- mireliNiveau 3
Si vous êtes en vacances et ne souhaitez surtout, surtout pas entendre parler du boulot... vous avez bien raison et je vous souhaite de TRÈS bonnes vacances
Mais si vous avez encore un peu la tête dans le travail et que vous vous voulez bien m'accorder un peu de temps... dites-moi ce que vous pensez de mon premier chapitre en 6° : le conte.
Première chapitre
Racontez-moi tout !
Séance 1 : Les Fées, C. Perrault
Les caractéristiques du conte merveilleux
Séance 2 : Les reprises nominales
Grammaire
Séance 2 : Barbe-Bleue, C. Perrault
Faute et punition : la morale du conte
Séance 3 : L’infinitif et les trois groupes verbaux
Grammaire
Séance 4 : Les Temps du conte (1) (évaluation)
L’imparfait
Séance 5 : Le Chat botté, C. Perrault
Qui est le héros du conte ? De quelles qualités doit-il faire preuve ?
Séance 6 : Les Temps du conte (2) (évaluation)
Le passé simple
Séance 7 : La Mort marraine, Les Frères Grimm
Avertissement et transgression, péripéties et rebondissements
Séance 8 : Majuscules ou minuscules (dictée)
Exercices d’orthographe
Séance 9 : Les Sept Corbeaux, Les Frères Grimm
Les différents personnages du conte : aides et oppositions, la quête de l'héroïne
Séance 10 : Le Gentil Petit Diable, P. Gripari
Un conte parodique
Séance 11 : Lecture d’image
Une gravure de Gustave Doré
Séance 12 : Le vocabulaire des contes
Divers exercices
Séance 13 : Ecrire un conte
Rédaction en classe (évaluation)
Mais si vous avez encore un peu la tête dans le travail et que vous vous voulez bien m'accorder un peu de temps... dites-moi ce que vous pensez de mon premier chapitre en 6° : le conte.
Première chapitre
Racontez-moi tout !
Séance 1 : Les Fées, C. Perrault
Les caractéristiques du conte merveilleux
Séance 2 : Les reprises nominales
Grammaire
Séance 2 : Barbe-Bleue, C. Perrault
Faute et punition : la morale du conte
Séance 3 : L’infinitif et les trois groupes verbaux
Grammaire
Séance 4 : Les Temps du conte (1) (évaluation)
L’imparfait
Séance 5 : Le Chat botté, C. Perrault
Qui est le héros du conte ? De quelles qualités doit-il faire preuve ?
Séance 6 : Les Temps du conte (2) (évaluation)
Le passé simple
Séance 7 : La Mort marraine, Les Frères Grimm
Avertissement et transgression, péripéties et rebondissements
Séance 8 : Majuscules ou minuscules (dictée)
Exercices d’orthographe
Séance 9 : Les Sept Corbeaux, Les Frères Grimm
Les différents personnages du conte : aides et oppositions, la quête de l'héroïne
Séance 10 : Le Gentil Petit Diable, P. Gripari
Un conte parodique
Séance 11 : Lecture d’image
Une gravure de Gustave Doré
Séance 12 : Le vocabulaire des contes
Divers exercices
Séance 13 : Ecrire un conte
Rédaction en classe (évaluation)
- Fleurette73Niveau 9
Alors, si j'ai bien compris, en langue tu vas surtout travailler sur la conjugaison de l'imparfait et du passé simple, en y consacrant à chaque fois une séance et une évaluation (donc ça veut dire que si la séance est amenée à durer, disons, 5 ou 6 heures sur plusieurs jours, pendant ce temps vous ne faites QUE de la conjugaison? ). Si c'est le cas, à ta place je me cantonnerais à ce point de langue, avec l'orthographe en plus, ça me semble déjà pas mal.
Je pense que ta séance 9 pourrait suivre la 5 puisque tu abordes la notion de héros dans un premier temps, tu pourrais ensuite préciser le rôle/ les caractéristiques de chaque personnage.
Quels types d'exercices de vocabulaire comptes-tu faire?
Comment vas-tu amener la rédaction?
Pourquoi ne pas évaluer aussi sur un conte qu'ils découvriront seuls, ça pourrait faire l'objet d'une évaluation courte.
