UNSA, SGEN et Snalc signent le protocole sur les mesures catégorielles.

Cripure a écrit:

Celeborn a écrit:

Karine B. a écrit:

Celeborn a écrit:

Karine B. a écrit:
Le but de mon syndicat reste une nouvelle grille indiciaire avec pour objectif la grille des agrégés pour les certifiés.

Et pour les agrégés ?

il faut que je sorte les mandats de congrès, quand j'aurai fini de faire cuire les gaufres, d'ici 1 ou 2 h

Attention à ne pas t'emmêler les pinceaux et à ne pas mettre les mandats du congrès dans le gaufrier

Déjà qu'il va y avoir des araignées dans ces gaufres...

Mais pas de limaces !

neo a écrit:

Cripure a écrit: Petit malin Vous prenez deux mesures qui ont été abolies juste à la prise de fonction d'un nouveau président. Ces abrogations sont simplement un appel du pied pour drainer quelques électeurs supplémentaires. Je ne crois pas du tout à une quelconque efficacité de mouvements de grève sur ces questions.

Si on s'était contenté d'un vote contre en CTPM et d'un article dans l'US, je ne crois pas du tout que les gouvernements nouvellement élus auraient abrogé ces deux décrets.

+ 1

Karine B. a écrit:

Celeborn a écrit:
Si tu savais le nombre de personnes qui n'attend que ça, que les syndicats empêchent le bac d'avoir lieu. Ce sera un excellent argument pour le supprimer et le remplacer par un gloubiboulga en pur contrôle continu.

Et bloquer le bac, cela veut dire qu'on attend mi mai (quelles épreuves ? ça commence tôt le bac) pour faire quelque chose. Le blocage du bac ne peut s'inscrire que dans une dynamique d'actions ayant commencé avant

2010 et 2011, grève du bac de plusieurs jours consécutifs sur le réseau AEFE Espagne à l'appel du SNES ; le bac n'a pas été donné en contrôle continu, des épreuves (ECE en physique et SVT) ont été reportées le jour J faute d'examinateurs présents, l'administration a usé de procédés d'intimidation inacceptables (menaces de non renouvellement de détachement), le SNES a soutenu les collègues et a fait savoir qu'il ne tolèrerait aucune entrave au droit syndical, l'administration a fait convoquer en renfort des collègues du Portugal, le SNES Portugal a déposé un préavis de grève à son tour pour que les collègues puissent refuser de jouer les casseurs de grève...
Résultat : communiqué de l'AEFE le jour de l'épreuve de philo en 2011 avec engagements écrits, puis satisfaction des revendications salariales en janvier 2012 (augmentation de 130 euros mensuels, donc plus de 1500 euros annuels).

Mais comme le dit Karine, cela s'isncrivait dans une dynamique d'actions fortes ayant commencé bien avant (dont certaines ont d'ailleurs valu à plusieurs collègues un courrier d'avocat avec menaces de poursuites judiciaires, là aussi le SNES a fait savoir qu'aucune entrave au droit syndical ne serait tolérée).

Aujourd'hui, ces engagements sont remis en cause, le SNES Espagne et le SNES Hors de France envisagent très sérieusement de déposer un préavis de grève le jour de l'épreuve de philo ; ils l'ont annoncé depuis plus d'un mois ( http://www.hdf.snes.edu ), mais l'administration reste sourde, alors...
Mais là aussi, cela s'inscrit dans une dynamique d'actions : grève 31 janvier fortement suivie à l'AEFE, puis nouvelle grève AEFE en mars elle aussi bien suivie, actions locales (dans mon bahut : boycott du bac blanc , grève le jour des TPE et du concours général, suivie à plus de 85%), interpellation des députés, etc.

Si la mobilisation n'est pas forte et s'il n'y a pas de dynamique d'actions en amont, je ne vois pas comment un syndicat pourrait avec crédibilité appeler tout d'un coup à la grève du bac...

Sinon, Karine, je veux bien de tes gaufres !

neo a écrit:

Karine B. a écrit:

Celeborn a écrit:
Si tu savais le nombre de personnes qui n'attend que ça, que les syndicats empêchent le bac d'avoir lieu. Ce sera un excellent argument pour le supprimer et le remplacer par un gloubiboulga en pur contrôle continu.

Et bloquer le bac, cela veut dire qu'on attend mi mai (quelles épreuves ? ça commence tôt le bac) pour faire quelque chose. Le blocage du bac ne peut s'inscrire que dans une dynamique d'actions ayant commencé avant

2010 et 2011, grève du bac de plusieurs jours consécutifs sur le réseau AEFE Espagne à l'appel du SNES ; le bac n'a pas été donné en contrôle continu, des épreuves (ECE en physique et SVT) ont été reportées le jour J faute d'examinateurs présents, l'administration a usé de procédés d'intimidation inacceptables (menaces de non renouvellement de détachement), le SNES a soutenu les collègues et a fait savoir qu'il ne tolèrerait aucune entrave au droit syndical, l'administration a fait convoquer en renfort des collègues du Portugal, le SNES Portugal a déposé un préavis de grève à son tour pour que les collègues puissent refuser de jouer les casseurs de grève...
Résultat : communiqué de l'AEFE le jour de l'épreuve de philo en 2011 avec engagements écrits, puis satisfaction des revendications salariales en janvier 2012 (augmentation de 130 euros mensuels, donc plus de 1500 euros annuels).

