- Roumégueur IerÉrudit
Quelques extraits tirés des in-FO-rmations, pour ceux que cela pourrait intéresser :
"Le socle et l'école du socle... tous deux indissociables. Impact de la maternelle à la terminale
Lors du colloque du 30/10 organisé par le Cercle de recherche et d'action pédagogiques (Crap) (Vous avez dit pédagogie ? L'école dans les médias et les réseaux sociaux) le ministre a déclaré « la question du socle commun de connaissances, de compétences et de culture doit organiser notre enseignement parce que la Nation doit être capable de dire ce qu'elle attend de la scolarité obligatoire ».
L'ajout du terme « culture » à la dénomination du socle doit permettre de faire intervenir les « opérateurs culturels », pas de revenir à des programmes scolaires disciplinaires.
Au delà de la remise en cause de l'organisation des enseignements sur une base disciplinaire dans le cadre de programmes nationaux annuels l'école du socle projetée remet en cause l'architecture de l'école, les statuts et les diplômes :
Selon le ministre « L'expérimentation sera présente dans la loi, notamment pour l'articulation entre l'école élémentaire et les collèges (…) Nous ne reviendrons pas sur l'école du socle, mais nous permettrons d'organiser des réseaux entre écoles et collèges ».
Deux types d'expérimentation sont notamment envisagés : un conseil pédagogique commun entre le premier et le second degré et un regroupement pédagogique écoles et collège sur cinq ans (avec notamment les échanges de service PE et professeurs du second degré).
Le ministre a encore ajouté que cette loi « porte des réformes très profondes sur la maternelle, l'école primaire, des réformes importantes sur le collège. Elle redit notre attachement au collège unique et à la diversité des pédagogies, à la différentiation des pédagogies. Elle ouvre des perspectives qui sont devant nous sur la réforme du lycée »
Non seulement la réforme du lycée sera poursuivie mais une nouvelle réforme dans la suite de l'école du socle est à attendre, ce qui ne peut que mener à une aggravation. Antérieurement le ministre a aussi annoncé une « évolution du baccalauréat » dont on peut craindre qu'elle ne se traduise par un accroissement du CCF ou du contrôle en coure de formation "
"Le socle et l'école du socle... tous deux indissociables. Impact de la maternelle à la terminale
Lors du colloque du 30/10 organisé par le Cercle de recherche et d'action pédagogiques (Crap) (Vous avez dit pédagogie ? L'école dans les médias et les réseaux sociaux) le ministre a déclaré « la question du socle commun de connaissances, de compétences et de culture doit organiser notre enseignement parce que la Nation doit être capable de dire ce qu'elle attend de la scolarité obligatoire ».
L'ajout du terme « culture » à la dénomination du socle doit permettre de faire intervenir les « opérateurs culturels », pas de revenir à des programmes scolaires disciplinaires.
Au delà de la remise en cause de l'organisation des enseignements sur une base disciplinaire dans le cadre de programmes nationaux annuels l'école du socle projetée remet en cause l'architecture de l'école, les statuts et les diplômes :
Selon le ministre « L'expérimentation sera présente dans la loi, notamment pour l'articulation entre l'école élémentaire et les collèges (…) Nous ne reviendrons pas sur l'école du socle, mais nous permettrons d'organiser des réseaux entre écoles et collèges ».
Deux types d'expérimentation sont notamment envisagés : un conseil pédagogique commun entre le premier et le second degré et un regroupement pédagogique écoles et collège sur cinq ans (avec notamment les échanges de service PE et professeurs du second degré).
Le ministre a encore ajouté que cette loi « porte des réformes très profondes sur la maternelle, l'école primaire, des réformes importantes sur le collège. Elle redit notre attachement au collège unique et à la diversité des pédagogies, à la différentiation des pédagogies. Elle ouvre des perspectives qui sont devant nous sur la réforme du lycée »
Non seulement la réforme du lycée sera poursuivie mais une nouvelle réforme dans la suite de l'école du socle est à attendre, ce qui ne peut que mener à une aggravation. Antérieurement le ministre a aussi annoncé une « évolution du baccalauréat » dont on peut craindre qu'elle ne se traduise par un accroissement du CCF ou du contrôle en coure de formation "
- Roumégueur IerÉrudit
Et sur le statut :
"Le statut national et les obligations réglementaires de service en ligne de mire
Travailler plus et gagner toujours moins : « Les rythmes scolaires sont une grande préoccupation pour vous, et je le comprends. Malgré la contrainte financière qui le tient, l'État a décidé de faire cette réforme. Les enseignants accepteront, sans doute, de travailler une demi-journée supplémentaire sans être payés davantage. Quelle autre catégorie de fonctionnaires ferait le même effort ?
