Choisissez le roman français moderne que vous aimeriez lire pour la dixième édition du "Néo-club littéraire".
- ClarinetteGrand Maître
Oui, merci. Je la rajoute à ma PAL... de l'année 2020...Amaliah a écrit:Merci Pseudo pour la référence.
J'espère vivre centenaire, parce qu'avec tous les livres que je me suis promis de lire...
- Marie LaetitiaBon génie
Amaliah a écrit:Merci Pseudo pour la référence.
Euh... Question bête, mais tous les Juifs ne sont pas forcément circoncis?!
Je crois que cela fait partie des obligations du... lévitique, non? http://fr.wikipedia.org/wiki/Brit_milah (vi je sais Wikipedia c'est le mal )
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- LédisséEsprit sacré
Je poste avant de lire vos avis.
Bon, je n'ai pas aimé, du tout. Un seul passage m'a plu, quelques phrases, le moment où Tim sent le vide comme l'attraper par les jambes (ne me demandez pas pourquoi, j'ai trouvé cela très parlant).
Cet auteur a certainement des qualités littéraires, elle manie bien la langue, mais son style est trop peu traditionnel pour la lectrice plan-plan que je suis. L'écriture par fragments, passe encore, mais à l'intérieur de chacun, l'impression qui a dominé pour moi était celle d'un flou et d'un ballottement. Bien sûr, cela va avec l'incertitude constante du personnage principal, avec la volonté de rendre sa son errance intérieure, mais cela me fait décrocher.
M'a déplu également le recours au presque-fantastique - Comola et le hasard providentiel du livre offert par May ; le dîner avec Peggy et la reprise de ses mots à Tim qu'il ne pouvait connaître.
J'aime le confort en lecture - j'ai tout à fait conscience que c'est de la paresse intellectuelle -, et, au lieu de fouler la terre ferme d'un roman de facture classique, j'ai eu l'impression de patauger dans un marais.
Ce qui a excité ma curiosité et "fait passer" l'ennui de la lecture a été la découverte de l'adoption. L'anecdotique donc, non l'essentiel de ce livre : en fait, j'y ai aimé ce qui n'était pas à y aimer
Voilà, mille pardons pour ce retard , je n'aurais jamais dû compter sur la veille d'une rentrée pour faire une lecture
Et maintenant je file lire vos avis :study:
Bon, je n'ai pas aimé, du tout. Un seul passage m'a plu, quelques phrases, le moment où Tim sent le vide comme l'attraper par les jambes (ne me demandez pas pourquoi, j'ai trouvé cela très parlant).
Cet auteur a certainement des qualités littéraires, elle manie bien la langue, mais son style est trop peu traditionnel pour la lectrice plan-plan que je suis. L'écriture par fragments, passe encore, mais à l'intérieur de chacun, l'impression qui a dominé pour moi était celle d'un flou et d'un ballottement. Bien sûr, cela va avec l'incertitude constante du personnage principal, avec la volonté de rendre sa son errance intérieure, mais cela me fait décrocher.
M'a déplu également le recours au presque-fantastique - Comola et le hasard providentiel du livre offert par May ; le dîner avec Peggy et la reprise de ses mots à Tim qu'il ne pouvait connaître.
J'aime le confort en lecture - j'ai tout à fait conscience que c'est de la paresse intellectuelle -, et, au lieu de fouler la terre ferme d'un roman de facture classique, j'ai eu l'impression de patauger dans un marais.
Ce qui a excité ma curiosité et "fait passer" l'ennui de la lecture a été la découverte de l'adoption. L'anecdotique donc, non l'essentiel de ce livre : en fait, j'y ai aimé ce qui n'était pas à y aimer
Voilà, mille pardons pour ce retard , je n'aurais jamais dû compter sur la veille d'une rentrée pour faire une lecture
Et maintenant je file lire vos avis :study:
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- User7674Érudit
LadyC, nous avons exactement le même point de vue. Seul l'anecdotique m'a plu dans ce livre...
- LédisséEsprit sacré
Clarinette a écrit:Je sais, il est tôt, mais je pars explorer un canyon tout à l'heure : la nature n'attend pas !
Je commencerai en disant que j'ai été progressivement happée par l'histoire jusqu'à ne plus pouvoir m'en détacher. [...]
En résumé, que n'ai-je pas aimé ? Euh, rien, je crois... Merci pour cette belle découverte.
Eh bien, voilà un enthousiasme qui s'oppose radicalement à ma froideur ! :lol:
Bon, à vous lire, c'est vrai que plusieurs personnages - et leurs relations - sont intéressants et bien posés ; mais on passe trop vite, on reste sur sa faim. Et l'intérêt que j'ai trouvé à ces évocations a été gâché par les ficelles d'une part, le style "trop recherché" à mon goût d'autre part (même impression d'une "écriture un peu pompeuse" que Janis).
