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- User5899Demi-dieu
terrygato, mon IPR nous a dit récemment que pour enseigner aujourd'hui, il faut avant tout une capacité à accepter les renonciations... D'ailleurs, selon son rapport, j'ai tort de parler en classe, parce que mes élèves notent ce que je dis et on ne sait jamais, un apprentissage est trop vite arrivé
Vous voyez, tout le monde le dit. Oui, vous avez raison, il faut savoir mettre ses désillusions dans son mouchoir et mettre ce dernier au fond de sa poche. S'habituer à s'en foutre. Je n'y suis pas encore totalement parvenu, mais j'y travaille activement.
Vous voyez, tout le monde le dit. Oui, vous avez raison, il faut savoir mettre ses désillusions dans son mouchoir et mettre ce dernier au fond de sa poche. S'habituer à s'en foutre. Je n'y suis pas encore totalement parvenu, mais j'y travaille activement.
- SaloumHabitué du forum
Pour ma part, en plus de connaissances solides qui sont évidemment un préalable (et qu'il faut entretenir), il faut être capable de se remettre en question sans perdre confiance en soi. C'est un métier où les situations varient tellement entre le pire et le meilleur qu'on est vite et souvent désarçonné, blessé ou ravi. D'où la nécessité d'être réactif en classe et en dehors. Je ne pense pas qu'on puisse arriver à "assurer" (ce qui supposerait une routine qui n'existe pas) mais bien à "gérer" de mieux en mieux grâce à notre expérience du métier les différentes situations. Le prof que j'essaie d'être aujourd'hui après beaucoup de ratés :
- bienveillant mais pas laxiste
- autoritaire mais pas rigide
- patient mais réactif
- enthousiaste quand c'est possible mais toujours convaincu par ce qu'il enseigne.
- ouvert, capable d'évoluer.
Bref, il s'agit d'un équilibre savant !
- bienveillant mais pas laxiste
- autoritaire mais pas rigide
- patient mais réactif
- enthousiaste quand c'est possible mais toujours convaincu par ce qu'il enseigne.
- ouvert, capable d'évoluer.
Bref, il s'agit d'un équilibre savant !
- terrygatoNiveau 5
S'habituer à s'en foutre...N'exagérons rien.
S'en foutre ça me semblait nécessaire fut un temps sinon j'allais au collège avec la bonne vieille boule au ventre sans être plus efficace pour autant. Vécu au début, peu probant.
S'en détacher et à la fois s'en souvenir pour éviter que les schémas se reproduisent, c’est ça le plus difficile pour moi. Facultés d'équilibriste que j'essaie d'acquérir, entre désinvolture, fausse assurance, déni absolu et honte bue, digérée, reconsidérée. Savoir rebondir dans le filet et the show must go on il parait. Le problème c'est l’exigence qu'on s'impose.
J'ai rencontré récemment sur une sortie scolaire un prof qui ne s'en encombrait pas du tout, de la barre de l'exigence. Il fait exactement ce qu'attend de lui son IPR (c'est lui qui a indiqué quelle sortie scolaire faire, où quand comment) et donne les réponses à ses élèves pour qu'ils remplissent leur petite fiche récapitulative quand ils n'ont rien captés.
Il n'a pas l'air malheureux pour autant, j'admets. Mais moi je bosse pour les élèves, par pour un CdE ou un IPR.
Je n'ai pas beaucoup de principes mais celui-là j'y tiens. Il est peu compatible avec l'idée qu'on s'habitue à s'en foutre, je crois bien.
S'en foutre ça me semblait nécessaire fut un temps sinon j'allais au collège avec la bonne vieille boule au ventre sans être plus efficace pour autant. Vécu au début, peu probant.
S'en détacher et à la fois s'en souvenir pour éviter que les schémas se reproduisent, c’est ça le plus difficile pour moi. Facultés d'équilibriste que j'essaie d'acquérir, entre désinvolture, fausse assurance, déni absolu et honte bue, digérée, reconsidérée. Savoir rebondir dans le filet et the show must go on il parait. Le problème c'est l’exigence qu'on s'impose.
J'ai rencontré récemment sur une sortie scolaire un prof qui ne s'en encombrait pas du tout, de la barre de l'exigence. Il fait exactement ce qu'attend de lui son IPR (c'est lui qui a indiqué quelle sortie scolaire faire, où quand comment) et donne les réponses à ses élèves pour qu'ils remplissent leur petite fiche récapitulative quand ils n'ont rien captés.