Il ne faut pas arguer des inégalités entre les collectivités locales pour bloquer la réforme des rythmes scolaires. Car ce sont les enfants qui seraient pénalisés. (...)Il faut faire cette réforme. »
Le statut de tous en ligne de mire : « Le métier d'enseignant a changé, et nous devrons en réformer certains aspects. Un agenda de la refondation sera proposé après le vote de la loi. »"
"Le statut national et les obligations réglementaires de service en ligne de mire
Travailler plus et gagner toujours moins : « Les rythmes scolaires sont une grande préoccupation pour vous, et je le comprends. Malgré la contrainte financière qui le tient, l'État a décidé de faire cette réforme. Les enseignants accepteront, sans doute, de travailler une demi-journée supplémentaire sans être payés davantage. Quelle autre catégorie de fonctionnaires ferait le même effort ?
Il ne faut pas arguer des inégalités entre les collectivités locales pour bloquer la réforme des rythmes scolaires. Car ce sont les enfants qui seraient pénalisés. (...)Il faut faire cette réforme. »
Le statut de tous en ligne de mire : « Le métier d'enseignant a changé, et nous devrons en réformer certains aspects. Un agenda de la refondation sera proposé après le vote de la loi. »"
- Roumégueur IerÉrudit
Allez, parce que je suis énervé, des fichiers joints (cela évite à ceux qui ne veulent pas les lire de les lire!). Après j'arrête, je m'excuse d'avance de balancer autant de documents émanants d'un syndicat mais là, j'en peux plus! Si les modérateurs me le demandent, j'enlève tout cela sans problème et sans en prendre ombrage.
En vrac : pétition intersyndicale contre le transfert des CIO aux régions, baisse du salaire des fonctionnaires :
En vrac : pétition intersyndicale contre le transfert des CIO aux régions, baisse du salaire des fonctionnaires :
- Julie PieNiveau 6
Roumégueur Ier a écrit:Allez, parce que je suis énervé, des fichiers joints (cela évite à ceux qui ne veulent pas les lire de les lire!). Après j'arrête, je m'excuse d'avance de balancer autant de documents émanants d'un syndicat mais là, j'en peux plus! Si les modérateurs me le demandent, j'enlève tout cela sans problème et sans en prendre ombrage.
En vrac : pétition intersyndicale contre le transfert des CIO aux régions, baisse du salaire des fonctionnaires :
Tout comme Roumégueur Ier, j'enlèverai sans problème. Comme je n'entends rien venir de sérieux du syndicat annoncé "majoritaire", et que je ne sais comment faire circuler, je joins ma petite pierre:
« Les professeurs sont les seuls à qui on va demander de travailler 40 jours de plus sans les payer davantage » V. Peillon
PROJET PEILLON :
POUR FORCE OUVRIERE C’EST NON !
Lors des pseudo-négociations avec les organisations syndicales, le Ministre Peillon a dévoilé l’axe de son projet concernant les rythmes scolaires dans le 1er degré.
Il propose que les enseignants fassent classe 9 demi-journées par semaine (sur la base de 5h d’enseignement par jour et 3 h le mercredi), une aide aux devoirs pour tous les élèves d’une demi-heure par jour (qui n’est pas untemps d’enseignement et qui se terminerait au plus tôt à 16h).
Il faut le dire clairement les projets du Ministre sont totalement inacceptables :
→ Une journée de présence de plus par semaine pour tous les enseignants (le mercredi ou le samedi en fonction des décisions locales).
