- LoreleiiNeoprof expérimenté
Pas de violence psychologique sur les élèves ... Certes, mais elle commence où la violence psychologique ? Ou trouve-t-on la limite quand on exige des choses aussi évidentes que respecter le règlement intérieur, faire son travail sérieusement ...
Chacun, élèves comme enseignants, a son point de vue sur ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas.
Ma fille se sentait agressée quand un prof se fâchait contre sa classe alors même qu'elle n'était pas concernée par les reproches. Pour d'autres, tout glisse...
Chacun, élèves comme enseignants, a son point de vue sur ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas.
Ma fille se sentait agressée quand un prof se fâchait contre sa classe alors même qu'elle n'était pas concernée par les reproches. Pour d'autres, tout glisse...
- Presse-puréeGrand sage
Loreleii a écrit:Pas de violence psychologique sur les élèves ... Certes, mais elle commence où la violence psychologique ? Ou trouve-t-on la limite quand on exige des choses aussi évidentes que respecter le règlement intérieur, faire son travail sérieusement ...
ça, ce n'est pas de la violence psychologique, je pense. Mais là on parle de quelqu'un qui aurait collé un papier avec un truc écrit dessus sur le front d'une gamine, et qui a ensuite laissé les autres gamins en faire autant... on pourrait demander à Ronin, par ex, ce qu'il en pense. Est-ce de la violence psychologique ou non?
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- victor44Habitué du forum
dandelion a écrit:Victor, tu te rends compte tout de même que cet instit' vit dans la Manche, un département peu peuplé, où tout le monde saura qu'il est l'instit de Bretteville. Sa carrière est brisée. Sa vie est brisée. Est-ce que vraiment cela te semble proportionné? J'ai connu des enseignants réellement violents qui n'ont pas été sanctionnés..victor44 a écrit:Reine Margot a écrit:l'adulte ne doit être remis en cause qu'en cas de cas graves (ne serait-ce que pour pouvoir faire cours)
Je considère (et le procureur aussi) que le cas est grave...
Vous en connaissez beaucoup des collègues avec 30 ans de maison qui badigeonnent de colle leurs élèves?
La famille a l'air de dire que le collègue était un habitué des humiliations diverses et variées et qu'il n'avait jamais modifié sa façon de faire.
Lorsqu'il a été intérrogé par la police, s'il a dit des énormités aussi hallucinantes que ce que j'ai pu lire sur ce fil, pas étonnant qu'il y ait eu poursuite.
Bien sur que c'est disproportionné et que là dessus les journalistes devraient être obligés d'attendre au moins le jugement en première instance avant de publier. Je ne suis pas partial, j'essaie de faire contrepoids avec les horreurs que j'ai pu lire sur ce fil.
Comme tu l'écris toi même il existe des collègues qui jettent le discrédit sur notre profession et qui ne sont jamais inquiétés (c'était peut-être le cas de l'instit en question, parce que mettre de la colle sur le front d'un élève et laisser ses camarades faire de même...). Du coup les familles sont contraintes de porter plainte pour se faire entendre.
Un peu moins de corporatisme et un peu plus de mesure dans la défense des collègues me parait aller de soi dans cette affaire. On dit que le collègue a toujours été bien noté et moi j'ai souvenir d'un collègue qui rabaissait ses élèves toute la journée et quand le CDE ne lui a pas augmenté sa note et baissé un pavé, les syndicats ont soutenu le prof et il a récupéré 0.5 et son pavé...
- philannDoyen
ce fil me fait littéralement halluciné!!
Non respect de la présomption d'innocence.
Le fait de considérer un enseignant comme un sadique en puissance, prêt à passer ses nerfs d'hystérique sur le premier élève venu...
Mais on hallucine là quand même!!
Ca vient à l'idée de personnes qu'il puisse y avoir d'autres rapports entre les gens que ceux basés sur la loi et le recours au juge!! :shock:
On est pas sorti...
