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- illiziaEsprit éclairé
Oui, tu étais le 2ème concerné par mon agacement: mais étant donné que tu n'es pas, si je ne m'abuse, enseignant, je concentrais ma vindicte sur Victor qui n'a même pas cette excuse...Le grincheux a écrit:Si c'est à moi que tu penses, je ne jette pas la suspicion. Je ne prendrai parti que lorsqu'il y aura des informations contradictoires, c'est un peu différent. La solidarité est une chose qui peut se retourner très vite.illizia a écrit:Ouhhh, mais attention, Dinaa, faudrait faire attention à ne pas risquer de prendre la défense, ou au moins s'intéresser à l'action, de collègues (6 tout de même ) quiont réussi à s'unir pour enfin espérer se faire entendrequi sont sûrement de sales feignasses mythomanes (et certainement tout le temps en retard): on est sur un forumde profssérieux, hein !
.... et quand on déplore ailleurs le manque de solidarité, d'écoute de la souffrance au travail des enseignants, là, une page, et déjà deux post (dont l'un venant d'un"collègue", pour l'autre...) pour vite vite jeter la suspicion sur ces collègues et leur action: ça met du baume au coeur, tiens!
- InvitéInvité
On voit bien ce que tu veux dire Iphigénie, mais je crains quand même que la comparaison ne soit pas forcément constructive, vu la différence des contextes.
Pour le reste, le harcèlement moral est toujours très difficile à prouver et il convient de rester prudent tant qu'on n'en sait pas plus, même si certains éléments donnés semblent inquiétants.
Pour le reste, le harcèlement moral est toujours très difficile à prouver et il convient de rester prudent tant qu'on n'en sait pas plus, même si certains éléments donnés semblent inquiétants.
- IphigénieProphète
Tout à fait d'accord avec la deuxième phrase .holderfar a écrit:On voit bien ce que tu veux dire Iphigénie, mais je crains quand même que la comparaison ne soit pas forcément constructive, vu la différence des contextes.
Pour le reste, le harcèlement moral est toujours très difficile à prouver et il convient de rester prudent tant qu'on n'en sait pas plus, même si certains éléments donnés semblent inquiétants.
Pour la première phrase, j'explicite donc: je veux par là montrer qu' objecter que le "fonctionnaire doit obéir " est un principe un peu court: le devoir impose plus de sens des nuances et des circonstances et il peut arriver, même à un fonctionnaire, de ne pas se confondre avec un mouton.
- InvitéInvité
Je suis bien d'accord, c'est juste l'exemple que je trouve mal choisi.
- philannDoyen
En 2010, une enseignante de ce même collège avait tenté de mettre fin à ses jours, rappelle la radio. Une médiation avait été mise en place par le rectorat.
Exemple d'éléments inquiétants...cela ne prouve pas le harcèlement moral...Mais permet au moins qu'il y ait une forte présomption...
Quand personne n'a rien à se reprocher on met en place le cas échéant une cellule psychologique... pas une médiation... :gratte:
Quoi qu'il en soit: six collègues vivent mal aujourd'hui... :|
- Spoiler:
- Les profs d'allemand sont toujours un peu sourcilleux avec le point Godwin
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- InvitéInvité
Voilà, ça, ça ne me semble pas très rassurant, quand même.
- Le grincheuxSage
Mais, vois-tu, je l'ai été. Et j'ai aussi été accusé de harcèlement sur l'un de mes ingénieurs il y a dix ans par un syndicaliste forcené de la CGT (qui s'est dégonflé avant que l'on se retrouve au tribunal parce qu'il risquait la dénonciation calomnieuse) et même quelques mois après de bien pire que cela. Je harcelais ce type, enfin paraît-il, parce que je trouvais anormal qu'il prenne quatre heures le vendredi pour aller à la mosquée du coin sans poser une demi-journée de congé ou rattraper ses heures. Il me semble même en avoir déjà parlé. Ces accusations sont des accusations graves, le harcèlement existe, mais c'est quelque chose qui est tellement vite dégainé par certains que j'ai appris à me méfier.illizia a écrit:Oui, tu étais le 2ème concerné par mon agacement: mais étant donné que tu n'es pas, si je ne m'abuse, enseignant, je concentrais ma vindicte sur Victor qui n'a même pas cette excuse...Le grincheux a écrit:Si c'est à moi que tu penses, je ne jette pas la suspicion. Je ne prendrai parti que lorsqu'il y aura des informations contradictoires, c'est un peu différent. La solidarité est une chose qui peut se retourner très vite.illizia a écrit:Ouhhh, mais attention, Dinaa, faudrait faire attention à ne pas risquer de prendre la défense, ou au moins s'intéresser à l'action, de collègues (6 tout de même ) quiont réussi à s'unir pour enfin espérer se faire entendrequi sont sûrement de sales feignasses mythomanes (et certainement tout le temps en retard): on est sur un forumde profssérieux, hein !
