- tavuNiveau 1
Réforme des rythmes scolaires et loi de refontation de l’école : alerte sur les conséquences pour notre métier à court terme et à moyen terme.
Réforme des rythmes scolaires - semaine de 4 jours et demi avec travail le mercredi matin :
- Travail en classe le mercredi matin puis animations pédagogiques et réunions l’après-midi ( réunions actuelles plus celles qui seront imposées par les coordinations école-collège et école-animateurs des activités périscolaires – voir plus bas.)
- Fatigue supplémentaire par la suppression du jour de récupération du mercredi.
- Travail cinq journées d’affilé dans des conditions encore plus difficiles, car avec des élèves encore plus fatigués par ces rythmes, et encore plus énervés à cause des trois heures de pause méridienne selon les communes.
- Notre temps de présence hebdomadaire sera allongé dans les écoles qui opteront pour des activités périscolaires le midi car nous ne finirons pas plus tôt qu’actuellement et nous devrons revenir travailler trois heures le mercredi matin.
- Impossibilité de travailler dans nos classes le midi car elles seront réquisitionnées pour les activités périscolaires ; risque de dégradation du matériel.
- Temps de trajets supplémentaires à cause du mercredi matin et frais supplémentaires liés à ces trajets.
- Frais supplémentaires de garde d’enfants pour certains pour la journée du mercredi.
- Le travail de correction et de préparation de cours qui se fait le mercredi se fera alors le week-end, donc travail six jours sur sept au moins.
Loi de refondation de l’école
Réunions supplémentaires et projets supplémentaires imposés par le volet « relation écoles-collèges » ( article 40 du projet de loi de refondation ) , et par l’instauration d’un cycle CM2-6è-5è.
Risque à moyen terme de voir le projet des EPEP s’imposer ( Etablissements Publiques d’Enseignement Primaire, réunion d’écoles dans le secteur de recrutement d’un collège, travaillant sous l’autorité hiérarchique du Principal du collège )
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Réunions supplémentaires imposées par le volet « activités périscolaires » ( article 46 ) qui prévoit la « complémentarité » des celles-ci avec le « service public de l’éducation ».
Soumission de nos obligations de services aux Projets Educatifs Territoriaux par la réforme sur les rythmes scolaires entraînant la confusion des genres et surtout de grandes disparités dans nos obligations de services à travers le territoire et donc le risque à moyen terme de la remise en cause de notre statut d’agents de l’Etat et le glissement vers le statut d’agents territoriaux, sous prétexte d’une meilleure gestion des personnels des écoles ( mais pour motif réel de décentralisation et de réduction des dépenses de l’Etat )
Charges de travail supplémentaires imposées par le volet « service publique de l’enseignement numérique » ( article 10 ) : en particulier, « les outils de suivi des élèves et de communication avec les familles », soit des heures de saisie informatique de notes et d’observations, ainsi que des heures de travail supplémentaires pour répondre aux mails des familles.
Introduction de la précarité parmi les personnels enseignant des écoles primaires
avec le dispositif « emplois d’avenir professeurs » et l’amendement à la loi de refondation sur le pré-recrutement d’étudiants en licence , qui prévoient donc d’envoyer des étudiants travailler à mi-temps dans les classes.
Risque à moyen terme de voir des pressions s’exercer sur les professeurs des écoles titulaires ( qui coûtent plus cher que les étudiants ) afin qu’ils démissionnent. ( cf sort réservé aux fonctionnaires de la poste et de France Télécom, ainsi que l’ « aide à la reconversion » proposée par le gouvernement précédent.)
Accueil des enfants de deux ans dans les écoles maternelles et instauration d’un nouveau cycle propre à l’école maternelle uniquement :
Nouvelles difficultés de travail de par la prise en charge d’enfants aussi jeunes.
Risque d’isolement des écoles maternelles par rapport à l’élémentaire
Risque à moyen terme , pour une école maternelle qui aura été tirée vers le bas, de transformation en jardin d’enfant à la charge des communes ( ancien projet du gouvernement précédant ).
Réaménagement du calendrier scolaire
réduction de la durée des congés d’été à six semaines : deux semaines de travail supplémentaires en pleine chaleur dans des salles non-climatisées.
