- ParatgeNeoprof expérimenté
Et si la recherche en éducation comptait vraiment ?
par Diane Ravitch, Education Week, 16 décembre 1998
C’était un voyage ordinaire en Californie ou c’est ce que je pensais. J’avais pris de longs week-ends sur la côte ouest de nombreuses fois auparavant, mais cette fois c’était très différent. La différence s’est révélée dans la matinée après mon retour à New York : je pouvais à peine reprendre son souffle. Un coin de mon cerveau pensait « épuisement » ou « prélude à un mauvais rhume » et je décidais d’ignorer tout ce qui se passait.
Vingt-quatre heures après mon retour à la maison, la jambe gauche a commencé à me faire mal. Incapable de dormir, je me suis réveillée le lendemain matin convaincue que j’avais une très mauvaise crampe. Ignore ça, décidai-je, parce que je devais m’atteler à mon travail à mon bureau et me préparer pour un voyage à Dayton, dans l’Ohio, et à Chicago plus tard dans la semaine.
Après une journée devant mon ordinateur, je pouvais à peine tenir debout sur la jambe gauche, mais ma chienne m’a forcée à quitter la maison : elle devait sortir pour une promenade. Je me suis traînée à l’extérieur et je suis heureusement tombée sur mon voisin, un radiologue, qui était en chemin vers une réunion de la communauté. Je lui ai demandé s’il fallait mettre des compresses chaudes ou froides sur ma jambe ; par hasard, il a remarqué que j’étais à court de souffle. Il m’a dit d’appeler immédiatement mon médecin. Il avait reconnu les symptômes classiques de quelque chose dont je ne savais rien : l’embolie pulmonaire.
Le reste de l’histoire est vite résumé : je suis allée aux urgences de l’hôpital local, où le diagnostic de mon voisin a été rapidement confirmé. J’avais des caillots de sang dans la jambe gauche et dans les deux poumons. Si je n’avais pas reçu un traitement rapide, me dirent les médecins, j’aurais pu mourir.
Quand j’étais dans l’unité de soins intensifs, les spécialistes de l’hôpital réunis autour de mon lit expliquaient le diagnostic et le traitement des embolies pulmonaires à d’autres médecins, résidents et stagiaires. Le chef de service de médecine pulmonaire décrivait les tests qui avaient été utilisés pour déterminer ma maladie, ainsi que les médicaments et les protocoles qui étaient employés pour stabiliser les caillots.
Comme je restais là, à les écouter parler de mon état, j’ai eu une idée soudaine : j’étais profondément reconnaissante que mon traitement fut basé sur la recherche médicale et non sur la recherche en éducation.
Au début, je pensais : « C’est une idée stupide, on ne peut traiter les embolies les pulmonaires avec la recherche en éducation de toute façon ». Mais comme la conversation continuait littéralement sur mon corps étendu, en employant un vocabulaire que je ne comprenais pas, j’ai commencé à imaginer être le sujet de chercheurs en éducation.
Les médecins qui planaient sur moi s’évaporèrent, remplacés dans mon esprit par un nombre égal d’experts en sciences de l’éducation. La première chose que j’ai remarquée, ce fut la disparition de la certitude que les médecins partageaient.
Au lieu de cela, mes nouveaux spécialistes commencèrent à discuter pour savoir si quelque chose allait réellement mal pour moi. Quelques-uns pensaient que j’avais un problème, mais d’autres se moquaient et disaient qu’une telle analyse revenait à « blâmer la victime ». Certains contestaient la notion de « maladie », affirmant qu’il s’agissait d’une construction sociale, totalement dépourvue de réalité objective. D’autres rejetaient les conclusions des tests utilisés pour diagnostiquer ma maladie, quelques-uns disaient que les tests n’avaient aucun sens pour les femmes et d’autres insistaient en disant que les tests n’avaient aucun sens pour quiconque en toutes circonstances. L’un des chercheurs les plus bruyants soutenait que tout effort visant à attirer l’attention sur ma situation personnelle détournait simplement l’attention des injustices sociales flagrantes ; un ordre social juste ne pouvait pas apparaître, prétendait-il, que lorsque des cas anecdotiques comme le mien n’avaient pas droit à de l’attention et des ressources.