Je pense que ta séance 9 pourrait suivre la 5 puisque tu abordes la notion de héros dans un premier temps, tu pourrais ensuite préciser le rôle/ les caractéristiques de chaque personnage.
Quels types d'exercices de vocabulaire comptes-tu faire?
Comment vas-tu amener la rédaction?
Pourquoi ne pas évaluer aussi sur un conte qu'ils découvriront seuls, ça pourrait faire l'objet d'une évaluation courte.
- mireliNiveau 3
Merci Fleurette, pour la conjugaison tu as raison. Je dois y réfléchir car c'est vrai que ça fait beaucoup! Je trouve de toute façon que c'est un casse-tête de caser tous les points du programme en gramm, orth et voc.
Ton idée de faire suivre la n° 5 de la 9 me semble évidente maintenant. Merci.
Pour le voc, je pensais à la caractérisation du héros, qualités, défauts et/ou autour du merveilleux (?)
La rédaction, j'y réfléchis encore mais peut-être leur proposer de choisir un canevas de conte parmi diverses propositions : qui sera le héros, quel est le manque initial, quel est donc l'objet de sa quête, quels seront les adjuvants, les opposants...
Merci de m'avoir lue!
Ton idée de faire suivre la n° 5 de la 9 me semble évidente maintenant. Merci.
Pour le voc, je pensais à la caractérisation du héros, qualités, défauts et/ou autour du merveilleux (?)
La rédaction, j'y réfléchis encore mais peut-être leur proposer de choisir un canevas de conte parmi diverses propositions : qui sera le héros, quel est le manque initial, quel est donc l'objet de sa quête, quels seront les adjuvants, les opposants...
Merci de m'avoir lue!
- Fleurette73Niveau 9
mireli a écrit:Merci Fleurette, pour la conjugaison tu as raison. Je dois y réfléchir car c'est vrai que ça fait beaucoup! Je trouve de toute façon que c'est un casse-tête de caser tous les points du programme en gramm, orth et voc.
Ton idée de faire suivre la n° 5 de la 9 me semble évidente maintenant. Merci.
Pour le voc, je pensais à la caractérisation du héros, qualités, défauts et/ou autour du merveilleux (?)
La rédaction, j'y réfléchis encore mais peut-être leur proposer de choisir un canevas de conte parmi diverses propositions : qui sera le héros, quel est le manque initial, quel est donc l'objet de sa quête, quels seront les adjuvants, les opposants...
Merci de m'avoir lue!
De rien! Et ce n'est que ma vision des choses, hein...
En ce qui concerne le vocabulaire, ces exercices vont donner lieu à une trace écrite? Parce que c'est normalement du lexique que tu vas voir lors de l'étude des textes, non?
Tu as le temps de te pencher dessus et de voir venir mais pour ce qui est de la rédaction, si tu veux qu'ils rédigent un conte en classe dans un laps de temps assez court, il va en effet falloir proposer un canevas ou faire écrire une suite, sinon tu peux toujours les faire travailler à partir d'un brouillon, corrigé au fur et à mesure par tes soins jusqu'à un certain point; mais ça prend plus de temps, beaucoup plus de temps.
- KikiHabitué du forum
Bonsoir,
Je vois que tu vas faire les reprises nominales. Cela me semble tôt : auras-tu vu les classes variables avant ? Je travaille en zep : je dois donc tout revoir avec mes élèves (parfois même ils découvrent...) Pour comprendre les reprises, il faut connaître les classes variables.
Combien de temps comptes-tu consacrer à cette séquence ? Si c'est un mois, il y a trop de texte. Les primaires font souvent Un bon petit diable : Gripari ne me paraît pas indispensable. Cela reste de la lecture cursive. Cela me gêne que l'on mette au même niveau Perrault et Gripari. Les élèves n'ont pas besoin de nous pour comprendre Gripari en 6e ou alors ils sont illettrés.
C'est dommage de faire la lecture de l'image à la fin de la séquence. Tu peux leur demander de montrer si elle correspond bien au conte ou non. Ou alors peut-être que tu l'envisages comme l'amorce de l'écriture.
"Les reprises nominales" est une leçon intéressante après le brouillon. Tu peux ainsi leur montrer comment améliorer le brouillon et éviter les répétitions. Je pratique une double correction.
