- Presse-puréeGrand sage
Roumégueur Ier a écrit:Donc, nous nous écharpons, nous balançant à la figure des querelles syndicales qui passent bien au-dessus de la tête du commun des mortels. Petite précision, j'ai ma carte FO depuis des années, je trouve ce syndicat combatif, toujours prêt et dispo pour défendre les individus et à dénoncer les orientations politiques néfastes.
Mais voilà, au bout d'une année, le bilan de l'action du gouvernement laisse un goût âcre :
- une indemnité pour les PE a été décidée : c'est historique, incroyable, génial... mais y a pas un rond, ils auront des clopinettes, malgré leur journée de travail supplémentaire. Ils n'ont pas la chance d'être Dasen ou Recteurs, ou proviseurs, à qui on balance des primes indécentes en récompense de bons et loyaux services (et c'est pas du 90 euros annuel!).
- les rythmes scolaires ont été réformés : formidable, youpi, c'était nécessaire... mais finalement c'est une calamité, les enfants ont été floués, les PE aussi bien souvent et les communes vont payer... ou pas! Les contribuables, eux, peuvent se faire du souci pour 2015. On attend avec impatience les décisions pour les rythmes du collège et du lycée, les liens cm2/6° qui commencent à imposer leurs échanges de services pernicieusement.
- une formation des enseignants a été réinstaurée : champagne! c'était complètement fou de ne plus en avoir... mais voilà, les maquettes des ESPE tuent le disciplinaire et préparent à demi-mot à un corps unique d'enseignants polyvalents qui savent tout et finalement rien.
- une loi d'orientation de l'école a été votée : enfin, il était temps après tant de tergiversations... mais voilà, le Sénat l'a confirmé, on court vers l'école du socle, les compétences en étendard, le brevet du socle et sûrement le bac du socle (s'il existe encore).
- la cour des comptes dénonce des rémunérations trop faibles dans le secteur éducatif : enfin, on reconnaît en haut lieu ce problème... mais cela servira non pas à nous augmenter ( y a pas de sous ma pov'dame), par contre on pourra nous demander d'enseigner plusieurs matières, on va toucher au statut de 1950, on va même renégocier nos conditions de calcul des retraites (notre règle des 6 mois va voler en éclat)
Alors bon, les questions type 'c'est qui qu'a la plus grosse, le Snalc ou Fo?' franchement, je m'en tamponne.
+1.
- PandorafaFidèle du forum
Roumégueur Ier a écrit:Donc, nous nous écharpons, nous balançant à la figure des querelles syndicales qui passent bien au-dessus de la tête du commun des mortels. Petite précision, j'ai ma carte FO depuis des années, je trouve ce syndicat combatif, toujours prêt et dispo pour défendre les individus et à dénoncer les orientations politiques néfastes.
Mais voilà, au bout d'une année, le bilan de l'action du gouvernement laisse un goût âcre :
- une indemnité pour les PE a été décidée : c'est historique, incroyable, génial... mais y a pas un rond, ils auront des clopinettes, malgré leur journée de travail supplémentaire. Ils n'ont pas la chance d'être Dasen ou Recteurs, ou proviseurs, à qui on balance des primes indécentes en récompense de bons et loyaux services (et c'est pas du 90 euros annuel!).
- les rythmes scolaires ont été réformés : formidable, youpi, c'était nécessaire... mais finalement c'est une calamité, les enfants ont été floués, les PE aussi bien souvent et les communes vont payer... ou pas! Les contribuables, eux, peuvent se faire du souci pour 2015. On attend avec impatience les décisions pour les rythmes du collège et du lycée, les liens cm2/6° qui commencent à imposer leurs échanges de services pernicieusement.
- une formation des enseignants a été réinstaurée : champagne! c'était complètement fou de ne plus en avoir... mais voilà, les maquettes des ESPE tuent le disciplinaire et préparent à demi-mot à un corps unique d'enseignants polyvalents qui savent tout et finalement rien.
- une loi d'orientation de l'école a été votée : enfin, il était temps après tant de tergiversations... mais voilà, le Sénat l'a confirmé, on court vers l'école du socle, les compétences en étendard, le brevet du socle et sûrement le bac du socle (s'il existe encore).
- la cour des comptes dénonce des rémunérations trop faibles dans le secteur éducatif : enfin, on reconnaît en haut lieu ce problème... mais cela servira non pas à nous augmenter ( y a pas de sous ma pov'dame), par contre on pourra nous demander d'enseigner plusieurs matières, on va toucher au statut de 1950, on va même renégocier nos conditions de calcul des retraites (notre règle des 6 mois va voler en éclat)
Alors bon, les questions type 'c'est qui qu'a la plus grosse, le Snalc ou Fo?' franchement, je m'en tamponne.
