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- JohnMédiateur
Didier Migaud, président de la Cour des Comptes : "Les décrets datant de mai 1950 [sont] unanimement considérés comme relevant d’une logique caduque, étroite et appauvrissante".
http://www.ccomptes.fr/content/download/55819/1446272/version/2/file/discours_rapport_thematique_gerer_les_enseignants_autrement.pdf
Note du ministère de l'Education nationale : "Nous aborderons, à l'automne 2013, avec les organisations syndicales et l'ensemble de la communauté éducative, l'ensemble des questions dans leur globalité: métier, missions, carrière, pour le premier et le second degrés. [... ] L'un des principaux chantiers consistera à mettre en cohérence les obligations réglementaires de service et les missions des enseignants"
http://www.lexpress.fr/education/rapport-de-la-cour-des-comptes-sur-les-enseignants-la-reponse-de-vincent-peillon_1250740.html
http://www.ccomptes.fr/content/download/55819/1446272/version/2/file/discours_rapport_thematique_gerer_les_enseignants_autrement.pdf
Note du ministère de l'Education nationale : "Nous aborderons, à l'automne 2013, avec les organisations syndicales et l'ensemble de la communauté éducative, l'ensemble des questions dans leur globalité: métier, missions, carrière, pour le premier et le second degrés. [... ] L'un des principaux chantiers consistera à mettre en cohérence les obligations réglementaires de service et les missions des enseignants"
http://www.lexpress.fr/education/rapport-de-la-cour-des-comptes-sur-les-enseignants-la-reponse-de-vincent-peillon_1250740.html
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
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- JPhMMDemi-dieu
Il voudrait qu'on le remercie de ne pas être contre les créations de postes quand elles sont justifiées ?"Nous ne sommes pas contre les créations de postes, mais seulement quand elles sont justifiées", a indiqué le premier président Didier Migaud
Vas-y, prends-nous pour des imbéciles...président Didier Migaud, soulignant "qu'il ne fallait pas traiter séparément la revalorisation et la réforme du métier d'enseignant"
- Spoiler:
- Tiens, le ministre semble avoir oublié la question de la revalorisation :"Nous aborderons, à l'automne 2013, avec les organisations syndicales et l'ensemble de la communauté éducative, l'ensemble de questions [soulevées par la Cour des comptes] dans leur globalité: métier, missions, carrière, pour le premier et le second degrés"
Et dire qu'il faut un rapport pour énoncer des vérités aussi étonnantes.le rapport souligne que la compétence et le travail des enseignants constituent la première richesse de l'éducation nationale
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- dandelionVénérable
Ils en ont bien profité, et après eux le déluge. Dire que tous ces progrès sociaux avaient été acquis de haute lutte . Plus d'école, plus de sécu, plus que des donneurs de leçon qui essaient de nous faire passer leur cynisme pour de la morale. Ils sont en passe en tout cas de réussir là où Napoléon III avait échoué: plus de philosophie, plus d'histoire, 2014 sera notre 1984.
- JPhMMDemi-dieu
Malheureusement (pire encore), "notre" ne se rapporte pas aux enseignants ici, mais bien aux Français.dandelion a écrit:2014 sera notre 1984.
"Pour le bien des enfants", qu'ils disaient... J'ai bien peur que grand mal ne leur soit fait, aux enfants, sous ce prétexte angéliste.
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- OlympiasProphète
JPhMM a écrit:Il voudrait qu'on le remercie de ne pas être contre les créations de postes quand elles sont justifiées ?"Nous ne sommes pas contre les créations de postes, mais seulement quand elles sont justifiées", a indiqué le premier président Didier Migaud
Vas-y, prends-nous pour des imbéciles...président Didier Migaud, soulignant "qu'il ne fallait pas traiter séparément la revalorisation et la réforme du métier d'enseignant"
- Spoiler:
Tiens, le ministre semble avoir oublié la question de la revalorisation :Étonnant, pour le moins."Nous aborderons, à l'automne 2013, avec les organisations syndicales et l'ensemble de la communauté éducative, l'ensemble de questions [soulevées par la Cour des comptes] dans leur globalité: métier, missions, carrière, pour le premier et le second degrés"
Et dire qu'il faut un rapport pour énoncer des vérités aussi étonnantes.le rapport souligne que la compétence et le travail des enseignants constituent la première richesse de l'éducation nationale
C'est probablement pour cette raison que le ministère nous traite aussi bien...
