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- jeanneÉrudit
Des idées ? C'est pour faire lire à mes 4èmes !
- NadejdaGrand sage
Ce n'est pas un poème mais pour le plaisir : Laissez-moi de Marcelle Sauvageot
http://fr.wikisource.org/wiki/Commentaire
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- ProvenceEnchanteur
Les Stances à Marquise, de CORNEILLE. Mais ce n'est pas sur une rupture.
- AbraxasDoyen
Et ça, c'est assez méchant ?
C'est de Sigogne (1560-1611)
Satire, contre une dame
Sèche pièce de bois, triste ordonnance d'os,
Ventre maigre et fleuri, vieux râtelier du dos,
Portrait vif de la mort, portrait mort de la vie,
Fantôme qui paraît sous un masque trompeur,
Qui fait craindre la crainte, et fait peur à la peur,
Et détourne l'envie, à la même une envie ;
Maigre défiguré qui n'a rien que la peau,
Encores une peau qui n'est que de drapeau,
Une peau qui se fronce en cent rides altières,
Une peau dont le teint, tout cuit et tout hâlé,
Ressemble, épouvantable, au parchemin collé
Dessus un test de mort, qu'on trouve aux cimetières ;
Charogne sans couleurs, dépouille du tombeau,
Carcasse déterrée, atteinte d'un corbeau,
Semblable aux visions que nous a fait le somme :
Tu es quelque vieux corps dans la neige fondu,
Ou un corps de sorcier à un gibet pendu,
Qu'un démon a vêtu pour faire peur à l'homme !
Si quelqu'un, transporté d'un courroux violent,
Te mettait dans le ventre un flambeau tout ardent,
Pour faire de ton corps une épreuve nouvelle :
Au travers de ton flanc on verrait la clarté,
Comme dans un falot*, parmi l'obscurité,
Au travers d'une corne on voit une chandelle.
C'est de Sigogne (1560-1611)
Satire, contre une dame
Sèche pièce de bois, triste ordonnance d'os,
Ventre maigre et fleuri, vieux râtelier du dos,
Portrait vif de la mort, portrait mort de la vie,
Fantôme qui paraît sous un masque trompeur,
Qui fait craindre la crainte, et fait peur à la peur,
Et détourne l'envie, à la même une envie ;
Maigre défiguré qui n'a rien que la peau,
Encores une peau qui n'est que de drapeau,
Une peau qui se fronce en cent rides altières,
Une peau dont le teint, tout cuit et tout hâlé,
Ressemble, épouvantable, au parchemin collé
Dessus un test de mort, qu'on trouve aux cimetières ;
Charogne sans couleurs, dépouille du tombeau,
Carcasse déterrée, atteinte d'un corbeau,
Semblable aux visions que nous a fait le somme :
Tu es quelque vieux corps dans la neige fondu,
Ou un corps de sorcier à un gibet pendu,
Qu'un démon a vêtu pour faire peur à l'homme !
Si quelqu'un, transporté d'un courroux violent,
Te mettait dans le ventre un flambeau tout ardent,
Pour faire de ton corps une épreuve nouvelle :
Au travers de ton flanc on verrait la clarté,
Comme dans un falot*, parmi l'obscurité,
Au travers d'une corne on voit une chandelle.
- NLM76Grand Maître
"Colloque sentimental", Fêtes galantes
— Ton cœur bat-il toujours à mon seul nom ?
Toujours vois-tu mon âme en rêve ? — Non.
— Ton cœur bat-il toujours à mon seul nom ?
Toujours vois-tu mon âme en rêve ? — Non.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Invité-BHabitué du forum
J'ai tout de suite pensé à ça :-)
- hoggJe viens de m'inscrire !
"Mes petites amoureuses" de Rimbaud, mais ce n'est pas non plus à proprement parler une rupture :
Un hydrolat lacrymal lave
Les cieux vert-chou :
Sous l'arbre tendronnier qui bave,
Vos caoutchoucs
Blancs de lunes particulières
Aux pialats ronds,
Entrechoquez vos genouillères
Mes laiderons !
Nous nous aimions à cette époque,
Bleu laideron !
On mangeait des oeufs à la coque
Et du mouron !
Un soir, tu me sacras poète
Blond laideron :
Descends ici, que je te fouette
En mon giron;
J'ai dégueulé ta bandoline,
Noir laideron ;
Tu couperais ma mandoline
Au fil du front.