Je trouve qu'il y a trop de contes (je supprimerais Grimm et le proposerais en cursive) et tu risques de survoler les textes de Perrault. Les élèves risquent de tout mélanger.
Si j'ai bien compris en séance 4 tu évalues les élèves sur l'imparfait sans le revoir ? Tu auras beaucoup de mauvaises notes (ce serait mon cas en zep...). Là où je travaille les parents se plaindraient en affirmant que je n'ai pas préparé leurs enfants...
Je vois le vocabulaire du conte au fur-et-mesure des explications de textes puis je leur donne des exercices supplémentaires avant la rédaction. Je répète beaucoup et il faut leur montrer que le vocabulaire est utile en les incitant à l'utiliser à chaque séance.
Je vois que tu vas faire les reprises nominales. Cela me semble tôt : auras-tu vu les classes variables avant ? Je travaille en zep : je dois donc tout revoir avec mes élèves (parfois même ils découvrent...) Pour comprendre les reprises, il faut connaître les classes variables.
Combien de temps comptes-tu consacrer à cette séquence ? Si c'est un mois, il y a trop de texte. Les primaires font souvent Un bon petit diable : Gripari ne me paraît pas indispensable. Cela reste de la lecture cursive. Cela me gêne que l'on mette au même niveau Perrault et Gripari. Les élèves n'ont pas besoin de nous pour comprendre Gripari en 6e ou alors ils sont illettrés.
C'est dommage de faire la lecture de l'image à la fin de la séquence. Tu peux leur demander de montrer si elle correspond bien au conte ou non. Ou alors peut-être que tu l'envisages comme l'amorce de l'écriture.
"Les reprises nominales" est une leçon intéressante après le brouillon. Tu peux ainsi leur montrer comment améliorer le brouillon et éviter les répétitions. Je pratique une double correction.
Je trouve qu'il y a trop de contes (je supprimerais Grimm et le proposerais en cursive) et tu risques de survoler les textes de Perrault. Les élèves risquent de tout mélanger.
Si j'ai bien compris en séance 4 tu évalues les élèves sur l'imparfait sans le revoir ? Tu auras beaucoup de mauvaises notes (ce serait mon cas en zep...). Là où je travaille les parents se plaindraient en affirmant que je n'ai pas préparé leurs enfants...
Je vois le vocabulaire du conte au fur-et-mesure des explications de textes puis je leur donne des exercices supplémentaires avant la rédaction. Je répète beaucoup et il faut leur montrer que le vocabulaire est utile en les incitant à l'utiliser à chaque séance.
- IlianaGrand sage
Je pense que tu peux gagner du temps sur ton nombre de séances.
Je ferais 5 et 9 en une seule séance, et je mettrais la question de la morale après celle de la transgression.
Par ailleurs, oui, beaucoup de gros morceaux en langue/ortho/conjugaison.
Même constat que Kiki, mes élèves de zep ne sachant absolument pas distinguer un pronom d'un déterminant, je ne consacre mon premier chapitre (poésie) qu'à la question des classes grammaticales, avant de travailler sur les mêmes choses que toi en gros (moins l'infinitif) pour le conte, et de reprendre et réactualiser les classes grammaticales à chaque chapitre (avec des phrases du jour notamment).
Je ferais 5 et 9 en une seule séance, et je mettrais la question de la morale après celle de la transgression.
Par ailleurs, oui, beaucoup de gros morceaux en langue/ortho/conjugaison.
Même constat que Kiki, mes élèves de zep ne sachant absolument pas distinguer un pronom d'un déterminant, je ne consacre mon premier chapitre (poésie) qu'à la question des classes grammaticales, avant de travailler sur les mêmes choses que toi en gros (moins l'infinitif) pour le conte, et de reprendre et réactualiser les classes grammaticales à chaque chapitre (avec des phrases du jour notamment).
_________________
Minuit passé déjà. Le feu s'est éteint et je sens le sommeil qui gagne du terrain.
Je vais m'endormir contre vous, respirer doucement, parce que je sais où nous allons désormais.