Non respect de la présomption d'innocence.
Le fait de considérer un enseignant comme un sadique en puissance, prêt à passer ses nerfs d'hystérique sur le premier élève venu...
Mais on hallucine là quand même!!
Ca vient à l'idée de personnes qu'il puisse y avoir d'autres rapports entre les gens que ceux basés sur la loi et le recours au juge!! :shock:
On est pas sorti...
- InvitéInvité
Merci. C'est tout à fait ça.Presse-purée a écrit:N'empêche que, sauf cas de force majeure, nous n'avons pas à toucher un élève.
N'empêche que nous n'avons pas à user de violence psychologique avec nos élèves. Ce n'est pas rendre service à notre profession ni aux savoirs que nous transmettons.
Mais il est aussi bon que ces deux points soient rappelés juste au dessus: la prudence dans le jugement sur le collègue, et le respect de la présomption d'innocence.
J'ai lu des trucs complètement fous sur ce post, sur lequel je reviens depuis ma première intervention.
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Oui, ça peut être considéré comme de la violence psychologique. Sauf que, si on ne sait pas avec exactitude comment ça s'est passé, il est difficile de l'affirmer sans risquer de se tromper. Il y a tant de paramètres qui entrent en ligne de compte. Le passif de la relation entre l'instit et l' élève, le langage paraverbal, les intentions de l'un et de l'autre ...
Bref, ce n'est pas simple.
Je trouve néanmoins, qu'avec les éléments dont nous disposons, aller au tribunal semble disproportionné.
Bref, ce n'est pas simple.
Je trouve néanmoins, qu'avec les éléments dont nous disposons, aller au tribunal semble disproportionné.
- victor44Habitué du forum
philann a écrit:
Le fait de considérer un enseignant comme un sadique en puissance, prêt à passer ses nerfs d'hystérique sur le premier élève venu...
Désolé mais ça existe. C'est marginal mais ça existe.
Ce n'est peut-être pas le cas dans la situation présente mais ça reste une possibilité.
- User5899Demi-dieu
Au fait, comme ça. Je rappelle l'histoire qui m'a vraiment marqué.
Mon ancien élève de seconde qui, à 15 ans, violait sa soeur de 5-6 ans.
Cour d'assises (Haute-Saône, avril 2002)
2 ans ferme (s ?).
Ca n'a rien à voir ?
Je ne sais pas
Mon ancien élève de seconde qui, à 15 ans, violait sa soeur de 5-6 ans.
Cour d'assises (Haute-Saône, avril 2002)
2 ans ferme (s ?).
Ca n'a rien à voir ?
Je ne sais pas
- victor44Habitué du forum
Cripure a écrit:Au fait, comme ça. Je rappelle l'histoire qui m'a vraiment marqué.
Mon ancien élève de seconde qui, à 15 ans, violait sa soeur de 5-6 ans.
Cour d'assises (Haute-Saône, avril 2002)
2 ans ferme (s ?).
Ca n'a rien à voir ?
Je ne sais pas
Je te confirme que ça n'a rien à voir, le collègue ne prendra pas deux ans ferme. Une amende par contre...
- philannDoyen
victor44 a écrit:philann a écrit:
Le fait de considérer un enseignant comme un sadique en puissance, prêt à passer ses nerfs d'hystérique sur le premier élève venu...
Désolé mais ça existe. C'est marginal mais ça existe.
Ce n'est peut-être pas le cas dans la situation présente mais ça reste une possibilité.
Mais oui c'est une possibilité! Le pov' con qui bat sa femme ou ses gosses aussi ça existe!!! C'est pas pour autant que la vie de couple ou familiale est faite a priori de violence et d'humiliation.
Or à chaque fois que tu interviens sur un post du style, c'est systématiquement pour mettre en cause l'enseignant, systématiquement pour plaindre l'élève d'avoir été victime de mauvais traitements, humiliations etc...