.... et quand on déplore ailleurs le manque de solidarité, d'écoute de la souffrance au travail des enseignants, là, une page, et déjà deux post (dont l'un venant d'un"collègue", pour l'autre...) pour vite vite jeter la suspicion sur ces collègues et leur action: ça met du baume au coeur, tiens!
Je viens de regarder sur les sites d'info s'il y avait plus de choses, et tant que je n'aurai rien trouvé d'autre, je continuerai à ne pas prendre parti. En revanche, si c'est avéré, je serai le premier à les défendre.
_________________
Le carnet du Grincheux, Chroniques de misanthropie ordinaire
http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr/
Ma vie, mon œuvre
http://www.systella.fr/
- OsmieSage
victor44 a écrit:Sullien a écrit:Moi-même, qui n'avais pas de préjugé méprisant, en parcourant les fils de ce site, je découvre combien ce métier peut-être lourd en travail.
Tu as 19 ans? Ce qui est écrit sur ce site n'est pas forcément représentatif de la réalité du métier, c'est moins dur et plus exaltant en réalité.
Je pense qu'il faut être prudent en ce qui concerne cette histoire, on ne sait rien. Attendons de voir ce que dit le juge. Le harcelement est souvent invoqué par certains syndicats mais rarement avéré par les juges.
Pour les lettres, cela reste un métier lourd en travail, notamment pour la correction des expressions écrites.
Pour la difficulté (et l'exaltation), tout dépend de l'établissement dans lequel on enseigne.
- victor44Habitué du forum
iphigénie a écrit:Tout à fait d'accord avec la deuxième phrase .holderfar a écrit:On voit bien ce que tu veux dire Iphigénie, mais je crains quand même que la comparaison ne soit pas forcément constructive, vu la différence des contextes.
Pour le reste, le harcèlement moral est toujours très difficile à prouver et il convient de rester prudent tant qu'on n'en sait pas plus, même si certains éléments donnés semblent inquiétants.
Pour la première phrase, j'explicite donc: je veux par là montrer qu' objecter que le "fonctionnaire doit obéir " est un principe un peu court: le devoir impose plus de sens des nuances et des circonstances et il peut arriver, même à un fonctionnaire, de ne pas se confondre avec un mouton.
Je ne vois pas en quoi se rendre à une réunion convoquée par le chef, assumer son emploi du temps, accepter de partager sa salle ou qu'on ne satisfasse pas ses 12 voeux soit digne d'un mouton ou comparable avec l'attitude de Papon pendant la guerre.
Certains CDE gèrent mal, ils ne harcèlent pas pour autant.
Elle est où gryphe?
- victor44Habitué du forum
Le grincheux a écrit:Je viens de regarder sur les sites d'info s'il y avait plus de choses, et tant que je n'aurai rien trouvé d'autre, je continuerai à ne pas prendre parti. En revanche, si c'est avéré, je serai le premier à les défendre.
- OsmieSage
victor44 a écrit:iphigénie a écrit:Tout à fait d'accord avec la deuxième phrase .holderfar a écrit:On voit bien ce que tu veux dire Iphigénie, mais je crains quand même que la comparaison ne soit pas forcément constructive, vu la différence des contextes.
Pour le reste, le harcèlement moral est toujours très difficile à prouver et il convient de rester prudent tant qu'on n'en sait pas plus, même si certains éléments donnés semblent inquiétants.