J'aime bien ton analyse de l' "l", je n'y avais pas pensé. Maintenant je cherche comment interpréter "Magnus", qui ne peut être innocent de la part d'un écrivain qui choisit pas ses mots au hasard... J'aurais volontiers dit que "notre héros" devient "grand" à la fin, lorsqu'il renonce à sa peluche et à son passé tissé de mensonges et d'ignorance, mais c'est précisément renoncer à "Magnus"... Des hypothèses, quelqu'un ?
Kak a écrit:J'ai adoré les cent premières pages qui m'ont envoutée (je n'arrivais pas à décrocher du livre). L'écriture est à la fois simple, travaillée et poétique, adaptée au thème. L'histoire m'intéressait. L'alternance fragment / notule / séquence convenait au sujet.
Ensuite , à partir du fragment 14, j'ai perdu quelque peu l'intérêt que je trouvais à cette lecture. Les fragments 11 et 1 m'ont paru tellement forts que ce qui suivait était décevant. La scène de la mort du père et de Peggy m'a fait penser à un mauvais film ; et je n'avais plus l'impression d'être dans le même livre. J'ai alors trouvé le procédé des alternances fragment /notules répétitif. L'alternance ne se justifiait plus depuis la scène centrale de Comala (fragment 11).
J'ai aimé les chapitres avec l'ermite et les abeilles où j'ai trouvé une sorte de douce poésie mais sans la force qu'il y avait au début du roman.
Certains personnages m'ont particulièrement intéressés mais je suis restée sur ma faim: Lothar , Myriam.
C'est sans doute un manque d'unité de ton et un côté artificiel dans la forme dans ce livre qui m'ont gênée .
+ 1
J'ajouterai, beaucoup moins intellectuellement, que je n'aime pas les fins "trop bêtes" ; alors la mort brutale de la fiancée - sortie du chapeau avec cette rencontre fortuite de Clemens - qui vient tout pourrir, pffff...
Je n'aime pas du tout non plus les fins ouvertes, donc...
Clarinette a écrit:Ce sont deux questions différentes, mais qui sont posées avec force par ce livre.elwellon a écrit:... comment un enfant qui n'a pas connu la chaleur et l'amour de ses (faux) parents (un père absent, une mère possessive et folle) peut-il trouver l'amour lui-même? Comment se construire quand on ne sait pas d'où l'on vient?
En effet, beaucoup de questions sensibles soulevées (et de bien beaux extraits cités)... mais n'étant pas "prise" par l'histoire, je n'ai été finalement que peu touchée, ou ponctuellement (par les passages sur l'amour non réciproque pour son père, la sortie au zoo ).
D'autant que comme ces questions ne sont qu'effleurées, et qu'elles sont nombreuses (quête de soi, rapport aux parents, amour - filial, sororal, sexuel -, nazisme et intolérances...), j'ai eu l'impression d'être envoyée dans tous les sens, sans que soit développé, approfondi, posé, ce qui méritait de l'être. Comme une feuille présentant les esquisses de divers personnages sans rapport, plutôt qu'un portrait ; et cela empêche finalement de savourer chacun des personnages.
Pseudo a écrit:J'ai lu Magnus il y a un moment déjà, et j'ai eu la même sensation que Janis : le personnage est vide, inconsistant, et même, assez régulièrement méconnaissable (il est changeant, on ne le suit pas. Votre débat sur la fin est révélatrice : peut-être va-t-il partir en quête de ses origines, peut-être pas. Pfiouuuu.... Quel mou ! A mon avis, s'il avait pris une décision, on le saurait !)
Je n'ai pas besoin de m'identifier à un héros (c'est à dire me sentir "comme lui") mais j'ai besoin d'avoir le sentiment que ce personnage pourrait exister, même s'il est falot, banal, ou au contraire monstrueux. Avec Magnus, j'avais juste l'impression d'avoir à faire à un ectoplasme.
Exactement ce que je ressens !
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- ClarinetteGrand Maître
Je me rends compte en vous lisant que je suis extrêmement bon public, mais à mon âge, je ne changerai plus, hein !
Merci pour ta contribution, Lady, qui, faute d'aller dans le même sens que la mienne, n'en était pas moins parfaitement argumentée.
Merci pour ta contribution, Lady, qui, faute d'aller dans le même sens que la mienne, n'en était pas moins parfaitement argumentée.
- LédisséEsprit sacré
Je promets que je serai à l'heure pour le prochain (je n'ai pas participé au choix, mais je suis...)
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- ClarinetteGrand Maître
C'est une nouvelle d'une cinquantaine de pages : nous devrions y arriver !LadyC a écrit:Je promets que je serai à l'heure pour le prochain (je n'ai pas participé au choix, mais je suis...)
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