Aucune revalorisation de notre salaire à attendre
car on nous proposera de réaliser les activités périscolaires comme seule possibilité d’augmenter nos revenus.
Quel salarié accepterait une telle dégradation de ses conditions de travail et un tel risque sur son statut ( ou contrat ) ?
Aucun, sauf le professeur des écoles , parce qu’on le fait culpabiliser en martelant le faux argument de l’intérêt de l’enfant,
parce qu’il est accablé chaque jour par des articles écrits par des journalistes qui n’y connaissent rien, ainsi que par des pseudo-experts grassement rémunérés pour leurs interventions,
parce qu’il essuie les critiques de la principale association de parents d’élèves qui ne représente en fait que 8% des parents d’élèves ( 17 % des votes sur 46 % de participants ),
et enfin parce que ses syndicats majoritaires, le SNUipp et le SE UNSA, laissent faire car ils sont inféodés au parti politique au pouvoir actuellement.
Comment expliquer que le gouvernement soit disposé à dépenser autant d’argent la première année pour la mise en place d’activités périscolaires alors que dans le même temps, il cherche à faire des économies à tous les niveaux et à faire entrer de l’argent dans les caisses en taxant tout ce qu’il peut ( jusqu’aux allocations familiales … ) ? Pour le bien des petits enfants ?
Pas du tout ! Le gouvernement est prêt à lâcher cet argent car il sait qu’il va récupérer largement sa mise grâce à ces réformes destinées à réussir le désengagement de l’Etat sur l’école, et donc les salaires des professeurs des écoles, qui seront dans quelques années à la charge des communes !
La seule solution pour ne pas subir tout ça, c’est de se réveiller et de se mobiliser vraiment !
Grève nationale le 28 mars 2013 !
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Réforme des rythmes scolaires - semaine de 4 jours et demi avec travail le mercredi matin :
- Travail en classe le mercredi matin puis animations pédagogiques et réunions l’après-midi ( réunions actuelles plus celles qui seront imposées par les coordinations école-collège et école-animateurs des activités périscolaires – voir plus bas.)
- Fatigue supplémentaire par la suppression du jour de récupération du mercredi.
- Travail cinq journées d’affilé dans des conditions encore plus difficiles, car avec des élèves encore plus fatigués par ces rythmes, et encore plus énervés à cause des trois heures de pause méridienne selon les communes.
- Notre temps de présence hebdomadaire sera allongé dans les écoles qui opteront pour des activités périscolaires le midi car nous ne finirons pas plus tôt qu’actuellement et nous devrons revenir travailler trois heures le mercredi matin.
- Impossibilité de travailler dans nos classes le midi car elles seront réquisitionnées pour les activités périscolaires ; risque de dégradation du matériel.
- Temps de trajets supplémentaires à cause du mercredi matin et frais supplémentaires liés à ces trajets.
- Frais supplémentaires de garde d’enfants pour certains pour la journée du mercredi.
- Le travail de correction et de préparation de cours qui se fait le mercredi se fera alors le week-end, donc travail six jours sur sept au moins.
Loi de refondation de l’école
Réunions supplémentaires et projets supplémentaires imposés par le volet « relation écoles-collèges » ( article 40 du projet de loi de refondation ) , et par l’instauration d’un cycle CM2-6è-5è.
Risque à moyen terme de voir le projet des EPEP s’imposer ( Etablissements Publiques d’Enseignement Primaire, réunion d’écoles dans le secteur de recrutement d’un collège, travaillant sous l’autorité hiérarchique du Principal du collège )
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Réunions supplémentaires imposées par le volet « activités périscolaires » ( article 46 ) qui prévoit la « complémentarité » des celles-ci avec le « service public de l’éducation ».
Soumission de nos obligations de services aux Projets Educatifs Territoriaux par la réforme sur les rythmes scolaires entraînant la confusion des genres et surtout de grandes disparités dans nos obligations de services à travers le territoire et donc le risque à moyen terme de la remise en cause de notre statut d’agents de l’Etat et le glissement vers le statut d’agents territoriaux, sous prétexte d’une meilleure gestion des personnels des écoles ( mais pour motif réel de décentralisation et de réduction des dépenses de l’Etat )
Charges de travail supplémentaires imposées par le volet « service publique de l’enseignement numérique » ( article 10 ) : en particulier, « les outils de suivi des élèves et de communication avec les familles », soit des heures de saisie informatique de notes et d’observations, ainsi que des heures de travail supplémentaires pour répondre aux mails des familles.