Voilà, la guéguerre, c'est contre-productif, ça donne une image pitoyable aux collègues (de plus en plus nombreux j'ai l'impression) qui sont anti-syndicats. Et c'est justement ces gens là qu'il est très difficile de mobiliser. On dirait que toutes ces calamités, ils s'en foutent, ou bien ils les acceptent avec fatalisme.
Alors, comment faire prendre conscience à ces collègues que Peillon nous prépare un avenir bien sombre, et qu'il faut vraiment bouger ? Nan parce que chez moi, il représentent bien 80% des effectifs, avec lesquels il est tres difficile de d'échanger sur ces sujets pourtant plus préoccupants que nos quotas de photocopies, l'ampoule du 3ème qui est grillée, ou Kevin qui n'a pas son carnet depuis une semaine
- CelebornEsprit sacré
Dire que les maquettes des ESPE préparent un corps unique est de la désinformation. Moi aussi, je m'en tamponne de savoir qui a la plus grosse ; moi aussi, je trouve que la guéguerre, c'est contre-productif ; mais je ne peux pas non plus me retrouver dans un discours acopalyptique qui sonne le tocsin à chaque fois qu'une nouvelle circulaire paraît en disant qu'elle mène vers le corps unique, la fin des décrets de 50 et tutti quanti. Ce n'est pas du syndicalisme, c'est de la désinformation pour faire peur aux collègues afin qu'ils sortent les piques et les fourches.
Et Dieu sait qu'on défend les mêmes idées sur ces questions, là encore.
Et Dieu sait qu'on défend les mêmes idées sur ces questions, là encore.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- Karine B.Guide spirituel
Il me semble que la question de départ n'est pas le contenu du protocole mais le fait de devoir en signer un ou pas pour avoir le droit de négocier (ce que faisait Châtel). Le SNES est d'accord pour négocier, mais pas pour signer un protocole (à quoi cela sert-il ?) et on verra en fin de parcours ce que ça donne.
http://www.snes.edu/Mesures-categorielles-ouverture-de.html?titre_actu=0&debut_premier_article=0
"Par ailleurs nous contestons toute démarche qui viserait à contraindre les organisations syndicales à signer un tel document pour pouvoir participer à des discussions sur l’amélioration des conditions de travail et de rémunération des personnels. La FSU et ses syndicat nationaux de l’Education Nationale se sont adressé dans ce sens au président de la République."
http://www.snes.edu/Mesures-categorielles-ouverture-de.html?titre_actu=0&debut_premier_article=0
"Par ailleurs nous contestons toute démarche qui viserait à contraindre les organisations syndicales à signer un tel document pour pouvoir participer à des discussions sur l’amélioration des conditions de travail et de rémunération des personnels. La FSU et ses syndicat nationaux de l’Education Nationale se sont adressé dans ce sens au président de la République."
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Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- Karine B.Guide spirituel
Karine B. a écrit:Il me semble que la question de départ n'est pas le contenu du protocole mais le fait de devoir en signer un ou pas pour avoir le droit de négocier (ce que faisait Châtel). Le SNES est d'accord pour négocier, mais pas pour signer un protocole (à quoi cela sert-il ?) et on verra en fin de parcours ce que ça donne.
http://www.snes.edu/Mesures-categorielles-ouverture-de.html?titre_actu=0&debut_premier_article=0
"Par ailleurs nous contestons toute démarche qui viserait à contraindre les organisations syndicales à signer un tel document pour pouvoir participer à des discussions sur l’amélioration des conditions de travail et de rémunération des personnels. La FSU et ses syndicat nationaux de l’Education Nationale se sont adressé dans ce sens au président de la République."
et donc, pour compléter, sans avoir signé, le SNES participera aux négociations pour faire évoluer dans le bon sens les propositions faites par le MEN, même s'il qualifie le projet d'insuffisant en l'état
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- PandorafaFidèle du forum
Celeborn a écrit:Dire que les maquettes des ESPE préparent un corps unique est de la désinformation. Moi aussi, je m'en tamponne de savoir qui a la plus grosse ; moi aussi, je trouve que la guéguerre, c'est contre-productif ; mais je ne peux pas non plus me retrouver dans un discours acopalyptique qui sonne le tocsin à chaque fois qu'une nouvelle circulaire paraît en disant qu'elle mène vers le corps unique, la fin des décrets de 50 et tutti quanti. Ce n'est pas du syndicalisme, c'est de la désinformation pour faire peur aux collègues afin qu'ils sortent les piques et les fourches.
Et Dieu sait qu'on défend les mêmes idées sur ces questions, là encore.
Donc d'après toi, aucune menace ne pèse sur les décrets de 1950, et on ne nous prépare pas un corps unique ?
