Ce qu'un enfant de 4 ans devrait savoir

Découvert par hasard...
http://bonjournancy.over-blog.com/ce-qu-un-enfant-de-4-ans-devrait-savoir

Je suis assez d'accord à propos de ce qui tourne autour de la sécurité affective, mais on devrait davantage dire que les parents n'en sont pas les seuls garants !
Il y a un passage qui me gêne vraiment. C'est celui-ci :

Elle devrait savoir que le monde est magique et qu'elle aussi. Elle devrait savoir qu'elle est sensationnelle, brilllante, créative, compatissante et merveilleuse. Elle devrait savoir qu'il est tout aussi valable de passer la journée dehors à faire des bouquets de fleurs, des gâteaux de boue et des maisons de fées que de s'entraîner à déchiffrer. Non rayez ça - bien plus valable.

On remplace "magique" par "divin" et ouch...Bref ça c'est à la discrétion de chacun, non ?
Je ne vois pas non plus pourquoi on opposerait systématiquement le merveilleux et tout ce qui a trait aux sciences, au détriment de l'un. Les nombres, les calculs, la géométrie, je ne vois pas en quoi ce serait moins fascinant que les histoires de fées.

Tellement vrai !

Les enfants, c'est comme un conjoint : passé la première année, on oublie souvent à quel point on a de la chance de partager la vie d'une personne, on finit par la considérer comme une évidence. Or c'est une pure chance que d'avoir un conjoint pas trop con et des enfants pas trop pénibles.

Ce soir on a fait de la peinture, et on a mis des paillettes partout.
Bien sûr, pendant ce temps-là je n'ai pas corrigé le paquet de dictées que j'ai promis de rendre aux 4e demain. Mais mes gosses ont été adorables tout le reste de la soirée après.
Et tant pis pour les paillettes renversées sur le tapis : c'est pas quand ils auront 15 ans que je passerai 1h à faire des bulles de peinture avec eux.
Ces moments-là resteront dans leur tête et dans la mienne. Les dictées des 4e, non.

C'était ma minute émotion  

jolie lecture, au tombé du lit !
je trouve qu'il y a beaucoup de vrai dans ce texte, malgré l'inévitable touche américaine.

Dinaa  

Je ne supporte plus ce type de discours :

Que chaque enfant apprend à marcher, parler et faire de l'algèbre à son rythme et que ça n'aura pas d'incidence sur comment il marche, parle ou fait de l'algèbre.

C'est celui que m'ont sorti tous les médecins des enfants quand je commençais à m'inquiéter vraiment. En les écoutant, j'ai perdu des années précieuses de prise en charge.

C'est toute la difficulté entre arriver à c=voir le problème et ne pas s'affoler pour rien, entre la pression excessive et laisser faire .

Que chaque enfant apprend à marcher, parler et faire de l'algèbre à son rythme et que ça n'aura pas d'incidence sur comment il marche, parle ou fait de l'algèbre.

C'est évident mais il existe un "rythme social" (le rythme du plus grand nombre) dont il faut tenir compte.