Pour la première phrase, j'explicite donc: je veux par là montrer qu' objecter que le "fonctionnaire doit obéir " est un principe un peu court: le devoir impose plus de sens des nuances et des circonstances et il peut arriver, même à un fonctionnaire, de ne pas se confondre avec un mouton.
Je ne vois pas en quoi se rendre à une réunion convoquée par le chef, assumer son emploi du temps, accepter de partager sa salle ou qu'on ne satisfasse pas ses 12 voeux soit digne d'un mouton ou comparable avec l'attitude de Papon pendant la guerre.
Certains CDE gèrent mal, ils ne harcèlent pas pour autant.
Elle est où gryphe?
Tout est dans la nuance ; tu es dans les extrêmes.
Avoir X réunions sans aucun ordre du jour, avoir 18h à faire et être présent du lundi à 8h au vendredi à 18h, travailler dans 6 salles différentes, n'avoir aucune demi-journée de libre, les classes les pires, etc. L'ensemble peut devenir infernal, surtout quand il est voulu. Rendre la vie impossible à un professeur à cause "d'une mauvaise gestion" est facile.
- InvitéInvité
Gryphe pourra sans doute nous éclairer sur le sujet, en attendant: le cumul de plusieurs éléments cités conduit objectivement à une dégradation des conditions de travail et peut épuiser quelqu'un, que l'intention de nuire soit là ou pas. Après, toute la difficulté est de prouver qu'on a affaire à un chef sournois et non à une simple nullité. Les CDE harceleurs existent, même si on ne sait pas encore ce qu'il en est ici, et même si personnellement, j'ai jusqu'ici eu le bonheur de ne pas avoir affaire à ce genre d'individu.
- InvitéInvité
Objectivement, ça j'ai déjà vu, et il n'y avait pas intention de nuire. Simplement, la personne, ben... voilà quoi. :lol:Janne a écrit:victor44 a écrit:iphigénie a écrit:Tout à fait d'accord avec la deuxième phrase .holderfar a écrit:On voit bien ce que tu veux dire Iphigénie, mais je crains quand même que la comparaison ne soit pas forcément constructive, vu la différence des contextes.
Pour le reste, le harcèlement moral est toujours très difficile à prouver et il convient de rester prudent tant qu'on n'en sait pas plus, même si certains éléments donnés semblent inquiétants.
Pour la première phrase, j'explicite donc: je veux par là montrer qu' objecter que le "fonctionnaire doit obéir " est un principe un peu court: le devoir impose plus de sens des nuances et des circonstances et il peut arriver, même à un fonctionnaire, de ne pas se confondre avec un mouton.
Je ne vois pas en quoi se rendre à une réunion convoquée par le chef, assumer son emploi du temps, accepter de partager sa salle ou qu'on ne satisfasse pas ses 12 voeux soit digne d'un mouton ou comparable avec l'attitude de Papon pendant la guerre.
Certains CDE gèrent mal, ils ne harcèlent pas pour autant.
Elle est où gryphe?
Tout est dans la nuance ; tu es dans les extrêmes.
Avoir X réunions sans aucun ordre du jour, avoir 18h à faire et être présent du lundi à 8h au vendredi à 18h, travailler dans 6 salles différentes, n'avoir aucune demi-journée de libre, les classes les pires, etc. L'ensemble peut devenir infernal, surtout quand il est voulu. Rendre la vie impossible à un professeur à cause "d'une mauvaise gestion" est facile.
- IphigénieProphète
est-ce bien de cela qu'on parle et qui motive une plainte pour harcèlement?Je ne vois pas en quoi se rendre à une réunion convoquée par le chef, assumer son emploi du temps, accepter de partager sa salle ou qu'on ne satisfasse pas ses 12 voeux soit digne d'un mouton ou comparable avec l'attitude de Papon pendant la guerre.
Tu parles de quoi au juste Victor?
Des situations proches du harcèlement (même si effectivement il est toujours difficile à prouver et s'il peut y avoir manipulation dans les deux sens-là on est d'accord) bref des situations de harcèlement j'en ai vu:
généralement c'est aux collègues jeunes, ou en faiblesse momentanée (dépression, problèmes perso) que de courageux CDE s'en prennent, rarement aux gens en situation de se défendre: il y a chez certains une incontestable lâcheté .