Introduction de la précarité parmi les personnels enseignant des écoles primaires
avec le dispositif « emplois d’avenir professeurs » et l’amendement à la loi de refondation sur le pré-recrutement d’étudiants en licence , qui prévoient donc d’envoyer des étudiants travailler à mi-temps dans les classes.
Risque à moyen terme de voir des pressions s’exercer sur les professeurs des écoles titulaires ( qui coûtent plus cher que les étudiants ) afin qu’ils démissionnent. ( cf sort réservé aux fonctionnaires de la poste et de France Télécom, ainsi que l’ « aide à la reconversion » proposée par le gouvernement précédent.)
Accueil des enfants de deux ans dans les écoles maternelles et instauration d’un nouveau cycle propre à l’école maternelle uniquement :
Nouvelles difficultés de travail de par la prise en charge d’enfants aussi jeunes.
Risque d’isolement des écoles maternelles par rapport à l’élémentaire
Risque à moyen terme , pour une école maternelle qui aura été tirée vers le bas, de transformation en jardin d’enfant à la charge des communes ( ancien projet du gouvernement précédant ).
Réaménagement du calendrier scolaire
réduction de la durée des congés d’été à six semaines : deux semaines de travail supplémentaires en pleine chaleur dans des salles non-climatisées.
Aucune revalorisation de notre salaire à attendre
car on nous proposera de réaliser les activités périscolaires comme seule possibilité d’augmenter nos revenus.
Quel salarié accepterait une telle dégradation de ses conditions de travail et un tel risque sur son statut ( ou contrat ) ?
Aucun, sauf le professeur des écoles , parce qu’on le fait culpabiliser en martelant le faux argument de l’intérêt de l’enfant,
parce qu’il est accablé chaque jour par des articles écrits par des journalistes qui n’y connaissent rien, ainsi que par des pseudo-experts grassement rémunérés pour leurs interventions,
parce qu’il essuie les critiques de la principale association de parents d’élèves qui ne représente en fait que 8% des parents d’élèves ( 17 % des votes sur 46 % de participants ),
et enfin parce que ses syndicats majoritaires, le SNUipp et le SE UNSA, laissent faire car ils sont inféodés au parti politique au pouvoir actuellement.
Comment expliquer que le gouvernement soit disposé à dépenser autant d’argent la première année pour la mise en place d’activités périscolaires alors que dans le même temps, il cherche à faire des économies à tous les niveaux et à faire entrer de l’argent dans les caisses en taxant tout ce qu’il peut ( jusqu’aux allocations familiales … ) ? Pour le bien des petits enfants ?
Pas du tout ! Le gouvernement est prêt à lâcher cet argent car il sait qu’il va récupérer largement sa mise grâce à ces réformes destinées à réussir le désengagement de l’Etat sur l’école, et donc les salaires des professeurs des écoles, qui seront dans quelques années à la charge des communes !
La seule solution pour ne pas subir tout ça, c’est de se réveiller et de se mobiliser vraiment !
Grève nationale le 28 mars 2013 !
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- doublecasquetteEnchanteur
Bonjour. Je crois que cette lettre a déjà été postée sur le forum...
Même que je me souviens avoir répondu que je ne vois pas en quoi l'accueil des "2 ans" dans les classes pourrait tirer l'école maternelle vers le bas.
Moi qui les ai toujours vu accueillis dans les écoles où j'ai travaillé, j'ai plutôt vu ces tout-petits tirés vers le haut qu'autre chose...
Même que je me souviens avoir répondu que je ne vois pas en quoi l'accueil des "2 ans" dans les classes pourrait tirer l'école maternelle vers le bas.
Moi qui les ai toujours vu accueillis dans les écoles où j'ai travaillé, j'ai plutôt vu ces tout-petits tirés vers le haut qu'autre chose...
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