Il n'a pas l'air malheureux pour autant, j'admets. Mais moi je bosse pour les élèves, par pour un CdE ou un IPR.
Je n'ai pas beaucoup de principes mais celui-là j'y tiens. Il est peu compatible avec l'idée qu'on s'habitue à s'en foutre, je crois bien.
- SaloumHabitué du forum
"M'en foutre" a été la pire chose que j'aie essayée de faire : plus je me suis désinvestie, plus je me suis ennuyée, plus les élèves m'en ont fait baver. Même chose lorsque j'ai essayé de me réfugier derrière l'apparence de l'autorité. C'est un métier où on ne peut pas faire semblant (je parle du collège).
- terrygatoNiveau 5
Bien d'accord. Moi ça a du durer deux jours ce je-m'en-foutisme, bien étayé par une grosse fatigue, et les répercussions furent atroces.
C'est un métier ou on ne peut pas faire semblant, d'un certain côté. D'un autre même dans tes jours moyens on est bien d'accord que face aux élèves tu joues au prof qui va bien et qui sait où il va. Sinon c'est le titanic !
C'est un métier ou on ne peut pas faire semblant, d'un certain côté. D'un autre même dans tes jours moyens on est bien d'accord que face aux élèves tu joues au prof qui va bien et qui sait où il va. Sinon c'est le titanic !
- yogiSage
Ceci dit ,à chaque fois que jme suis répétée "t'es pas là pour sauver le monde",j'ai passé d'excellentes journées en compagnie des élèves et des collègues. Se défaire un peu du fardeau,ça a du bon.
_________________
"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- SaloumHabitué du forum
Je suis d'accord, la bienveillance elle vaut pour les élèves et pour soi !
- décembreNiveau 8
Si j'ai bien compris tu débutes et tu as les pires classes de ton collège ? Et tu t'étonnes de ne pas assurer ? Pour moi c'est le contraire qui serait étonnant. le travail en collège est devenu très difficile , de plus arriver en cours d'année n'est pas simple, les élèves en difficulté détestent les changements, ils ont besoin d'un cadre et de rituels immuables pour travailler.
Ne prend pas ce que te renvoient les élèves pour toi; à l'évidence l'institution a une grande part de responsabilité dans ce qui t'arrive. As-tu été correctement formée? Es-tu soutenue par l'équipe éducative ?
Bon courage!
Ne prend pas ce que te renvoient les élèves pour toi; à l'évidence l'institution a une grande part de responsabilité dans ce qui t'arrive. As-tu été correctement formée? Es-tu soutenue par l'équipe éducative ?
Bon courage!
- terrygatoNiveau 5
Te résumer la situation en deux mots : Koh Lanta.
La titulaire du poste, l'été dernier a dit aux autres collègues qu'elle souhaitait un EDT canon et qu'elle était prête pour ça à avoir les pires classes du collège. Elle a été servie avec trois classes poubelles sur quatre. Elle est restée une semaine.
Collège au cœur des cités à Marseille, tu imagines l'ambiance. Ils ont eu TROIS remplaçantes avant que je ne les prenne en janvier.
Je n'ai pas l'impression d'avoir du soutien, à ma décharge je n'en ai pas cherché et quand un collègue m'adresse miraculeusement la parole j'ai la déconne facile et la faiblesse de vouloir lui faire croire que je me sens à ma place.
Formation? Ah ah ah.
J"entends encore la nana du rectorat me dire :
"_ J'ai un remplacement pour vous demain matin 8h si vous voulez. Vous pouvez enseigner le grec ancien et le latin?
_ Euh, je vous rappelle que j'ai une maîtrise en Arts du spectacle. Théâtre, ça veut dire... Pas langues mortes. "
Mais t'inquiète, ça va et puis même des fois, très rarement je te l'accorde, mais des fois, ça marche un petit peu. Et le plus incroyable : mes élèves m'aiment bien. La plupart quoi.
J'ai une vie épanouie en dehors du boulot donc je me sens assez solide.
Je pense juste qu'il doit y avoir d'autres cas comme le mien, et pour tous ces invisibles, je raconte, et je compatis.
La titulaire du poste, l'été dernier a dit aux autres collègues qu'elle souhaitait un EDT canon et qu'elle était prête pour ça à avoir les pires classes du collège. Elle a été servie avec trois classes poubelles sur quatre. Elle est restée une semaine.