Ça ne signifie pas pour autant que tous le soient ni que tous les profs soient de dangereux paranoïaques. A priori 6 collègues qui déposent plainte contre un CDE c'est une situation rare, qui mérite au moins qu'on se pose la question plut$ot que d'agiter le bréviaire du bon fonctionnaire-dans-les -rangs.
- victor44Habitué du forum
holderfar a écrit:Objectivement, ça j'ai déjà vu, et il n'y avait pas intention de nuire. Simplement, la personne, ben... voilà quoi. :lol:Janne a écrit:
Avoir X réunions sans aucun ordre du jour, avoir 18h à faire et être présent du lundi à 8h au vendredi à 18h, travailler dans 6 salles différentes, n'avoir aucune demi-journée de libre, les classes les pires, etc. L'ensemble peut devenir infernal, surtout quand il est voulu. Rendre la vie impossible à un professeur à cause "d'une mauvaise gestion" est facile.
Moi aussi j'ai déjà vu: un adjoint qui objectivement a toujours été gentil avec moi. Il était juste nul et ses réunions à pleurer mais j'y allais quand même (je respecte ma hiérarchie même si elle est nulle),
J'ai vu des collègues nuls invoquer le harcèlement quand le CDE leur faisait remarquer qu'ils n'étaient jamais à l'heure ou qu'ils mettaient deux mois à rendre un paquet de copies.
Les harceleurs ça existe mais dans le cas présent, rien n'est prouvé le CDE est peut-être juste nul ou les collègues malhonnètes on n'en sait rien.
- InvitéInvité
Voilà, c'est un bon résumé de la situation.
- victor44Habitué du forum
iphigénie a écrit:Tu parles de quoi au juste Victor?
de ça
Dinaaa a écrit:victor44 a écrit:
Je pense qu'il faut être prudent en ce qui concerne cette histoire, on ne sait rien. Attendons de voir ce que dit le juge. Le harcelement est souvent invoqué par certains syndicats mais rarement avéré par les juges.
Certes, on ne sait rien de précis de cette affaire.
Mais des chefs qui mettent des bâtons dans les roues, qui donnent des edt pleins de trous, qui multiplient les réunions sans ordre du jour n'aboutissant à rien, qui déplacent des cours ou des salles sans prévenir, qui vous passent devant sans vous saluer, qui mettent à mal l'autorité d'un enseignant en public, qui demande à un prof de remonter toutes ses moyennes, d'être plus bienveillant et moins autoritaire... on en trouve quelques-uns...
Il est même presque étonnant qu'il n'y ait pas plus de plaintes pour harcèlement que cela...
Rien de ce qui est décrit ne relève du harcèlement, juste de l'incompétence
- IphigénieProphète
voilà, exactement.Les harceleurs ça existe mais dans le cas présent, rien n'est prouvé le CDE est peut-être juste nul ou les collègues malhonnètes on n'en sait rien.
Sauf que tu aurais dû ajouter:
"ou les collègues réellement harcelés".
- IphigénieProphète
si ça vise un seul et même enseignant et de façon permanente, si! (l'incompétence est générale, le harcèlement est ciblé et les deux ensemble ne sont pas incompatibles, ils sont même souvent liés d'ailleurs)victor44 a écrit:iphigénie a écrit:Tu parles de quoi au juste Victor?
de çaDinaaa a écrit:victor44 a écrit:
Je pense qu'il faut être prudent en ce qui concerne cette histoire, on ne sait rien. Attendons de voir ce que dit le juge. Le harcelement est souvent invoqué par certains syndicats mais rarement avéré par les juges.
Certes, on ne sait rien de précis de cette affaire.
Mais des chefs qui mettent des bâtons dans les roues, qui donnent des edt pleins de trous, qui multiplient les réunions sans ordre du jour n'aboutissant à rien, qui déplacent des cours ou des salles sans prévenir, qui vous passent devant sans vous saluer, qui mettent à mal l'autorité d'un enseignant en public, qui demande à un prof de remonter toutes ses moyennes, d'être plus bienveillant et moins autoritaire... on en trouve quelques-uns...
