétences du socle. Je passe pour une vieille ringarde quand j'en parle avec certains collègues, mais qui trop embrasse mal étreint. Quand on pense qu'il est demandé une progression et des évaluations dans chacun de ces domaines...
Quant à la grammaire, la correction de la langue, elle n'est plus un critère sine qua non de recrutement. Et parfois ça fait peur...
De plus, les programmes / exigences / nomenclatures changent tous les 2 ans (ou presque) et à part lors des commissions de liaison CM2/6e il n'y aucune harmonisation entre ce qui est fait, de quelle manière et sous quel nom en primaire et en collège. Aucune continuité dans les programmes, à croire que les Grands Gourous des IO n'ont pas encore réalisé que le collège est la suite du primaire et qu'à ce titre il faudrait envisager une progression nationale cohérente partant du début du 1er degré à la fin du second.
M'enfin...
(par contre, je vous assure pour en venir que 80% des collègues du primaire font de leur mieux et le plus sérieusement possible. Mais pas facile de s'y retrouver dans tous les programmes / documents d'application / décrets / notes de rentrée / dada des inspecteurs...)
Je ne vois pas en quoi un bac +5 fait un bon instit.
Je ne vois pas en quoi devoir enseigner plus de 12 matières (français, math, histoire, géo, éduc civique, sciences de la nature, sciences de la matière, anglais, EPS, arts visuels, informatique, musique, morale laïque, éducation sexuelle, apprendre à porter secours, éducation routière... Je crois que j'ai fait le tour, bien que je pourrais rajouter les langues régionales et 2 ou 3 babioles...) permet d'acquérir les compétences du socle. Je passe pour une vieille ringarde quand j'en parle avec certains collègues, mais qui trop embrasse mal étreint. Quand on pense qu'il est demandé une progression et des évaluations dans chacun de ces domaines...
Quant à la grammaire, la correction de la langue, elle n'est plus un critère sine qua non de recrutement. Et parfois ça fait peur...
De plus, les programmes / exigences / nomenclatures changent tous les 2 ans (ou presque) et à part lors des commissions de liaison CM2/6e il n'y aucune harmonisation entre ce qui est fait, de quelle manière et sous quel nom en primaire et en collège. Aucune continuité dans les programmes, à croire que les Grands Gourous des IO n'ont pas encore réalisé que le collège est la suite du primaire et qu'à ce titre il faudrait envisager une progression nationale cohérente partant du début du 1er degré à la fin du second.
M'enfin...
(par contre, je vous assure pour en venir que 80% des collègues du primaire font de leur mieux et le plus sérieusement possible. Mais pas facile de s'y retrouver dans tous les programmes / documents d'application / décrets / notes de rentrée / dada des inspecteurs...)
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