- Invité-BHabitué du forum
J'ai besoin de vos lumières.
Aujourd'hui, je vais signer mon évaluation annuelle.
Pour la note, pas de souci, j'ai le maximum (89/89). Mais dans l'évaluation, il a été mentionné que je devais plus m'investir "pour la bonne marche du département".
Je ne vois qu'une raison à cela : je n'ai pas, pour le première fois en neuf ans, fait les journées Portes Ouvertes cette année.
Pour expliquer le nombre délirant d'heures supplémentaires que j'ai dû effectuer depuis deux ans, c'est très simple : nous sommes deux dans ma matière. Ma seule collègue est partie en congé maternité, n'a pas été remplacée et j'ai dû assurer ses heures toute la fin de l'année dernière et tout le début de celle-ci.
Alors, j'hésite...A titre personnel, le commentaire, je n'en ai rien, mais rien, à faire mais je n'ai pas envie que cette remarque reste dans mon dossier. J'ai rédigé une lettre d'accompagnement, de contestation si l'on veut.
Qu'en pensez-vous?
Vaut-il mieux riposter (selon le bon vieux sen no sen japonais)? Ou s'écraser et ne voir que la note qui, logiquement, devrait me permettre de passer au petit choix en septembre?
Le brouillon de lettre :
"Par la présente, je signale que j'ai pris acte du commentaire porté sur mon avis de notation 2012-2013.
Je le trouve totalement injustifié.
Je rappelle, notamment :
-que pour l'année scolaire 2011-2012, j'ai effectué 202 heures supplémentaires, soit 52,6 % de plus que le service statutaire.
-que pour l'année scolaire 2012-2013, j'ai effectué 180 heures supplémentaires, soit 48,9 % de plus que le service statutaire.
J'estime donc que c'est là la preuve tangible de mon investissement quant à la bonne marche du département Chimie.
Je précise par ailleurs, que, si par « investissement » on entend « actions relevant du bénévolat », ces dernières ne font aucunement partie des obligations de service des PRAG définies par le décret Lang datant de 1993. En conséquence de quoi, celles-ci ne sauraient être exigibles et encore moins faire l'objet d'une quelconque pression, fut-elle psychologique, fut-elle verbale, fut-elle administrative via l'avancement de carrière notamment.""
Aujourd'hui, je vais signer mon évaluation annuelle.
Pour la note, pas de souci, j'ai le maximum (89/89). Mais dans l'évaluation, il a été mentionné que je devais plus m'investir "pour la bonne marche du département".
Je ne vois qu'une raison à cela : je n'ai pas, pour le première fois en neuf ans, fait les journées Portes Ouvertes cette année.
Pour expliquer le nombre délirant d'heures supplémentaires que j'ai dû effectuer depuis deux ans, c'est très simple : nous sommes deux dans ma matière. Ma seule collègue est partie en congé maternité, n'a pas été remplacée et j'ai dû assurer ses heures toute la fin de l'année dernière et tout le début de celle-ci.
Alors, j'hésite...A titre personnel, le commentaire, je n'en ai rien, mais rien, à faire mais je n'ai pas envie que cette remarque reste dans mon dossier. J'ai rédigé une lettre d'accompagnement, de contestation si l'on veut.
Qu'en pensez-vous?
Vaut-il mieux riposter (selon le bon vieux sen no sen japonais)? Ou s'écraser et ne voir que la note qui, logiquement, devrait me permettre de passer au petit choix en septembre?
Le brouillon de lettre :
"Par la présente, je signale que j'ai pris acte du commentaire porté sur mon avis de notation 2012-2013.
Je le trouve totalement injustifié.
Je rappelle, notamment :
-que pour l'année scolaire 2011-2012, j'ai effectué 202 heures supplémentaires, soit 52,6 % de plus que le service statutaire.
-que pour l'année scolaire 2012-2013, j'ai effectué 180 heures supplémentaires, soit 48,9 % de plus que le service statutaire.