- JPhMMDemi-dieu
Ce serait un casus belli. Seraient-ils assez fous pour le faire ?L'année 2014 sera-t-elle la fin des décrets de 1950 ?
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- leyadeEsprit sacré
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- CowabungaHabitué du forum
Merci John.
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- CeladonDemi-dieu
Nul doute que les enseignants ne risquent pas de s'enrichir !!!!John a écrit:Didier Migaud, président de la Cour des Comptes : "Les décrets datant de mai 1950 [sont] unanimement considérés comme relevant d’une logique caduque, étroite et appauvrissante".
http://www.ccomptes.fr/content/download/55819/1446272/version/2/file/discours_rapport_thematique_gerer_les_enseignants_autrement.pdf
Note du ministère de l'Education nationale : "Nous aborderons, à l'automne 2013, avec les organisations syndicales et l'ensemble de la communauté éducative, l'ensemble des questions dans leur globalité: métier, missions, carrière, pour le premier et le second degrés. [... ] L'un des principaux chantiers consistera à mettre en cohérence les obligations réglementaires de service et les missions des enseignants"
http://www.lexpress.fr/education/rapport-de-la-cour-des-comptes-sur-les-enseignants-la-reponse-de-vincent-peillon_1250740.html
- barègesÉrudit
L'arrivée des nouveaux professeurs nouvellement formés dans un nouvel esprit au sein des futures nouvelles espés serait le moment idéal.
Que de convergences, que de signes... Ce que Lefteris a entendu à propos des EAP, ce qui se passe à l'université, les nouveaux CAPES, ce qui se dit ici ou là, maintenant ce rapport et les réactions des journaux...
Il serait très, très étonnant que le statut des enseignants survive tel quel aux deux prochaines années.
Je dirais même plus : présentée habilement (et elle le sera), une réforme permettant de mettre fin au scandale actuel de un métier/divers salaires (les méchants agrégés, les heures supplémentaires, etc) et remettant à plat le temps de travail recueillerait, ici-même et dans les salles des profs, un certain soutien.
Présentée habilement au public (et elle le sera), une réforme adaptant le statut des enseignants au nouvelles missions de l'école et à ses réalités d'aujourd'hui (missions d'où le savoir serait à peu près exclu) remportera le genre d'adhésion du sondage du figaro sur le "travailler plus".
Un laminoir, quoi. Les statuts vont changer.
Que de convergences, que de signes... Ce que Lefteris a entendu à propos des EAP, ce qui se passe à l'université, les nouveaux CAPES, ce qui se dit ici ou là, maintenant ce rapport et les réactions des journaux...
Il serait très, très étonnant que le statut des enseignants survive tel quel aux deux prochaines années.
Je dirais même plus : présentée habilement (et elle le sera), une réforme permettant de mettre fin au scandale actuel de un métier/divers salaires (les méchants agrégés, les heures supplémentaires, etc) et remettant à plat le temps de travail recueillerait, ici-même et dans les salles des profs, un certain soutien.
Présentée habilement au public (et elle le sera), une réforme adaptant le statut des enseignants au nouvelles missions de l'école et à ses réalités d'aujourd'hui (missions d'où le savoir serait à peu près exclu) remportera le genre d'adhésion du sondage du figaro sur le "travailler plus".
Un laminoir, quoi. Les statuts vont changer.
- Jina80Niveau 1
Les décrets de 1950 nous protègent, leur suppression sera la porte ouverte à tous les abus!
- cliohistHabitué du forum
qq réactions de la presse, de L'humanité à la Tribune :
http://clioweb.canalblog.com/tag/pavepreau
- RoninMonarque
Avec l'appui de certains syndicats, oui c'est fort probable...
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- Roumégueur IerÉrudit
Jina80 a écrit:Les décrets de 1950 nous protègent, leur suppression sera la porte ouverte à tous les abus!
C'est la dernière digue qui nous protège un tant soit peu. De nombreux collègues ont pu être défendus par des organisations syndicales en s'appuyant largement sur ce vieux décret.
C'est vrai, il est imparfait et seul y figure le nombre d'heures de cours à donner (ce qui a alimenté les fantasmes de nombre de beaufs concitoyens) mais sa disparition, on va la sentir passer...
Que des bonnes nouvelles, décidément. Je mate 'Un jour sans fin' sur rtl9, c'est vraiment le sentiment qui m'habite : ça ne s'arrêtera jamais, on vit et on revit des cauchemars plus ou moins similaires depuis tant d'années.
- Roumégueur IerÉrudit
Vous reprendrez bien un p'tit coup de bousin !