Parmi la foule bruyante des experts de l’éducation, il n’y avait aucun accord, aucun ensemble de normes communes pour diagnostiquer mon problème. Ils ne pouvaient pas s’entendre sur ce qui n’allait pas chez moi, peut-être parce qu’ils n’étaient pas d’accord sur les normes d’une bonne santé. Certains affirmaient qu’il était mauvais de stigmatiser les personnes qui étaient à court de souffle et avaient une jambe vraiment douloureuse, peut-être que c’était un défi pour moi de respirer et de marcher, mais qui pouvait dire que les comportements que j’avais eus étaient inappropriés ou inférieurs par rapport à ce que la plupart des gens faisaient ? Certaines personnes qui étaient à bout de souffle et avaient mal aux jambes étaient vraiment plus heureuses, appris-je, que les personnes qui ne présentaient pas ces caractéristiques. Quelques chercheurs continuèrent à insister sur le fait que quelque chose n’allait pas chez moi ; un sortit même les résultats de ma scanographie et de mon échographie. Mais le reste ridiculisaient les tests, soulignant qu’ils ne représentaient qu’un instantané de mon état réel et n’étaient donc absolument pas fiables, par rapport à des données longitudinales (qui bien sûr n’était pas disponibles).
J’étais presque complètement convaincue à ce moment que la discorde parmi les experts garantissait que je ne recevrais pas de traitement du tout, mais alors quelque chose de remarquable se passa. L’administratrice de l’hôpital est entrée et dit qu’elle avait reçu une importante subvention de l’État pour payer le traitement des personnes qui avaient mes symptômes. Soudain, un grand nombre de ceux qui avait fait valoir que rien n’allait mal chez moi décidèrent qu’ils voulaient participer à ma guérison.
Mais ceci ne surprendra personne, les autorités assemblées ne pouvaient s’entendre sur ce qu’il fallait faire pour me faire aller mieux. Chacun avait son propre remède favori et chacun sortait une pile de grands projets de recherche à l’appui de ses propositions. Un groupe demanda un régime de repos au lit, mais un autre dit que j’avais besoin d’exercices vigoureux. Un autre prescrivait un régime alimentaire spécial, mais un autre dit que je devais manger ce que je voulais. Un autre recommandait le médicament X, mais un autre recommandait le médicament non-X. Un autre dit que c’était à moi de décider comment me guérir, en se basant sur mes propres priorités sur ce qui était important pour moi.
Juste au moment où je pensais avoir tout entendu, un groupe de docteurs en sciences de l’éducation nouvellement diplômés me dirent que mon corps se guérirait par ses propres mécanismes naturels et que je n’avais pas besoin de traitement du tout.
Ma tête tournait avec tous ces conseils contradictoires. La chambre tourna quelques fois et j’ai pensé pendant un instant que j’étais dans cette maison emportée par une tornade dans Le Magicien d’Oz. Puis, à mes grands étonnement et plaisir, je me suis rendu compte que j’étais de retour saine et sauve (mais très malade) dans mon lit, dans l’unité de soins intensifs à l’hôpital universitaire de Long Island.
J’ai regardé avec reconnaissance les médecins autour de mon lit, reconnaissante d’être entourée par des hommes et des femmes qui avait un vocabulaire commun, un corps commun de connaissances, un ensemble commun de critères et de normes claires pour reconnaître et traiter les maladies. Ils ont accès à des tests fiables qui leur disent quel est le problème et ils sont d’accord sur les traitements qui ont été validés sur une longue période de temps.
La pensée m’est venue que les éducateurs ont quelque chose à apprendre des médecins. La médecine, aussi, a ses charlatans et ses escrocs. Mais contrairement aux pédagogues, les médecins ont des canons de validité scientifique pour protéger les patients innocents de remèdes non prouvés et de théories spécieuses. C’est sûr que toutes les questions importantes ne peuvent être résolues par la recherche scientifique, mais la médecine semble avoir fait un bon travail d’identification et de mise en œuvre de celles qui le peuvent.
Je suis reconnaissante en effet que mon diagnostic et mon traitement soient fondés sur une recherche médicale solide. Sinon, je ne serais pas ici pour raconter mon histoire.