J'estime donc que c'est là la preuve tangible de mon investissement quant à la bonne marche du département Chimie.
Je précise par ailleurs, que, si par « investissement » on entend « actions relevant du bénévolat », ces dernières ne font aucunement partie des obligations de service des PRAG définies par le décret Lang datant de 1993. En conséquence de quoi, celles-ci ne sauraient être exigibles et encore moins faire l'objet d'une quelconque pression, fut-elle psychologique, fut-elle verbale, fut-elle administrative via l'avancement de carrière notamment.""
- OudemiaBon génie
Je me borne à une remarque orthographique : ne pas oublier l'accent circonflexe des trois fût-elle
- Invité-BHabitué du forum
Oudemia a écrit:Je me borne à une remarque orthographique : ne pas oublier l'accent circonflexe des trois fût-elle
Oui, figure-toi que c'est ce que je me disais en cuisinant il y a dix minutes : je n'étais plus sûr de ne pas les avoir oubliés. Puis, trop concentré sur mes grillades, j'ai oublié d'aller vérifier :-).
- User5899Demi-dieu
Oui, subjonctif imparfait = passé simple avec un circonflexe en plus (à la 3e sg du moins).
- PhilomèleNiveau 9
Bel-Ami a écrit:
Le brouillon de lettre :
"Par la présente, je signale que j'ai pris acte du commentaire porté sur mon avis de notation 2012-2013.
Je le trouve totalement injustifié.
Je rappelle, notamment :
-que pour l'année scolaire 2011-2012, j'ai effectué 202 heures supplémentaires, soit 52,6 % de plus que le service statutaire.
-que pour l'année scolaire 2012-2013, j'ai effectué 180 heures supplémentaires, soit 48,9 % de plus que le service statutaire.
J'estime donc que c'est là la preuve tangible de mon investissement quant à la bonne marche du département Chimie.
Je précise par ailleurs, que, si par « investissement » on entend « actions relevant du bénévolat », ces dernières ne font aucunement partie des obligations de service des PRAG définies par le décret Lang datant de 1993. En conséquence de quoi, celles-ci ne sauraient être exigibles et encore moins faire l'objet d'une quelconque pression, fut-elle psychologique, fut-elle verbale, fut-elle administrative via l'avancement de carrière notamment.""
Bonjour Bel-Ami,
Spontanément, je trouve ce brouillon de lettre trop agressif : surtout, ne pas utiliser la lettre pour se défouler et dire trop brutalement la vérité. Je commence à connaître un peu les jeux de dupes universitaires : cette colère risque de se retourner contre toi et l'on peut tout à fait en profiter pour te rendre la vie encore plus invivable. Celui qui est exploité n'a pas du tout intérêt à refuser de jouer le jeu et à dénoncer l'injustice.
En fait, si l'on veut être de mauvaise foi, il sera toujours possible de t'opposer le fait que ces heures complémentaires te sont payées (défiscalisées jusqu'à l'année dernière), que tu vis sur le dos de la bête, mais qu'en revanche, dès qu'il s'agit de tâches administratives ou d'intérêt général, donc peu ou pas rétribuées, là, il n'y a plus personne. Attention, je ne pense pas un mot de ce que j'écris mais j'envisage le genre d'insinuation qu'on risque de t'opposer dans le rapport de forces.
Il me semblerait préférable de trouver une formulation plus diplomatique, quelque chose dans le style : "Je prends connaissance avec satisfaction de la note administrative mais je m'étonne du commentaire qui l'accompagne. Comme vous le savez (?), en l'absence de XYZ, j'ai dû assurer son service. En tant que PRAG, j'ai accepté ce surservice et je l'ai fait afin d'assurer la continuité des enseignements dans notre département. Je comprends bien la nécessité d'un engagement collectif dans la "bonne marche de notre département" et, dans ces circonstances pas toujours faciles, en raison de ma propre charge horaire, j'ai fait de mon mieux pour accomplir mes obligations de services (là, essayer de rappeler quelque chose : participation à une réunion bidule, à un dossier truc), notamment le suivi des étudiants. Par conséquent, je comprends mal la réserve émise dans le commentaire. " (quelque chose dans cet esprit, pas à la lettre, bien entendu)
Tout cela à rectifier, moduler, adapter, développer... peut-être en insistant sur la dimension d'enseignement et suivi des étudiants qui caractérise normalement la mission des PRAG (sauf erreur de ma part sur le profil de ton poste).