Il est même presque étonnant qu'il n'y ait pas plus de plaintes pour harcèlement que cela...
Rien de ce qui est décrit ne relève du harcèlement, juste de l'incompétence
- Le grincheuxSage
iphigénie a écrit:si ça vise un seul et même enseignant et de façon permanente, si! (l'incompétence est générale, le harcèlement est ciblé et les deux ensemble ne sont pas incompatibles, ils sont même souvent liés d'ailleurs)victor44 a écrit:iphigénie a écrit:Tu parles de quoi au juste Victor?
de çaDinaaa a écrit:victor44 a écrit:
Je pense qu'il faut être prudent en ce qui concerne cette histoire, on ne sait rien. Attendons de voir ce que dit le juge. Le harcelement est souvent invoqué par certains syndicats mais rarement avéré par les juges.
Certes, on ne sait rien de précis de cette affaire.
Mais des chefs qui mettent des bâtons dans les roues, qui donnent des edt pleins de trous, qui multiplient les réunions sans ordre du jour n'aboutissant à rien, qui déplacent des cours ou des salles sans prévenir, qui vous passent devant sans vous saluer, qui mettent à mal l'autorité d'un enseignant en public, qui demande à un prof de remonter toutes ses moyennes, d'être plus bienveillant et moins autoritaire... on en trouve quelques-uns...
Il est même presque étonnant qu'il n'y ait pas plus de plaintes pour harcèlement que cela...
Rien de ce qui est décrit ne relève du harcèlement, juste de l'incompétence
Je ne veux pas me faire l'avocat du diable, mais je vous souhaite beaucoup de courage pour aller défendre un tel dossier en justice. Le harcèlement a une définition assez précise et tous les faits décrits plus haut, même envers une personne ou un groupe de personnes, rentreront difficilement dans le moule. Il peut tout à fait y avoir une incompatibilité d'humeur, une incompétence généralisée qui se reporte plus sur certaines personnes que sur d'autres (en raisons de choses aussi bêtes que de volants d'heures par classe, de matériel, que sais-je), sans que cela puisse être qualifié comme du harcèlement. De toute façon, nous ne savons toujours pas exactement quels sont les faits portés dans la plainte en question. Tout n'est que supposition.
_________________
Le carnet du Grincheux, Chroniques de misanthropie ordinaire
http://grincheux.de-charybde-en-scylla.fr/
Ma vie, mon œuvre
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- victor44Habitué du forum
iphigénie a écrit:voilà, exactement.Les harceleurs ça existe mais dans le cas présent, rien n'est prouvé le CDE est peut-être juste nul ou les collègues malhonnètes on n'en sait rien.
Sauf que tu aurais dû ajouter:
"ou les collègues réellement harcelés".
ou les collègues réellement harcelés
- PseudoDemi-dieu
Je n'y étais pas, mais je n'étais pas loin. Mais je risque d'être taxée de favoritisme et de partialité, justement parce que je connais des profs ayant exercé là-bas. Donc...
Enfin, il ne s'agissait nullement d'histoire de réunions à répétition, les faits étaient bien plus préoccupants.
Mais, bon, je suis surement trop la tête dans le guidon pour juger de la chose
Enfin, il ne s'agissait nullement d'histoire de réunions à répétition, les faits étaient bien plus préoccupants.
Mais, bon, je suis surement trop la tête dans le guidon pour juger de la chose
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- JEMSGrand Maître
Nous avons déjà vu des CDE sauter pour des faits relevant de deux trois cas graves...
Le harcèlement est quelque chose d’insidieux, ciblé ou cyclique, le but réside dans le fait que l'on veuille assoir son autorité sur quelqu'un. En droit, les faits répétés sont des commencements de preuve. Dans le cas présent, les témoignages, les actions antérieures (comme une médiation) tendent à jouer en faveur des enseignants.
Je ne suis pas d'accord avec Victor, souvent le harcèlement est signe d'une incompétence crasse d'un CDE.