Et les ESPE, avec leur contenu, c'est mieux que les anciens IUFM ?
Je te demande ça sincèrement pour comprendre quel est le point de vue du SNALC.
- PandorafaFidèle du forum
Karine B. a écrit:Karine B. a écrit:Il me semble que la question de départ n'est pas le contenu du protocole mais le fait de devoir en signer un ou pas pour avoir le droit de négocier (ce que faisait Châtel). Le SNES est d'accord pour négocier, mais pas pour signer un protocole (à quoi cela sert-il ?) et on verra en fin de parcours ce que ça donne.
http://www.snes.edu/Mesures-categorielles-ouverture-de.html?titre_actu=0&debut_premier_article=0
"Par ailleurs nous contestons toute démarche qui viserait à contraindre les organisations syndicales à signer un tel document pour pouvoir participer à des discussions sur l’amélioration des conditions de travail et de rémunération des personnels. La FSU et ses syndicat nationaux de l’Education Nationale se sont adressé dans ce sens au président de la République."
et donc, pour compléter, sans avoir signé, le SNES participera aux négociations pour faire évoluer dans le bon sens les propositions faites par le MEN, même s'il qualifie le projet d'insuffisant en l'état
En effet, je ne vois pas ce qui empêche de le faire dans ce sens là.
Signer un protocole au contenu impécis, ça me ferait l'effet de signer un devis dont le montant n'est pas indiqué, et l'entrepreneur me dirait "nan mais rassurez-vous, je ne vous demande pas de signer le chèque tout de suite !"
- Karine B.Guide spirituel
Presse-purée a écrit:
+1 à tout cela. Le débat est en fait éminemment politique, et parler de "cadre budgétaire contraint" est à la fois vrai et faux. C'est le cadre posé par l'Etat, et Celeborn (ainsi que d'autres, comme le Café pédagogique) ont raison de rappeler que cela se passe bien différemment dans d'autres ministères.
Mais ce cadre n'est pas un coup du Destin ou une conséquence de la volonté divine: il est le fruit du choix de l'Etat, des dirigeants actuels, de considérer que la social-démocratie, qui pour le moment s'actualise par un recul constant et régulier des droits des salariés, est le seul choix possible.
Tant qu'on reste dans ce cadre là...
+ 1
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- ChocolatGuide spirituel
Celeborn a écrit:
Alors beaucoup de choses à dire.
1) La FSU et FO savent comme nous que 1200 euros pour les PE, ce n'est actuellement pas possible. On peut toujours le demander, hein ! Ça ne se fera juste pas. Moi aussi, je peux demander des obligations de service de 12h/semaine, 5 mois de vacances et 3000 euros de prime, et dire que je défends les personnels en le faisant. Ce n'est juste pas vrai.
On sait très bien, tous, qu'on est dans un cadre budgétaire très contraint. Je vais vous faire toute la tirade sur la crise, la récession et autres joyeusetés, mais il faut quand même savoir que dans les autres ministères, on coupe. L'EN a eu droit non seulement de remettre des postes alors qu'on n'arrêtait pas d'en supprimer, de refaire une entrée progressive dans le métier, et là, on nous propose de négocier des choses qui veulent dire « + d'argent à la fin du mois pour un certain nombre de personnels ». Et en + on irait cracher à la figure du ministre qui propose ça dans le contexte actuel ? Heureusement qu'il y a des syndicats pour signer un tel protocole, car dans le cas contraire, je pense que le gouvernement aurait repris ses marges de manœuvres — aussi faibles soient-elles — et les aurait affectées ailleurs, probablement dans un ministère où les gens étaient davantage prêts à gagner un peu + d'argent.
2) Ceci est un PROTOCOLE. Ce n'est pas le résultat de la négociation, ce n'est pas un blanc-seing, et ce n'est pas davantage un piège dans lequel les naïfs tomberaient pendant que les gens réellement intelligents resteraient à l'écart. La négociation n'a pas encore commencé ! Si elle se passe mal, on partira. Si le résultat ne nous convient pas, on ne le signera pas (et ce ne sont pas des mots en l'air : on l'a déjà fait par le passé). Là, la signature signifie qu'on est d'accord pour négocier sur ces points précis (prime pour les PE et hausse du quota de hors classe, revalorisation des catégories C, amélioration des fins de carrière). Ça ne dit pas si la prime sera de 80 euros, de 90 euros, de 400 euros ou de 1200 euros (mais elle ne sera pas de 1200 euros, c'est clair, quelle que soit la qualité des représentants syndicaux qui négocient et le nombre de personnes que ceux qui ne négocient pas mettront dans la rue, s'ils arrivent à faire défiler des gens sur le thème « non à la prime, non à la revalorisation des catégories C et non à une amélioration des fins de carrière »…). Maintenant, si c'est 80 euros, il est peu probable qu'on signe à l'arrivée, je vous le dis tout de suite. Mais une fois encore, attendons que la négociation ait lieu !