À aucun moment il ne te vient à l'esprit que chaque prof est humain et donc faillible. À aucun moment tu n'arrêtes de prendre a priori la défense de l'élève a priori victime...sans jamais une once de compréhension.
Quant au discours insupportable: je maintiens, qu'une gifle pas virtuelle du tout permettrait peut-être de temps à autre de ne pas arriver à des situations impossibles. Mais ça non plus faut pas le dire, ce serait de la maltraitance qui se rajouterait à l'humiliation... Ne surtout pas dire, qu'il y a des raisons pour lesquels un type sans histoire ni antécédent connu, pète (peut-être) un câble un matin!!!
Ne rien dire, tout va bien, le justice (qui n'avait rien d'autre sur le feu) tranchera...
- victor44Habitué du forum
philann a écrit:victor44 a écrit:philann a écrit:
Le fait de considérer un enseignant comme un sadique en puissance, prêt à passer ses nerfs d'hystérique sur le premier élève venu...
Désolé mais ça existe. C'est marginal mais ça existe.
Ce n'est peut-être pas le cas dans la situation présente mais ça reste une possibilité.
Mais oui c'est une possibilité! Le pov' con qui bat sa femme ou ses gosses aussi ça existe!!! C'est pas pour autant que la vie de couple ou familiale est faite a priori de violence et d'humiliation.
Non mais quand un mari est poursuivi par un procureur pour violence conjugale, il me parait également déplacé de laisser croire qu'elle l'aurait bien cherché et qu'une baffe de temps en temps c'est pas bien grave.
Et c'est ce que tu dis rapport au gamin. Si c'était mon fils et que j'ai su que l'institution ne réagissait pas, oui j'aurais porté plainte.
- philannDoyen
et t'aurais pourri la vie de ton gamin encore un peu plus, l'exposant plus...tout ça parce que c'est ton droit!!
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- victor44Habitué du forum
philann a écrit:et t'aurais pourri la vie de ton gamin encore un peu plus, l'exposant plus...tout ça parce que c'est ton droit!!
Ben non parce que moi, j'aurais pas alerté la presse.
- philannDoyen
Je ne parlais pas de la presse!
Devoir assumer devant les autres gamins que ses parents poursuivent l'instit', devoir sans doute témoigner, changer d'école ... Toussa toussa qui me semble bien plus traumatisant et bien plus long que: "ton instit est un con, il a eu tort, passe à autre chose".
Le problème des gamins c'est qd même souvent les parents voulant faire respecter leur "bon droit".
L'instit lui est déjà mort professionnellement.
Devoir assumer devant les autres gamins que ses parents poursuivent l'instit', devoir sans doute témoigner, changer d'école ... Toussa toussa qui me semble bien plus traumatisant et bien plus long que: "ton instit est un con, il a eu tort, passe à autre chose".
Le problème des gamins c'est qd même souvent les parents voulant faire respecter leur "bon droit".
L'instit lui est déjà mort professionnellement.
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- Reine MargotDemi-dieu
j'aimerais bien moi aussi qu'on définisse à partir de quel moment on parle de violence psychologique, et qu'on redise qu'il s'agit de faits uniquement rapportés dans la presse et qu'on n'en sait guère plus...
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- ParatgeNeoprof expérimenté
Le collègue, fatigué on ne sait trop pourquoi, aurait dû d'abord porter plainte contre l'élève avant de se livrer à un acte si traumatisant que la victime ne s'en relèvera sans doute jamais. Heureusement des psychologues sont sur place. Du moins le supposé-je.
Tout ce monde-là aurait participé à un procès quelques mois ou années plus tard, la procédure démocratique aurait été respectée, les juges et les avocats auraient servi à quelque chose, la citoyenneté en serait sortie grandie, la couche d'ozone préservée, la planète sauvée, Jésus serait revenu...