Edito de J. Paris, secrétaire général SnFOlc janvier 2013 :
"Urgence !
Le 23 janvier le ministre de l’Éducation Nationale V. Peillon a déposé au Conseil des Ministres son projet de loi d'orientation sur la refondation de l'école. a discussion à l'Assemblée commencera le 11 mars.
On y trouve tout ce qui était annoncé : les transferts (formation professionnelle tandis que celui de l'orientation scolaire est confirmé), le socle commun des compétences et la marche à l'école du socle, qui va porter atteinte à l'architecture du secondaire (le collège) tout comme aux contenus. Viennent aussi les projets éducatifs territoriaux, l'ouverture de l'école aux fondations privées, l'annonce d'une réforme du lycée qui va poursuivre et amplifier celle de M. Chatel et peut-être porter le coup de grâce au baccalauréat. (Nos collègues de langues en subissent cette année l'avant goût)...
Les premières mesures sont déjà mises en oeuvre. Le 26 le décret sur les rythmes scolaires a été publié. Parce que bien des communes ne pourront pas financer, l’Association des Maires de France, a annoncé que ces activités ne seront pas nécessairement gratuites, ni obligatoires.
M.Peillon en est réduit à dire : « Je vous recommande de ne pas faire payer les familles, autant que vous le pourrez ». Ce qu'il prépare, c'est l'école à géométrie variable, plus complètement gratuite et de moins en moins laïque avec l'entrée des associations diverses et autres partenaires. Ce n'est donc plus l'école de la République.
Les conséquences du projet de loi sont de plus en plus précises : un référentiel de compétences des enseignants où le ministère a tout simplement « oublié » d'inscrire la transmission des connaissances devrait être présenté au CSE (Conseil Supérieur de l'Education) ce mois-ci. Cela préfigure une refonte de tous les statuts et missions, vers la polyvalence et le corps unique. C'est à coup sûr la fin des décrets de 50. C'est travailler encore plus pour gagner
encore moins !
Le ministre choisit la fuite en avant. Nous prenons donc nos responsabilités,
comme nous l'avons fait le 23 janvier en organisant des délégations dans toute la France auprès des représentants de l'Etat.
Avec notre fédération, la FNECFP FO, à la suite de la réunion interfédérale
du 28 janvier nous appelons avec les fédérations CGT, SUD, FAEN et CNT à la grève nationale le 12 février pour l'abandon du projet de loi Peillon.
Notre syndicat s'est adressé au SNES pour lui proposer l'action commune. Le SNES, avec la FSU, lors du CSE s'est abstenu sur le projet de loi (l'UNSA, la CFDT et le SNALC ont voté pour). Il est pourtant plus que temps d'arrêter de s'abstenir ! Le caractère néfaste du projet de loi est avéré et les conséquences à venir sur les conditions de travail et le statuts des professeurs, des CPE et des conseillers d'orientation sont catastrophiques.
Oui, nous prenons nos responsabilités. C'est maintenant qu'il faut agir, alors que la loi n'est pas encore votée. C'est maintenant que nous proposons l'action commune à tous les niveaux, à commencer dans les établissements.
La confédération FO en ne signant pas l'accord interprofessionnel
sur « la compétitivité et la sécurisation de l'emploi » refuse la flexibilité
et le glissement de la négociation de branche, nationale, vers l'entreprise, pour favoriser les dérogations sous couvert de compétitivité.
Le SNFOLC, avec la FNECFP FO, refuse la territorialisation de l'école, celle des statuts et des missions.
Nous en appelons à toutes nos structures, tous nos adhérents : organisez
des réunions des personnels, décidez, organisez la grève le 12 février pour l'abandon du projet de loi et des mesures qui l'accompagnent, contre l'école de la République et nos statuts !"
http://31.fo-snfolc.fr/IMG/pdf/388-light_1_.pdf
Edito de J. Paris, secrétaire général SnFOlc janvier 2013 :
"Urgence !
Le 23 janvier le ministre de l’Éducation Nationale V. Peillon a déposé au Conseil des Ministres son projet de loi d'orientation sur la refondation de l'école. a discussion à l'Assemblée commencera le 11 mars.
On y trouve tout ce qui était annoncé : les transferts (formation professionnelle tandis que celui de l'orientation scolaire est confirmé), le socle commun des compétences et la marche à l'école du socle, qui va porter atteinte à l'architecture du secondaire (le collège) tout comme aux contenus. Viennent aussi les projets éducatifs territoriaux, l'ouverture de l'école aux fondations privées, l'annonce d'une réforme du lycée qui va poursuivre et amplifier celle de M. Chatel et peut-être porter le coup de grâce au baccalauréat. (Nos collègues de langues en subissent cette année l'avant goût)...