Dans notre société nous insistons à juste titre sur la recherche médicale valable ; après tout, des vies sont en danger. Maintenant que je suis en voie de guérison, je me demande : pourquoi n’insistons-nous pas avec une égale véhémence sur une recherche en éducation bien testée, bien validée ? Des vies sont en danger, là aussi.
Diane Ravitch est professeur et chercheuse à l’Université de New York et senior fellow à la Brookings Institution à Washington. Elle fut secrétaire adjointe pour la recherche en éducation de 1991 à 1993.
par Diane Ravitch, Education Week, 16 décembre 1998
C’était un voyage ordinaire en Californie ou c’est ce que je pensais. J’avais pris de longs week-ends sur la côte ouest de nombreuses fois auparavant, mais cette fois c’était très différent. La différence s’est révélée dans la matinée après mon retour à New York : je pouvais à peine reprendre son souffle. Un coin de mon cerveau pensait « épuisement » ou « prélude à un mauvais rhume » et je décidais d’ignorer tout ce qui se passait.
Vingt-quatre heures après mon retour à la maison, la jambe gauche a commencé à me faire mal. Incapable de dormir, je me suis réveillée le lendemain matin convaincue que j’avais une très mauvaise crampe. Ignore ça, décidai-je, parce que je devais m’atteler à mon travail à mon bureau et me préparer pour un voyage à Dayton, dans l’Ohio, et à Chicago plus tard dans la semaine.
Après une journée devant mon ordinateur, je pouvais à peine tenir debout sur la jambe gauche, mais ma chienne m’a forcée à quitter la maison : elle devait sortir pour une promenade. Je me suis traînée à l’extérieur et je suis heureusement tombée sur mon voisin, un radiologue, qui était en chemin vers une réunion de la communauté. Je lui ai demandé s’il fallait mettre des compresses chaudes ou froides sur ma jambe ; par hasard, il a remarqué que j’étais à court de souffle. Il m’a dit d’appeler immédiatement mon médecin. Il avait reconnu les symptômes classiques de quelque chose dont je ne savais rien : l’embolie pulmonaire.
Le reste de l’histoire est vite résumé : je suis allée aux urgences de l’hôpital local, où le diagnostic de mon voisin a été rapidement confirmé. J’avais des caillots de sang dans la jambe gauche et dans les deux poumons. Si je n’avais pas reçu un traitement rapide, me dirent les médecins, j’aurais pu mourir.
Quand j’étais dans l’unité de soins intensifs, les spécialistes de l’hôpital réunis autour de mon lit expliquaient le diagnostic et le traitement des embolies pulmonaires à d’autres médecins, résidents et stagiaires. Le chef de service de médecine pulmonaire décrivait les tests qui avaient été utilisés pour déterminer ma maladie, ainsi que les médicaments et les protocoles qui étaient employés pour stabiliser les caillots.
Comme je restais là, à les écouter parler de mon état, j’ai eu une idée soudaine : j’étais profondément reconnaissante que mon traitement fut basé sur la recherche médicale et non sur la recherche en éducation.
Au début, je pensais : « C’est une idée stupide, on ne peut traiter les embolies les pulmonaires avec la recherche en éducation de toute façon ». Mais comme la conversation continuait littéralement sur mon corps étendu, en employant un vocabulaire que je ne comprenais pas, j’ai commencé à imaginer être le sujet de chercheurs en éducation.
Les médecins qui planaient sur moi s’évaporèrent, remplacés dans mon esprit par un nombre égal d’experts en sciences de l’éducation. La première chose que j’ai remarquée, ce fut la disparition de la certitude que les médecins partageaient.
Au lieu de cela, mes nouveaux spécialistes commencèrent à discuter pour savoir si quelque chose allait réellement mal pour moi. Quelques-uns pensaient que j’avais un problème, mais d’autres se moquaient et disaient qu’une telle analyse revenait à « blâmer la victime ». Certains contestaient la notion de « maladie », affirmant qu’il s’agissait d’une construction sociale, totalement dépourvue de réalité objective. D’autres rejetaient les conclusions des tests utilisés pour diagnostiquer ma maladie, quelques-uns disaient que les tests n’avaient aucun sens pour les femmes et d’autres insistaient en disant que les tests n’avaient aucun sens pour quiconque en toutes circonstances. L’un des chercheurs les plus bruyants soutenait que tout effort visant à attirer l’attention sur ma situation personnelle détournait simplement l’attention des injustices sociales flagrantes ; un ordre social juste ne pouvait pas apparaître, prétendait-il, que lorsque des cas anecdotiques comme le mien n’avaient pas droit à de l’attention et des ressources.
