Collège La Bourgade à La Trinité (06) : une prof se suicide

j.louis a écrit:Nathalie était une amie je reviens de ses obsèques qui ont été très émouvantes . merci pour vos commentaires qui lui rendent hommage car c’était une femme formidable .

j.louis a écrit:Nathalie était une amie je reviens de ses obsèques qui ont été très émouvantes . merci pour vos commentaires qui lui rendent hommage car c’était une femme formidable .

Le Monde a écrit:[...]Sans être classé "ZEP", le collège de La Trinité, proche de la cité sensible de l'Ariane, n'est pas réputé facile. "Les faits de violence n'augmentent pas mais il y a des incidents, à l'intérieur ou à l'extérieur de l'établissement", confie un policier niçois qui connaît bien le secteur. "Mais les enseignants ne se confient pas volontiers."

"OMERTA SCOLAIRE"

Leur silence ne surprend guère Serge Baillod, le compagnon de Nathalie : "L'omerta scolaire concerne tous les échelons, et même quand on est confronté au pire, le mot d'ordre est de se taire !" Très peu d'enseignants ont réagi publiquement après le suicide ; mais sur la Toile, la parole se libère : les internautes ont témoigné de leur émotion, certains rappelant la nécessité de "faire bloc entre enseignants".

Les tabous tombent, progressivement. Selon l'enquête de "victimation" dans le second degré dévoilée en février, le harcèlement n'est pas un épiphénomène. Il a concerné, à un moment ou à un autre de leur carrière, plus d'un répondant sur cinq. Un tiers estime que l'équipe des adultes n'est pas solidaire.

Nathalie Filippi souffrait-elle dans sa vie privée ? "L'enquête, pour l'heure, n'a pas mis en exergue de problèmes psychiatriques chez cette enseignante", assure Jean-Michel Cailliau, qui vient d'être nommé à la Cour de cassation. La famille projette de créer une association d'aide aux enseignants à la mémoire de Nathalie.

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Palombella Rossa a écrit:

Toujours est-il que depuis le 20 juin c'est tout le collège Vernier de Nice qui est en grève afin de dénoncer les "pressions constantes du personnel de direction" :
http://www.nicematin.com/nice/profs-en-souffrance-au-college-vernier-de-nice.1309737.html

ghael87 a écrit:on entend jamais parler de procès de harcèlement des CDE, c'est bizarre, ca n'existe donc pas les chefs tyrans dans l'EN?...Marre de l'omerta!

ghael87 a écrit:on entend jamais parler de procès de harcèlement des CDE, c'est bizarre, ca n'existe donc pas les chefs tyrans dans l'EN?...Marre de l'omerta!

Celadon a écrit:   Condoléances à sa famille. C'est tout de même terrible de mourir pour échapper à la hiérarchie.

John a écrit:Profondément triste et ému

Stered a écrit:

philann a écrit:

Richard Ghis, secrétaire du SNES-FSU «refuse tout amalgame. Mais nous avons demandé que toute la lumière soit faite. Un suicide au sein de la communauté enseignante, c'est la première fois que ça arrive dans l'académie de Nice. L'enseignante était-elle fragile, avait-elle des soucis autres que professionnels ? s'interroge le représentant qui ajoute : Nous savions qu'il y avait des tensions au sein de cet établissement. Avec les élèves, avec la direction. À plusieurs reprises depuis la rentrée nous avons été alertés. Certains ne se sentaient pas soutenus par leur direction ».

Mais MERDE quoi!!!   il est représentant syndical et le premier truc qui lui vient c'est ça???

quelle tristesse et combien de vies brisées (pensées pour ses proches)

Je suis bien d'accord avec toi : je trouve cette phrase odieuse...