3) Peut-être faudrait-il y aller doucement avec les arguments type ad lepenum à l'envers. De même que lorsque le FN dit quelque chose, on va très vite avoir tendance à mettre dans le même sac tous ceux qui disent la même chose, sans trop se préoccuper de savoir si la chose en question est une bêtise ou un truc sensé, là, dès que le Sgen ou l'Unsa signe un truc ou dit quelque chose, toute personne ou organisation qui en ferait de même serait donc ejusdem farinae (de la même eau) ? C'est un peu rapide et facile, comme raisonnement, je trouve. J'espère que jamais l'Unsa ne dira qu'un jour ils sont pour les notes chiffrées, ou pour un examen national anonyme, ou pour les progressions grammaticales autonomes, sinon on est mal barré…
4) Cela fait un an que je fréquente instances, réunions, audiences et autres merveilles du ministère. Force Ouvrière n'y fait strictement rien. Rien. Nada. Ils disent qu'ils ne sont pas contents en sortant toujours le même discours, ne proposent jamais rien, ne participent presque jamais à rien, et même une fois sur deux ne viennent pas, comme ça c'est plus simple. Dans les commissions spécialisées, ça doit faire 3 mois que je ne les ai pas vus. Avant, ils y envoyaient des gens qui n'avaient pas le droit d'y siéger. Quand on a obtenu en intersyndicale des allègements de programme en HG pour des profs exsangues, c'était évidemment sans eux. Et c'est comme ça sur tout ce qu'on peut essayer de faire pour améliorer les conditions de travail des collègues au ministère : sur les épreuves de langue du Bac, que dalle, pour prendre un exemple récent. Alors qu'on se bat avec le SNES (la plupart du temps), Sud et la Cgt (assez souvent) et même l'Unsa (parfois), qu'on y passe nos journées pour obtenir le maximum, je trouve gonflé de ne rien faire et de prétendre défendre les personnels.
5) Sur le côté "c'est de la charité pour faire passer la semaine de 4,5 jours", j'aimerais rappeler un truc, quand même. Qu'est-ce qui a poussé le ministre à faire cette réforme ? C'est qu'il pensait avoir l'accord des personnels, et pour cause : La FSU et l'UNSA étaient membres du comité qui a créé l'appel de Bobigny. Appel dans lequel on retrouve ces mots ailés :
(c'est moi qui graisse)Pour améliorer les rythmes de vie et de travail des enfants et des jeunes, très rapidement il faut un cadre national, décliné dans les projets éducatifs de territoire et les projets éducatifs d’établissement. Il doit prendre en compte les préconisations de l’Académie de médecine à propos de l’école primaire. Il faut donc alléger la journée et adapter le travail scolaire aux temps favorables aux apprentissages, alterner et équilibrer dans la journée les différentes formes de regroupement, les différentes activités et disciplines, les formes de travail, garantir la pause méridienne, refuser la semaine actuelle de 4 jours et prioriser un rythme annuel alternant 7 semaines scolaires et 2 semaines complètes de vacances intermédiaires, définir un volume annuel d’heures d’enseignement. Ce cadre national doit préconiser l’articulation
des temps éducatifs et sociaux, leur mise en cohérence et la coopération éducative de tous.
Lisez le décret sur la semaine de 4,5 jours : c'est une transcription en langage juridique de ces préconisations, à très peu de choses près. Le SNUipp a garanti son appui au ministre, et ensuite s'est rendu compte que sa base était contre, d'où volte-face, grèves et vote contre au Conseil Supérieur de l'Éducation, alors que c'est une proposition qui vient d'eux, quand même, au départ. Bref, si vous cherchez qui n'a pas défendu les personnels dans cette histoire, ce n'est peut-être pas le ministre qu'il faut viser en premier, en fait. Et, excusez-moi de le dire (d'autant que beaucoup de militants et adhérents du SNES sont des gens extrêmement sympathiques et avec lesquels j'ai le plaisir de voir qu'on partage la majeure partie de nos idées), mais c'est TOUJOURS comme ça. On dit dans telle réunion qu'on est pour 5h d'HG sur l'ensemble du cycle terminal en série S, et au CSE, on refuse de voter un amendement proposant 5h sur l'ensemble du cycle terminal, parce que tu comprends, les équilibres internes, c'est compliqué, et finalement non. Là, ils expliquent que les pistes soulevées par le ministre sont nécessaires, que certaines viennent même d'eux, et refusent de signer. Bien sûr qu'on peut toujours demander davantage (on compte bien demander le maximum dans la négociation), mais là, il y a un côté le beurre, l'argent du beurre et les fesses de la crémière alors qu'on est en pleine crise laitière... Ce qui m'amène au dernier point.