Fauve - Révérence
- V.MarchaisEmpereur
Je suis d'accord avec les autres : commencer par les reprises nominales avec des 6e qui mélangent peut-être encore les noms et le reste, cela ne me paraît pas très approprié. Et si tu veux te consacrer aux conjugaisons et le faire efficacement, c'est largement suffisant pour un seul chapitre. N'essaie pas d'en faire trop en même temps en grammaire.
Par ailleurs, puisque j'ai un fil sur le sujet, je me permets d'interpeller - a priori, puisque je ne sais rien de la manière dont tu comptes détailler tes séances - sur l'attention au sens de chaque texte. Bien sûr, à un moment, dans ton chapitre, tu vas dégager des invariants, des caractéristiques formelles propres au genre que tu étudies. Mais si ton texte ne te sert qu'à cela, c'est tout de même très réducteur et très peu stimulant pour des enfants. Parce que s'il s'agit seulement de mettre en évidence caractéristiques du merveilleux, péripéties et rebondissements, adjuvants et opposants, tous les contes sont interchangeables ou presque.
Je plaide de tout mon coeur pour que nous renouions profondément avec le SENS des textes, pas seulement leurs caractéristiques formelles.
Par exemple La Barbe-bleue, tu veux étudier faute et punition. Très bien. Je te le demande, Mireli : qui est-ce qui commet la faute, dans ce conte, selon toi ? Qui est-ce qui est puni à la fin, et qui est-ce qui a la belle vie ? Est-ce que ça te paraît logique ? La première moralité paraît en singulière contradiction avec le récit, non ? Quant à la seconde, on se demande un peu quel est le rapport avec la choucroute. Non ?
Qu'est-ce qu'elle nous dit, cette histoire bizarrement montée ? Elle nous parle d'une punition démesurée, tellement démesurée que la punition elle-même entraîne un châtiment. Mais qu'est-ce que ça veut dire, cette histoire un brin compliquée, peu orthodoxe en tout cas ? Ma foi, on dirait bien qu'une femme, ça peut vous rendre fou, vous faire perdre toute mesure, vous transformer en ogre, en brute sanguinaire, en Barbe-bleue. Quand on perd confiance en elle, parce que Madame reçoit des jeunes gens en l'absence de Monsieur et en profite pour s'isoler dans un petit cabinet (j'extrapole un peu, mais à peine), Monsieur voit rouge. La jalousie, l'homme qui veut maîtriser sa femme et qui finalement se voit maîtriser par sa passion, c'est un sujet qui n'a rien perdu de son actualité.
Les élèves adorent découvrir le sens profond des textes. Et c'est vraiment, pour moi, le sens de notre métier.
Alors c'est peut-être ce que tu pensais faire, Mireli. Mais dans le contexte actuel, où nous sommes si pauvrement formés, il ne me paraît pas superflu de rappeler que nous avons à charger d'interpréter les textes, pas seulement de faire émerger quelques éléments relatifs aux genres et registres.
Par ailleurs, puisque j'ai un fil sur le sujet, je me permets d'interpeller - a priori, puisque je ne sais rien de la manière dont tu comptes détailler tes séances - sur l'attention au sens de chaque texte. Bien sûr, à un moment, dans ton chapitre, tu vas dégager des invariants, des caractéristiques formelles propres au genre que tu étudies. Mais si ton texte ne te sert qu'à cela, c'est tout de même très réducteur et très peu stimulant pour des enfants. Parce que s'il s'agit seulement de mettre en évidence caractéristiques du merveilleux, péripéties et rebondissements, adjuvants et opposants, tous les contes sont interchangeables ou presque.
Je plaide de tout mon coeur pour que nous renouions profondément avec le SENS des textes, pas seulement leurs caractéristiques formelles.
Par exemple La Barbe-bleue, tu veux étudier faute et punition. Très bien. Je te le demande, Mireli : qui est-ce qui commet la faute, dans ce conte, selon toi ? Qui est-ce qui est puni à la fin, et qui est-ce qui a la belle vie ? Est-ce que ça te paraît logique ? La première moralité paraît en singulière contradiction avec le récit, non ? Quant à la seconde, on se demande un peu quel est le rapport avec la choucroute. Non ?