Le harcèlement est quelque chose d’insidieux, ciblé ou cyclique, le but réside dans le fait que l'on veuille assoir son autorité sur quelqu'un. En droit, les faits répétés sont des commencements de preuve. Dans le cas présent, les témoignages, les actions antérieures (comme une médiation) tendent à jouer en faveur des enseignants.
Je ne suis pas d'accord avec Victor, souvent le harcèlement est signe d'une incompétence crasse d'un CDE.
- amourExpert
Je trouve l'information utile et inquiétante et les contributions également utiles et inquiétantes mais je me permets de donner mon avis car je crois, je l'ai déjà exprimé sur un autre sujet, que nous ne sommes pas juges, au sens juridique du terme.Pseudo a écrit:Je n'y étais pas, mais je n'étais pas loin. Mais je risque d'être taxée de favoritisme et de partialité, justement parce que je connais des profs ayant exercé là-bas. Donc...
Enfin, il ne s'agissait nullement d'histoire de réunions à répétition, les faits étaient bien plus préoccupants.
Mais, bon, je suis surement trop la tête dans le guidon pour juger de la chose
Or il s'agit bien d'une plainte pour harcèlement, d'après ce que j'ai lu. Donc personne ici n'a ni les éléments, ni la compétence pour "juger". Ni moi, ni Victor, ni quiconque.
Je trouve en revanche inquiétant que des enseignants remettent systématiquement, et a priori, en question l'intention d'autres enseignants de se défendre. (car je pense que si on dépose plainte pour harcèlement, c'est que l'on se sent victime).
Il y a bien entendu, des affabulateurs partout, qu'ils soient seuls ou six (mais c'est sans doute plus rare). Simplement, si on cherche des noises à son CDE, la plainte pour harcèlement moral n'est sans doute pas la manière la plus simple de le discréditer. Les procès sont longs, épuisants, on ne s'y engage pas à la légère. Donc pour qu'un groupe d'enseignants en arrive là, il faut qu'il y ait vraiment eu beaucoup de souffrance. Le reconnnaître n'est pas faire de corporatisme, mais plus simplement d'empathie.
- victor44Habitué du forum
amour a écrit:Il y a bien entendu, des affabulateurs partout, qu'ils soient seuls ou six (mais c'est sans doute plus rare). Simplement, si on cherche des noises à son CDE, la plainte pour harcèlement moral n'est sans doute pas la manière la plus simple de le discréditer. Les procès sont longs, épuisants, on ne s'y engage pas à la légère. Donc pour qu'un groupe d'enseignants en arrive là, il faut qu'il y ait vraiment eu beaucoup de souffrance. Le reconnnaître n'est pas faire de corporatisme, mais plus simplement d'empathie.
Je ne nie pas la souffrance, la médiation antérieure prouve que la gestion des équipes par le CDE pose problème.
Mais pour que celà relève du harcelement celà doit ressembler à ceci:
L’entretien avec la personne qui s’estime harcelée doit
permettre le repérage des techniques utilisées. Leur utilisation
isolée peut faire partie des rapports de force dans la vie sociale
mais ne constitue pas un système répétitif visant ou aboutissant
à l’effondrement émotionnel du sujet :
Les techniques relationnelles assoient la relation de
pouvoir :
tutoyer sans réciprocité, couper la parole, utiliser un niveau
verbal élevé et menaçant, faire disparaître les savoir-faire
sociaux (ni bonjour, ni au revoir, ni merci), critiquer
systématiquement le travail ou le physique du salarié, utiliser
des injures publiques, sexistes, racistes, cesser toute
communication verbale (post-it, note de service), siffler le
salarié, le bousculer, le frapper.
Les techniques d’isolement visent la séparation du
sujet de son collectif de travail
par des changements d’horaires de repas pour le séparer de ses
collègues habituels, l’omission d’information sur les réunions,
l’injonction faite aux autres salariés de ne plus communiquer
avec la personne désignée.
Les techniques persécutives passent par la surveillance
des faits et gestes :
contrôle des communications téléphoniques par ampli ou
écoute, vérification des tiroirs, casiers, poubelles, sacs à mains
du salarié, contrôle de la durée des pauses, des absences,
contrôle des conversations et relations avec les collègues,
obligation de laisser la porte du bureau ouverte «pour que je
vous voie », enregistrement, notations sur un cahier.
