Enfants et phrase intra

Bonjour à tous,

Je me demandais, tout simplement: à part dans le cadre d'un rapprochement de conjoints, les enfants n'apportent jamais de points supplémentaires?
Merci!

Pour avoir testé, ça ne rapporte pas de points...

Uniquement en cas de rapprochement de conjoint, rapprochement de la résidence de l'enfant (en cas de garde alternée après divorce je suppose) ou mutation simultanée. Je viens de revérifier sur SIAM.
Je teste chaque année depuis 6 ans et en effet, à part ces cas bien spécifiques, les enfants rapportent "que de chie" (ça c'est dit...)

Les bonifications familiales ne sont applicables, en général, que sur des voeux larges. On voit mal pourquoi un établissement précis irait plutôt à quelqu'un en fonction de sa situation familiale, car si on met cette dernière en avant, c'est pour se rapprocher, pas pour avoir un "meilleur établissement". De ce fait, il est légitime de ne donner des points supplémentaires que sur les voeux COM, GEO et DEP.

Marcel Khrouchtchev a écrit:Les bonifications familiales ne sont applicables, en général, que sur des voeux larges. On voit mal pourquoi un établissement précis irait plutôt à quelqu'un en fonction de sa situation familiale, car si on met cette dernière en avant, c'est pour se rapprocher, pas pour avoir un "meilleur établissement". De ce fait, il est légitime de ne donner des points supplémentaires que sur les voeux COM, GEO et DEP.

+1

Il y a néanmoins une exception : si votre enfant est lourdement handicapé / malade et nécessite des rendez-vous médicaux fréquents dans un type d'hôpital particulier.

Une des amies a eu une bonification spéciale de plusieurs points (1000 ou 1500, je ne me souviens plus) pour pouvoir obtenir un poste dans une grande ville où son enfant (moins de 3 ans) devait régulièrement être vu et/ou hospitalisé dans un CHU de grande importance avec la présence de spécialistes liés à sa maladie. Sans cette bonification, elle n'aurait jamais pu prétendre à avoir un poste dans cette ville au vu de son barème très réduit.

Elle était à plus de 3 heures de route aller seulement et se rendre au CHU trois fois par semaine était impensable (sans compter que c'était fort déconseillé pour la santé fragile de son enfant).

Effectivement, mais dans ce cas on n'est pas dans le cadre d'une bonification familiale, mais d'une bonification pour cas médical.

Marcel Khrouchtchev a écrit:Effectivement, mais dans ce cas on n'est pas dans le cadre d'une bonification familiale, mais d'une bonification pour cas médical.

Exact ! Tu as raison ! Les médecins ont dû remplir un dossier ultra précis pour lui permettre d'obtenir cette bonification.

Désolée d'avoir mélangé les deux et du coup dévié le sujet du topic.

Lux-Aeterna a écrit:

Marcel Khrouchtchev a écrit:Effectivement, mais dans ce cas on n'est pas dans le cadre d'une bonification familiale, mais d'une bonification pour cas médical.

Exact ! Tu as raison ! Les médecins ont dû remplir un dossier ultra précis pour lui permettre d'obtenir cette bonification.

Désolée d'avoir mélangé les deux et du coup dévié le sujet du topic.

Non non, pas du tout, le titre du topic est très large, il peut inclure cette double réflexion, je ne faisais que rappeler qu'il y avait plusieurs natures de bonifications

C'est bien de savoir que cela existe quand on est confronté à un problème de cet ordre là (pas forcément facile à gérer, et stressant pour la santé de son enfant).

Tu parles ! J'ai deux enfants invalides à plus de 80%, et je n'ai jamais pu obtenir cette bonification de 1000 points. J'ai passé plusieurs années infernales en tant que TZR, alors que mes enfants n'étaient admis ni à la garderie, ni à la cantine de l'école, et que je devais me charger moi-même de toutes leurs prises en charge médicales... Même à mi-temps j'avais du mal à tout faire, et sans l'aide d'une voisine, j'aurais été obligée de m'arrêter de travailler.
Je ne sais pas comment ils sont attribués, ces 1000 points, mais ce coup-là, ça m'est resté en travers de la gorge !

Cette bonification est peut-être variable d'une académie à l'autre... ?

Je suis désolée d'apprendre ta situation.

Dans mon académie, c'est sur reconnaissance du handicap par le médecin du rectorat.

En effet il avait fallu que je rencontre le médecin du rectorat (et comme je travaillais dans le Gers, j'avais été obligée d'aller jusqu'au rectorat de Auch et ça avait été tout un stress d'organiser ma journée et la garde des enfants pour pouvoir aller à ce rendez-vous). Le rendez-vous s'était bien passé, le médecin avait été sympa, je lui avais donné tous les papiers nécessaires...
Je n'ai jamais compris ce qui s'était passé !

La bonification au titre du handicap est accordée sur 2 critères :
-la reconnaissance du handicap/maladie
- le fait qu'obtenir ce(s) vœu(x) bonifié(s) va permettre d'améliorer les conditions de vie.

Après, quand je vois la façon dont ils sont attribués lors du groupe de travail sur ce sujet, cela se joue parfois à pas grand chose.

Il peut arriver aussi qu'une bonification soit accordée sur un établissement précis.

Snparg a écrit:La bonification au titre du handicap est accordée sur 2 critères :
-la reconnaissance du handicap/maladie
- le fait qu'obtenir ce(s) vœu(x) bonifié(s) va permettre d'améliorer les conditions de vie.