→ Une heure d’enseignement en moins pour tous les élèves qui passent de 24h/hebdomadaire à 23h (soit 36h de moins sur l’année qui s’ajoutent aux 72h supprimées par le Ministre Darcos en 2008, et aux 36h supprimées par le Ministre Jospin en 1991…), tout cela au nom de la « réussite des élèves »…
→ La confusion entre le scolaire et le péri-scolaire et le renforcement des prérogatives des collectivités territoriales sur l’école et les enseignants.
→ Un temps de présence des enseignants dans les écoles qui serait augmenté pour les réunions (concertations, conseils d’école, animations pédagogiques : 72h annualisées au lieu des 48h actuelles).
On peut se poser la question : Quand auront lieu ces 72 heures de réunion ? Le mercredi après-midi ? Le samedi matin ? Le soir après 16h30 ?
Toutes ces mesures, rappelons-le, devront se faire dans un contexte de blocage des salaires des fonctionnaires et d’austérité rappelé par le président de la République dans son discours du mardi 9 octobre et confirmé avec impudence par le Ministre Peillon : « Les professeurs sont les seuls à qui on va demander de travail 40 jours de plus sans les payer davantage ».
Chacun peut faire ses comptes : c’est la vie personnelle et la vie familiale des enseignants qui est menacée, sans compter l’aggravation des frais engendrés (garde d‘enfants, frais d’essence supplémentaires, etc.)
Quant au devenir des études dirigées, chacun comprend qu’avec « l’aide aux devoirs » faite par les enseignants dans le cadre de leurs obligations de service, elles risquent fort de disparaître (et par là-même la petite rémunération supplémentaire dont bénéficient les collègues).
Qu’on ne compte donc pas sur nous pour accepter l’inacceptable, même si on nous présente ces mesures assorties de quelques « compensations » ou d’une pseudo « sanctuarisation du mercredi après-midi ».
POUR LE SNUDI-FO, C’EST CLAIR :
C’EST NON !
Pour s’informer, pour commencer dès maintenant à s’organiser pour faire reculer le Ministre :
Téléchargez, signez et faites signer la pétition
et renvoyez-la de toute urgence au SNUDI-FO 77
2 Rue De La Varenne - 77008 Melun Cedex
Signez la pétition en ligne
Téléchargez, signez et faites signer la pétition
Rythmes scolaires, « plus de maîtres que de classes » :
Le statut de fonctionnaire d’Etat doit être garanti
lire la suite du communiqué national
Concertation sur la « refondation de l’école »
lire le communiqué de la FNEC FP-FO du 8 octobre 2012.
Mis à mal depuis les décrets Darcos de 2008 et l’annualisation de 108h de notre temps de travail, le SNUDI FO est intervenu à de multiples reprises pour que ce droit soit effectif en Seine-et-Marne en permettant aux collègues de pouvoir déduire les heures de réunions d’informations syndicales des heures de concertation ou d’animations pédagogiques. Madame la Directrice Académique a reconnu ce droit lors de l’audience qu’elle nous a accordée le 2 mai 2012 en la présence de Norbert Trichard, Secrétaire Général du SNUDI FO.
- bretagneNiveau 5
Le syndicat majoritaire, le SNES est assez discret.
"Le SNES, what else "?
Comme autre, il y a SUD Education, FO-SNLC, la CNT-Education....
Qui :
- défendent le statut de la Fonction Publique,
- et exigent des augmentations de salaires dignes de ce nom.
"Le SNES, what else "?
Comme autre, il y a SUD Education, FO-SNLC, la CNT-Education....
Qui :
- défendent le statut de la Fonction Publique,
- et exigent des augmentations de salaires dignes de ce nom.
- CelebornEsprit sacré
bretagne a écrit:Le syndicat majoritaire, le SNES est assez discret.
"Le SNES, what else "?
Comme autre, il y a SUD Education, FO-SNLC, la CNT-Education....
Qui :
- défendent le statut de la Fonction Publique,
- et exigent des augmentations de salaires dignes de ce nom.
On (le SNALC) est là aussi, hein
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- InvitéInvité
bretagne a écrit:Le syndicat majoritaire, le SNES est assez discret.
"Le SNES, what else "?
.
Le SNES est un syndicat du secondaire, il est donc normal qu'il soit discret sur le primaire.