Mais comme le dit Karine, cela s'isncrivait dans une dynamique d'actions fortes ayant commencé bien avant (dont certaines ont d'ailleurs valu à plusieurs collègues un courrier d'avocat avec menaces de poursuites judiciaires, là aussi le SNES a fait savoir qu'aucune entrave au droit syndical ne serait tolérée).

Aujourd'hui, ces engagements sont remis en cause, le SNES Espagne et le SNES Hors de France envisagent très sérieusement de déposer un préavis de grève le jour de l'épreuve de philo ; ils l'ont annoncé depuis plus d'un mois ( http://www.hdf.snes.edu ), mais l'administration reste sourde, alors...
Mais là aussi, cela s'inscrit dans une dynamique d'actions : grève 31 janvier fortement suivie à l'AEFE, puis nouvelle grève AEFE en mars elle aussi bien suivie, actions locales (dans mon bahut : boycott du bac blanc , grève le jour des TPE et du concours général, suivie à plus de 85%), interpellation des députés, etc.

Si la mobilisation n'est pas forte et s'il n'y a pas de dynamique d'actions en amont, je ne vois pas comment un syndicat pourrait avec crédibilité appeler tout d'un coup à la grève du bac...

Sinon, Karine, je veux bien de tes gaufres !

On fait la soirée du S3 le 29 juin

Marcel Khrouchtchev a écrit:Il faut sans doute un syndicat majoritaire, mais le SNES se considère trop souvent, dans les instances, comme le seul interlocuteur légitime de l'administration, et c'est assez pénible à vivre.

Faut voir les coups de p... de l'Unsa ici (et je ne parle pas du Sgen, non représenté dans les instances)...
Sinon, ce sont les élections qui décident de la représentativité, et donc de qui est légitime ou non comme interlocuteur. Ici, en commission paritaire locale : 4 élus SNES, 1 UNSA ; dans les commissions paritaires centrales de l'AEFE, 10 élus SNES sur 10 (+ 1 par rapport aux dernières élections, le SNALC ayant perdu son siège) ; au CT de l'AEFE, 3 FSU et 2 UNSA (grâce au vote des personnels d'encadrement et de certains collègues du primaire...).
Alors quand le SGEN (aucun élu nulle part) pond un texte anti-grève dans lequel il s'en prend, non pas à l'administration, mais au "syndicat majoritaire", et dans lequel il revendique le droit de participer aux négociations, je me demande bien quelle est sa conception de la démocratie !

Karine B. a écrit:On fait la soirée du S3 le 29 juin

J'aurais bien aimé être de la partie, et revoir les Lillois, décidément très bien (ils en ont encore fait la preuve à la JRD langues vivantes jeudi, j'ai adoré !)

Celeborn a écrit:
Pour le premier, c'est clairement le résultat d'une bienveillance particulière du gouvernement à notre égard (du même ordre que celle de la priorité donnée à l'EN en termes de sousous), mais je veux bien que tu m'expliques quel rapport de force contraignant a été mis en place.

Considères-tu franchement que cette bienveillance insigne s'est répandue telle la manne céleste sur les PE dans le cadre de la réforme des rythmes - dans les faits, travailler plus pour gagner moins ? Ou bien sur les professeurs des conservatoires parisiens, ces infâmes élitistes et parasites de la société que ce grand pourfendeur des inégalités sociales qu'est notre ami Bruno Julliard rêve de reconvertir de toute urgence en animateurs socioculturels, en tant qu'adjoint à la Culture et dans le cadre de la même réforme - la mesure initialement prévue pour cette rentrée ayant été fort heureusement repoussée après les municipales suite à une mobilisation sans précédent ayant réuni professeurs et parents d'élèves (!!!) ?
Je peux aisément comprendre tes considérations tactiques, mais de là à parler de bienveillance... je trouve que l'expression est pour le moins maladroite ! :shock:

Aurore a écrit:

Celeborn a écrit:
Pour le premier, c'est clairement le résultat d'une bienveillance particulière du gouvernement à notre égard (du même ordre que celle de la priorité donnée à l'EN en termes de sousous), mais je veux bien que tu m'expliques quel rapport de force contraignant a été mis en place.

