- percehaieNiveau 10
Bonjour,
Je voudrais savoir s'il vous paraît envisageable de faire un master recherches en littératures sur un auteur dont on ne maîtrise pas la langue, et que l'on ne connaît que grâce à ses traductions ?
Merci d'avance pour votre réponse.
Je voudrais savoir s'il vous paraît envisageable de faire un master recherches en littératures sur un auteur dont on ne maîtrise pas la langue, et que l'on ne connaît que grâce à ses traductions ?
Merci d'avance pour votre réponse.
- NitaEmpereur
À mon avis, non. Mais cela n'engage que moi...
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A clean house is a sign of a broken computer.
- philannDoyen
Ni en littérature ni en quoi que ce soit d'autre... On te reprochera forcément de ne pas faire référence à l'édition originale et tu ne pourras pas lire la littérature secondaire la plus importante qui souvent est dans la langue de l'auteur.percehaie a écrit:Bonjour,
Je voudrais savoir s'il vous paraît envisageable de faire un master recherches en littératures sur un auteur dont on ne maîtrise pas la langue, et que l'on ne connaît que grâce à ses traductions ?
Merci d'avance pour votre réponse.
Il y a beaucoup de philosophes français qui ne "parlent" pas allemand, au sens où ce n'est pas une langue de communication pour eux, mais qui sont tout à fait capable de "lire en allemand" ce qui est amplement suffisant... (comme on lit du latin ou du grec)
Je dirais pareil pour toi, une maîtrise passive suffit, mais IL FAUT que tu puisse lire ton auteur dans le texte.
Moi j'avais fait un mémoire de maîtrise uniquement sur Dostoïevski. Ne parlant pas russe je m'étais tapé la lecture dans les deux traductions, celle de la Pléïade et celle de Markowicz. Bonjour le boulot et bonjour les différences de traductions. .. chacun ayant un parti pris... Tu ne peux qu'en adopté un sans savoir finalement par toi même ce que voulait dire le plus précisément l'auteur...
- Spoiler:
- Dès l'année suivante, je suis revenue à l'allemand, toujours sur les mêmes problématiques mais dans une langue que je maitrisais, même imparfaitement
- NadejdaGrand sage
Ça dépend du sujet que l'on souhaite traiter. Mais ça me paraît important de connaître au moins les bases de la langue pour pouvoir se repérer dans le texte original et s'imprégner du style original (on ne m'a jamais reproché de ne pas parler couramment le hongrois ou l'hébreu pour mes mémoires en littérature comparée ; quant à la littérature critique elle était plutôt en anglais et en allemand, langues que je lis sans difficultés). Rien ne t'empêche d'apprendre un peu la langue dès cet été ou grâce aux instituts culturels parisiens (cours de 2-3h / semaine le soir).
- percehaieNiveau 10
Merci pour vos conseils.
Il faut donc que j'apprenne l'allemand, c'est un souhait de ma part mais j'avoue me sentir un peu impuissant, comment faire, quelle méthode adopter ?
Que me conseillez-vous ? Y'a-t-il un institut pas trop cher ? D'autres astuces ?
Merci d'avance
Il faut donc que j'apprenne l'allemand, c'est un souhait de ma part mais j'avoue me sentir un peu impuissant, comment faire, quelle méthode adopter ?
Que me conseillez-vous ? Y'a-t-il un institut pas trop cher ? D'autres astuces ?
Merci d'avance
- DalvaVénérable
Bonjour,
je ne sais pas ce que les autres en pensent, mais pour te familiariser seul avec une langue étrangère, tu peux passer par les méthodes Assimil. Toutefois, cela ne te permettra sans doute pas d'aborder les textes littéraires, seulement d'être familier de la langue et de sa grammaire.
Ensuite, on t'a conseillé les cours en Institut, et tu peux sans doute aussi t'inscrire à des cours du soir (ou pas du soir, d'ailleurs) à la fac.
Mais je vois que tu vis à Paris, et tu pourras peut-être aussi bénéficier d'un échange de bons procédés avec une personne de langue allemande qui te donnerait des cours en échange d'autre chose.
je ne sais pas ce que les autres en pensent, mais pour te familiariser seul avec une langue étrangère, tu peux passer par les méthodes Assimil. Toutefois, cela ne te permettra sans doute pas d'aborder les textes littéraires, seulement d'être familier de la langue et de sa grammaire.