Collège au cœur des cités à Marseille, tu imagines l'ambiance. Ils ont eu TROIS remplaçantes avant que je ne les prenne en janvier.
Je n'ai pas l'impression d'avoir du soutien, à ma décharge je n'en ai pas cherché et quand un collègue m'adresse miraculeusement la parole j'ai la déconne facile et la faiblesse de vouloir lui faire croire que je me sens à ma place.
Formation? Ah ah ah.
J"entends encore la nana du rectorat me dire :
"_ J'ai un remplacement pour vous demain matin 8h si vous voulez. Vous pouvez enseigner le grec ancien et le latin?
_ Euh, je vous rappelle que j'ai une maîtrise en Arts du spectacle. Théâtre, ça veut dire... Pas langues mortes. "
Mais t'inquiète, ça va et puis même des fois, très rarement je te l'accorde, mais des fois, ça marche un petit peu. Et le plus incroyable : mes élèves m'aiment bien. La plupart quoi.
J'ai une vie épanouie en dehors du boulot donc je me sens assez solide.
Je pense juste qu'il doit y avoir d'autres cas comme le mien, et pour tous ces invisibles, je raconte, et je compatis.
- AlExpert spécialisé
Pour revenir sur la question de l'autorité naturelle, il suffit de repenser à nous quand nous étions élèves : il ne me semble pas qu'on se disait "instinctivement" "attention, celui là / celle là il faut pas le/la chercher", sans raison apparente sinon cette mystérieuse aura d'autorité, mais que tout simplement, les premières fois où on avait un peu "testé", la réponse nous a fait passer l'envie direct. Ce qui explique d'ailleurs que le physique n'y est pas pour grand chose, un grand gaillard qui laisse tout passer se fera vite marcher dessus, et je me souviens encore d'une prof d'anglais minuscule qui nous faisait tous trembler. Au bout d'un moment, nos réactions définissent un cadre pour les élèves et ils finissent pas savoir jusqu'où ils peuvent aller avec telle ou telle personne. Ne surtout pas croire qu'une fois qu'on a défini un joli cadre bien rigide en début d'année on n'aura jamais à y revenir... j'ai commis cette erreur, ils me l'ont fait payer, depuis je sévis de temps à autres, quand la situation m'est trop pénible (trop de questions bêtes, bavardages, brouhaha - agitation, etc.) et là je sens que c'est un réel effort d'être intransigeante et "pas sympa" avec des élèves que par ailleurs j'apprécie beaucoup, ça me coute en énergie et en tension, mais ça marche. Je ne sais pas si c'est ça ce que vous appelez "autorité naturelle" mais c'est un effort à faire si on veut tenir sur le long terme (parce qu'à court terme personnellement je le répète, ça m'est désagréable de me comporter comme cela). Je parle évidemment de classes "lambda" et pas de cas extrêmes...
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- miss sophieExpert spécialisé
Saloum a écrit:il faut être capable de se remettre en question sans perdre confiance en soi.
C'est exactement ça !
- User5899Demi-dieu
Oui, je suis bien d'accord avec cette analyse de la prétendue autorité naturelle On peut être aidé par une meilleure observation de petits signes/signaux qui nous font réagir comme ceci plutôt que comme cela, mais c'est quand même un travail de chaque jour, la gestion des classes.Aletheia a écrit:Pour revenir sur la question de l'autorité naturelle, il suffit de repenser à nous quand nous étions élèves : il ne me semble pas qu'on se disait "instinctivement" "attention, celui là / celle là il faut pas le/la chercher", sans raison apparente sinon cette mystérieuse aura d'autorité, mais que tout simplement, les premières fois où on avait un peu "testé", la réponse nous a fait passer l'envie direct. Ce qui explique d'ailleurs que le physique n'y est pas pour grand chose, un grand gaillard qui laisse tout passer se fera vite marcher dessus, et je me souviens encore d'une prof d'anglais minuscule qui nous faisait tous trembler. Au bout d'un moment, nos réactions définissent un cadre pour les élèves et ils finissent pas savoir jusqu'où ils peuvent aller avec telle ou telle personne. Ne surtout pas croire qu'une fois qu'on a défini un joli cadre bien rigide en début d'année on n'aura jamais à y revenir... j'ai commis cette erreur, ils me l'ont fait payer, depuis je sévis de temps à autres, quand la situation m'est trop pénible (trop de questions bêtes, bavardages, brouhaha - agitation, etc.) et là je sens que c'est un réel effort d'être intransigeante et "pas sympa" avec des élèves que par ailleurs j'apprécie beaucoup, ça me coute en énergie et en tension, mais ça marche. Je ne sais pas si c'est ça ce que vous appelez "autorité naturelle" mais c'est un effort à faire si on veut tenir sur le long terme (parce qu'à court terme personnellement je le répète, ça m'est désagréable de me comporter comme cela). Je parle évidemment de classes "lambda" et pas de cas extrêmes...