Parmi la foule bruyante des experts de l’éducation, il n’y avait aucun accord, aucun ensemble de normes communes pour diagnostiquer mon problème. Ils ne pouvaient pas s’entendre sur ce qui n’allait pas chez moi, peut-être parce qu’ils n’étaient pas d’accord sur les normes d’une bonne santé. Certains affirmaient qu’il était mauvais de stigmatiser les personnes qui étaient à court de souffle et avaient une jambe vraiment douloureuse, peut-être que c’était un défi pour moi de respirer et de marcher, mais qui pouvait dire que les comportements que j’avais eus étaient inappropriés ou inférieurs par rapport à ce que la plupart des gens faisaient ? Certaines personnes qui étaient à bout de souffle et avaient mal aux jambes étaient vraiment plus heureuses, appris-je, que les personnes qui ne présentaient pas ces caractéristiques. Quelques chercheurs continuèrent à insister sur le fait que quelque chose n’allait pas chez moi ; un sortit même les résultats de ma scanographie et de mon échographie. Mais le reste ridiculisaient les tests, soulignant qu’ils ne représentaient qu’un instantané de mon état réel et n’étaient donc absolument pas fiables, par rapport à des données longitudinales (qui bien sûr n’était pas disponibles).
J’étais presque complètement convaincue à ce moment que la discorde parmi les experts garantissait que je ne recevrais pas de traitement du tout, mais alors quelque chose de remarquable se passa. L’administratrice de l’hôpital est entrée et dit qu’elle avait reçu une importante subvention de l’État pour payer le traitement des personnes qui avaient mes symptômes. Soudain, un grand nombre de ceux qui avait fait valoir que rien n’allait mal chez moi décidèrent qu’ils voulaient participer à ma guérison.
Mais ceci ne surprendra personne, les autorités assemblées ne pouvaient s’entendre sur ce qu’il fallait faire pour me faire aller mieux. Chacun avait son propre remède favori et chacun sortait une pile de grands projets de recherche à l’appui de ses propositions. Un groupe demanda un régime de repos au lit, mais un autre dit que j’avais besoin d’exercices vigoureux. Un autre prescrivait un régime alimentaire spécial, mais un autre dit que je devais manger ce que je voulais. Un autre recommandait le médicament X, mais un autre recommandait le médicament non-X. Un autre dit que c’était à moi de décider comment me guérir, en se basant sur mes propres priorités sur ce qui était important pour moi.
Juste au moment où je pensais avoir tout entendu, un groupe de docteurs en sciences de l’éducation nouvellement diplômés me dirent que mon corps se guérirait par ses propres mécanismes naturels et que je n’avais pas besoin de traitement du tout.
Ma tête tournait avec tous ces conseils contradictoires. La chambre tourna quelques fois et j’ai pensé pendant un instant que j’étais dans cette maison emportée par une tornade dans Le Magicien d’Oz. Puis, à mes grands étonnement et plaisir, je me suis rendu compte que j’étais de retour saine et sauve (mais très malade) dans mon lit, dans l’unité de soins intensifs à l’hôpital universitaire de Long Island.
J’ai regardé avec reconnaissance les médecins autour de mon lit, reconnaissante d’être entourée par des hommes et des femmes qui avait un vocabulaire commun, un corps commun de connaissances, un ensemble commun de critères et de normes claires pour reconnaître et traiter les maladies. Ils ont accès à des tests fiables qui leur disent quel est le problème et ils sont d’accord sur les traitements qui ont été validés sur une longue période de temps.
La pensée m’est venue que les éducateurs ont quelque chose à apprendre des médecins. La médecine, aussi, a ses charlatans et ses escrocs. Mais contrairement aux pédagogues, les médecins ont des canons de validité scientifique pour protéger les patients innocents de remèdes non prouvés et de théories spécieuses. C’est sûr que toutes les questions importantes ne peuvent être résolues par la recherche scientifique, mais la médecine semble avoir fait un bon travail d’identification et de mise en œuvre de celles qui le peuvent.