Les techniques d’attaque du geste de travail visent la
perte du sens du travail.
Les injonctions paradoxales :
faire refaire une tâche déjà parfaitement exécutée, faire travailler
une secrétaire par terre, corriger des fautes inexistantes, définir
une procédure d’exécution de la tâche et une fois qu’elle est
exécutée, contester la procédure, déchirer un rapport qui vient
d’être tapé car devenu inutile, exiger de coller les timbres à
distance imposée du bord de l’enveloppe, donner des consignes
confuses et contradictoires qui rendent le travail infaisable et
qui poussent à la faute, faire venir le salarié et ne pas lui donner
de travail.
La mise en scène de la disparition :
supprimer des tâches définies dans le contrat de travail ou le
poste de travail et notamment des tâches de responsabilités
pour les confier à un autre sans avertir le salarié, priver de
bureau, de téléphone, de PC, vider les armoires.
La reddition émotionnelle par hyperactivité :
fixer des objectifs irréalistes et irréalisables entretenant une
situation d’échec, un épuisement professionnel et émettre des
critiques systématiques, déposer les dossiers urgents 5 minutes
avant le départ de l’agent.
Les techniques punitives mettent les fonctionnaires et
les agents publics en situation de justification constante :
notes systématiques (jusqu'à plusieurs par jour), utilisation de
lettre recommandée avec accusé de réception (AR), menaces de
procédure disciplinaire montée de toutes pièces, heures
supplémentaires non validées et non compensées, vacances
imposées ou non accordées au dernier moment…
Ces mécanismes sont de véritables techniques altérant le
rapport du sujet au réel du travail et dont le but ultime est la
désaffiliation du collectif de travail. L’analyse des décisions de
justice sanctionnant la maltraitance recoupe et confirme la
typologie répertoriée. Le juriste rattache les techniques à la
violation d’une règle de droit . Pour qualifier le harcèlement
moral, les juristes examinent les faits suivants :
- Le détournement du lien de subordination : incivilité à
caractère vexatoire, refus de dialoguer, remarques insidieuses
ou injurieuses, mots qui blessent, dénigrement et volonté de
ridiculiser, moqueries.
- Le détournement des règles disciplinaires : sanctions
injustifiées basées sur des faits inexistants ou véniels.
- Le détournement du pouvoir de direction : ne pas donner de
travail, donner des objectifs irréalisables, donner du travail
inutile, isoler.
- Le détournement du pouvoir d’organisation : modifier
arbitrairement les conditions de travail ou les attributions
essentielles du poste de travail.
L’utilisation ponctuelle d’une des techniques décrites ci-dessus ne constitue pas
nécessairement un fait de harcèlement moral
La plainte pour harcelement est en général une mauvaise idée car difficile à prouver. L'incompétence par contre...
- amourExpert
Donc si je comprends bien votre propos, il se limite à dire ceci: voici ce que leur situation devrait présenter pour que leur plainte soit utile.victor44 a écrit:amour a écrit:Il y a bien entendu, des affabulateurs partout, qu'ils soient seuls ou six (mais c'est sans doute plus rare). Simplement, si on cherche des noises à son CDE, la plainte pour harcèlement moral n'est sans doute pas la manière la plus simple de le discréditer. Les procès sont longs, épuisants, on ne s'y engage pas à la légère. Donc pour qu'un groupe d'enseignants en arrive là, il faut qu'il y ait vraiment eu beaucoup de souffrance. Le reconnnaître n'est pas faire de corporatisme, mais plus simplement d'empathie.
Je ne nie pas la souffrance, la médiation antérieure prouve que la gestion des équipes par le CDE pose problème.
Mais pour que celà relève du harcelement celà doit ressembler à ceci:
L’entretien avec la personne qui s’estime harcelée doit
permettre le repérage des techniques utilisées. Leur utilisation
isolée peut faire partie des rapports de force dans la vie sociale
mais ne constitue pas un système répétitif visant ou aboutissant
à l’effondrement émotionnel du sujet :
Les techniques relationnelles assoient la relation de
pouvoir :
tutoyer sans réciprocité, couper la parole, utiliser un niveau
verbal élevé et menaçant, faire disparaître les savoir-faire
sociaux (ni bonjour, ni au revoir, ni merci), critiquer
systématiquement le travail ou le physique du salarié, utiliser
des injures publiques, sexistes, racistes, cesser toute
communication verbale (post-it, note de service), siffler le
salarié, le bousculer, le frapper.