Les premières mesures sont déjà mises en oeuvre. Le 26 le décret sur les rythmes scolaires a été publié. Parce que bien des communes ne pourront pas financer, l’Association des Maires de France, a annoncé que ces activités ne seront pas nécessairement gratuites, ni obligatoires.
M.Peillon en est réduit à dire : « Je vous recommande de ne pas faire payer les familles, autant que vous le pourrez ». Ce qu'il prépare, c'est l'école à géométrie variable, plus complètement gratuite et de moins en moins laïque avec l'entrée des associations diverses et autres partenaires. Ce n'est donc plus l'école de la République.
Les conséquences du projet de loi sont de plus en plus précises : un référentiel de compétences des enseignants où le ministère a tout simplement « oublié » d'inscrire la transmission des connaissances devrait être présenté au CSE (Conseil Supérieur de l'Education) ce mois-ci. Cela préfigure une refonte de tous les statuts et missions, vers la polyvalence et le corps unique. C'est à coup sûr la fin des décrets de 50. C'est travailler encore plus pour gagner
encore moins !
Le ministre choisit la fuite en avant. Nous prenons donc nos responsabilités,
comme nous l'avons fait le 23 janvier en organisant des délégations dans toute la France auprès des représentants de l'Etat.
Avec notre fédération, la FNECFP FO, à la suite de la réunion interfédérale
du 28 janvier nous appelons avec les fédérations CGT, SUD, FAEN et CNT à la grève nationale le 12 février pour l'abandon du projet de loi Peillon.
Notre syndicat s'est adressé au SNES pour lui proposer l'action commune. Le SNES, avec la FSU, lors du CSE s'est abstenu sur le projet de loi (l'UNSA, la CFDT et le SNALC ont voté pour). Il est pourtant plus que temps d'arrêter de s'abstenir ! Le caractère néfaste du projet de loi est avéré et les conséquences à venir sur les conditions de travail et le statuts des professeurs, des CPE et des conseillers d'orientation sont catastrophiques.
Oui, nous prenons nos responsabilités. C'est maintenant qu'il faut agir, alors que la loi n'est pas encore votée. C'est maintenant que nous proposons l'action commune à tous les niveaux, à commencer dans les établissements.
La confédération FO en ne signant pas l'accord interprofessionnel
sur « la compétitivité et la sécurisation de l'emploi » refuse la flexibilité
et le glissement de la négociation de branche, nationale, vers l'entreprise, pour favoriser les dérogations sous couvert de compétitivité.
Le SNFOLC, avec la FNECFP FO, refuse la territorialisation de l'école, celle des statuts et des missions.
Nous en appelons à toutes nos structures, tous nos adhérents : organisez
des réunions des personnels, décidez, organisez la grève le 12 février pour l'abandon du projet de loi et des mesures qui l'accompagnent, contre l'école de la République et nos statuts !"
http://31.fo-snfolc.fr/IMG/pdf/388-light_1_.pdf
- neomathÉrudit
Je dit depuis longtemps et je ne suis pas le seul que le ministre qui fera ça sera un ministre socialiste. Et j'ai bien peur que 2014 me donne raison.JPhMM a écrit:Ce serait un casus belli. Seraient-ils assez fous pour le faire ?L'année 2014 sera-t-elle la fin des décrets de 1950 ?
- KelemNiveau 7
Deux questions me viennent à l'esprit...
- Changer le statut (quotité horaire, temps de travail défini à l'année, etc.) peut-il se faire sans changement de définition des différents corps ? Autrement dit, cela peut-il se faire sans notre "accord" ? Je pense que oui, mais j'ai un doute.
- Question subsidiaire : se dirige-t-on vers la création d'un nouveau corps adapté avec statuts redéfinis, ayant comme finalité la suppression des corps existants par "asséchement" de la source ?
- Changer le statut (quotité horaire, temps de travail défini à l'année, etc.) peut-il se faire sans changement de définition des différents corps ? Autrement dit, cela peut-il se faire sans notre "accord" ? Je pense que oui, mais j'ai un doute.
- Question subsidiaire : se dirige-t-on vers la création d'un nouveau corps adapté avec statuts redéfinis, ayant comme finalité la suppression des corps existants par "asséchement" de la source ?