Qu'est-ce qu'elle nous dit, cette histoire bizarrement montée ? Elle nous parle d'une punition démesurée, tellement démesurée que la punition elle-même entraîne un châtiment. Mais qu'est-ce que ça veut dire, cette histoire un brin compliquée, peu orthodoxe en tout cas ? Ma foi, on dirait bien qu'une femme, ça peut vous rendre fou, vous faire perdre toute mesure, vous transformer en ogre, en brute sanguinaire, en Barbe-bleue. Quand on perd confiance en elle, parce que Madame reçoit des jeunes gens en l'absence de Monsieur et en profite pour s'isoler dans un petit cabinet (j'extrapole un peu, mais à peine), Monsieur voit rouge. La jalousie, l'homme qui veut maîtriser sa femme et qui finalement se voit maîtriser par sa passion, c'est un sujet qui n'a rien perdu de son actualité.
Les élèves adorent découvrir le sens profond des textes. Et c'est vraiment, pour moi, le sens de notre métier.
Alors c'est peut-être ce que tu pensais faire, Mireli. Mais dans le contexte actuel, où nous sommes si pauvrement formés, il ne me paraît pas superflu de rappeler que nous avons à charger d'interpréter les textes, pas seulement de faire émerger quelques éléments relatifs aux genres et registres.
- Fleurette73Niveau 9
V.Marchais a écrit:
Par ailleurs, puisque j'ai un fil sur le sujet, je me permets d'interpeller - a priori, puisque je ne sais rien de la manière dont tu comptes détailler tes séances - sur l'attention au sens de chaque texte. Bien sûr, à un moment, dans ton chapitre, tu vas dégager des invariants, des caractéristiques formelles propres au genre que tu étudies. Mais si ton texte ne te sert qu'à cela, c'est tout de même très réducteur et très peu stimulant pour des enfants. Parce que s'il s'agit seulement de mettre en évidence caractéristiques du merveilleux, péripéties et rebondissements, adjuvants et opposants, tous les contes sont interchangeables ou presque.
Je plaide de tout mon coeur pour que nous renouions profondément avec le SENS des textes, pas seulement leurs caractéristiques formelles.
+ 1
- mireliNiveau 3
à Kiki :
"Si j'ai bien compris en séance 4 tu évalues les élèves sur l'imparfait sans le revoir ? Tu auras beaucoup de mauvaises notes (ce serait mon cas en zep...). Là où je travaille les parents se plaindraient en affirmant que je n'ai pas préparé leurs enfants..."
... ben non, évidemment! l'évaluation c'est seulement APRES avoir revu... quand même!!
à Véronique : "Par exemple La Barbe-bleue, tu veux étudier faute et punition. Très bien. Je te le demande, Mireli : qui est-ce qui commet la faute, dans ce conte, selon toi ? Qui est-ce qui est puni à la fin, et qui est-ce qui a la belle vie ? Est-ce que ça te paraît logique ? La première moralité paraît en singulière contradiction avec le récit, non ? Quant à la seconde, on se demande un peu quel est le rapport avec la choucroute. Non ? Qu'est-ce qu'elle nous dit, cette histoire bizarrement montée ? Elle nous parle d'une punition démesurée, tellement démesurée que la punition elle-même entraîne un châtiment."
Ces questions là, je ne m'imaginais bien sûr pas ne pas les poser.
"Les élèves adorent découvrir le sens profond des textes. Et c'est vraiment, pour moi, le sens de notre métier.
Alors c'est peut-être ce que tu pensais faire, Mireli. Mais dans le contexte actuel, où nous sommes si pauvrement formés, il ne me paraît pas superflu de rappeler que nous avons à charger d'interpréter les textes, pas seulement de faire émerger quelques éléments relatifs aux genres et registres."
C'est ce que je tâche de faire. Enfin, j'essaie. J'ai lu le fil dont tu parles Véronique, et ce que tu y dis me pousse à plus de réflexion, et je t'en remercie. Est-ce que je peux te demander quelle trace écrite tes élèves laissent dans leurs cahiers?
Je vais revoir tout cela en utilisant vos remarques. Merci
(... et est-ce que je pourrai revenir pour les 5°?)
"Si j'ai bien compris en séance 4 tu évalues les élèves sur l'imparfait sans le revoir ? Tu auras beaucoup de mauvaises notes (ce serait mon cas en zep...). Là où je travaille les parents se plaindraient en affirmant que je n'ai pas préparé leurs enfants..."