À la FSU, c'est le SNUIPP qui est le syndicat du primaire.
Sinon, pour savoir ce que pense le SNES, il suffit de se rendre sur son site :
http://www.snes.edu/Une-loi-d-orientation-contre-les.html
http://www.snes.edu/Etats-generaux-du-Second-degre.html
http://www.snes.edu/Concertation-refondons-l-ecole-de.html
- bretagneNiveau 5
Le SNUIPP pour le primaire, et le SNES pour le secondaire...
Le SNUIPP est encore moins combatif que le SNES. (ce n'est rien de le dire..)
Le SNUIPP est encore moins combatif que le SNES. (ce n'est rien de le dire..)
- BientôtlesudFidèle du forum
Celeborn a écrit:bretagne a écrit:Le syndicat majoritaire, le SNES est assez discret.
"Le SNES, what else "?
Comme autre, il y a SUD Education, FO-SNLC, la CNT-Education....
Qui :
- défendent le statut de la Fonction Publique,
- et exigent des augmentations de salaires dignes de ce nom.
On (le SNALC) est là aussi, hein
Sur ces deux revendications, je ne vois pas pourquoi le SNES n'est pas cité, il défend le statut de la fonction publique et la revalorisation pour les enseignants de second degré.
D’ailleurs, en y réfléchissant bien, tous les syndicats ont ces revendications (même si certains sont pour changer les statuts, il ne sont pas pour leur disparition, c'est à dire la mise en place du contrat, et défendent le respect de ceux-ci.)
- BientôtlesudFidèle du forum
bretagne a écrit:Le SNUIPP pour le primaire, et le SNES pour le secondaire...
Le SNUIPP est encore moins combatif que le SNES. (ce n'est rien de le dire..)
A quoi mesures-tu la combativité?
Au nombre de communiqués?, au ton employé dans ceux-ci?, au nombre d'appels à la grève?
- AuroreEsprit éclairé
Et c'est bien là que se situe le problème...Will.T a écrit:bretagne a écrit:Le syndicat majoritaire, le SNES est assez discret.
"Le SNES, what else "?
.
Le SNES est un syndicat du secondaire, il est donc normal qu'il soit discret sur le primaire.
À la FSU, c'est le SNUIPP qui est le syndicat du primaire.
- InvitéInvité
bretagne a écrit:Le SNUIPP pour le primaire, et le SNES pour le secondaire...
Le SNUIPP est encore moins combatif que le SNES. (ce n'est rien de le dire..)
sur les rythmes scolaires : http://www.snuipp.fr/Rythmes-scolaires-tout-reste-a-re
- bretagneNiveau 5
CONTRAT -Un fonctionnaire ne signe pas de contrat. La notion même de contrat entre le fonctionnaire et l'Etat est une aberration, une régression sociale sans précédent.
STATUT....Curieusement, les syndicats qui acceptent une modifications des statuts, acceptent toujours simultanément les régressions sociales que contiennent ces modifications des statuts, depuis que l'on utilise le mot "réforme" pour cacher l'idée de recul des droits sociaux.
SALAIRES-Des syndicats qui exigent des augmentations de salaires dignes de ce nom. (et qui chiffrent les revendications en terme d'augmentation du point d'indice plutôt que d'évoquer vaguement l'idée en oubliant le point d'indice)
STATUT....Curieusement, les syndicats qui acceptent une modifications des statuts, acceptent toujours simultanément les régressions sociales que contiennent ces modifications des statuts, depuis que l'on utilise le mot "réforme" pour cacher l'idée de recul des droits sociaux.
SALAIRES-Des syndicats qui exigent des augmentations de salaires dignes de ce nom. (et qui chiffrent les revendications en terme d'augmentation du point d'indice plutôt que d'évoquer vaguement l'idée en oubliant le point d'indice)
- Roumégueur IerÉrudit
Et les résolutions du congrès FO (le lien suivant vous envoie vers le texte in extenso), je place tout de même des extraits :
http://copytaste.com/r2972
"Le congrès estime que tous les jours les personnels des lycées et collèges sont confrontés à cette réalité : baisse des salaires, pouvoir d’achat réduit, suppressions de postes, poursuite des contre-réformes et mise en place de réformes structurelles majeures.