Aaargh !
Ou comment avancer vers le progrès continu de l'humanité !
Tout ce monde-là aurait participé à un procès quelques mois ou années plus tard, la procédure démocratique aurait été respectée, les juges et les avocats auraient servi à quelque chose, la citoyenneté en serait sortie grandie, la couche d'ozone préservée, la planète sauvée, Jésus serait revenu...
Aaargh !
Ou comment avancer vers le progrès continu de l'humanité !
- AemiliaExpert
Bon, comme d'habitude, on ne sait rien. Surtout, on ne sait pas si c'est un événement isolé, où si ces petites humiliations étaient récurrentes (la "goute d'eau qui fait déborder le vase").
En tant qu'élève, je me souviens de choses similaires, qui m'avait beaucoup choquées et me choquent toujours quand j'y repense. Sauf que, dans ce cas précis, les parents, adeptes du "coup de pied au c*ul, cautionnaient tout à fait (encourageaient presque même...). Mon copain d'enfance, appelons-le Sylvain, était turbulent. Très turbulent. A l'école maternelle on disait "vilain". Je me souviens qu 'un jour, alors qu'on avait fait un atelier poterie, qu'on avait les mains pleines de terre, la maîtresse avait suggéré qu'on s'essuie sur Sylvain "qui avait été vilain". Imaginez 20 gamins de 5 ans se précipiter et en entourer un autre pour s'essuyer les mains sur lui. Je trouve ça très violent.
Je me souviens aussi de culottes baissées, avec des branches d'orties approchées très près, et la menace d'en mettre dans la culotte.
Plus tard, au collège, le prof d'EPS courait derrière lui pour lui donner - littéralement - un coup de pied au c*ul quand il ne faisait pas assez d'efforts...
J'en ai des dizaines comme ça.
En tant qu'élève, je me souviens de choses similaires, qui m'avait beaucoup choquées et me choquent toujours quand j'y repense. Sauf que, dans ce cas précis, les parents, adeptes du "coup de pied au c*ul, cautionnaient tout à fait (encourageaient presque même...). Mon copain d'enfance, appelons-le Sylvain, était turbulent. Très turbulent. A l'école maternelle on disait "vilain". Je me souviens qu 'un jour, alors qu'on avait fait un atelier poterie, qu'on avait les mains pleines de terre, la maîtresse avait suggéré qu'on s'essuie sur Sylvain "qui avait été vilain". Imaginez 20 gamins de 5 ans se précipiter et en entourer un autre pour s'essuyer les mains sur lui. Je trouve ça très violent.
Je me souviens aussi de culottes baissées, avec des branches d'orties approchées très près, et la menace d'en mettre dans la culotte.
Plus tard, au collège, le prof d'EPS courait derrière lui pour lui donner - littéralement - un coup de pied au c*ul quand il ne faisait pas assez d'efforts...
J'en ai des dizaines comme ça.
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Professeur de lettres classiques déclassée
Mon blog "culture et humeurs, humour et coups de coeur" : https://fortyfiveweeks.wordpress.com/
- ParatgeNeoprof expérimenté
De là à faire des procès ou à se foutre sur la tronche entre adultes...
Je ne cautionne pas la violence d'où qu'elle vienne mais on ne peut même plus se parler dans notre magnifique société libérale avancée.
Je ne cautionne pas la violence d'où qu'elle vienne mais on ne peut même plus se parler dans notre magnifique société libérale avancée.
- TristanaVénérable
Mais quand bien même : cela mérite-t-il d'en arriver là ? J'imagine que ça aurait pu se régler entre la famille et l'EN, sans avoir besoin de la médiation d'un juge.holderfar a écrit:Merci. C'est tout à fait ça.Presse-purée a écrit:N'empêche que, sauf cas de force majeure, nous n'avons pas à toucher un élève.