Pouah ! mes salives desséchées,
Roux laideron
Infectent encor les tranchées
De ton sein rond !
Ô mes petites amoureuses,
Que je vous hais !
Plaquez de fouffes douloureuses
Vos tétons laids !
Piétinez mes vieilles terrines
De sentiments;
Hop donc ! Soyez-moi ballerines
Pour un moment !
Vos omoplates se déboîtent,
Ô mes amours !
Une étoile à vos reins qui boitent,
Tournez vos tours !
Et c'est pourtant pour ces éclanches
Que j'ai rimé !
Je voudrais vous casser les hanches
D'avoir aimé !
Fade amas d'étoiles ratées,
Comblez les coins !
− Vous crèverez en Dieu, bâtées
D'ignobles soins !
Sous les lunes particulières
Aux pialats ronds,
Entrechoquez vos genouillères,
Mes laiderons.
Un hydrolat lacrymal lave
Les cieux vert-chou :
Sous l'arbre tendronnier qui bave,
Vos caoutchoucs
Blancs de lunes particulières
Aux pialats ronds,
Entrechoquez vos genouillères
Mes laiderons !
Nous nous aimions à cette époque,
Bleu laideron !
On mangeait des oeufs à la coque
Et du mouron !
Un soir, tu me sacras poète
Blond laideron :
Descends ici, que je te fouette
En mon giron;
J'ai dégueulé ta bandoline,
Noir laideron ;
Tu couperais ma mandoline
Au fil du front.
Pouah ! mes salives desséchées,
Roux laideron
Infectent encor les tranchées
De ton sein rond !
Ô mes petites amoureuses,
Que je vous hais !
Plaquez de fouffes douloureuses
Vos tétons laids !
Piétinez mes vieilles terrines
De sentiments;
Hop donc ! Soyez-moi ballerines
Pour un moment !
Vos omoplates se déboîtent,
Ô mes amours !
Une étoile à vos reins qui boitent,
Tournez vos tours !
Et c'est pourtant pour ces éclanches
Que j'ai rimé !
Je voudrais vous casser les hanches
D'avoir aimé !
Fade amas d'étoiles ratées,
Comblez les coins !
− Vous crèverez en Dieu, bâtées
D'ignobles soins !
Sous les lunes particulières
Aux pialats ronds,
Entrechoquez vos genouillères,
Mes laiderons.
- IphigénieProphète
ou ça:
Je suis venu te dire que je m'en vais
Et tes larmes n'y pourront rien changer
Comm' dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m'en vais
Tu t'souviens de jours anciens et tu pleures
Tu suffoques, tu blêmis à présent qu'a sonné l'heure
Des adieux à jamais
Ouais je suis au regret
D'te dire que je m'en vais
Oui je t'aimais, oui mais
Je suis venu te dire que je m'en vais
Tes sanglots longs n'y pourront rien changer
Comm'dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire ue je m'en vais
Tu t'souviens des jours heureux et tu pleures
Tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné l'heure
Ouais je suis au regret
D'te dire que je m'en vais
Car tu m'en as trop fait.
Je suis venu te dire que je m'en vais
Et tes larmes n'y pourront rien changer
Comm' dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m'en vais
Tu t'souviens de jours anciens et tu pleures
Tu suffoques, tu blêmis à présent qu'a sonné l'heure
Des adieux à jamais
Ouais je suis au regret
D'te dire que je m'en vais
Oui je t'aimais, oui mais
Je suis venu te dire que je m'en vais
Tes sanglots longs n'y pourront rien changer
Comm'dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m'en vais
Tu t'souviens des jours heureux et tu pleures
Tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné l'heure
Ouais je suis au regret
D'te dire que je m'en vais
Car tu m'en as trop fait.
- IphigénieProphète
Sinon j'ai ce Catulle , mais c'est plus hard (sauf à le laisser en latin, pour le mystère....)
A THALLUS
A THALLUS
:lol: :lol: :lol: :lol:Efféminé Thallus, plus mou que le poil d'un lapin, que le duvet d'une oie, que le bout de l'oreille ; plus flasque que le pénis d'un vieillard, qu'une toile d'araignée ; toi qui es, en même temps, plus rapace que l'ouragan déchaîné qui brise les vaisseaux sur les côtes périlleuses de Malée ; renvoie-moi le manteau que tu m'as volé, mes mouchoirs de Sétabis, et mes anneaux gravés que tu as la sottise de porter en public, comme si tu les possédais par héritage. Renvoie-les-moi, te dis-je, laisse-les s'échapper de tes ongles crochus, ou le fouet gravera de honteux stigmates sur tes flancs de coton, sur tes fesses mollasses ; alors tu bondiras sous ma main vengeresse comme un frêle esquif surpris en pleine mer par un vent furieux.