Tout cela, c'est plus une question de respect des lois de sociabilité universitaires non écrites.
De manière générale, je ne prône pas plus la servilité que le suicide professionnel.
- Invité-BHabitué du forum
Merci pour ton message Philomène. Je vais prendre le temps d'y réfléchir.
J'avoue n'être absolument pas doué pour jouer ce jeu de l'hypocrisie...
D'autres avis?
J'avoue n'être absolument pas doué pour jouer ce jeu de l'hypocrisie...
D'autres avis?
- menerveOracle
Je suis d'accord avec Philomène. Je mettrais quelques choses de plus neutre, genre: "J'ai toujours fait mon travail consciencieusement et je ne comprends pas qu'on me reproche de ne pas m'investir.... et sans parler des heures sup.
Ce que te propose Philomène est très bien.
Ce que te propose Philomène est très bien.
- Invité-BHabitué du forum
Quelque chose me dérange et je n'arrive pas du tout à faire comme si...
Dans la version de Philomène, j'ai l'impression que pour rester "administrativement correct", on avalise le fait qu'il serait normal de faire toutes les activités bénévoles qui ne correspondent pas à notre métier (corvées administratives, forums de promotion,...) que l'Administration, parce que ça l'arrange, a fini par considérer comme faisant partie de nos obligations de service. Or c'est faux : nos seules obligations sont : 384 heures équivalents TD devant les étudiants + faire passer les examens + participer aux jurys de validation des semestres. Tout le reste, oui on nous met la pression pour le faire, mais c'est du flan.
C'est cette idée que je voulais faire ressortir.
Mais c'est très difficile à formuler avec, disons, le tact administratif que je n'ai pas...
Dans la version de Philomène, j'ai l'impression que pour rester "administrativement correct", on avalise le fait qu'il serait normal de faire toutes les activités bénévoles qui ne correspondent pas à notre métier (corvées administratives, forums de promotion,...) que l'Administration, parce que ça l'arrange, a fini par considérer comme faisant partie de nos obligations de service. Or c'est faux : nos seules obligations sont : 384 heures équivalents TD devant les étudiants + faire passer les examens + participer aux jurys de validation des semestres. Tout le reste, oui on nous met la pression pour le faire, mais c'est du flan.
C'est cette idée que je voulais faire ressortir.
Mais c'est très difficile à formuler avec, disons, le tact administratif que je n'ai pas...
- dandelionVénérable
En as-tu discuté avec la personne chargée de rédiger ce document? La plupart des 'chefs' n'aiment pas les vagues et préfèrent souvent plier plutôt que d'affronter un contentieux. De plus, dans mon expérience, ils sont parfois peu au fait de ce que nous faisons et un rappel peut suffire à les ramener à la réalité. Comme Philomène, je crains qu'un écrit courroucé -même, voire surtout, à juste titre- ne se retourne contre toi.
- PhilomèleNiveau 9
Bel-Ami a écrit:Quelque chose me dérange et je n'arrive pas du tout à faire comme si...
Dans la version de Philomène, j'ai l'impression que pour rester "administrativement correct", on avalise le fait qu'il serait normal de faire toutes les activités bénévoles qui ne correspondent pas à notre métier (corvées administratives, forums de promotion,...) que l'Administration, parce que ça l'arrange, a fini par considérer comme faisant partie de nos obligations de service. Or c'est faux : nos seules obligations sont : 384 heures équivalents TD devant les étudiants + faire passer les examens + participer aux jurys de validation des semestres. Tout le reste, oui on nous met la pression pour le faire, mais c'est du flan.