6) Pourquoi croyez-vous que depuis (trop) longtemps, ce sont les propositions du Sgen et de l'Unsa qui sont mises en œuvre ? Pourquoi pas celles du Snalc ou de la FSU (quand ils arrivent à en avoir des claires) ? Parce que les premiers ont décidé d'être dans le dialogue, et que les seconds non. Moi, j'en ai ras-le-bol, de cet état des choses, et je veux que ça change. Ça ne me satisfait pas de dire « non » sur tous les tons, de demander « une autre réforme » sans jamais savoir de laquelle il s'agit, mais si possible « avec + de moyens », et sinon de sortir avec la régularité d'un métronome les banderoles et les pancartes en perdant des journées de salaire pour, dans 99% des cas, rien. C'est à nous d'aller sur le terrain des autres, d'utiliser leurs armes, de jouer avec leurs règles, de construire de vraies propositions argumentées et documentées et d'aller les présenter et les défendre pour tenter de les faire passer. Alors je l'ai très vite compris : dès qu'on arrête de dire non et qu'on ose un « oui » à un moment, fût-ce pour dire qu'on est d'accord pour négocier des améliorations de salaires ou des primes pour certaines catégories de personnels, on s'en prend plein la figure, car c'est tellement plus facile et confortable d'être dans le refus permanent : on ne risque rien, et surtout pas d'être pris en défaut sur tel ou tel aspect de telle ou telle proposition. Tant pis : je préfère qu'on fasse comme ça. Ça nous a permis de présenter le projet du collège modulaire au ministère, et on sait que si on a d'autres idées, on pourra êtres écoutés. Ça ne veut pas dire qu'on est sûr d'être entendus, mais au moins on aura tout essayé pour faire passer nos idées et notre vision de l'École. Moi j'appelle ça être responsable, et certainement pas être « jaune » : on sait dire non ; on le dit toujours régulièrement quand cela nous semble nécessaire ; et si l'on se met d'accord sur des bases de négociation, ça ne veut pas dire qu'on avalise par avance le résultat de ces négociations.
_________________
- philannDoyen
Je suis syndiquée, peut importe où, et au niveau local, je vois des collègues donnés vraiment d'eux-mêmes pour défendre leurs collègues.
Mais le discours des syndicats eux-mêmes (je parle du snes, Fo, snalc, parce que les autres ne méritent pas qu'on s'y arrête) m'est depuis longtemps insupportable!
À un moment faut peut-être se demander pourquoi de moins en moins de collègues se syndiquent aussi! (au lieu d'appeler toujours à se syndiquer suivant le refrain, plus on est nombreux plus on a de poids....)
Oui mais du poids pour quoi faire? pour défendre quoi exactement??
Ces quinze dernières années, nos syndicats ressemblent peu ou prou à nos partis politiques. On peut discuter sur le détail, à la marge mais en fait la logique est acceptée. On manifestera bien conte tel ou tel projet, on sera content de battre le pavé et de boire une bonne bière après...mais finalement on rentrera gentiment chez nous...et on appliquera la réforme suivante.
Les réformes de ces quinze dernières années ne sont passées QUE parce que nous l'avons accepté, parce que nous nous sommes couchés, que par lâcheté!
Je n'attends plus d'un syndicat qu'il négocie, MAIS QU'IL S'OPPOSE! REELLEMENT! Qu'il bloque, qu'il empêche certaine réforme, qu'il foute le bordel!! J'attends des syndicats non pas qu'ils travaillent ensemble autour d'une table avec le ministre, mais qu'ils s'entendent pour faire pression au point d'empêcher le bac d'avoir lieu (j'en rêvais, naïvement au moment de la réforme des épreuves de LV)
En clair, soit les syndicats enseignants actuels réussissent à être une vraie force d'opposition, un VRAI contrepouvoir, soit ils sont condamnés à ne recruter dans leurs rangs que des gens intéressés par une meilleure défense de leur petit cas perso et une meilleure info sur leurs droits perso.
à un moment notre pire ennemi...c'est nous!
Mais le discours des syndicats eux-mêmes (je parle du snes, Fo, snalc, parce que les autres ne méritent pas qu'on s'y arrête) m'est depuis longtemps insupportable!
À un moment faut peut-être se demander pourquoi de moins en moins de collègues se syndiquent aussi! (au lieu d'appeler toujours à se syndiquer suivant le refrain, plus on est nombreux plus on a de poids....)