C’est pourquoi le congrès inscrit résolument son action dans la décision du congrès de la FGF FO :
« Le Congrès constate que le bras de fer est engagé. Les salariés du privé comme du public sont confrontés, au nom de la politique de rigueur et d’austérité, à une remise en cause de tous leurs droits et acquis : salaires, retraites, protection sociale collective, statuts et Code du travail. Le Congrès considère que l’ANI [Accord National Interprofessionnel] du 11 janvier 2013 et le projet de loi de l’acte III de décentralisation s’inscrivent dans ce contexte. Ils sont inspirés, voire dictés par les institutions internationales sous prétexte de réduction des déficits et de baisse du coût du travail. C’est cette politique que subissent les salariés et fonctionnaires grecs, espagnols, italiens et portugais. C’est contre elle qu’ils sont mobilisés.
Le Congrès considère donc que le moment est venu pour que la Confédération prenne toutes les initiatives pour bloquer cette politique d’austérité et ses conséquences. Bloquer le pays pour bloquer l’austérité : le congrès de la FGF-FO appelle tous ses syndicats et sections départementales à se tenir prêts à répondre à tout appel à la mobilisation interprofessionnelle et à réunir les adhérents pour discuter de la situation."
Sur l'éducation :
"I. Pour nos revendications, pour l'abandon du projet de loi Peillon de refondation
Le congrès affirme sa totale opposition au projet de « loi d'orientation et de programmation » de Vincent Peillon, organisé autour de la territorialisation de l'Ecole et du socle commun de « compétences, de connaissances et de culture ».
Pour le congrès, ce projet dit de « refondation » constitue une remise en cause majeure de l'Ecole de la République, de son caractère national ainsi que de l'égalité du droit à l'instruction sur tout le territoire national, des programmes et diplômes nationaux.
En particulier le projet de loi transfère l’orientation et les CIO aux régions, transfère la carte des formations professionnelles, met en place des projets éducatifs territoriaux qui ont vocation à s'appliquer à l'enseignement primaire comme secondaire, généralise les contrats tripartites Etat-établissements scolaires-collectivités territoriales. Ce projet s'inscrit dans le cadre de l'acte III de la décentralisation auquel, avec la confédération FO, le congrès affirme sa totale opposition.
Le congrès refuse tout système qui, sous prétexte de décentralisation reviendrait à mettre l’enseignement public sous la coupe des féodalités locales, et de groupes de pression idéologiques ou économiques. Le congrès proclame son opposition résolue à tout ce qui remet en cause l’unité de l’enseignement public et donc la laïcité de l’Ecole.
Le congrès constate que le projet remet en cause l'existence de programmes disciplinaires annuels au profit de référentiels de compétences établis par cycles. Il fait planer les plus lourdes menaces sur l'architecture de l'enseignement secondaire et primaire, notamment via le projet de mise en place d'un cycle commun CM2-6ème (art. 40). Le congrès s’oppose à l’école du socle.
Le congrès constate que le projet de loi Peillon s'inscrit dans la continuité des contre-réformes des gouvernements successifs, qui sont autant de mesures prises dans le cadre de la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques), que le SNFOLC a combattues et les aggrave : socle commun mis en place par la loi Fillon de 2005 et ses conséquences sur le collège, réforme du lycée, masterisation du recrutement.
Le congrès constate que le projet de loi fait planer les plus lourdes menaces sur les statuts nationaux des personnels, notamment sur les décrets de mai 1950.En conséquence le congrès demande l'abandon du projet de loi Peillon.
Le congrès considère qu’à tous les niveaux la bataille doit se poursuivre pour que le projet Peillon ne soit pas adopté.
Le congrès affirme son opposition à toute forme de territorialisation de l'enseignement public. Il estime que l’intervention de personnalités politiques des départements et des régions ou de représentants d’intérêts économiques dans les établissements, fait peser de lourdes menaces sur la laïcité de l’Ecole publique.