C'est cette idée que je voulais faire ressortir.
Mais c'est très difficile à formuler avec, disons, le tact administratif que je n'ai pas...
Bonjour Bel-Ami,
Je comprends tout à fait que la coupe soit pleine et déborde : vu le service que l'on t'a imposé, la réserve (très allusive au demeurant) est évidemment tout à fait injuste.
Toutefois, je pense vraiment qu'il ne faut pas utiliser la réponse (éventuelle) à cette remarque comme un prétexte pour riposter à toutes les avanies que tu essuies dans ton poste. Après tout, on peut comprendre tout ce qu'on veut dans cette allusion, et faire notamment une lecture bien anodine : inutile de déclencher une attaque nucléaire en réponse.
À toi de voir si tu choisis de te défouler et, dans ce cas, de te tirer une balle dans le pied, ou bien si tu choisis de faire avancer ta cause.
Je te conseillerais plutôt de purger ta bile sur le forum ou auprès des bonnes âmes qui peuvent t'écouter, d'adhérer à un syndicat si ce n'est fait, et de rédiger une lettre jouant le jeu de la forme administrative.
Dans la lignée de ce que j'ai écrit hier, je pense aussi que l'on n'aura jamais gain de cause sur la question des tâches administratives. Elles font partie de nos obligations de service (dans mon cas, cela apparaît sur l'arrêté de titularisation de MCF). Cela, c'est pour la réflexion administrative et juridique. Ensuite, il y a la question des relations personnelles : les collègues qui y ont été, au forum du lycéen et aux journées portes ouvertes, qui se sont tapés les dossiers machin et les rapports bidule, n'ont pas été davantage rétribués et nourrissent du ressentiment à l'encontre de ceux qui ont brillé par leur absence.
En tout cas, ce n'est pas par ton initiative personnelle et sur ton propre cas que tu pourras faire avancer la cause. Tu ne parviendras qu'à desservir ton intérêt. Sur la question de tâches administratives, il faudrait vraiment une action collective : que faire quand on étouffe à cause du manque de personnel administratif (pas de sous) et du néomanagement (benchmarking) ? Individuellement et dans son coin, rien.
D'où le fait que je te conseille de rappeler dans la lettre éventuelle la conscience que tu as de ton statut et du travail que tu fais pour être fidèle à ce statut et ce poste, dans l'optique d'espérer une modification.
De toute façon, le responsable de département qui a écrit le commentaire saura parfaitement lire entre les lignes de ta lettre, même si cette lettre parle la langue de bois administrative.
Je te conseille vraiment de te protéger et de ne pas aller au casse-pipe.
- User5899Demi-dieu
En tant qu'agrégé titulaire, j'écrirais cette lettre. En tant qu'universitaire pas encore titulaire, si j'ai bien compris, et à l'orée de sa carrière, je m'abstiendrais. Mon frère paie depuis près de vingt ans un courrier bien moins agressif...Bel-Ami a écrit:Merci pour ton message Philomène. Je vais prendre le temps d'y réfléchir.
J'avoue n'être absolument pas doué pour jouer ce jeu de l'hypocrisie...
D'autres avis?
N'oubliezpas que les universitaires sont... spéciaux
- yogiSage
Pour moi être fonctionnaire ça veut dire: faire semblant d'être d'accord et arriver à nos fins. Tous les jours, notre intégrité et dignité sont mises à mal. Fais ce qui te semble être bon pour toi, en pesant les conséquences.
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- Invité-BHabitué du forum
Je vous remercie énormément pour vos réponses.
Je vais laisser passer le week-end et voir ce que je fais. Effectivement, il ne faut pas que je donne le bâton pour me faire battre.
D'un autre côté, je ne peux pas ne pas répondre puisque ensuite, les années suivantes, ce peut être le prétexte pour sabrer ma note. Cette année, je savais que je ne risquais rien puisque j'étais au maximum l'an dernier et qu'il est rare qu'une note soit baissée.