- SergeMédiateur
Cesse de délirer, ô malheureux Catulle,
Ce que tu vois perdu, tiens-le donc pour perdu.
Jadis ont lui pour toi des soleils éclatants,
Lorsque tu accourais, séduit par une belle,
Aimée de nous comme jamais on n'aimera.
C'étaient alors des jeux nombreux et pleins de joie ;
Ce que tu désirais, elle en avait désir.
Comme ils ont lui pour toi, ces soleils éclatants !
Mais elle ne veut plus : refuse, toi aussi !
Ne cours point ce qui fuit, ne vis plus misérable :
Sois ferme dans ton cœur ; résiste, imperturbable.
Adieu, Mademoiselle ! Il résiste, Catulle ;
Il ne te fera plus la cour contre ton gré ;
Mais toi, tu pleureras, privée de soupirants.
Malheur à toi, friponne ! Ah ! quelle vie t'attend ?
Qui donc va t'approcher ? Qui te trouvera belle ?
Qui donc aimeras-tu ? Lequel sera ton maître ?
À qui ces doux baisers ? À qui mordre la lèvre ?
Va, Catulle, résiste, et reste inébranlable !
Catulle
Ce que tu vois perdu, tiens-le donc pour perdu.
Jadis ont lui pour toi des soleils éclatants,
Lorsque tu accourais, séduit par une belle,
Aimée de nous comme jamais on n'aimera.
C'étaient alors des jeux nombreux et pleins de joie ;
Ce que tu désirais, elle en avait désir.
Comme ils ont lui pour toi, ces soleils éclatants !
Mais elle ne veut plus : refuse, toi aussi !
Ne cours point ce qui fuit, ne vis plus misérable :
Sois ferme dans ton cœur ; résiste, imperturbable.
Adieu, Mademoiselle ! Il résiste, Catulle ;
Il ne te fera plus la cour contre ton gré ;
Mais toi, tu pleureras, privée de soupirants.
Malheur à toi, friponne ! Ah ! quelle vie t'attend ?
Qui donc va t'approcher ? Qui te trouvera belle ?
Qui donc aimeras-tu ? Lequel sera ton maître ?
À qui ces doux baisers ? À qui mordre la lèvre ?
Va, Catulle, résiste, et reste inébranlable !
Catulle
- Une passanteEsprit éclairé
MERDRIGAL
en dédicrasse
Dans mon cœur en ta présence
Fleurissent des harengs saurs.
Ma santé, c'est ton absence,
Et quand tu parais, je sors.
Léon-Paul Fargue
extrait de Ludions
en dédicrasse
Dans mon cœur en ta présence
Fleurissent des harengs saurs.
Ma santé, c'est ton absence,
Et quand tu parais, je sors.
Léon-Paul Fargue
extrait de Ludions
- AbraxasDoyen
Brassens toujours :
Sale petit bonhomme, il ne portait plus d'ailes,
Plus de bandeau sur l'oeil et d'un huissier modèle,
Arborait les sombres habits
Dès qu'il avait connu le krach, la banqueroute
De nos affaires de coeur, il s'était mis en route
Pour recouvrer tout son fourbi.
Pas plus tôt descendu de sa noire calèche,
Il nous a dit : "je viens récupérer mes flèches
Maintenant pour vous superflu's. "
Sans une ombre de peine ou de mélancolie,
On l'a vu remballer la vaine panoplie
Des amoureux qui ne jouent plus.
Avisant, oublié', la pauvre marguerite
Qu'on avait effeuillé', jadis, selon le rite,
Quand on s'aimait un peu, beaucoup,
L'un après l'autre, en place, il remit les pétales;
La veille encore, on aurait crié au scandale,
On lui aurait tordu le cou.
Il brûla nos trophé's, il brûla nos reliques,
Nos gages, nos portraits, nos lettres idylliques,
Bien belle fut la part du feu.
Et je n'ai pas bronché, pas eu la mort dans l'âme,
Quand, avec tout le reste, il passa par les flammes
Une boucle de vos cheveux.
