- Docteur OXGrand sage
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La facture de la réforme des rythmes scolaire s'élèverait à 600 millions d'euros, estime l'Association des maires de France mercredi 6 février, selon Europe 1. Un coût qui inquiète les élus : ces derniers assurent qu'il devront augmenter les impôts locaux de leur commune.
La réforme pourrait coûter "50 à 150 euros par enfant, en fonction des communes", a affirmé mardi sur Europe 1 Philippe Laurent, le président de la Commission des finances de l'Association des maires de France.
Les communes pourront tout de même compter sur le fonds d'aide de 250 millions d'euros mis en place par l'Etat, qui veut les inciter à mettre en place la réforme dès la rentrée prochaine. Mais pour Philippe Laurent, c'est loin d'être suffisant : "Il faudrait que l'Etat reconnaisse que cette réforme coûte aux collectivités territoriales, que ce fonds d'aide puisse être pérennisé."
Vers une hausse des impôts locaux ?
Interrogé par la radio, Jean-Christophe Lagarde, député-maire UDI de Drancy (Seine-Saint-Denis), estime pour sa part qu'il va devoir embaucher au minimum 540 personnes pour s'occuper de 8.000 élèves de sa ville. Pour Drancy, le coût avoisinerait alors 800.000 euros, "déduction faite de l'aide que la commune touchera de l'Etat".
"Taxe foncière et taxe d'habitation vont devoir compenser ce que l'Etat refile comme charges aux communes. Ça représente 25 à 30% des impôts locaux. Dans une ville comme Drancy, une des plus pauvres d'Ile-de-France, ça ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval", affirme Jean-Christophe Lagarde sur Europe 1. "Si on ne veut pas le prendre sur les impôts, il faudra fermer la piscine municipale ou supprimer toutes les colonies de vacances."
Résultat : Jean-Christophe Lagarde annonce attendre la rentrée 2014 pour mettre en place les nouveaux rythmes scolaires.
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Ou alors Lui donner ses gages. Ce sera quand même moins cher.
- MissonNiveau 2
Pas mal de mairies de droite ont laissé entendre qu'elles demanderaient le report. C'est de bonne guerre. Pour le reste, les arguments économiques sont toujours de sortie quand on ne veut rien faire. "Les vacances c'est le tourisme qui ne veut pas qu'on y touche", "le samedi c'est la faute des transporteurs", etc.
La réforme Peillon est une machine à générer de la connerie. L'administration centrale n'a jamais l'intelligence de penser à toutes les implications sur le terrain, vu qu'elle n'écoute jamais le terrain et préfère prendre l'avis des "experts". Dans sa volonté de couler l'école, Darcos a eu au moins l'intelligence de contenter les instits sur le plan de la vie privée (semaine de 4 jours) et de filer quelques primes ciblées (jeunes, évals) pour diviser la profession et faire taire les consciences mal à l'aise avec la chasse aux rased. Peillon, lui, est assez bête pour ne faire que l'aumône à tout le monde (prime de 400 euros) en dépensant plus et pour dégrader les conditions matérielles de ses salariés.
Mais l'argument économique est sans conteste le plus mauvais argument pour se positionner sur les rythmes, du côté des enseignants (les mairies quant à elles sont obnubilées par leurs dépenses, c'est ainsi). Supprimer l'école serait la solution la moins coûteuse pour les collectivités, si on pousse l'argument au maximum.
La réforme Peillon est une machine à générer de la connerie. L'administration centrale n'a jamais l'intelligence de penser à toutes les implications sur le terrain, vu qu'elle n'écoute jamais le terrain et préfère prendre l'avis des "experts". Dans sa volonté de couler l'école, Darcos a eu au moins l'intelligence de contenter les instits sur le plan de la vie privée (semaine de 4 jours) et de filer quelques primes ciblées (jeunes, évals) pour diviser la profession et faire taire les consciences mal à l'aise avec la chasse aux rased. Peillon, lui, est assez bête pour ne faire que l'aumône à tout le monde (prime de 400 euros) en dépensant plus et pour dégrader les conditions matérielles de ses salariés.