Oui mais du poids pour quoi faire? pour défendre quoi exactement??
Ces quinze dernières années, nos syndicats ressemblent peu ou prou à nos partis politiques. On peut discuter sur le détail, à la marge mais en fait la logique est acceptée. On manifestera bien conte tel ou tel projet, on sera content de battre le pavé et de boire une bonne bière après...mais finalement on rentrera gentiment chez nous...et on appliquera la réforme suivante.
Les réformes de ces quinze dernières années ne sont passées QUE parce que nous l'avons accepté, parce que nous nous sommes couchés, que par lâcheté!
Je n'attends plus d'un syndicat qu'il négocie, MAIS QU'IL S'OPPOSE! REELLEMENT! Qu'il bloque, qu'il empêche certaine réforme, qu'il foute le bordel!! J'attends des syndicats non pas qu'ils travaillent ensemble autour d'une table avec le ministre, mais qu'ils s'entendent pour faire pression au point d'empêcher le bac d'avoir lieu (j'en rêvais, naïvement au moment de la réforme des épreuves de LV)
En clair, soit les syndicats enseignants actuels réussissent à être une vraie force d'opposition, un VRAI contrepouvoir, soit ils sont condamnés à ne recruter dans leurs rangs que des gens intéressés par une meilleure défense de leur petit cas perso et une meilleure info sur leurs droits perso.
à un moment notre pire ennemi...c'est nous!
- GrypheMédiateur
C'est là où on n'a pas tout à fait la même analyse : l'opposition permet, comme son nom l'indique, de s'opposer à quelque chose de néfaste. Mais pour proposer quelque chose d'autre à la place, il faut bien rentrer dans la discussion, non ?philann a écrit:En clair, soit les syndicats enseignants actuels réussissent à être une vraie force d'opposition, un VRAI contrepouvoir, soit ils sont condamnés à ne recruter dans leurs rangs que des gens intéressés par une meilleure défense de leur petit cas perso et une meilleure info sur leurs droits perso.
Ceci dit tu vises les syndicats enseignants mais je pense que la question est plus globale à l'EN. C'est pourquoi j'ai délibérément fait le choix de rejoindre un syndicat qui syndique quasi tous les corps de métier de l'EN.
- philannDoyen
Avec quels résultats Gryphe??
Regarde le nombre de fils sur lesquels nous passons notre temps à dénoncer, ou hurler contre des réformes à la mangue, des fonctionnements délirants, des gamins que l'on instruit plus (ou plutôt que l'on a renoncé en toute connaissance de cause à instruire).
Que de discussions, que de tables rondes, que d'accords pour arriver à un tel résultat!!
Dans les faits on ne propose rien d'autre, on finit par accepter ce qui nous semble le moins pire...jusqu'à la claque suivante!
La discussion a fait la preuve pour moi de son inefficacité et même de sa dangerosité!
Regarde le nombre de fils sur lesquels nous passons notre temps à dénoncer, ou hurler contre des réformes à la mangue, des fonctionnements délirants, des gamins que l'on instruit plus (ou plutôt que l'on a renoncé en toute connaissance de cause à instruire).
Que de discussions, que de tables rondes, que d'accords pour arriver à un tel résultat!!
Dans les faits on ne propose rien d'autre, on finit par accepter ce qui nous semble le moins pire...jusqu'à la claque suivante!
La discussion a fait la preuve pour moi de son inefficacité et même de sa dangerosité!
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- barègesÉrudit
Ou, peut-être, un essai de lire plus loin que l'explicite de la réforme, parce que le coup de la réforme "technique" qui en fait change absolument tout sur le fond, le supérieur l'a eu et sait ce que ça donne. Les espés sont des fers de lance de réformes pas belles qui suivront directement.Celeborn a écrit:Dire que les maquettes des ESPE préparent un corps unique est de la désinformation.
Corps unique ? peut-être pas. Peut-être plusieurs corps, mais qui se ressemblent tant qu'un beau jour la suppression des différences restantes se fera dans la joie et la bonne humeur.
Je pense à ce qu'on a dit à Lefteris sur les "nouveaux enseignants". Je pense à la fin de l'étiquetage disciplinaire des masters MEEF pour le second degré : la mention du master, c'est "PLC" ou "PE" ou "PLP", donc la bivalence ou la polyvalence ira de soi assez vite.
- CathEnchanteur
D'accord avec toi Philann
J'ai passé 20 ans au snetaa (plp) qui s'est couché au moment d bac pro 3 ans, je l'ai quitté quand il s'est rallié à FO (z'avaient pas le choix, mais c'était la goutte d'eau pour moi).
Quant au snalc, il syndique des plp...mais sur le site, il n'y en a que pour les certifiés/agrégés: aucune info au sujet des plp.