Enfin, pour bien montrer qu'il faisait table rase,
Il effaça du mur l'indélébile phrase :
"Paul est épris de Virginie. "
De Virgini', d'Hortense ou bien de Caroline,
J'oubli' presque toujours le nom de l'héroïne
Quand la comédie est finie.
"Faut voir à pas confondre amour et bagatelle,
A pas trop mélanger la rose et l'immortelle,
Qu'il nous a dit en se sauvant,
A pas traiter comme une affaire capitale
Une petite fantaisie sentimentale
Plus de crédit dorénavant. "
Ma mi', ne prenez pas ma complainte au tragique.
Les raisons qui, ce soir, m'ont rendu nostalgique,
Sont les moins nobles des raisons,
Et j'aurais sans nul doute enterré cette histoire
Si, pour renouveler un peu mon répertoire
Je n'avais besoin de chansons.
Paroles et Musique: Georges Brassens 1969
Sale petit bonhomme, il ne portait plus d'ailes,
Plus de bandeau sur l'oeil et d'un huissier modèle,
Arborait les sombres habits
Dès qu'il avait connu le krach, la banqueroute
De nos affaires de coeur, il s'était mis en route
Pour recouvrer tout son fourbi.
Pas plus tôt descendu de sa noire calèche,
Il nous a dit : "je viens récupérer mes flèches
Maintenant pour vous superflu's. "
Sans une ombre de peine ou de mélancolie,
On l'a vu remballer la vaine panoplie
Des amoureux qui ne jouent plus.
Avisant, oublié', la pauvre marguerite
Qu'on avait effeuillé', jadis, selon le rite,
Quand on s'aimait un peu, beaucoup,
L'un après l'autre, en place, il remit les pétales;
La veille encore, on aurait crié au scandale,
On lui aurait tordu le cou.
Il brûla nos trophé's, il brûla nos reliques,
Nos gages, nos portraits, nos lettres idylliques,
Bien belle fut la part du feu.
Et je n'ai pas bronché, pas eu la mort dans l'âme,
Quand, avec tout le reste, il passa par les flammes
Une boucle de vos cheveux.
Enfin, pour bien montrer qu'il faisait table rase,
Il effaça du mur l'indélébile phrase :
"Paul est épris de Virginie. "
De Virgini', d'Hortense ou bien de Caroline,
J'oubli' presque toujours le nom de l'héroïne
Quand la comédie est finie.
"Faut voir à pas confondre amour et bagatelle,
A pas trop mélanger la rose et l'immortelle,
Qu'il nous a dit en se sauvant,
A pas traiter comme une affaire capitale
Une petite fantaisie sentimentale
Plus de crédit dorénavant. "
Ma mi', ne prenez pas ma complainte au tragique.
Les raisons qui, ce soir, m'ont rendu nostalgique,
Sont les moins nobles des raisons,
Et j'aurais sans nul doute enterré cette histoire
Si, pour renouveler un peu mon répertoire
Je n'avais besoin de chansons.
Paroles et Musique: Georges Brassens 1969
- bikkhouHabitué du forum
Il est terrible, ce topic. Mais marrant, finalement. Cela m'inspire.
- Invité-BHabitué du forum
Allez, restons sur Brassens :
- jeanneÉrudit
J'adore, merci pour toutes vos contributions ! J'avais pensé à certains textes mais pas à tous. Et n'hésitez pas à poursuivre !
- malo21Niveau 10
mano negra!
Pas Assez De Toi
J'ai comme envie de tourner le gaz
Comme envie de m'faire sauter les plombs
Comme envie de t'expliquer comme ça
Que ton indifférence, elle ne me touche pas
Je peux très bien me passer de toi
Comme envie de sang sur les murs
Comme envie d'accident d'voiture
Comme envie d'expliquer comme ça
Que ton indifférence elle ne me touche pas
Je peux très bien me passer de toi
J'ai comme envie d'n'importe quoi
Comme envie de crever ton chat
Comme envie d'tout casser chez toi
Comme envie d'expliquer comme ça
Je peux très bien me passer de toi
J'ai comme envie d'une fin torride
Comme on en voit qu'au cinéma
J'ai comme envie qu'ce soit terrible
Et qu'ça se passe juste en bas de chez toi
Je peux très bien me passer de toi
Pas Assez De Toi
J'ai comme envie de tourner le gaz
Comme envie de m'faire sauter les plombs
Comme envie de t'expliquer comme ça
Que ton indifférence, elle ne me touche pas
Je peux très bien me passer de toi
Comme envie de sang sur les murs
Comme envie d'accident d'voiture
Comme envie d'expliquer comme ça
Que ton indifférence elle ne me touche pas
Je peux très bien me passer de toi
J'ai comme envie d'n'importe quoi
Comme envie de crever ton chat
Comme envie d'tout casser chez toi
Comme envie d'expliquer comme ça
Je peux très bien me passer de toi
J'ai comme envie d'une fin torride
Comme on en voit qu'au cinéma
J'ai comme envie qu'ce soit terrible
Et qu'ça se passe juste en bas de chez toi
Je peux très bien me passer de toi
- cariboucGuide spirituel
bikkhou a écrit:Il est terrible, ce topic. Mais marrant, finalement. Cela m'inspire.