Là, je pense que je vais suivre vos sages conseils et me fendre d'une réponse, ou plutôt d'un verbiage administratif rappelant simplement qu'assurer deux services pendant des mois, c'est un investissement. Et qu'accessoirement, devoir acheter son propre matériel informatique nécessaire pour les vidéoprojections, c'est un investissement. Bref, qu'à la lumière de ces investissements passés, je compte, sur la même lancée, poursuivre ma mission pédagogique et faire don de tout mon être dans l'intérêt de l'apprenant .
Cripure, je suis agrégé titulaire depuis neuf ans. En gros, mon seul plan de carrière, c'est, dans vingt ans, d'accéder à la Hors-Classe. Si il n'y avait pas cette perspective, l'avis de deux glands à l'Administration m'en remuerait une sans faire bouger l'autre.
Mais vous avez raison. Ne pas réagir de manière impulsive, et prendre le temps de réfléchir aux conséquences...
Merci pour vos conseils.
Je vais laisser passer le week-end et voir ce que je fais. Effectivement, il ne faut pas que je donne le bâton pour me faire battre.
D'un autre côté, je ne peux pas ne pas répondre puisque ensuite, les années suivantes, ce peut être le prétexte pour sabrer ma note. Cette année, je savais que je ne risquais rien puisque j'étais au maximum l'an dernier et qu'il est rare qu'une note soit baissée.
Là, je pense que je vais suivre vos sages conseils et me fendre d'une réponse, ou plutôt d'un verbiage administratif rappelant simplement qu'assurer deux services pendant des mois, c'est un investissement. Et qu'accessoirement, devoir acheter son propre matériel informatique nécessaire pour les vidéoprojections, c'est un investissement. Bref, qu'à la lumière de ces investissements passés, je compte, sur la même lancée, poursuivre ma mission pédagogique et faire don de tout mon être dans l'intérêt de l'apprenant .
Cripure, je suis agrégé titulaire depuis neuf ans. En gros, mon seul plan de carrière, c'est, dans vingt ans, d'accéder à la Hors-Classe. Si il n'y avait pas cette perspective, l'avis de deux glands à l'Administration m'en remuerait une sans faire bouger l'autre.
Mais vous avez raison. Ne pas réagir de manière impulsive, et prendre le temps de réfléchir aux conséquences...
Merci pour vos conseils.
- Invité-BHabitué du forum
Nouvelle version. C'est beau comme du Peillon ce que j'ai écrit .
Je ne sais pas si c'est dans cet esprit, Philomèle, que tu envisageais le message. J'espère que le message important, celui d'entre les lignes, y transparaît sous le vernis de l'administrativement correct.
"Par la présente, je signale avoir pris acte du commentaire rédigé à mon endroit relativement à mon évaluation 2012-2013.
Si j'apprécie la première moitié de celui-ci, la seconde me laisse plus circonspect.
Pour ma part, j'estime qu'après avoir accepté une augmentation de mon service statutaire d'environ 50% depuis plusieurs années*, je participe pleinement à la bonne marche du département. Le terme d'investissement ne me semble donc pas adapté.
Il convient d'ajouter qu'outre un investissement temporel évident, mes investissements furent également matériels : l'ordinateur indispensable à la réalisation de mes cours, dont l'achat a été refusé par deux fois, a été financé de ma poche.
Fort de la certitude que j'ai de mener à bien ma mission pédagogique depuis de nombreuses années et d'y investir temps, énergie et sérieux, je continuerai à exercer mes activités d'enseignement dans le sens que j'estime utile à l'intérêt de mes élèves."
*Ma collègue a eu deux congés maternité en trois ans.
(C'est là qu'on se dit qu'un bon mawashi-geri, ça fluidifierait les relations quand même :lol: ).
Je ne sais pas si c'est dans cet esprit, Philomèle, que tu envisageais le message. J'espère que le message important, celui d'entre les lignes, y transparaît sous le vernis de l'administrativement correct.
"Par la présente, je signale avoir pris acte du commentaire rédigé à mon endroit relativement à mon évaluation 2012-2013.