J'ai passé 20 ans au snetaa (plp) qui s'est couché au moment d bac pro 3 ans, je l'ai quitté quand il s'est rallié à FO (z'avaient pas le choix, mais c'était la goutte d'eau pour moi).
Quant au snalc, il syndique des plp...mais sur le site, il n'y en a que pour les certifiés/agrégés: aucune info au sujet des plp.
- neoSage
+ 1 !Pandorafa a écrit:Mais qu'est ce qui empêcherait les syndicats qui ont refusé ce protocole de signer au final des accords qui s'approcheraient des conditions qu'ils avaient fixé ?
Moi je me dis qu'il faut avant tout poser un rapport de force, qu'ils comprennent en haut lieu qu'il n'est pas décent de proposer des miettes à une corporation qui s'en ai pris plein la gueule depuis plus de 10 ans, et qui a bien aidé, aussi, à faire élire Normal Ier.
Je cite le communiqué du SNES :
Le ministre a envoyé aux organisations syndicales une proposition de protocole de discussion qu’il entendait soumettre à leur signature, écartant ainsi les non signataires des discussions. Cette méthode qui nous aurait contraint à discuter de mesures très insuffisantes et sans perspective de programmation, aurait contredit le principe de participation des organisations représentatives aux négociations. Face à l’opposition du SNES et de la FSU, le ministre a renoncé à mettre en place cette méthode.
_________________
Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- GrypheMédiateur
Il y a quand même une lettre électronique publiée régulièrement pour les filières techno/pro :cath5660 a écrit:Quant au snalc, il syndique des plp...mais sur le site, il n'y en a que pour les certifiés/agrégés: aucune info au sujet des plp.
http://www.snalc.fr/publications/lettres-electroniques/
http://www.snalc.fr/fichiers/publications/lettre-professionnel-et-technologique-na-36179.pdf
- DaphnéDemi-dieu
cath5660 a écrit:D'accord avec toi Philann
J'ai passé 20 ans au snetaa (plp) qui s'est couché au moment d bac pro 3 ans, je l'ai quitté quand il s'est rallié à FO (z'avaient pas le choix, mais c'était la goutte d'eau pour moi).
Quant au snalc, il syndique des plp...mais sur le site, il n'y en a que pour les certifiés/agrégés: aucune info au sujet des plp.
Heuh, tu as regardé les publications du SNALC sur les PLP ?
Sa lettre électronique qui parait régulièrement et est envoyée à tous les collègues qui nous la demandent ? Tu peux la demander si tu veux.
- CathEnchanteur
Sur le site de mon académie, pas d'info: même le calendrier des "opérations rectorales", qui présente les dates des diverses capa, ne mentionne pas les plp!!! Pas même pour les changements d'échelon...
- PandorafaFidèle du forum
Gryphe a écrit:Ceci dit tu vises les syndicats enseignants mais je pense que la question est plus globale à l'EN. C'est pourquoi j'ai délibérément fait le choix de rejoindre un syndicat qui syndique quasi tous les corps de métier de l'EN.
Heu... à ma connaissance, c'est le cas de la quasi totalité des syndicats enseignants : SNALC-fégaffe ( ) FNEC-FP-FO, CGT, SUD- Solidaires, Unsa et sgen-cfdt. Je ne sais pas si le SNES-FSU syndique les administratifs de l'EN.
Moi j'aime bien que mon syndicat soit aussi présent dans toutes la fonction publique, mais aussi dans le privé. Ça permet, lors de formations de rencontrer d'autres gens que des profs... et ça fait du bien !!! Et puis, du coup on nous informe aussi de ce qui se passe ailleurs qu'à l'EN, ça fait moins nombriliste.
- DaphnéDemi-dieu
Oups Gryphe a été plus rapide que moi !Daphné a écrit:cath5660 a écrit:D'accord avec toi Philann
J'ai passé 20 ans au snetaa (plp) qui s'est couché au moment d bac pro 3 ans, je l'ai quitté quand il s'est rallié à FO (z'avaient pas le choix, mais c'était la goutte d'eau pour moi).
Quant au snalc, il syndique des plp...mais sur le site, il n'y en a que pour les certifiés/agrégés: aucune info au sujet des plp.
Heuh, tu as regardé les publications du SNALC sur les PLP ?
Sa lettre électronique qui parait régulièrement et est envoyée à tous les collègues qui nous la demandent ? Tu peux la demander si tu veux.
- CathEnchanteur
Le site académique est peut-être mal tenu pour les plp. Du coup ça n'incite pas.