Toutes ces vacheries que je n'ai pas dites
_________________
"J'adore parler de rien : c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" (O. Wilde)
- bikkhouHabitué du forum
caribouc a écrit:bikkhou a écrit:Il est terrible, ce topic. Mais marrant, finalement. Cela m'inspire.
Toutes ces vacheries que je n'ai pas dites
Tout pareil !
Il y a des textes que je vais garder, on sait jamais, ça peut servir
- cariboucGuide spirituel
Je remets celle-là parce qu'elle me fait rire et qu'elle est "bien méchante" :lol:
Parole de Je Ne T'aime Pas:
Vincent:
J'étais à l'hotel Beau Rivage
Un nid douillé face a la plage
J'aurai pu croire au paradis
Tout seul au fond de se grand lit
Zazie:
Mais voila j'ai ouvert les yeux
Et par malheur on était deux
Je révais de vivre sans toi
Mais tu étais nu sous mes draps
Vincent:
Je ne t'aime pas
C'est plus fort que moi
J'aimerai crier que je t'aime
Je crois bien que j'ai un probleme
Zazie:
Je ne t'aime pas
C'est plus fort que moi
Les larmes qui coulent sur tes joues
C'est pas facile a dire mais ...
Je m'en fout
Avec horreur dans ton sourire
J'ai lu l'amour et le désir
Alors en fermant les paupieres
J'ai aussi éteint la lumiere
Vincent:
Je n'ai cedé a tes caresses
Que par fatigue et par paresse
Et je n'ai connu le plaisir
Qu'en t'entendant enfin dormir
Zazie:
Je ne t'aime pas
C'est plus fort que moi
J'aimerai crier que je t'aime
Je crois bien que j'ai un probleme
Vincent:
Je ne t'aime pas
C'est plus fort que moi
Les larmes qui coulent sur tes joues
C'est pas facile a dire mais ...
Je m'en fout
Zazie et Vincent:
Tanpis si c'est un peu cruel
Tant de chansons sont consensuelle
On ne peut pas passer son temps
A n'avoir que de bons sentiments
Je ne t'aime pas
Zazie:
Je ne t'aime pas
Vincent:
C'est plus fort que moi
Zazie:
C'est plus fort que moi
Zazie et Vincent:
J'aimerai crier que je t'aime
Je crois bien que j'ai un probleme
Je ne t'aime pas
C'est plus fort que moi
Les larmes qui coulent sur tes joues
C'est pas facile a dire mais...
C'est pas facile a dire mais...
C'est pas facile a dire
Parole de Je Ne T'aime Pas:
Vincent:
J'étais à l'hotel Beau Rivage
Un nid douillé face a la plage
J'aurai pu croire au paradis
Tout seul au fond de se grand lit
Zazie:
Mais voila j'ai ouvert les yeux
Et par malheur on était deux
Je révais de vivre sans toi
Mais tu étais nu sous mes draps
Vincent:
Je ne t'aime pas
C'est plus fort que moi
J'aimerai crier que je t'aime
Je crois bien que j'ai un probleme
Zazie:
Je ne t'aime pas
C'est plus fort que moi
Les larmes qui coulent sur tes joues
C'est pas facile a dire mais ...
Je m'en fout
Avec horreur dans ton sourire
J'ai lu l'amour et le désir
Alors en fermant les paupieres
J'ai aussi éteint la lumiere
Vincent:
Je n'ai cedé a tes caresses
Que par fatigue et par paresse
Et je n'ai connu le plaisir
Qu'en t'entendant enfin dormir
Zazie:
Je ne t'aime pas
C'est plus fort que moi
J'aimerai crier que je t'aime
Je crois bien que j'ai un probleme
Vincent:
Je ne t'aime pas
C'est plus fort que moi
Les larmes qui coulent sur tes joues
C'est pas facile a dire mais ...