Si j'apprécie la première moitié de celui-ci, la seconde me laisse plus circonspect.
Pour ma part, j'estime qu'après avoir accepté une augmentation de mon service statutaire d'environ 50% depuis plusieurs années*, je participe pleinement à la bonne marche du département. Le terme d'investissement ne me semble donc pas adapté.
Il convient d'ajouter qu'outre un investissement temporel évident, mes investissements furent également matériels : l'ordinateur indispensable à la réalisation de mes cours, dont l'achat a été refusé par deux fois, a été financé de ma poche.
Fort de la certitude que j'ai de mener à bien ma mission pédagogique depuis de nombreuses années et d'y investir temps, énergie et sérieux, je continuerai à exercer mes activités d'enseignement dans le sens que j'estime utile à l'intérêt de mes élèves."
*Ma collègue a eu deux congés maternité en trois ans.
(C'est là qu'on se dit qu'un bon mawashi-geri, ça fluidifierait les relations quand même :lol: ).
- yogiSage
Forme punk ou forme Peillon, je ne pense pas que le contenu soit le plus important; le seul fait de faire exister cette lettre posera problème.
Pose-toi,essaie-de penser à autre chose, de te changer les idées. Là t'es en mode :aad: ,passe au mode :aaf: ou Bonne journée!
Pose-toi,essaie-de penser à autre chose, de te changer les idées. Là t'es en mode :aad: ,passe au mode :aaf: ou Bonne journée!
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- Invité-BHabitué du forum
Demain, je serai en mode coulage de dalle de bêton, yogi, ça devrait me changer les idées :-)?
Ne pas répondre ne reviendrait-il pas à avaliser le commentaire?
Ne pas répondre ne reviendrait-il pas à avaliser le commentaire?
- yogiSage
Bel-Ami a écrit:Demain, je serai en mode coulage de dalle de bêton, yogi, ça devrait me changer les idées :-)?
Ne pas répondre ne reviendrait-il pas à avaliser le commentaire?
Rien de tel que d'occuper ses mains pour libérer l'esprit!
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- PhilomèleNiveau 9
Bel-Ami a écrit:
"Par la présente, je signale avoir pris acte du commentaire rédigé à mon endroit relativement à mon évaluation 2012-2013.
Si j'apprécie la première moitié de celui-ci, la seconde me laisse plus circonspect.
Pour ma part, j'estime qu'après avoir accepté une augmentation de mon service statutaire d'environ 50% depuis plusieurs années*, je participe pleinement à la bonne marche du département. Le terme d'investissement ne me semble donc pas adapté.
Il convient d'ajouter qu'outre un investissement temporel évident, mes investissements furent également matériels : l'ordinateur indispensable à la réalisation de mes cours, dont l'achat a été refusé par deux fois, a été financé de ma poche.
Fort de la certitude que j'ai de mener à bien ma mission pédagogique depuis de nombreuses années et d'y investir temps, énergie et sérieux, je continuerai à exercer mes activités d'enseignement dans le sens que j'estime utile à l'intérêt de mes élèves."
*Ma collègue a eu deux congés maternité en trois ans.
Bonjour Bel-Ami,
En toute sincérité, cela me paraît encore trop âpre et risqué. Tu avoueras que la couche de vernis est quand même bien mince...
On sent trop l'ambivalence : faire profil bas formellement mais crever l'abcès en réalité. À la limite, on a presque l'impression que tu te paies la tête du destinataire. Je répète : cette lettre ne doit pas être le lieu où crever l'abcès, où purger sa bile, etc. C'est une demande de révision, point.
Cela dit, je ne connais pas le ton de vos relations entre collègues : dans mon domaine, ce serait clairement perçu comme de l'arrogance, donc sanctionné d'une façon ou d'une autre (cours encore plus pourris, emploi du temps désastreux, bâtons dans les roues, etc.) et contreproductif pour la demande.