Le congrès condamne le recours au financement privé et revendique que l'Ecole publique dispose de tous les moyens nécessaires pour lui permettre d'assurer à tous les élèves l'égalité devant l'instruction et la possibilité effective pour tous d'aller le plus loin possible dans leurs études. Il s'oppose à l'attribution d'une partie de la dotation sur la base de « projets ».
Le congrès réaffirme son attachement indéfectible à l'instruction publique et à la mission de transmission des connaissances de l'Ecole.
Le congrès rappelle que la réalisation effective du droit pour tous à l’enseignement et à la formation est une tâche fondamentale pour la démocratie et relève de la seule responsabilité de l’Etat."
http://copytaste.com/r2972
"Le congrès estime que tous les jours les personnels des lycées et collèges sont confrontés à cette réalité : baisse des salaires, pouvoir d’achat réduit, suppressions de postes, poursuite des contre-réformes et mise en place de réformes structurelles majeures.
C’est pourquoi le congrès inscrit résolument son action dans la décision du congrès de la FGF FO :
« Le Congrès constate que le bras de fer est engagé. Les salariés du privé comme du public sont confrontés, au nom de la politique de rigueur et d’austérité, à une remise en cause de tous leurs droits et acquis : salaires, retraites, protection sociale collective, statuts et Code du travail. Le Congrès considère que l’ANI [Accord National Interprofessionnel] du 11 janvier 2013 et le projet de loi de l’acte III de décentralisation s’inscrivent dans ce contexte. Ils sont inspirés, voire dictés par les institutions internationales sous prétexte de réduction des déficits et de baisse du coût du travail. C’est cette politique que subissent les salariés et fonctionnaires grecs, espagnols, italiens et portugais. C’est contre elle qu’ils sont mobilisés.
Le Congrès considère donc que le moment est venu pour que la Confédération prenne toutes les initiatives pour bloquer cette politique d’austérité et ses conséquences. Bloquer le pays pour bloquer l’austérité : le congrès de la FGF-FO appelle tous ses syndicats et sections départementales à se tenir prêts à répondre à tout appel à la mobilisation interprofessionnelle et à réunir les adhérents pour discuter de la situation."
Sur l'éducation :
"I. Pour nos revendications, pour l'abandon du projet de loi Peillon de refondation
Le congrès affirme sa totale opposition au projet de « loi d'orientation et de programmation » de Vincent Peillon, organisé autour de la territorialisation de l'Ecole et du socle commun de « compétences, de connaissances et de culture ».
Pour le congrès, ce projet dit de « refondation » constitue une remise en cause majeure de l'Ecole de la République, de son caractère national ainsi que de l'égalité du droit à l'instruction sur tout le territoire national, des programmes et diplômes nationaux.
En particulier le projet de loi transfère l’orientation et les CIO aux régions, transfère la carte des formations professionnelles, met en place des projets éducatifs territoriaux qui ont vocation à s'appliquer à l'enseignement primaire comme secondaire, généralise les contrats tripartites Etat-établissements scolaires-collectivités territoriales. Ce projet s'inscrit dans le cadre de l'acte III de la décentralisation auquel, avec la confédération FO, le congrès affirme sa totale opposition.
Le congrès refuse tout système qui, sous prétexte de décentralisation reviendrait à mettre l’enseignement public sous la coupe des féodalités locales, et de groupes de pression idéologiques ou économiques. Le congrès proclame son opposition résolue à tout ce qui remet en cause l’unité de l’enseignement public et donc la laïcité de l’Ecole.
Le congrès constate que le projet remet en cause l'existence de programmes disciplinaires annuels au profit de référentiels de compétences établis par cycles. Il fait planer les plus lourdes menaces sur l'architecture de l'enseignement secondaire et primaire, notamment via le projet de mise en place d'un cycle commun CM2-6ème (art. 40). Le congrès s’oppose à l’école du socle.
Le congrès constate que le projet de loi Peillon s'inscrit dans la continuité des contre-réformes des gouvernements successifs, qui sont autant de mesures prises dans le cadre de la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques), que le SNFOLC a combattues et les aggrave : socle commun mis en place par la loi Fillon de 2005 et ses conséquences sur le collège, réforme du lycée, masterisation du recrutement.