N'empêche que nous n'avons pas à user de violence psychologique avec nos élèves. Ce n'est pas rendre service à notre profession ni aux savoirs que nous transmettons.
Mais il est aussi bon que ces deux points soient rappelés juste au dessus: la prudence dans le jugement sur le collègue, et le respect de la présomption d'innocence.
J'ai lu des trucs complètement fous sur ce post, sur lequel je reviens depuis ma première intervention.
Je ne dis pas que cet enseignant a eu raison. Je dis juste que ce qu'il a fait ne mérite pas un procès.
- user7337Fidèle du forum
Presse-purée a écrit:N'empêche que, sauf cas de force majeure, nous n'avons pas à toucher un élève.
C'est un autre débat, certes, mais je ne suis absolument pas d'accord avec toi, et je trouve que cette réflexion, c'est encore donner du pouvoir aux élèves. J'ai même eu une fois un élève qui me disait que si je le touchais, il porterait plainte, que j'avais pas le droit. Après, c'est sûr que si même les collègues colportent ce genre de débilités...
Pour info, je lui ai posé la main sur l'épaule en lui demandant de prendre en photo la tête de l'agent quand il lui dirait qu'il portait plainte parce qu'on lui avait touché... l'épaule. Et je l'ai eu 2 ans de suite, avec de très bon rapports finalement.
Nan mais franchement, ce qu'il faut pas lire... Les élèves n'ont plus que des droits, et nous, des devoirs et des interdits.
- InvitéInvité
Il ne me semble pas avoir dit autre chose.Tristana a écrit:Mais quand bien même : cela mérite-t-il d'en arriver là ? J'imagine que ça aurait pu se régler entre la famille et l'EN, sans avoir besoin de la médiation d'un juge.holderfar a écrit:Merci. C'est tout à fait ça.Presse-purée a écrit:N'empêche que, sauf cas de force majeure, nous n'avons pas à toucher un élève.
N'empêche que nous n'avons pas à user de violence psychologique avec nos élèves. Ce n'est pas rendre service à notre profession ni aux savoirs que nous transmettons.
Mais il est aussi bon que ces deux points soient rappelés juste au dessus: la prudence dans le jugement sur le collègue, et le respect de la présomption d'innocence.
J'ai lu des trucs complètement fous sur ce post, sur lequel je reviens depuis ma première intervention.
Je ne dis pas que cet enseignant a eu raison. Je dis juste que ce qu'il a fait ne mérite pas un procès.
Bon, sinon benjy, ce que dit PP est de bon sens, surtout parce qu'on a tendance à vouloir toucher un élève quand ça devient tendu: c'est risqué même si ce n'est pas interdit. Il m'arrive aussi de mettre ma main sur l'épaule d'un élève par exemple, mais jamais en cas de conflit.
- victor44Habitué du forum
Reine Margot a écrit:j'aimerais bien moi aussi qu'on définisse à partir de quel moment on parle de violence psychologique, et qu'on redise qu'il s'agit de faits uniquement rapportés dans la presse et qu'on n'en sait guère plus...
lorsque la presse relate des agressions de collègues, y a-t-il quelqu'un pour demander les circonstances? Se demande-t-on si le professeur n' a pas dépassé les bornes?
Bien sur que non, on prend pour argent comptant et personne n'accuse la presse d'être partiale
Pour ce qui est de la définition des limites de ce qui est toléré, les circulaires de Juillet 2000 et aout 2011 sont très claires.
http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=57071
1 - Liste indicative des punitions
La liste indicative ci-après sert de base à l'élaboration des règlements intérieurs des établissements :
- inscription sur le carnet de correspondance ou sur un document signé par les parents ;
- excuse publique orale ou écrite : elle vise à déboucher sur une réelle prise de conscience du manquement à la règle ;
- devoir supplémentaire (assorti ou non d'une retenue) qui devra être examiné et corrigé par celui qui l'a prescrit. Les devoirs supplémentaires effectués dans l'établissement doivent être rédigés sous surveillance ;
- retenue pour faire un devoir ou un exercice non fait.