Je suis reconnaissante en effet que mon diagnostic et mon traitement soient fondés sur une recherche médicale solide. Sinon, je ne serais pas ici pour raconter mon histoire.
Dans notre société nous insistons à juste titre sur la recherche médicale valable ; après tout, des vies sont en danger. Maintenant que je suis en voie de guérison, je me demande : pourquoi n’insistons-nous pas avec une égale véhémence sur une recherche en éducation bien testée, bien validée ? Des vies sont en danger, là aussi.
Diane Ravitch est professeur et chercheuse à l’Université de New York et senior fellow à la Brookings Institution à Washington. Elle fut secrétaire adjointe pour la recherche en éducation de 1991 à 1993.
- Numéro 6Niveau 6
Comptait jusqu'à "1" ou zéro" ?
- CathEnchanteur
Texte amusant, et pas faux du tout.
- philannDoyen
j'aime beaucoup!!
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- User5899Demi-dieu
Oui. Dommage qu'il y ait de grosses fautes.
- AevinHabitué du forum
Et si ça existait déjà ?pourquoi n’insistons-nous pas avec une égale véhémence sur une recherche en éducation bien testée, bien validée ?
_________________
Automate - et fier de l'être
"Well, the travelling teachers do come through every few months," said the Baron.
"Yes, sir, I know sir, and they're useless. They teach facts, not understanding. It's like teaching people about forests by showing them a saw. I want a proper school, sir, to teach reading an writing, and most of all thinking, sir [...]"
Terry Pratchett - I Shall Wear Midnight
... und wer Fehler findet, kann sie behalten!
- philannDoyen
Aevin a écrit:Et si ça existait déjà ?pourquoi n’insistons-nous pas avec une égale véhémence sur une recherche en éducation bien testée, bien validée ?
Oh mais cela existe déjà!! IL suffit que ce ne soit pas des SciencDel'Educ, MAIS de la sociologie de l'éducation, de l'histoire de l'éducation, de la philo de l'éducation. Il n'est pas inintéressant non plus d'aller voir du côté de la psychologie de l'enfant et de l'adolescent... Bref, dès qu'il s'agit de véritables disciplines, avec de véritables critères de validité (qui existent même en SHS ! si si!!) tout ce qui touche à l'éducation peut être passionnant!!
Quand il s'agit d'un pingouin qui ressort une vieille idée abandonnée depuis 20ans ailleurs, et qu'il a le culot de la présenter comme innovante et récente!!! Bref!
- Charles DelattreNiveau 3
Ce message a été supprimé par son auteur.
- ParatgeNeoprof expérimenté
Cripure a écrit:Oui. Dommage qu'il y ait de grosses fautes.
Désolé, je n'ai pas bien relu !
Je n'avais pas encore dessoûlé sans doute.
Le texte est quand même compréhensible.
Quant à dire que la collègue qui a traduit (très vite, c'est vrai) ce texte est une « incapable »...
- Syria ForelNiveau 7
Ecrit par une Américaine, pour le système éducatif américain... Transposable à notre système éducatif ? Mondialisation, quand tu nous tiens ... !
Charles, dear, il me semble que l'emploi de l'imparfait de "pouvais" est tout à fait pertinent ici, contrairement à celui de "décidais".
Charles, dear, il me semble que l'emploi de l'imparfait de "pouvais" est tout à fait pertinent ici, contrairement à celui de "décidais".
- User5899Demi-dieu
Vous vous êtes trompé de fil, il faut aller à "Un peu d'humour".Aevin a écrit:Et si ça existait déjà ?pourquoi n’insistons-nous pas avec une égale véhémence sur une recherche en éducation bien testée, bien validée ?
- Comment faire une recherche en Sciences de l’éducation (la méthodologie de la recherche) ?
- 60 000 postes dans l’éducation, vraiment ? (Le Monde)
- Rue des écoles du samedi 4 mai: "La recherche en éducation est-elle une ressource pour les enseignants?
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- Lettre de la direction des affaires juridiques du ministÈre de l'Éducation nationale, de l'enseignement supÉrieur et de la recherche.
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