Les techniques d’isolement visent la séparation du
sujet de son collectif de travail
par des changements d’horaires de repas pour le séparer de ses
collègues habituels, l’omission d’information sur les réunions,
l’injonction faite aux autres salariés de ne plus communiquer
avec la personne désignée.
Les techniques persécutives passent par la surveillance
des faits et gestes :
contrôle des communications téléphoniques par ampli ou
écoute, vérification des tiroirs, casiers, poubelles, sacs à mains
du salarié, contrôle de la durée des pauses, des absences,
contrôle des conversations et relations avec les collègues,
obligation de laisser la porte du bureau ouverte «pour que je
vous voie », enregistrement, notations sur un cahier.
Les techniques d’attaque du geste de travail visent la
perte du sens du travail.
Les injonctions paradoxales :
faire refaire une tâche déjà parfaitement exécutée, faire travailler
une secrétaire par terre, corriger des fautes inexistantes, définir
une procédure d’exécution de la tâche et une fois qu’elle est
exécutée, contester la procédure, déchirer un rapport qui vient
d’être tapé car devenu inutile, exiger de coller les timbres à
distance imposée du bord de l’enveloppe, donner des consignes
confuses et contradictoires qui rendent le travail infaisable et
qui poussent à la faute, faire venir le salarié et ne pas lui donner
de travail.
La mise en scène de la disparition :
supprimer des tâches définies dans le contrat de travail ou le
poste de travail et notamment des tâches de responsabilités
pour les confier à un autre sans avertir le salarié, priver de
bureau, de téléphone, de PC, vider les armoires.
La reddition émotionnelle par hyperactivité :
fixer des objectifs irréalistes et irréalisables entretenant une
situation d’échec, un épuisement professionnel et émettre des
critiques systématiques, déposer les dossiers urgents 5 minutes
avant le départ de l’agent.
Les techniques punitives mettent les fonctionnaires et
les agents publics en situation de justification constante :
notes systématiques (jusqu'à plusieurs par jour), utilisation de
lettre recommandée avec accusé de réception (AR), menaces de
procédure disciplinaire montée de toutes pièces, heures
supplémentaires non validées et non compensées, vacances
imposées ou non accordées au dernier moment…
Ces mécanismes sont de véritables techniques altérant le
rapport du sujet au réel du travail et dont le but ultime est la
désaffiliation du collectif de travail. L’analyse des décisions de
justice sanctionnant la maltraitance recoupe et confirme la
typologie répertoriée. Le juriste rattache les techniques à la
violation d’une règle de droit . Pour qualifier le harcèlement
moral, les juristes examinent les faits suivants :
- Le détournement du lien de subordination : incivilité à
caractère vexatoire, refus de dialoguer, remarques insidieuses
ou injurieuses, mots qui blessent, dénigrement et volonté de
ridiculiser, moqueries.
- Le détournement des règles disciplinaires : sanctions
injustifiées basées sur des faits inexistants ou véniels.
- Le détournement du pouvoir de direction : ne pas donner de
travail, donner des objectifs irréalisables, donner du travail
inutile, isoler.
- Le détournement du pouvoir d’organisation : modifier
arbitrairement les conditions de travail ou les attributions
essentielles du poste de travail.
L’utilisation ponctuelle d’une des techniques décrites ci-dessus ne constitue pas
nécessairement un fait de harcèlement moral
La plainte pour harcelement est en général une mauvaise idée car difficile à prouver. L'incompétence par contre...
C'est à la rigueur, précieux de le savoir, et merci de nous en informer, mais j'espère que les enseignants concernés par le cas évoqué ont pris l'avis d'un juriste.
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- Saint-Louis (Réunion) : 300 lycéens en colère contre le délabrement de leur matériel et de leur établissement.
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