Je pense que c'est avant tout un problème de style : à mes yeux (mais ce n'est que mon avis, hein) c'est trop emphatique ou pompeux, ce qui donne une impression d'arrogance.
De toute façon : si je saisis bien ta démarche, il faudrait formuler plus clairement la demande de révision.
Peut-être voir ce que ça donne en faisant des phrases très simples :
"J'ai pris connaissance de mon évaluation pour 2012-2013. Si la note est un motif de satisfaction, je m'étonne en revanche du commentaire qui l'accompagne et qui émet des réserves sur mon investissement dans le département. Je me permets de rappeler que j'ai accepté une augmentation de 50 % de mon service depuis plusieurs années (soit X UC en 2011-2012, etc.), pour la bonne marche de nos enseignements pendant les congés de XYZ. De même, n'ayant pas obtenu l'achat d'un ordinateur nécessaire à l'usage du vidéoprojecteur en cours, je l'ai acheté par mes propres moyens, afin d'assurer des cours d'aussi bonne qualité que possible. Il me semblait avoir donné des preuves de mon sérieux et de mon engagement pédagogique, d'où mon étonnement à la lecture du commentaire. C'est pourquoi je me permets de solliciter la révision du commentaire accompagnant mon évaluation.
Je continuerai à exercer mes fonctions de PRAG en m'investissant de mon mieux auprès de nos étudiants et des collègues du département et je suis prêt à parler avec vous des modalités de cet investissement."
C'est juste une suggestion.
Je crois que yogi est de bon conseil : ne rumine pas, laisse encore un peu reposer, prends du bon temps, et réexamine la question en début de semaine prochaine. Bon courage pour la dalle de béton !
- Invité-BHabitué du forum
Je te promets que j'avais fait de mon mieux pour mettre tout le vernis que je pouvais. La diplomatie et le louvoiement ne sont pas mon fort.
A la relecture, il est vrai qu'on sent dans la dernière phrase que je dérive vers la Peillonnite et que ça peut faire foutage de gueule. M'enfin quoi, j'invoque l'intérêt de l'apprenant, normalement c'est l'argument ultime .
Je vais essayer de remettre du vernis.
Mais par contre, non, "je ne suis pas prêt à parler avec eux des modalités de cet investissement". Mon boulot c'est de faire mes cours, pas de brasser du vent, de faire des rotomontades, ou de me faire refiler je ne sais quelle idiotie administrative bénévolement.
Mais j'aime l'idée de ta formulation. Je vais essayer de faire ta version + ma version + couche de vernis et je vous reposte ça ;-).
- Invité-BHabitué du forum
Nouvelle version. Je me suis beaucoup inspiré de ton message, Philomèle. Là je ne vois pas comment faire plus verbiage diplomatico-administratif.
"J'ai pris connaissance de mon évaluation pour l'année scolaire 2012-2013.
Si la note est un motif de satisfaction, je m'étonne en revanche de la seconde partie du commentaire qui l'accompagne et qui émet des réserves sur mon investissement dans le département.
Je me permets de rappeler que j'ai accepté une augmentation de 50 % de mon service depuis plusieurs années pour la bonne marche de nos enseignements. De même, n'ayant pas obtenu l'achat d'un ordinateur nécessaire à l'usage du vidéoprojecteur en cours, je l'ai acheté par mes propres moyens, afin d'assurer des cours d'aussi bonne qualité que possible, ce qui constitue un investissement financier.
Il me semble, par là-même, avoir donné des preuves de mon sérieux et de mon engagement pédagogique, d'où mon étonnement à la lecture du-dit commentaire. C'est pourquoi je me permets de solliciter la suppression du commentaire dépréciatif accompagnant mon évaluation.
J'aspire à poursuivre, sereinement, mes activités d'enseignement dans le sens le plus adapté à l'intérêt des étudiants."
"J'ai pris connaissance de mon évaluation pour l'année scolaire 2012-2013.
Si la note est un motif de satisfaction, je m'étonne en revanche de la seconde partie du commentaire qui l'accompagne et qui émet des réserves sur mon investissement dans le département.