D'autres punitions peuvent éventuellement être prononcées. Les principes directeurs qui devront présider au choix des punitions applicables figurent dans le règlement intérieur. Il est nécessaire que l'élève puisse présenter sa version des faits avant que la punition ne soit prononcée. Celle-ci devra être proportionnelle au manquement commis et individualisée, afin de garantir sa pleine efficacité éducative.
L'exclusion ponctuelle d'un cours ne peut être prononcée que dans des cas exceptionnels. Elle s'accompagne nécessairement d'une prise en charge de l'élève dans le cadre d'un dispositif prévu à cet effet et connu de tous les enseignants et personnels d'éducation. Toute punition doit faire l'objet d'une information écrite du conseiller principal d'éducation et du chef d'établissement.
Pour rappel, la note de zéro infligée à un élève en raison de motif exclusivement disciplinaire est proscrite.
Si tu t'en tiens à cela rien à craindre des parents.
Je doute que mettre de la colle sur le front puisse être en accord avec quelque principe directeur que ce soit.
Certains font comme si cette circulaire n'existait pas, si après plusieurs échanges amiables avec les parents , le collègue continue d'en faire à sa guise, c'est la porte ouverte à la contestation procédurière
Les gens portent plainte: soit parce qu'ils veulent se protéger, soit parcequ'ils n'arrivent pas à se faire entendre, dans les deux cas ça ne devrait pas arriver entre parents et enseignants.
Ca ne me parait pas compliqué: ne pas insulter les élèves, ne pas s'en prendre à eux ni physiquement ni psychologiquement
- user7337Fidèle du forum
holderfar a écrit:Bon, sinon benjy, ce que dit PP est de bon sens, surtout parce qu'on a tendance à vouloir toucher un élève quand ça devient tendu: c'est risqué même si ce n'est pas interdit. Il m'arrive aussi de mettre ma main sur l'épaule d'un élève par exemple, mais jamais en cas de conflit.
Donc il peut arriver que l'on "touche" un élève, dans des cas autres que des cas de force majeure, donc, ce que dit PP n'est pas de bon sens. Point.
- InvitéInvité
Ah oui, quand même... Si, ce qu'il dit est de bon sens: PP n'avait certainement pas en tête le tapotage d'épaule amical quand il disait cela, mais plutôt les gestes d'énervement imbéciles comme le collage d'un papier sur le front d'un élève... Je reformule donc: en cas de conflit, on ne touche un élève qu'en dernière extrémité.
- Reine MargotDemi-dieu
victor44 a écrit:Reine Margot a écrit:j'aimerais bien moi aussi qu'on définisse à partir de quel moment on parle de violence psychologique, et qu'on redise qu'il s'agit de faits uniquement rapportés dans la presse et qu'on n'en sait guère plus...
lorsque la presse relate des agressions de collègues, y a-t-il quelqu'un pour demander les circonstances? Se demande-t-on si le professeur n' a pas dépassé les bornes?
Bien sur que non, on prend pour argent comptant et personne n'accuse la presse d'être partiale ben peut-être parce que là on peut justement discuter de ce qu'on appelle violence psychologique, tandis que la violence physique, personne ne contestera qu'un poing dans la figure en est. là, encore faut-il savoir ce qui a été dit, dans quelles circonstances, pour savoir si c'est violent psychologiquement
Pour ce qui est de la définition des limites de ce qui est toléré, les circulaires de Juillet 2000 et aout 2011 sont très claires.
http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=57071
1 - Liste indicative des punitions
La liste indicative ci-après sert de base à l'élaboration des règlements intérieurs des établissements :
- inscription sur le carnet de correspondance ou sur un document signé par les parents ;
- excuse publique orale ou écrite : elle vise à déboucher sur une réelle prise de conscience du manquement à la règle ;
- devoir supplémentaire (assorti ou non d'une retenue) qui devra être examiné et corrigé par celui qui l'a prescrit. Les devoirs supplémentaires effectués dans l'établissement doivent être rédigés sous surveillance ;
- retenue pour faire un devoir ou un exercice non fait.