Ensuite, on t'a conseillé les cours en Institut, et tu peux sans doute aussi t'inscrire à des cours du soir (ou pas du soir, d'ailleurs) à la fac.
Mais je vois que tu vis à Paris, et tu pourras peut-être aussi bénéficier d'un échange de bons procédés avec une personne de langue allemande qui te donnerait des cours en échange d'autre chose.
- DalvaVénérable
J'ajoute que la langue allemande est une langue de rigueur et de logique, et tu pourrais presque, si le but n'est pas de la parler, te doter d'une bonne grammaire, d'un bon dico, et aller directement au texte pour t'imprégner. Nous ne faisions pas autre chose en latin ou en ancien français.
- abricotedapiExpert spécialisé
Je pense que ça dépend du sujet exact de ton mémoire... Ça dépend aussi de l'avis de ton directeur de mémoire.
J'ai fait mon mémoire en partie sur des mythes grecs, n'ayant aucune notion de grec je ne me suis servie que de traductions et on ne me l'a jamais reproché (et ma directrice de mémoire enseigne pourtant le grec), tout simplement parce que ça n'avait pas d'importance vu mon sujet.
Tu le commences quand ton master ? Si tu as déjà une idée de sujet c'est que tu dois être sur le point de le commencer, donc j'ai du mal à croire que tu puisses atteindre un niveau d'allemand suffisant en si peu de temps...
J'ai fait mon mémoire en partie sur des mythes grecs, n'ayant aucune notion de grec je ne me suis servie que de traductions et on ne me l'a jamais reproché (et ma directrice de mémoire enseigne pourtant le grec), tout simplement parce que ça n'avait pas d'importance vu mon sujet.
Tu le commences quand ton master ? Si tu as déjà une idée de sujet c'est que tu dois être sur le point de le commencer, donc j'ai du mal à croire que tu puisses atteindre un niveau d'allemand suffisant en si peu de temps...
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- percehaieNiveau 10
Je n'ai pas de date en tête, c'est un désir de reprise d'études uniquement si j'ai la possibilité de travailler sur des textes de langue allemande qui me plaisent énormément...
Je vais donc commencer avant tout à apprendre la langue.
Je précise que j'ai déjà essayé avec Assimil mais que j'ai du mal à me discipliner, tout seul...
Je vais donc commencer avant tout à apprendre la langue.
Je précise que j'ai déjà essayé avec Assimil mais que j'ai du mal à me discipliner, tout seul...
- KilmenyEmpereur
percehaie a écrit:Merci pour vos conseils.
Il faut donc que j'apprenne l'allemand, c'est un souhait de ma part mais j'avoue me sentir un peu impuissant, comment faire, quelle méthode adopter ?
Que me conseillez-vous ? Y'a-t-il un institut pas trop cher ? D'autres astuces ?
Merci d'avance
Assimil est très bien
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- NadejdaGrand sage
Essaie de te renseigner auprès du Goethe-Institut ? En tout cas à Paris il doit y avoir plusieurs façons d'apprendre l'allemand ! ("tandem" avec un Allemand par exemple)
Mais je rejoins Dalva : la langue allemande est très rigoureuse (et à mon avis assez facile quand on a bien assimilé les règles de grammaire), tu peux déjà te trouver un bon manuel pour voir comment elle fonctionne.
Mais je rejoins Dalva : la langue allemande est très rigoureuse (et à mon avis assez facile quand on a bien assimilé les règles de grammaire), tu peux déjà te trouver un bon manuel pour voir comment elle fonctionne.
- DalvaVénérable
Percehaie, tu n'avais peut-être pas assez de motivation lorsque tu as commencé avec la méthode assimil, et tu trouvais peut-être cela trop lent.
Maintenant que tu as un but, et peut-être même des textes dans lesquels te plonger (et quelques années de plus ?), cela fonctionnera sans doute mieux.
Si tu manques de "volonté" ou d'organisation, c'est sûr que ce serait plus facile à plusieurs ou en suivant des cours. Je suis sûre qu'à Paris, les possibilités ne manquent pas !
Et si tu veux des coups de pied au derrière pour t'obliger à avancer dans la méthode assimil, viens les chercher ici toutes les semaines !
Maintenant que tu as un but, et peut-être même des textes dans lesquels te plonger (et quelques années de plus ?), cela fonctionnera sans doute mieux.
Si tu manques de "volonté" ou d'organisation, c'est sûr que ce serait plus facile à plusieurs ou en suivant des cours. Je suis sûre qu'à Paris, les possibilités ne manquent pas !