Je m'en fout
Zazie et Vincent:
Tanpis si c'est un peu cruel
Tant de chansons sont consensuelle
On ne peut pas passer son temps
A n'avoir que de bons sentiments
Je ne t'aime pas
Zazie:
Je ne t'aime pas
Vincent:
C'est plus fort que moi
Zazie:
C'est plus fort que moi
Zazie et Vincent:
J'aimerai crier que je t'aime
Je crois bien que j'ai un probleme
Je ne t'aime pas
C'est plus fort que moi
Les larmes qui coulent sur tes joues
C'est pas facile a dire mais...
C'est pas facile a dire mais...
C'est pas facile a dire
_________________
"J'adore parler de rien : c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" (O. Wilde)
- bikkhouHabitué du forum
caribouc a écrit:Je remets celle-là parce qu'elle me fait rire et qu'elle est "bien méchante" :lol:
Parole de Je Ne T'aime Pas:
Vincent:
J'étais à l'hotel Beau Rivage
Un nid douillé face a la plage
J'aurai pu croire au paradis
Tout seul au fond de se grand lit
Zazie:
Mais voila j'ai ouvert les yeux
Et par malheur on était deux
Je révais de vivre sans toi
Mais tu étais nu sous mes draps
Vincent:
Je ne t'aime pas
C'est plus fort que moi
J'aimerai crier que je t'aime
Je crois bien que j'ai un probleme
Zazie:
Je ne t'aime pas
C'est plus fort que moi
Les larmes qui coulent sur tes joues
C'est pas facile a dire mais ...
Je m'en fout
Avec horreur dans ton sourire
J'ai lu l'amour et le désir
Alors en fermant les paupieres
J'ai aussi éteint la lumiere
Vincent:
Je n'ai cedé a tes caresses
Que par fatigue et par paresse
Et je n'ai connu le plaisir
Qu'en t'entendant enfin dormir
Zazie:
Je ne t'aime pas
C'est plus fort que moi
J'aimerai crier que je t'aime
Je crois bien que j'ai un probleme
Vincent:
Je ne t'aime pas
C'est plus fort que moi
Les larmes qui coulent sur tes joues
C'est pas facile a dire mais ...
Je m'en fout
Zazie et Vincent:
Tanpis si c'est un peu cruel
Tant de chansons sont consensuelle
On ne peut pas passer son temps
A n'avoir que de bons sentiments
Je ne t'aime pas
Zazie:
Je ne t'aime pas
Vincent:
C'est plus fort que moi
Zazie:
C'est plus fort que moi
Zazie et Vincent:
J'aimerai crier que je t'aime
Je crois bien que j'ai un probleme
Je ne t'aime pas
C'est plus fort que moi
Les larmes qui coulent sur tes joues
C'est pas facile a dire mais...
C'est pas facile a dire mais...
C'est pas facile a dire
Un grand merci Cari !
Cela me fait le plus grand bien.
- mathmaxExpert spécialisé
A première lecture, ça n'a pas l'air méchant, et pourtant c'est terrible, implacable, et ça me fait toujours pleurer
"Je ne peux plus dire je t'aime
Ne me demande pas pourquoi
Je ne ressens ni joie, ni peine
Quand tes yeux se posent sur moi.
Si la solitude te pèse
Quand tu viens à passer par là
Et qu'un ami t'a oublié
Tu peux toujours compter sur moi
Je ne peux plus dire je t'aime
Sans donner ma langue à couper
Trop de serpents sous les caresses
Trop d'amours à couteaux tirés
Si dure que soit la solitude
Elle te ramène à ton destin
La loi du grand amour est rude
Pour qui s'est trompé de chemin
Je ne peux plus dire je t'aime
Ne me demande pas pourquoi
Toi et moi ne sommes plus les mêmes
Pourquoi l'amour vient et s'en va
Si la solitude te pèse
Quand le destin te mène ici
Et qu'un ami t'a oublié
Tu peux toujours compter sur moi
Et qu'un ami vienne à manquer
Tu peux toujours compter sur moi"
Higelin
"Je ne peux plus dire je t'aime
Ne me demande pas pourquoi
Je ne ressens ni joie, ni peine
Quand tes yeux se posent sur moi.