Considères-tu franchement que cette bienveillance insigne s'est répandue telle la manne céleste sur les PE dans le cadre de la réforme des rythmes

Non. D'ailleurs, tu auras remarqué que ma phrase ne s'appliquait qu'à l'abrogation du décret sur l'évaluation par le seul chef d'établissement, et non à autre chose. Je ne parlais ni de la réforme des rythmes scolaires (je rappelle qu'on a voté contre et qu'on a appelé à la grève sur ce point), ni d'autre chose. Merci donc de s'en tenir à ce que j'écris, et non à ce que je n'écris pas...

Celeborn a écrit:

Aurore a écrit:

Celeborn a écrit:
Pour le premier, c'est clairement le résultat d'une bienveillance particulière du gouvernement à notre égard (du même ordre que celle de la priorité donnée à l'EN en termes de sousous), mais je veux bien que tu m'expliques quel rapport de force contraignant a été mis en place.

Considères-tu franchement que cette bienveillance insigne s'est répandue telle la manne céleste sur les PE dans le cadre de la réforme des rythmes

Non. D'ailleurs, tu auras remarqué que ma phrase ne s'appliquait qu'à l'abrogation du décret sur l'évaluation par le seul chef d'établissement, et non à autre chose. Je ne parlais ni de la réforme des rythmes scolaires (je rappelle qu'on a voté contre et qu'on a appelé à la grève sur ce point), ni d'autre chose. Merci donc de s'en tenir à ce que j'écris, et non à ce que je n'écris pas...

Tiens au fait, Celeborn, toi aussi tu comptes devenir IPR comme ton prédécesseur ?

Pandorafa a écrit:

Daphné a écrit:Chic alors, on va voir notre projet collège adopté !! :vvv:

C'est quoi votre projet collège Daphné ? En résumé hein ?

Il y a un fil dessus sur néo et c'est sur notre site www.snalc.fr

Celeborn a écrit:

Karine B. a écrit:
Le but de mon syndicat reste une nouvelle grille indiciaire avec pour objectif la grille des agrégés pour les certifiés.

Et pour les agrégés ?

Mais nous aussi !

Ainsi que des chevrons supplémentaires pour las agrégés.
Mais ce n'est pas parce qu'on le demande que c'est accordé.
Quant au blocage du point d'indice, il dépasse le cadre de l'EN, c'est un problème Fonction Publique.

John a écrit:Karine, si certains refusent tes gaufres pour je ne sais quelle raison, sache que je suis tout à fait prêt à me dévouer pour la cause !

C'est beau l'abnégation quand même :lol:

Cripure a écrit:

neo a écrit:

Pandorafa a écrit: en arrivant dans l'établissement, j'ai décalé les affiches sur le panneau syndical pour qu'il soit équitablement réparti : 1/3 pour le SNES, 1/3 pour FO, 1/3 pour les autres syndicats non représentés dans l'établissement (et dont les affiches datent d'il y a a 2 ans ).

Dans ma salle des profs, 75% des collègues sont adhérents au Snes (ou au Snep), 5% au Sgen (et ils n'ont pas de liste au CA), et les autres ne sont pas syndiqués. Je trouverais cela particulièrement gonflé si le Sgen demandait à réduire le panneau du Snes pour faire 50/50, en dépit de la représentativité réelle.

La loi proportionne les panneaux à la représentativité réelle ?

Non.

Celeborn a écrit:

Aurore a écrit:

Celeborn a écrit:
Pour le premier, c'est clairement le résultat d'une bienveillance particulière du gouvernement à notre égard (du même ordre que celle de la priorité donnée à l'EN en termes de sousous), mais je veux bien que tu m'expliques quel rapport de force contraignant a été mis en place.

Considères-tu franchement que cette bienveillance insigne s'est répandue telle la manne céleste sur les PE dans le cadre de la réforme des rythmes

Non. D'ailleurs, tu auras remarqué que ma phrase ne s'appliquait qu'à l'abrogation du décret sur l'évaluation par le seul chef d'établissement, et non à autre chose. Je ne parlais ni de la réforme des rythmes scolaires (je rappelle qu'on a voté contre et qu'on a appelé à la grève sur ce point), ni d'autre chose. Merci donc de s'en tenir à ce que j'écris, et non à ce que je n'écris pas...

D'accord, au temps pour moi, j'avais lu en diagonale.
Cela dit, parler de bienveillance en pleine période électorale...

meskiangasher a écrit:
Tiens au fait, Celeborn, toi aussi tu comptes devenir IPR comme ton prédécesseur ?

Ça a failli être petit et mesquin, ça...
Non, je ne compte pas devenir IPR. Et vous, la vie, ça va ?

Celeborn a écrit:

meskiangasher a écrit:
Tiens au fait, Celeborn, toi aussi tu comptes devenir IPR comme ton prédécesseur ?

Ça a failli être petit et mesquin, ça...
Non, je ne compte pas devenir IPR. Et vous, la vie, ça va ?

:lol:

Tu tiens bon Celeborn ? Je te sens un peu tendu en ce moment !