Le congrès constate que le projet de loi fait planer les plus lourdes menaces sur les statuts nationaux des personnels, notamment sur les décrets de mai 1950.En conséquence le congrès demande l'abandon du projet de loi Peillon.
Le congrès considère qu’à tous les niveaux la bataille doit se poursuivre pour que le projet Peillon ne soit pas adopté.
Le congrès affirme son opposition à toute forme de territorialisation de l'enseignement public. Il estime que l’intervention de personnalités politiques des départements et des régions ou de représentants d’intérêts économiques dans les établissements, fait peser de lourdes menaces sur la laïcité de l’Ecole publique.
Le congrès condamne le recours au financement privé et revendique que l'Ecole publique dispose de tous les moyens nécessaires pour lui permettre d'assurer à tous les élèves l'égalité devant l'instruction et la possibilité effective pour tous d'aller le plus loin possible dans leurs études. Il s'oppose à l'attribution d'une partie de la dotation sur la base de « projets ».
Le congrès réaffirme son attachement indéfectible à l'instruction publique et à la mission de transmission des connaissances de l'Ecole.
Le congrès rappelle que la réalisation effective du droit pour tous à l’enseignement et à la formation est une tâche fondamentale pour la démocratie et relève de la seule responsabilité de l’Etat."
- nova32Niveau 9
J'ai tout lu : une fois de plus, merci FO de soulever les vrais problèmes de cette réforme. On ne peut rien attendre du SNUipp, encore moins du SE-Unsa, et j'espère que leurs adhérents se réveilleront avant qu'il ne soit trop tard...
- OlympiasProphète
De toute façon, il serait temps qu'on admette qu'on ne peut rien attendre de bon d'un gouvernement de "gauche" en ce qui concerne l'éducation (pardon l'instruction). Le PS joue très habilement de notre conscience professionnelle et de notre potentiel de culpabilité...pour ne pas pénaliser les pauvres chéris (et leurs chers parents) alors qu'avec toutes les couleuvres que nous avons avalées depuis des lustres, nous aurions dû bloquer le bac depuis longtemps.
- Numéro 6Niveau 6
Plus ou moins de travail... ou de reconnaissance.... certes, c'est le boulot des syndicats de s'en préoccuper... mais le poison est dans le principe toxique parce qu'"indéfini" de SOCLE.
Là les syndicats sont le plus souvent "à la ramasse" ... alors que la logique du SOCLE" si on en accepte la régression docimologique, nous conduit immanquablement à la remise en question du statut de fonctionnaire...
Exagéré ? .... réfléchissons.... que serait un concours de recrutement de fonctionnaires sans concours, mais avec une "évaluation de compétences " ?
Une porte encore plus ouverte au népotisme, aux inégalités locales, aux pouvoirs et potentats locaux, sans aucun doute....
Il est URGENT que les enseignants soient formés en docimologie... l'école en dépend.... et peut être même la république....
https://twitter.com/SortirDuVillage
Là les syndicats sont le plus souvent "à la ramasse" ... alors que la logique du SOCLE" si on en accepte la régression docimologique, nous conduit immanquablement à la remise en question du statut de fonctionnaire...
Exagéré ? .... réfléchissons.... que serait un concours de recrutement de fonctionnaires sans concours, mais avec une "évaluation de compétences " ?
Une porte encore plus ouverte au népotisme, aux inégalités locales, aux pouvoirs et potentats locaux, sans aucun doute....
Il est URGENT que les enseignants soient formés en docimologie... l'école en dépend.... et peut être même la république....
https://twitter.com/SortirDuVillage
- JacqGuide spirituel
Celeborn a écrit:bretagne a écrit:Le syndicat majoritaire, le SNES est assez discret.
"Le SNES, what else "?
Comme autre, il y a SUD Education, FO-SNLC, la CNT-Education....
Qui :
- défendent le statut de la Fonction Publique,
- et exigent des augmentations de salaires dignes de ce nom.
On (le SNALC) est là aussi, hein
Pardonne moi de demander cela : le SNALC est toujours pour l'apprentissage avant 16 ans ?
Pardonne moi aussi parce que je connais la réponse d'avance.
Pardonne moi parce que cela clôt du même coup pour moi tout attente en provenance du SNALC.
Jacq.
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