D'autres punitions peuvent éventuellement être prononcées. Les principes directeurs qui devront présider au choix des punitions applicables figurent dans le règlement intérieur. Il est nécessaire que l'élève puisse présenter sa version des faits avant que la punition ne soit prononcée. Celle-ci devra être proportionnelle au manquement commis et individualisée, afin de garantir sa pleine efficacité éducative.
L'exclusion ponctuelle d'un cours ne peut être prononcée que dans des cas exceptionnels. Elle s'accompagne nécessairement d'une prise en charge de l'élève dans le cadre d'un dispositif prévu à cet effet et connu de tous les enseignants et personnels d'éducation. Toute punition doit faire l'objet d'une information écrite du conseiller principal d'éducation et du chef d'établissement.
Pour rappel, la note de zéro infligée à un élève en raison de motif exclusivement disciplinaire est proscrite.
Si tu t'en tiens à cela rien à craindre des parents. alors là :lol!:, au contraire, plus ces restrictions existent, plus les parents viennent discuter chaque décision des profs...et même les profs qui respectent ces principes ne sont pas à 'labri d'un parent pénible..
Je doute que mettre de la colle sur le front puisse être en accord avec quelque principe directeur que ce soit.
Certains font comme si cette circulaire n'existait pas, si après plusieurs échanges amiables avec les parents , le collègue continue d'en faire à sa guise, c'est la porte ouverte à la contestation procédurière
Les gens portent plainte: soit parce qu'ils veulent se protéger, soit parcequ'ils n'arrivent pas à se faire entendre, dans les deux cas ça ne devrait pas arriver entre parents et enseignants.
Ca ne me parait pas compliqué: ne pas insulter les élèves, ne pas s'en prendre à eux ni physiquement ni psychologiquement
en près de 10 ans de carrière et 22 établissements, je n'ai jamais rencontré de prof qui insultait ses élèves ou s'en prenait à eux physiquement. c'est peut-être pour ça que j'ai plus tendance à croire la version des adultes que celles des élèves quand ils racontent être victimes, et que j'attends la version du prof pour juger...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Reine MargotDemi-dieu
Tristana a écrit:Mais quand bien même : cela mérite-t-il d'en arriver là ? J'imagine que ça aurait pu se régler entre la famille et l'EN, sans avoir besoin de la médiation d'un juge.holderfar a écrit:Merci. C'est tout à fait ça.Presse-purée a écrit:N'empêche que, sauf cas de force majeure, nous n'avons pas à toucher un élève.
N'empêche que nous n'avons pas à user de violence psychologique avec nos élèves. Ce n'est pas rendre service à notre profession ni aux savoirs que nous transmettons.
Mais il est aussi bon que ces deux points soient rappelés juste au dessus: la prudence dans le jugement sur le collègue, et le respect de la présomption d'innocence.
J'ai lu des trucs complètement fous sur ce post, sur lequel je reviens depuis ma première intervention.
Je ne dis pas que cet enseignant a eu raison. Je dis juste que ce qu'il a fait ne mérite pas un procès.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Un père d'élève condamné pour avoir avalé et recraché le mot d'un professeur
- Un professeur suspendu pour avoir mis en cause l'institution sur Pronote
- Un professeur a été suspendu une journée pour avoir montré un film d'horreur à des 6e.
- Un enseignant de CFA cultive du cannabis et propose un joint à un élève : il est condamné à 6 mois de prison ferme et 5 ans d'interdict° d'enseigner.
- Professeur stagiaire privé de titularisation pour avoir contesté sa hiérarchie
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