Pensées pour ses proches et pour elle  

Paratge a écrit:

dandelion a écrit:Très triste pour cette enseignante et sa famille. Pour une fois, je trouve l'article plutôt bien, à l'exception des remarques du syndicaliste (?) qui aurait pu s'abstenir (ça fait un peu Radio Paris ment, Radio Paris ment, Radio Paris est allemand: comme le rectorat n'a pas pu s'exprimer je parle à leur place  :shock: ). On a tout de même pour une fois l'occasion de lire que quelle que soit la gravité des actes commis, la faute retombe toujours sur l'enseignant, que les pressions subies par ces derniers sont importantes.

Peut-être que, comme trop de syndicalistes, il partage malheureusement le point de vue de la hiérarchie et qu"il ne vient pas une seconde à l'esprit des pseudo-défenseurs des profs de proposer leur aide à ces pauvres collègues piégés...

Littéralement écoeurée moi aussi par les propos de cette personne se présentant comme une "syndicaliste".
C'est malheureusement très représentatif du discours de ces pseudo "syndicats", discours entièrement calqué sur celui de l'administration, fait de déni systématique face aux techniques de harcèlement des chefs d'établissement.

Un suicide ? A entendre ces larbins du système, ce n'est PAS du harcèlement moral de la part de la hiérarchie.
C'est du à un problème personnel, cette enseignante était fragile et les méthodes de management/harcèlement (cf France Telecom, Renault, La Poste, Carrefour, etc.) n'y sont pour rien.
Ouvrir un boulevard pour psychiatriser une victime de pratiques de harcèlement, de la part d'une personne censée soutenir les harcelés, c'est indigne, et cela fait froid dans le dos quand on pense au nombre d'enseignants qui font naïvement confiance à ces syndicats pour les défendre du harcèlement hiérarchique.

Quand on rétablira l'esclavage, certains délégués syndicaux négocieront la taille des chaînes... et avec le sourire ! 

Laurence

Laurence LM a écrit:

Stered a écrit:

philann a écrit:

Mais MERDE quoi!!!   il est représentant syndical et le premier truc qui lui vient c'est ça???

quelle tristesse et combien de vies brisées (pensées pour ses proches)

Je suis bien d'accord avec toi : je trouve cette phrase odieuse...

Pensées pour ses proches et pour elle  

Paratge a écrit:

dandelion a écrit:Très triste pour cette enseignante et sa famille. Pour une fois, je trouve l'article plutôt bien, à l'exception des remarques du syndicaliste (?) qui aurait pu s'abstenir (ça fait un peu Radio Paris ment, Radio Paris ment, Radio Paris est allemand: comme le rectorat n'a pas pu s'exprimer je parle à leur place  :shock: ). On a tout de même pour une fois l'occasion de lire que quelle que soit la gravité des actes commis, la faute retombe toujours sur l'enseignant, que les pressions subies par ces derniers sont importantes.

Peut-être que, comme trop de syndicalistes, il partage malheureusement le point de vue de la hiérarchie et qu"il ne vient pas une seconde à l'esprit des pseudo-défenseurs des profs de proposer leur aide à ces pauvres collègues piégés...

Littéralement écoeurée moi aussi par les propos de cette personne se présentant comme une "syndicaliste".
C'est malheureusement très représentatif du discours de ces pseudo "syndicats", discours entièrement calqué sur celui de l'administration, fait de déni systématique face aux techniques de harcèlement des chefs d'établissement.

Un suicide ? A entendre ces larbins du système, ce n'est PAS du harcèlement moral de la part de la hiérarchie.
C'est du à un problème personnel, cette enseignante était fragile et les méthodes de management/harcèlement (cf France Telecom, Renault, La Poste, Carrefour, etc.) n'y sont pour rien.
Ouvrir un boulevard pour psychiatriser une victime de pratiques de harcèlement, de la part d'une personne censée soutenir les harcelés, c'est indigne, et cela fait froid dans le dos quand on pense au nombre d'enseignants qui font naïvement confiance à ces syndicats pour les défendre du harcèlement hiérarchique.

Quand on rétablira l'esclavage, certains délégués syndicaux négocieront la taille des chaînes... et avec le sourire ! 

Laurence