... ben non, évidemment! l'évaluation c'est seulement APRES avoir revu... quand même!!
à Véronique : "Par exemple La Barbe-bleue, tu veux étudier faute et punition. Très bien. Je te le demande, Mireli : qui est-ce qui commet la faute, dans ce conte, selon toi ? Qui est-ce qui est puni à la fin, et qui est-ce qui a la belle vie ? Est-ce que ça te paraît logique ? La première moralité paraît en singulière contradiction avec le récit, non ? Quant à la seconde, on se demande un peu quel est le rapport avec la choucroute. Non ? Qu'est-ce qu'elle nous dit, cette histoire bizarrement montée ? Elle nous parle d'une punition démesurée, tellement démesurée que la punition elle-même entraîne un châtiment."
Ces questions là, je ne m'imaginais bien sûr pas ne pas les poser.
"Les élèves adorent découvrir le sens profond des textes. Et c'est vraiment, pour moi, le sens de notre métier.
Alors c'est peut-être ce que tu pensais faire, Mireli. Mais dans le contexte actuel, où nous sommes si pauvrement formés, il ne me paraît pas superflu de rappeler que nous avons à charger d'interpréter les textes, pas seulement de faire émerger quelques éléments relatifs aux genres et registres."
C'est ce que je tâche de faire. Enfin, j'essaie. J'ai lu le fil dont tu parles Véronique, et ce que tu y dis me pousse à plus de réflexion, et je t'en remercie. Est-ce que je peux te demander quelle trace écrite tes élèves laissent dans leurs cahiers?
Je vais revoir tout cela en utilisant vos remarques. Merci
(... et est-ce que je pourrai revenir pour les 5°?)
- V.MarchaisEmpereur
OK, Mireli, excuse-moi. Je postais à toutes fins utiles, sans préjuger de ton travail.
Pour la trace écrite, elle est très réduite, chez moi, puisque toute l'étude du texte se fait à l'oral.
Je fais noter en tout et pour tout :
- le vocabulaire expliqué ;
- quelques rares définitions (métaphore, alexandrin...) ;
- une ou deux phrases qui résument l'essentiel de ce qu'il faut retenir : la distance amusée du narrateur, Barbe-bleue, figure de la rage folle, démesurée, inacceptable, l'idée de renouveau et d'alliance qui se dégage du récit du déluge, les points communs entre Adam et Ève et Prométhée, ou entre Ève et Pandore, le rôle des Fées dans les contes, ce que symbolisent les monstres et autres êtres maléfiques... selon ce qu'on aura dit en classe.
Quelques lignes à peine.
Par contre, à partir de la 4e, je fais développer des paragraphes à partir de toutes nos remarques sur un personnages, sur la mise en scène de tel récit... J'impose des mots à employer pour rédiger cette synthèse, mots littéraires, bouts de phrases pour aider, mots de liaison... On apprend ainsi à passer des remarques juxtaposées à un paragraphe étayé.
Ce travail, je le fais déjà à l'oral en 6e (nombreuses questions bilan sur un personnage, qui prennent la forme d'un débat interprétatif) mais à l'écrit seulement à partir de la 4e.
Pour la trace écrite, elle est très réduite, chez moi, puisque toute l'étude du texte se fait à l'oral.
Je fais noter en tout et pour tout :
- le vocabulaire expliqué ;
- quelques rares définitions (métaphore, alexandrin...) ;
- une ou deux phrases qui résument l'essentiel de ce qu'il faut retenir : la distance amusée du narrateur, Barbe-bleue, figure de la rage folle, démesurée, inacceptable, l'idée de renouveau et d'alliance qui se dégage du récit du déluge, les points communs entre Adam et Ève et Prométhée, ou entre Ève et Pandore, le rôle des Fées dans les contes, ce que symbolisent les monstres et autres êtres maléfiques... selon ce qu'on aura dit en classe.
Quelques lignes à peine.
Par contre, à partir de la 4e, je fais développer des paragraphes à partir de toutes nos remarques sur un personnages, sur la mise en scène de tel récit... J'impose des mots à employer pour rédiger cette synthèse, mots littéraires, bouts de phrases pour aider, mots de liaison... On apprend ainsi à passer des remarques juxtaposées à un paragraphe étayé.