Et si tu veux des coups de pied au derrière pour t'obliger à avancer dans la méthode assimil, viens les chercher ici toutes les semaines !
- Bobby-CowenFidèle du forum
Assimil ou l'Institut sont de bons conseils, je plussoie
Après, si tu envisages une reprise d'études, rien ne t'empêche de suivre des cours d'allemand à la fac (ce serait dommage de s'en priver, vu les frais d'inscription parfois).
Personnellement, mon master portait sur des textes en langue russe, anglaise et allemande. Ma directrice de mémoire ne m'a pas poussée à lire "dans le texte" (sachant qu'en plus, en master lettres modernes, nous étions déjà peu nombreux à maîtriser ne serait-ce que les bases de l'anglais en LV1...), je lisais couramment l'anglais, j'avais un peu plus de mal en allemand, et je connaissais à peine les bases en russe. Mais je m'en suis plutôt pas mal sortie.
Ces textes sur lesquels tu veux travailler te passionnent, c'est donc déjà un bon début. La volonté/motivation suivent
Et la discipline, avec un bon coup de pied au derrière, comme dit Dalva...
Après, si tu envisages une reprise d'études, rien ne t'empêche de suivre des cours d'allemand à la fac (ce serait dommage de s'en priver, vu les frais d'inscription parfois).
Personnellement, mon master portait sur des textes en langue russe, anglaise et allemande. Ma directrice de mémoire ne m'a pas poussée à lire "dans le texte" (sachant qu'en plus, en master lettres modernes, nous étions déjà peu nombreux à maîtriser ne serait-ce que les bases de l'anglais en LV1...), je lisais couramment l'anglais, j'avais un peu plus de mal en allemand, et je connaissais à peine les bases en russe. Mais je m'en suis plutôt pas mal sortie.
Ces textes sur lesquels tu veux travailler te passionnent, c'est donc déjà un bon début. La volonté/motivation suivent
Et la discipline, avec un bon coup de pied au derrière, comme dit Dalva...
- abricotedapiExpert spécialisé
Ah d'accord. Oui du coup tu as tout le temps que tu veux pour apprendre la langue. Je te trouve courageux, apprendre une nouvelle langue juste pour faire un mémoire, ça c'est du projet !percehaie a écrit:Je n'ai pas de date en tête, c'est un désir de reprise d'études uniquement si j'ai la possibilité de travailler sur des textes de langue allemande qui me plaisent énormément...
Je vais donc commencer avant tout à apprendre la langue.
Je précise que j'ai déjà essayé avec Assimil mais que j'ai du mal à me discipliner, tout seul...
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- NadejdaGrand sage
abricotedapi a écrit:Ah d'accord. Oui du coup tu as tout le temps que tu veux pour apprendre la langue. Je te trouve courageux, apprendre une nouvelle langue juste pour faire un mémoire, ça c'est du projet !percehaie a écrit:Je n'ai pas de date en tête, c'est un désir de reprise d'études uniquement si j'ai la possibilité de travailler sur des textes de langue allemande qui me plaisent énormément...
Je vais donc commencer avant tout à apprendre la langue.
Je précise que j'ai déjà essayé avec Assimil mais que j'ai du mal à me discipliner, tout seul...
Je les aime tellement, mes sujets de recherche, que je me suis mise au hongrois, au polonais, au yiddish... Et je suis tentée par d'autres langues... Qu'est-ce qu'on ferait pas ! :lol:
- philannDoyen
Je serais toi je privilégierais un manuel (y compris de lycéen) et une bonne grammaire. Ton but n'est pas de pourvoir parler la langue mais de pouvoir la lire.
Personnellement je suis absolument incapable de parler italien ou anglais mais je n'ai pas de difficulté à lire des articles sur mon thème de recherche dans ces deux langues... Ca ne répond pas aux mêmes besoins. Tous les thèmes de recherche recouvrent finalement un vocabulaire restreint parce que spécifique (quoique sans doute moins vrai en littérature qu'en philo..) Si tu travaille bien ces auteurs quitte à travailler avec le texte original et la trad en regard, tu devrais vite atteindre ton but.