Je me permets de rappeler que j'ai accepté une augmentation de 50 % de mon service depuis plusieurs années pour la bonne marche de nos enseignements. De même, n'ayant pas obtenu l'achat d'un ordinateur nécessaire à l'usage du vidéoprojecteur en cours, je l'ai acheté par mes propres moyens, afin d'assurer des cours d'aussi bonne qualité que possible, ce qui constitue un investissement financier.
Il me semble, par là-même, avoir donné des preuves de mon sérieux et de mon engagement pédagogique, d'où mon étonnement à la lecture du-dit commentaire. C'est pourquoi je me permets de solliciter la suppression du commentaire dépréciatif accompagnant mon évaluation.
J'aspire à poursuivre, sereinement, mes activités d'enseignement dans le sens le plus adapté à l'intérêt des étudiants."
- MarieLNeoprof expérimenté
Je ne fais que passer... Oh que si Bel-Ami on peut faire beaucoup beaucoup plus lisse !
Mais je suppose que tu ne peux pas non plus transformer totalement ta personnalité. Perso je trouve cette dernière version (bien qu'encore un peu sèche ) bien plus acceptable déjà.
Mais je suppose que tu ne peux pas non plus transformer totalement ta personnalité. Perso je trouve cette dernière version (bien qu'encore un peu sèche ) bien plus acceptable déjà.
_________________
Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- PhilomèleNiveau 9
Bel-Ami a écrit:Nouvelle version. Je me suis beaucoup inspiré de ton message, Philomèle. Là je ne vois pas comment faire plus verbiage diplomatico-administratif.
"J'ai pris connaissance de mon évaluation pour l'année scolaire 2012-2013.
Si la note est un motif de satisfaction, je m'étonne en revanche de la seconde partie du commentaire qui l'accompagne et qui émet des réserves sur mon investissement dans le département.
Je me permets de rappeler que j'ai accepté une augmentation de 50 % de mon service depuis plusieurs années pour la bonne marche de nos enseignements. De même, n'ayant pas obtenu l'achat d'un ordinateur nécessaire à l'usage du vidéoprojecteur en cours, je l'ai acheté par mes propres moyens, afin d'assurer des cours d'aussi bonne qualité que possible, ce qui constitue un investissement financier.
Il me semble, par là-même, avoir donné des preuves de mon sérieux et de mon engagement pédagogique, d'où mon étonnement à la lecture du-dit commentaire. C'est pourquoi je me permets de solliciter la suppression du commentaire dépréciatif accompagnant mon évaluation.
J'aspire à poursuivre, sereinement, mes activités d'enseignement dans le sens le plus adapté à l'intérêt des étudiants."
Même opinion qu'Axel : on progresse !!
Effectivement, ce n'est pas le moment d'être trop entier : là, il faut la jouer bon petit soldat et remballer sa personnalité. De ce point de vue, cela me paraît plus lisse, donc mieux. On doit pouvoir encore affiner mais je pense que c'est la bonne direction stylistique.
Il me semble qu'il manque un gage d'ouverture : quelque chose qui montre que tu es prêt à coopérer, que tu ne t'enfermes pas dans ton quant-à-soi, façon "tour d'ivoire et les autres, je les emmerde". Peut-être terminer sur quelque chose montrant ton intérêt pour le département et les collègues.
Il faudrait réussir à faire passer que "engagement pédagogique" = "au service de l'intérêt du département et des collègues"
Suggestion de modification (après relecture)
- qui émet des réserves > "qui émet une réserve" (au singulier, sinon cela fait parano)
Tu ne peux vraiment rien ajouter comme présence aux réunions de département, par exemple ?
- User5899Demi-dieu
Ne pas répondre signifie aussi "cause toujours, tu m'intéresses"...Bel-Ami a écrit:Demain, je serai en mode coulage de dalle de bêton, yogi, ça devrait me changer les idées :-)?
Ne pas répondre ne reviendrait-il pas à avaliser le commentaire?
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