Ce travail, je le fais déjà à l'oral en 6e (nombreuses questions bilan sur un personnage, qui prennent la forme d'un débat interprétatif) mais à l'écrit seulement à partir de la 4e.
- InvitéP22Niveau 9
Comment faites-vous pour le vocabulaire ? Je mets juste des notes en bas de page et cela me semble insuffisant.
Le élèves notent le vocabulaire expliqué avant le travail oral ou au même moment que la trace écrite ?
Le élèves notent le vocabulaire expliqué avant le travail oral ou au même moment que la trace écrite ?
- mireliNiveau 3
Merci pour ta réponse. Je vais mûrir tout cela.
C'est du boulot d'essayer de bien faire
Je me plante souvent, c'est sûr, mais je m'efforce de progresser.
C'est du boulot d'essayer de bien faire
Je me plante souvent, c'est sûr, mais je m'efforce de progresser.
- mireliNiveau 3
J'ai fait des changements. Cela me semble mieux. Qu'en pensez-vous maintenant?
Premier chapitre
Racontez-moi tout !
Séance 1 : Qu’est-ce qu’un conte ?
D’où viennent les contes ?
+ Lecture d’image : une gravure de Gustave Doré
Séance 2 : Les Fées, C. Perrault
Les caractéristiques du conte merveilleux
Séance 3 : Le Chat botté, C. Perrault
Qui est le héros du conte ? De quelles qualités doit-il faire preuve ?
Séance 4 : Les Sept Corbeaux, Les Frères Grimm
Les différents personnages du conte : aides et oppositions
Séance 5 : Les Temps du conte (1)
L’imparfait (leçon, exercices + évaluation)
Séance 6 : Barbe bleue, C. Perrault
Faute et punition, la morale du conte
Séance 7 : Les Temps du conte (2)
Le passé simple (leçon, exercices + évaluation)
Séance 8 : Majuscules ou minuscules
Rappel de règles et exercices d’orthographe (+ dictée)
Séance 9 : Des mots pour dire les qualités et les défauts
Divers exercices pour enrichir son vocabulaire
Séance 10 : L’intelligente fille de paysan, Les Frères Grimm
Qu’avez-vous retenu de ce chapitre ? (évaluation)
Séance 11 : Ecrire un conte
Préparation de la rédaction (+ rédaction en classe)
Premier chapitre
Racontez-moi tout !
Séance 1 : Qu’est-ce qu’un conte ?
D’où viennent les contes ?
+ Lecture d’image : une gravure de Gustave Doré
Séance 2 : Les Fées, C. Perrault
Les caractéristiques du conte merveilleux
Séance 3 : Le Chat botté, C. Perrault
Qui est le héros du conte ? De quelles qualités doit-il faire preuve ?
Séance 4 : Les Sept Corbeaux, Les Frères Grimm
Les différents personnages du conte : aides et oppositions
Séance 5 : Les Temps du conte (1)
L’imparfait (leçon, exercices + évaluation)
Séance 6 : Barbe bleue, C. Perrault
Faute et punition, la morale du conte
Séance 7 : Les Temps du conte (2)
Le passé simple (leçon, exercices + évaluation)
Séance 8 : Majuscules ou minuscules
Rappel de règles et exercices d’orthographe (+ dictée)
Séance 9 : Des mots pour dire les qualités et les défauts
Divers exercices pour enrichir son vocabulaire
Séance 10 : L’intelligente fille de paysan, Les Frères Grimm
Qu’avez-vous retenu de ce chapitre ? (évaluation)
Séance 11 : Ecrire un conte
Préparation de la rédaction (+ rédaction en classe)
- Thomas de KervaletNiveau 2
Personnellement, je trouve que de commencer par les contes en étudiant aussi précisément la modalisation de ce genre alors que tes élèves viendront à peine de débarquer du primaire ça risque d'être très difficile pour eux... Il me semble que le niveau de cette séquence conviendrait mieux en milieu d'année une fois qu'ils auront bien assimilé le fonctionnement en séquence et les problématiques propres aux lettres en collège...
- SteredDoyen
Mais n'ont-ils pas déjà travaillé sur les contes en primaire ? Ils ne partent pas de rien normalement
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