- OlympiasProphète
Merci pour les infos Roumegueur. Depuis le temps, on devrait le savoir, la droite nous hait et les saloperies suivantes viennent des ministres de gauche...Quel bonheur !
- gauvain31Empereur
Gilles de Robien a essayé si ma mémoire est bonne et il s'est cassé les dents : de toute façon, le PS sait qu'il a été élu justement grâce aux voix des enseignants qui ne voulaient pas voir le naufrage annoncé de l'EN si Sarko repassait.... Ils savent effectivement que ce serait une déclaration de guerre comme dit JphMM: enseignants baillonnés, enseignants insultés , enseignants dévalorisés, enseignants insultés... si en plus ils ne sont plus protégés, il ne faudra pas s'étonner que plus personne ne veuille être enseignant... Ce sera pour sûr la vraie fin de l'école républicaine et on ne pourra plus revenir en arrière (ou alors dans 20 ans, après avoir constatés les dégâts....... ah ben non , on aura tout privatisé...)
- ZenxyaGrand sage
Kelem a écrit:Deux questions me viennent à l'esprit...
- Changer le statut (quotité horaire, temps de travail défini à l'année, etc.) peut-il se faire sans changement de définition des différents corps ? Autrement dit, cela peut-il se faire sans notre "accord" ? Je pense que oui, mais j'ai un doute.
- Question subsidiaire : se dirige-t-on vers la création d'un nouveau corps adapté avec statuts redéfinis, ayant comme finalité la suppression des corps existants par "asséchement" de la source ?
Si on regarde ce qui c'est passé avec les STI, ils n'ont pas attendu "l'asséchement", ils ont rebaptisé tous les collègues en 4 spécialités pour les Capet et en 3 pour les agrégés et cela sans même les former !
- User5899Demi-dieu
Pas unanimement. Je suis contre.John a écrit:Didier Migaud, président de la Cour des Comptes : "Les décrets datant de mai 1950 [sont] unanimement considérés comme relevant d’une logique caduque, étroite et appauvrissante".
- User5899Demi-dieu
Ils savent bien qu'ils ont déjà perdu 2017, sauf événement énorme et totalement imprévisible, pour ne pas dire improbable. Alors, pourquoi se priver ?JPhMM a écrit:Ce serait un casus belli. Seraient-ils assez fous pour le faire ?L'année 2014 sera-t-elle la fin des décrets de 1950 ?
- victor44Habitué du forum
Cripure a écrit:Pas unanimement. Je suis contre.John a écrit:Didier Migaud, président de la Cour des Comptes : "Les décrets datant de mai 1950 [sont] unanimement considérés comme relevant d’une logique caduque, étroite et appauvrissante".
Tu sièges à la cour des comptes?
- victor44Habitué du forum
Cripure a écrit:Ils savent bien qu'ils ont déjà perdu 2017, sauf événement énorme et totalement imprévisible, pour ne pas dire improbable.JPhMM a écrit:Ce serait un casus belli. Seraient-ils assez fous pour le faire ?L'année 2014 sera-t-elle la fin des décrets de 1950 ?
Début 2011 qui aurait parié Hollande? Si Sarko revient en 2017 c'est gagné d'avance (pour Hollande), idem si c'est Copé.
Ces événements ne sont ni énormes ni improbables. Et 4 ans avant personne ne peut assurer quoi que ce soit. Moi je te dis qu'il va repasser frisouille en 2017, si en plus les décrets de 1950 ont été abrogés c'est le top.
- LeclochardEmpereur
JPhMM a écrit:Ce serait un casus belli. Seraient-ils assez fous pour le faire ?L'année 2014 sera-t-elle la fin des décrets de 1950 ?
Les réformes des retraites (2003 et 2010) étaient déjà des casus belli. Il y a eu des manifestations nombreuses, des grèves longues. Demandez aux collègues combien ils ont perdu. Et pourtant elles ont été votées. Présentée habilement, la fin des décrets passerait, à mon avis. La situation économique le faciliterait.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
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- 27 mars 2014 : Casse des décrets de 1950.
- Position du SNES sur les décrets de 1950
- Luc Chatel veut revenir sur les décrets de 1950.
- Benoît Hamon annonce que le code informatique sera enseigné au primaire dès la rentrée 2014, et qu'il sera inscrit aux programmes du secondaire.
- La Note de Vie scolaire est définitivement supprimée : elle ne comptera plus dès le 2nd trimestre 2014 et le brevet 2014.
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