- JohnMédiateur
Extrait :
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/education/baccalaureat-mention-tres-bien-sinon-rien_1259213.html
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/education/baccalaureat-mention-tres-bien-sinon-rien_1259213.html
Ici, le bac est une simple formalité. Avec quasiment 100% de réussite, l'examen n'est qu'un passage obligé avant la prépa ou médecine. L'horizon des "sayens", c'est la mention: bien (B) ou très bien (TB). Dès le début de l'année, les profs ont asséné l'objectif: battre le record de l'an dernier, 64 mentions très bien. Le terreau est propice. Les enfants ont été sélectionnés pour leurs bons résultats en troisième (au-dessus de 14 de moyenne). Pour ces filles et fils de bonne famille, issus des milieux favorisés des VIIe, XVe et XVIe arrondissements, la quête de l'excellence semble aussi naturelle que la respiration. "A Jean-Bat', il n'y a pas d'erreur de casting", tranche une mère.
Les buissons de roses trémières, le splendide jardin, le château qui abrite une partie du lycée dessinent une belle harmonie. Apparente. L'obsession de la réussite comporte sa part d'ombre, la quête de reproduction de l'élite confine parfois à l'hystérie. Christine Caulier, conseillère d'éducation à Jean-Bat' depuis six ans, s'étonne du niveau de stress des élèves. "Beaucoup vivent une réelle souffrance, certains, même, sont sous antidépresseurs", témoigne-t-elle. En formation continue pour devenir sophrologue, elle a organisé cette année des ateliers pour les lycéens. Allongés sur des tapis, ils s'initient à la relaxation dynamique, apprennent à lâcher prise et à faire le vide pour mieux se concentrer. "Le stress peut être utile, mais il faut savoir le gérer. Une élève aux résultats exceptionnels a fondu en larmes pendant une séance, raconte l'animatrice. Un autre ne cessait de faire craquer les os de ses mains sans jamais parvenir à se détendre. Pourtant, il n'a raté aucune séance!" Réservé aux élèves de terminale, ces ateliers ont permis d'appréhender le bac autrement, grâce à des exercices de visualisation du jour J.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- philannDoyen
Sans arriver à de tels extrêmes... entre mon collège de ZEP et mon TRES bon lycée très favorisé, j'avais aussi perdu 10 points de moyenne en arrivant en 2nde. Moralement c'est très dur, mais la formation reçue était top!
Ce qui me semble important dans ce type d'établissement c'est l'accord entre les adultes (profs et parents, direction etc...) sur l'enjeu.
C'est beaucoup moins le cas dans les bahuts difficiles et pas plus le cas dans certains bahuts (celui où j'enseignais l'an dernier) très favorisés socialement mais où la scolarité n'est pas un enjeu.
Dans l'article, la tonalité constante macabre, sur-stress, ... est un peu trop mise en valeur à mon goût, à côté de la VRAIE question: comment se fait-il que certains établissements publiques puissent avoir une telle politique pédagogique et que l'on réserve les smileys, les LDC, les activités annexes etc... uniquement aux établissements moins favorisés socialement. Aux élèves favorisés la recherche de l'excellence, aux élèves défavorisés, mal nés, la garderie
Ce qui me semble important dans ce type d'établissement c'est l'accord entre les adultes (profs et parents, direction etc...) sur l'enjeu.
C'est beaucoup moins le cas dans les bahuts difficiles et pas plus le cas dans certains bahuts (celui où j'enseignais l'an dernier) très favorisés socialement mais où la scolarité n'est pas un enjeu.
- Spoiler:
- personnellement j'ai DETESTé ce dernier type d'établissement. Parents parvenus méprisants et défendant toujours monchérimoncoeur qui n'en fiche pas une rame.
Dans l'article, la tonalité constante macabre, sur-stress, ... est un peu trop mise en valeur à mon goût, à côté de la VRAIE question: comment se fait-il que certains établissements publiques puissent avoir une telle politique pédagogique et que l'on réserve les smileys, les LDC, les activités annexes etc... uniquement aux établissements moins favorisés socialement. Aux élèves favorisés la recherche de l'excellence, aux élèves défavorisés, mal nés, la garderie
- User5899Demi-dieu
+1philann a écrit:
Dans l'article, la tonalité constante macabre, sur-stress, ... est un peu trop mise en valeur à mon goût, à côté de la VRAIE question: comment se fait-il que certains établissements publiques puissent avoir une telle politique pédagogique et que l'on réserve les smileys, les LDC, les activités annexes etc... uniquement aux établissements moins favorisés socialement. Aux élèves favorisés la recherche de l'excellence, aux élèves défavorisés, mal nés, la garderie
- OlympiasProphète
Je ne suis pas certaine que j'aurais envie de travailler dans ce lycée. Je n'aime pas l'hypocrisie. Cela donne également la sensation étrange que nous sommes au service de gens triés sur le volet...qui, une fois hors de notre vue, doivent certainement évoquer avec condescendance, ces petits profs au service de leur progéniture. Mais c'est un avis perso....
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