J'ai apparemment été mal compris sur le "s'en foutre", mais ce n'est pas grave Ca vous prendra avant que ça me passe
- *Fifi*Modérateur
Certains messages me surprennent un peu sur la "bienveillance". Comment la concevez-vous ?
Bien sûr, il ne s'agit pas d'humilier les élèves, de les insulter ou de leur manquer de respect, mais j'avoue que j'ai du mal à concevoir une bienveillance qui se rapprocherait de la démagogie, de la volonté de se faire aimer ou du laxisme, donc je m'interroge.
Où s'arrête la bienveillance avant de tomber dans le laxisme ?
La bienveillance, c'est de ne jamais s'énerver ? Ou alors comment être bienveillant si on s'énerve ?
Qu'est-ce qu'être bienveillant très concrètement avec des élèves qui méprisent, se moquent de tout y compris des consignes, manquent de respect et cherchent qu'à nous énerver ?
Edit : je précise que je m'interroge surtout moi-même, mes réflexions ne sont liées à aucun message précis.
Bien sûr, il ne s'agit pas d'humilier les élèves, de les insulter ou de leur manquer de respect, mais j'avoue que j'ai du mal à concevoir une bienveillance qui se rapprocherait de la démagogie, de la volonté de se faire aimer ou du laxisme, donc je m'interroge.
Où s'arrête la bienveillance avant de tomber dans le laxisme ?
La bienveillance, c'est de ne jamais s'énerver ? Ou alors comment être bienveillant si on s'énerve ?
Qu'est-ce qu'être bienveillant très concrètement avec des élèves qui méprisent, se moquent de tout y compris des consignes, manquent de respect et cherchent qu'à nous énerver ?
Edit : je précise que je m'interroge surtout moi-même, mes réflexions ne sont liées à aucun message précis.
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Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- SaloumHabitué du forum
Pour moi, être bienveillant, c'est respecter l'élève en tant que personne. C'est très différent de la démagogie. Je ne "copine" pas avec mes élèves, j'essaye d'instaurer une relation honnête avec eux, sur la base de règles communes claires. Ce n'est pas du laxisme non plus car à partir du moment où il y a manquement à la règle ou mise en péril du bon déroulement du cours, il faut y remédier. Manquer de bienveillance, ce serait par exemple mépriser ses élèves ou abuser de son pouvoir sur eux. Je dis pas que c'est facile, d'autant plus que des élèves malveillants (envers le prof ou envers d'autres élèves) ça existe. C'est pour cela qu'il faut garder une distance.
- User5899Demi-dieu
Je ne vois pas le rapportSaloum a écrit:Pour moi, être bienveillant, c'est respecter l'élève en tant que personne.
- Reine MargotDemi-dieu
pour moi la bienveillance c'est savoir que les élèves, même s'ils sont pénibles ou irrespectueux parfois, ne sont que des gamins et ne pas le prendre personnellement (mais sanctionner quand même)
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- albertine02Expert spécialisé
faire ce boulot, de mon point de vue, suppose cette bienveillance, Reine Margot (sur la définition de laquelle je te rejoins)....sinon on ne tiendrait pas le choc, ou du moins, on encaisserait encore moins que ce n'est le cas.
On sait que ce ne sont que des gamins, on ne le prend pas trop personnellement car on voit à plus long terme qu'eux....oui, ça me convient comme définition.
On sait que ce ne sont que des gamins, on ne le prend pas trop personnellement car on voit à plus long terme qu'eux....oui, ça me convient comme définition.