Si la solitude te pèse
Quand tu viens à passer par là
Et qu'un ami t'a oublié
Tu peux toujours compter sur moi
Je ne peux plus dire je t'aime
Sans donner ma langue à couper
Trop de serpents sous les caresses
Trop d'amours à couteaux tirés
Si dure que soit la solitude
Elle te ramène à ton destin
La loi du grand amour est rude
Pour qui s'est trompé de chemin
Je ne peux plus dire je t'aime
Ne me demande pas pourquoi
Toi et moi ne sommes plus les mêmes
Pourquoi l'amour vient et s'en va
Si la solitude te pèse
Quand le destin te mène ici
Et qu'un ami t'a oublié
Tu peux toujours compter sur moi
Et qu'un ami vienne à manquer
Tu peux toujours compter sur moi"
Higelin
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- bikkhouHabitué du forum
Il est très beau ce texte.
Cesser d'aimer et devoir le dire, c'est aussi difficile qu'accepter de ne plus être aimé.
à mon avis
Cesser d'aimer et devoir le dire, c'est aussi difficile qu'accepter de ne plus être aimé.
à mon avis
- mathmaxExpert spécialisé
Je m'insurge ! Celui qui cesse d'être aimé est sans issue, celui qui cesse d'aimer se trace un chemin, même difficile (oui, ça sent le vécu, non, on ne s'en remet jamais, quoiqu'on dise, quoiqu'on vive ensuite).
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- Hermione0908Modérateur
Ce n'est pas un poème, mais j'ai tout de suite pensé à la lettre 141 des Liaisons
« On s’ennuie de tout, mon Ange, c’est une loi de la Nature ; ce n’est pas ma faute.
« Si donc je m’ennuie aujourd’hui d’une aventure qui m’a occupé entièrement depuis quatre mortels mois, ce n’est pas ma faute.
« Si, par exemple, j’ai eu juste autant d’amour que toi de vertu, & c’est sûrement beaucoup dire, il n’est pas étonnant que l’un ait fini en même temps que l’autre. Ce n’est pas ma faute.
« Il suit de là, que depuis quelque temps je t’ai trompée : mais aussi, ton impitoyable tendresse m’y forçait en quelque sorte ! Ce n’est pas ma faute.
« Aujourd’hui, une femme que j’aime éperdument exige que je te sacrifie. Ce n’est pas ma faute.
« Je sens bien que te voilà une belle occasion de crier au parjure : mais si la nature n’a accordé aux hommes que la constance, tandis qu’elle donnait aux femmes l’obstination, ce n’est pas ma faute.
« Crois-moi, choisis un autre amant, comme j’ai fait une autre maîtresse. Ce conseil est bon, très bon ; si tu le trouves mauvais, ce n’est pas ma faute.
« Adieu, mon ange, je t’ai prise avec plaisir, je te quitte sans regret : je te reviendrai peut-être. Ainsi va le monde. Ce n’est pas ma faute. »
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- Fesseur ProGuide spirituel
Terrible !Abraxas a écrit:Satire, contre une dame
Sèche pièce de bois, triste ordonnance d'os,
Ventre maigre et fleuri, vieux râtelier du dos,
Portrait vif de la mort, portrait mort de la vie,
Fantôme qui paraît sous un masque trompeur,
Qui fait craindre la crainte, et fait peur à la peur,
Et détourne l'envie, à la même une envie ;
Maigre défiguré qui n'a rien que la peau,
Encores une peau qui n'est que de drapeau,
Une peau qui se fronce en cent rides altières,
Une peau dont le teint, tout cuit et tout hâlé,
Ressemble, épouvantable, au parchemin collé
Dessus un test de mort, qu'on trouve aux cimetières ;
Charogne sans couleurs, dépouille du tombeau,
Carcasse déterrée, atteinte d'un corbeau,
Semblable aux visions que nous a fait le somme :
Tu es quelque vieux corps dans la neige fondu,
Ou un corps de sorcier à un gibet pendu,
Qu'un démon a vêtu pour faire peur à l'homme !
Si quelqu'un, transporté d'un courroux violent,
Te mettait dans le ventre un flambeau tout ardent,
Pour faire de ton corps une épreuve nouvelle :
Au travers de ton flanc on verrait la clarté,
Comme dans un falot*, parmi l'obscurité,
Au travers d'une corne on voit une chandelle.
Merci.
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Pourvu que ça dure...
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