Après, quand je vois la façon dont ils sont attribués lors du groupe de travail sur ce sujet, cela se joue parfois à pas grand chose.

Il peut arriver aussi qu'une bonification soit accordée sur un établissement précis.

Il y a parfois des maladies ou circonstances graves qui ne sont pas reconnues, voir le cas de Nasopi. Et pour obtenir cette reconnaissance il faut avoir beaucoup de temps à perdre et que ça à faire, d'aller se présenter, relancer et faire des papiers et ouvrir sa bouche. C'est comme beaucoup de choses dans ce milieu. Parfois il y a des gens qui mériteraient d'avoir cette bonification et largement, sauf qu'ils n'ont juste pas les moyens en terme de temps à passer je pense ...
Les choses devraient être mises à plat, reconnues, ou pas. Au lieu de cela, la plupart des gens sont rejetés dans un premier temps et doivent comme faire leurs preuves deux, trois ou quatre fois de suite parfois. Ceux qui sont vraiment empêtrés dans leur quotidien avec leur maladie ou des enfants à garder ou autre, il est bien évident qu'ils ont moins de temps pour aller faire tout ce cirque qui ne devrait pas être. Des circonstances comme celles de Nasopi, je trouve révoltant que rien n'ait été pris en compte car ce ne doit pas être évident du tout au quotidien à gérer.

A Tuin a écrit:

Snparg a écrit:La bonification au titre du handicap est accordée sur 2 critères :
-la reconnaissance du handicap/maladie
- le fait qu'obtenir ce(s) vœu(x) bonifié(s) va permettre d'améliorer les conditions de vie.

Après, quand je vois la façon dont ils sont attribués lors du groupe de travail sur ce sujet, cela se joue parfois à pas grand chose.

Il peut arriver aussi qu'une bonification soit accordée sur un établissement précis.

Il y a parfois des maladies ou circonstances graves qui ne sont pas reconnues, voir le cas de Nasopi. Et pour obtenir cette reconnaissance il faut avoir beaucoup de temps à perdre et que ça à faire, d'aller se présenter, relancer et faire des papiers et ouvrir sa bouche. C'est comme beaucoup de choses dans ce milieu. Parfois il y a des gens qui mériteraient d'avoir cette bonification et largement, sauf qu'ils n'ont juste pas les moyens en terme de temps à passer je pense ...
Les choses devraient être mises à plat, reconnues, ou pas. Au lieu de cela, la plupart des gens sont rejetés dans un premier temps et doivent comme faire leurs preuves deux, trois ou quatre fois de suite parfois. Ceux qui sont vraiment empêtrés dans leur quotidien avec leur maladie ou des enfants à garder ou autre, il est bien évident qu'ils ont moins de temps pour aller faire tout ce cirque qui ne devrait pas être. Des circonstances comme celles de Nasopi, je trouve révoltant que rien n'ait été pris en compte car ce ne doit pas être évident du tout au quotidien à gérer.

Désolé si mon message a pu paraitre froid mais ce n'était pas du tout volontaire. Je ne connais pas plus la situation de Nasopi que ce qu'il y a écrit au-dessus et je conçois aisément que ce ne soit pas facile à gérer au quotidien.
Je ne sais pas si c'est le cas à Toulouse, mais un gros problème qui se pose à Rouen (du moins de mon point de vue), c'est le changement incessant de médecin au Rectorat. Déjà qu'il n'y en a pas assez, mais en plus, ils changent très régulièrement, en gros tous les ans. Pour le suivi des dossiers, ce n'est pas ce qu'il y a de mieux. A mon avis, il y a tout intérêt à se faire suivre par un syndicat pour pouvoir appuyer la demande.

A Tuin a écrit:
Il y a parfois des maladies ou circonstances graves qui ne sont pas reconnues, voir le cas de Nasopi. Et pour obtenir cette reconnaissance il faut avoir beaucoup de temps à perdre et que ça à faire, d'aller se présenter, relancer et faire des papiers et ouvrir sa bouche. C'est comme beaucoup de choses dans ce milieu. Parfois il y a des gens qui mériteraient d'avoir cette bonification et largement, sauf qu'ils n'ont juste pas les moyens en terme de temps à passer je pense ...
Les choses devraient être mises à plat, reconnues, ou pas. Au lieu de cela, la plupart des gens sont rejetés dans un premier temps et doivent comme faire leurs preuves deux, trois ou quatre fois de suite parfois. Ceux qui sont vraiment empêtrés dans leur quotidien avec leur maladie ou des enfants à garder ou autre, il est bien évident qu'ils ont moins de temps pour aller faire tout ce cirque qui ne devrait pas être. Des circonstances comme celles de Nasopi, je trouve révoltant que rien n'ait été pris en compte car ce ne doit pas être évident du tout au quotidien à gérer.

C'est exactement ça. Parce que les deux critères cités par Snparg, je les remplissais largement. Mais, effectivement, je manquais de temps, faire une seule fois les démarches avait été hyper stressant dans la mesure où ça se rajoutait au quotidien qui était déjà lui-même une course, tout le temps. Il y avait des choses essentielles que je n'avais pas le temps de faire (par exemple : aller me faire soigner chez le médecin quand j'étais malade). Donc aller faire des ronds de jambe au rectorat, c'était tout simplement inenvisageable pour moi. Quand j'ai vu qu'après ma première demande je n'avais pas obtenu la bonification, je me suis découragée, je n'ai pas refait de demande, parce que ça avait été trop stressant, pour un résultat nul.