- DaphnéDemi-dieu
Pandorafa a écrit:Gryphe a écrit:Ceci dit tu vises les syndicats enseignants mais je pense que la question est plus globale à l'EN. C'est pourquoi j'ai délibérément fait le choix de rejoindre un syndicat qui syndique quasi tous les corps de métier de l'EN.
Heu... à ma connaissance, c'est le cas de la quasi totalité des syndicats enseignants : SNALC-fégaffe ( ) FNEC-FP-FO, CGT, SUD- Solidaires, Unsa et sgen-cfdt. Je ne sais pas si le SNES-FSU syndique les administratifs de l'EN.
Moi j'aime bien que mon syndicat soit aussi présent dans toutes la fonction publique, mais aussi dans le privé. Ça permet, lors de formations de rencontrer d'autres gens que des profs... et ça fait du bien !!! Et puis, du coup on nous informe aussi de ce qui se passe ailleurs qu'à l'EN, ça fait moins nombriliste.
Nous c'est ce qu'on fait avec la FGAF, qui syndique dans les trois fonctions publiques. Comme ça, on échange avec les autres.
- neoSage
Ici, les collègues à la direction demandent à supprimer les groupes de niveaux de compétences en langues (on les a déjà supprimés sur un niveau cette année), et préfèrent enseigner dans des "classes" de 30 élèves, plutôt que d'avoir des "groupes" de 20 élèves aussi destructurants, pour les élèves comme pour les professeurs. C'est simple, les classes avec groupes de niveaux de compétences font partie de celles dont personne ne veut au moment de la répartition de service (idem aussi pour les terminales depuis l'an dernier, mais pour d'autres raisons : l'usine à gaz des nouvelles épreuves de bac en lv).Daphné a écrit:
On a eu dans mon collège pendant quelque temps, parce que c'est fini maintenant, deux classes de 5ème appelées "aide et soutien" qui fonctionanient sur ce modèle de collège modulaire proposé par le SNALC : ça fonctionnait pas mal, les élèves et leurs familles étaient demandeurs, les collègues aussi. Et franchement je préférais avoir le groupe plus lent - 14 élèves - mais homogène, avec qui on pouvait s'adapter, plutôt que les classes totalement hétérogènes ingérables. Chacun son truc.
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- LeclochardEmpereur
Aurore a écrit:J'allais précisément l'écrire : l'argument si commode des "caisses vides" ne tient pas debout un seul instant. Notamment parce qu'on continue - méthodiquement - à jeter de l'argent par les fenêtres, à l'EN comme ailleurs (un seul exemple : la décentralisation passée et à venir...)
Roumégueur +1000 !
Les caisses ne sont pas vides: le budget est gravement déficitaire et la dette continue à grossir chaque année. C'est très différent.
Bien sûr qu'il faudrait employer autrement l'argent public, malgré une armée de lobbys qui défendent leurs intérêts.
Maintenant, je vais peut-être choquer en le disant mais les dépenses liées à l'enseignement sont déjà énormes par rapport aux autres secteurs. Les augmenter sensiblement supposerait d'en sacrifier d'autres. Ne pas dire lesquels avec des chiffres précis, c'est tenir un discours ni satisfaisant ni réaliste.
Pour s'en rendre compte, regarder les cases de couleur. Chacune représente un ministère. Le vert, c'est l'éducation nationale. En rouge, c'est la dette...
http://voila-le-travail.data-projet.com/budget2013/
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- GrypheMédiateur
Là pour le coup je pense que quasi toutes les organisations sont montées au créneau.neo a écrit:l'usine à gaz des nouvelles épreuves de bac en lv
- Karine B.Guide spirituel
Leclochard a écrit:Aurore a écrit:J'allais précisément l'écrire : l'argument si commode des "caisses vides" ne tient pas debout un seul instant. Notamment parce qu'on continue - méthodiquement - à jeter de l'argent par les fenêtres, à l'EN comme ailleurs (un seul exemple : la décentralisation passée et à venir...)
Roumégueur +1000 !
Les caisses ne sont pas vides: le budget est gravement déficitaire et la dette continue à grossir chaque année. C'est très différent.
Bien sûr qu'il faudrait employer autrement l'argent public, malgré une armée de lobbys qui défendent leurs intérêts.
Maintenant, je vais peut-être choquer en le disant mais les dépenses liées à l'enseignement sont déjà énormes par rapport aux autres secteurs. Les augmenter sensiblement supposerait d'en sacrifier d'autres. Ne pas dire lesquels avec des chiffres précis, c'est tenir un discours ni satisfaisant ni réaliste.
Pour s'en rendre compte, regarder les cases de couleur. Chacune représente un ministère. Le vert, c'est l'éducation nationale. En rouge, c'est la dette...
http://voila-le-travail.data-projet.com/budget2013/
les dépenses de l'EN sont biaisées par le poids des retraites
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