Mais l'argument économique est sans conteste le plus mauvais argument pour se positionner sur les rythmes, du côté des enseignants (les mairies quant à elles sont obnubilées par leurs dépenses, c'est ainsi). Supprimer l'école serait la solution la moins coûteuse pour les collectivités, si on pousse l'argument au maximum.
- MissonNiveau 2
"Le chiffre de 400 euros circule aujourd’hui dans les médias.
Lundi 4, le ministre reçoit les organisations syndicales. Le SE-Unsa lui demandera d’acter, dès à présent, cette première étape indispensable de revalorisation et exigera l’ouverture immédiate de négociations pour obtenir un plan de montée en charge afin de réparer une injustice qui n’a que trop duré.
Il y a plusieurs mois, le seul SE-Unsa a lancé une campagne « L’ISOE pour les PE, c’est maintenant » qui a rencontré un écho très favorable auprès des collègues. Les plus de 24 000 signatures recueillies à ce jour montrent combien l’attente est forte.
Deux revendications majeures
Depuis des semaines, le SE-Unsa porte avec opiniâtreté cette demande auprès du ministre et de son cabinet sur deux fronts :
- la création d’une indemnité d’un montant annuel à terme comparable à l’Isoe du second degré de 1200 euros.
- l’élargissement de l’accès à la hors-classe permettant des perspectives de carrière pour tous et donc des pensions revalorisées.
Depuis plus de 20 ans, les enseignants de l’école primaire sont négligés. L’accès à la hors-classe est toujours aussi étriqué et le régime indemnitaire en berne. La comparaison avec les autres corps comparables d’enseignants est sans appel. C’est à la réparation de cette injustice que le ministère doit résolument s’engager. La priorité au primaire doit aussi se concrétiser pour ses enseignants, dès maintenant. "
Le Se court déjà à la soupe : 400 euros dès maintenant, pour les 1200 on verra plus tard ou jamais...
Quant à la hors-classe, elle sert surtout à récompenser les bons toutous très souvent syndiqués qui auront une meilleure retraite que l'instit lambda. Comme chez Orwell les cochons sont plus égaux que les autres. La hors-classe devrait être supprimée au contraire.
Lundi 4, le ministre reçoit les organisations syndicales. Le SE-Unsa lui demandera d’acter, dès à présent, cette première étape indispensable de revalorisation et exigera l’ouverture immédiate de négociations pour obtenir un plan de montée en charge afin de réparer une injustice qui n’a que trop duré.
Il y a plusieurs mois, le seul SE-Unsa a lancé une campagne « L’ISOE pour les PE, c’est maintenant » qui a rencontré un écho très favorable auprès des collègues. Les plus de 24 000 signatures recueillies à ce jour montrent combien l’attente est forte.
Deux revendications majeures
Depuis des semaines, le SE-Unsa porte avec opiniâtreté cette demande auprès du ministre et de son cabinet sur deux fronts :
- la création d’une indemnité d’un montant annuel à terme comparable à l’Isoe du second degré de 1200 euros.
- l’élargissement de l’accès à la hors-classe permettant des perspectives de carrière pour tous et donc des pensions revalorisées.
Depuis plus de 20 ans, les enseignants de l’école primaire sont négligés. L’accès à la hors-classe est toujours aussi étriqué et le régime indemnitaire en berne. La comparaison avec les autres corps comparables d’enseignants est sans appel. C’est à la réparation de cette injustice que le ministère doit résolument s’engager. La priorité au primaire doit aussi se concrétiser pour ses enseignants, dès maintenant. "
Le Se court déjà à la soupe : 400 euros dès maintenant, pour les 1200 on verra plus tard ou jamais...
Quant à la hors-classe, elle sert surtout à récompenser les bons toutous très souvent syndiqués qui auront une meilleure retraite que l'instit lambda. Comme chez Orwell les cochons sont plus égaux que les autres. La hors-classe devrait être supprimée au contraire.
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