Si jamais tu es inscrit comme étudiant, et que tu veux perfectionner ton allemand, il y a les cours en université d'été. C'est le meilleur rapport qualité prix que je connaisse et si c'est dans le cadre de tes études le DAAD peut soutenir financièrement ton séjour. (perso j'en garde un super souvenir...et de bons copains )
à paris, il y a la Maison Heinrich Heine, qui propose des cours, mais aussi, une bibliothèque, des tandem...
Bon courage en tout cas!
Personnellement je suis absolument incapable de parler italien ou anglais mais je n'ai pas de difficulté à lire des articles sur mon thème de recherche dans ces deux langues... Ca ne répond pas aux mêmes besoins. Tous les thèmes de recherche recouvrent finalement un vocabulaire restreint parce que spécifique (quoique sans doute moins vrai en littérature qu'en philo..) Si tu travaille bien ces auteurs quitte à travailler avec le texte original et la trad en regard, tu devrais vite atteindre ton but.
Si jamais tu es inscrit comme étudiant, et que tu veux perfectionner ton allemand, il y a les cours en université d'été. C'est le meilleur rapport qualité prix que je connaisse et si c'est dans le cadre de tes études le DAAD peut soutenir financièrement ton séjour. (perso j'en garde un super souvenir...et de bons copains )
à paris, il y a la Maison Heinrich Heine, qui propose des cours, mais aussi, une bibliothèque, des tandem...
Bon courage en tout cas!
- Spoiler:
- tu veux travailler sur quoi exactement???
- yphrogEsprit éclairé
percehaie a écrit:Bonjour,
Je voudrais savoir s'il vous paraît envisageable de faire un master recherches en littératures sur un auteur dont on ne maîtrise pas la langue, et que l'on ne connaît que grâce à ses traductions ?
Merci d'avance pour votre réponse.
J'imagine qu'il dépend de ce que tu veux faire. J'aurais du lire toutes les réponses. Je le fais tout de suite.... Mais si tu travaillais l'influence en France de William Faulkner ou, plus récemment de Paul Aster, pourquoi pas? Mais il vaudrait certainement mieux apprendre à lire la langue en question de toute façon, même si la maitrise ne serait pas consacré au travail de l'auteur.
Idem s'il est question de créer un apparat critique web 2.0 autour de l'auteur...
(Je n'en sais rien, en fait :lol:)
http://www.sporcle.com/games/Lauro/common_german_words
- Nom d'utilisateurNiveau 10
percehaie a écrit:Bonjour,
Je voudrais savoir s'il vous paraît envisageable de faire un master recherches en littératures sur un auteur dont on ne maîtrise pas la langue, et que l'on ne connaît que grâce à ses traductions ?
Merci d'avance pour votre réponse.
Cela se pratique en littérature comparée.
D'autant plus que le fait littéraire s'accommode très bien des lectures multiples ; certains soutiennent même que les lectures multiples fondent le fait littéraire. Pensez aux théories et pratiques privilégiant la réception et la lecture : en littérature avec l'École de Constance (Jauss, Iser et leur filiation), en traduction avec - parmi tant d'autres - Antoine Berman, ou Andréï Markowicz cité dans ce fil.
Du reste, il y a des exemples flagrants d'auteurs qui, traduits, sont tout autres que leurs prototypes en VO. Je pense en particulier à la réception des auteurs connus comme grands poètes dans leur patrie ; dans la tradition littéraire française, il ne fait pas toujours bon déclamer et chanter autant que chez ces poètes (les traductions de Platon ont plus "la cote" que celles de Virgile)... alors ces poètes, on les retient plus volontiers par chez nous comme dramaturges, romanciers, penseurs etc. Shakespeare, Pouchkine, Goethe... pour rester dans des eaux familières.
Assumé plutôt que ressenti et présenté comme une lacune, dûment annoncé et pris au sérieux, ce parti[-]pris de lecture ne suscitera pas de réticences, si tant est que le directeur de mémoire en est d'accord : s'il vous suit, ou encore, pour assurer au mieux votre affaire, si vous le suivez !
Quant à pratiquer par soi-même la langue de l'auteur pour accéder aux textes non traduits (eux-mêmes moulinés et remoulinés par les correcteurs, éditeurs, censeurs, lecteurs... : un texte parvient toujours via une multitude de filtres), n'est-ce pas dans ce cas se procurer une source supplémentaire de plaisir et d'émerveillement ? Juste pour le plaisir. Et puis, soutenir un mémoire sur Dezsö Kosztolányi, Krleža ou Celan en écorchant leurs noms, cela peut faire sourire et détourner inutilement l'attention.
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