- roxanneOracle
Sauf que selon notre adjointe, être bienveuillant (son grand mot) c'est mettre les félicitations à un 6° à 11 de moyenne parce que "le pauvre c'est pas facile pour lui" c'est accepter en cours des gamins qui n'ont JAMAIS leurs affaires parce qu'ils ne "vous mettent pas en danger" et j'en passe.Donc j'ai du mal avec la bienveillance à toutes les sauces .Maintenant, la bienveillance comme exigence tout en acceptant les difficultés, oui.
- albertine02Expert spécialisé
Ton adjointe, et elle n'est pas un cas isolée, joue sur les mots...là, il n'est plus question de bienveillance, mais d'indulgence, et même d'une indulgence coupable.
Chez nous, on met les encouragements à des enfants simplement pour ne pas les décourager......
Chez nous, on met les encouragements à des enfants simplement pour ne pas les décourager......
- SaloumHabitué du forum
Voilà, c'est ça que je voulais dire en fait !Reine Margot a écrit:pour moi la bienveillance c'est savoir que les élèves, même s'ils sont pénibles ou irrespectueux parfois, ne sont que des gamins et ne pas le prendre personnellement (mais sanctionner quand même)
- User5899Demi-dieu
Ca, je comprends bien mieux.Reine Margot a écrit:pour moi la bienveillance c'est savoir que les élèves, même s'ils sont pénibles ou irrespectueux parfois, ne sont que des gamins et ne pas le prendre personnellement (mais sanctionner quand même)
- CasparProphète
Idem. Même en présence des pires élèves, j'essaie de me dire que ce ne sont que des enfants, des adolescents et que certains vont mûrir et devenir des adultes très fréquentables.
- yphrogEsprit éclairé
Deux choses essentielles selon moi:
Je crois que toutes les choses suivantes ont déjà plus ou moins été evoquées (aussi):
l'humour, la sagesse, un regard sévère mais bienveillant, un sens de la replique, de la patience, une vie, l'humilité, un réseau, une bonne connaissance du système scolaire, la béatitude, les corrections rapides (ne tapez pas... ), et un grain de style et de bon sens (mais tout le monde a ça! )...
et selon les IPR, au moins, un savoir-s'effacer. :chat:
- la possibilité d'inspirer les gens. (ça peut arriver de temps en temps, ne soyons pas modeste)
- l'organisation. (ça aussi peut arriver de temps en temps, ne soyons pas modeste)
Je crois que toutes les choses suivantes ont déjà plus ou moins été evoquées (aussi):
l'humour, la sagesse, un regard sévère mais bienveillant, un sens de la replique, de la patience, une vie, l'humilité, un réseau, une bonne connaissance du système scolaire, la béatitude, les corrections rapides (ne tapez pas... ), et un grain de style et de bon sens (mais tout le monde a ça! )...
et selon les IPR, au moins, un savoir-s'effacer. :chat:
- un oubli:
- de la voix
- CasparProphète
Le bon prof d'un élève n'est pas forcément celui de son voisin.
Deux collègues de français dans mon établissement: l'une fait beaucoup d'oral, de littérature, aime raconter des histoires... l'autre fait beaucoup de grammaire (presque uniquement de la grammaire en fait). Pourtant, je pense qu'elles sont toutes les deux appréciées, mais pas forcément par les mêmes élèves.
Deux collègues de français dans mon établissement: l'une fait beaucoup d'oral, de littérature, aime raconter des histoires... l'autre fait beaucoup de grammaire (presque uniquement de la grammaire en fait). Pourtant, je pense qu'elles sont toutes les deux appréciées, mais pas forcément par les mêmes élèves.
- EllyNiveau 9
Avoir le sens du contact (aimer être avec les adolescents) et avoir le sens de l'équité SONT POUR MOI des qualités essentielles pour faire ce métier.
- Laurence LMNiveau 2
Tout ce que j'ai lu ici tient la route. :aao:
J'ajouterai qu'un bon prof ne peut pas être un "bon fonctionnaire" au sens où l'administration l'entend parfois. Une part de mon travail consiste à former de futurs citoyens dotés d'un pouvoir de réflexion et de sens critique. Et ça, ça peut beaucoup indisposer la direction et l'administration...
Laurence
J'ajouterai qu'un bon prof ne peut pas être un "bon fonctionnaire" au sens où l'administration l'entend parfois. Une part de mon travail consiste à former de futurs citoyens dotés d'un pouvoir de réflexion et de sens critique. Et ça, ça peut beaucoup indisposer la direction et l'administration...
Laurence
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