- Roumégueur IerÉrudit
Très bien vu :
http://www.huffingtonpost.fr/emmanuel-davidenkoff/corporatisme-enseignant-o_b_2572529.html
http://www.huffingtonpost.fr/emmanuel-davidenkoff/corporatisme-enseignant-o_b_2572529.html
- Blan6ineÉrudit
Merci pour le lien vers article!
Comme c'est agréable de se sentir entendu, voire reconnu!
Croire que l'Education nationale n'a rien tenté depuis trente ans pour
vaincre l'échec scolaire est une erreur aussi majeure que répandue. La
vérité, c'est que beaucoup a été tenté, mais que des dizaines, des
centaines de milliers de bonnes volontés se sont éreintées.
Comme le dit de manière lumineuse le chercheur marseillais René Amigues :
"Ce n'est pas le travail qui épuise les professeurs, c'est de ne pas
pouvoir réaliser leur travail" (propos tenus le 24 janvier lors du
congrès du Sncéel).
Comme c'est agréable de se sentir entendu, voire reconnu!
- ClarinetteGrand Maître
Merci pour cet article, très bien vu, effectivement. Je retiens la citation de René Amigues : "Ce n'est pas le travail qui épuise les professeurs, c'est de ne pas pouvoir réaliser leur travail".
C'est exactement ça, cette envie récurrente - et récurante - de hurler à tous ces ronds-de-cuir du ministère : "Foutez-nous donc la paix avec vos élucubrations innovantes et laissez-nous bosser !"
C'est exactement ça, cette envie récurrente - et récurante - de hurler à tous ces ronds-de-cuir du ministère : "Foutez-nous donc la paix avec vos élucubrations innovantes et laissez-nous bosser !"
- MarcassinHabitué du forum
Belle citation de Amigues effectivement mais lisez bien : on retrouve discrètement la rhétorique d'un certain pédagogisme : on n'est pas allé assez loin dans les réformes. Voilà les "bonnes volontés" dont il est question. Il n'est aucunement question de ceux qui cherchent tout simplement à faire leur travail efficacement.
Contrairement à Emmanuel Davidenkoff je ne crois pas que l'innovation (même accompagnée de formation, d'évaluation et de temps) puisse fondamentalement sauver l'école. Le problème est beaucoup plus profond.
En revanche je suis d'accord que le temps de la réflexion scolaire est incompatible avec le temps médiatique et politique : c'est véritablement désolant.
Contrairement à Emmanuel Davidenkoff je ne crois pas que l'innovation (même accompagnée de formation, d'évaluation et de temps) puisse fondamentalement sauver l'école. Le problème est beaucoup plus profond.
En revanche je suis d'accord que le temps de la réflexion scolaire est incompatible avec le temps médiatique et politique : c'est véritablement désolant.
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- musaNeoprof expérimenté
C'est pas mal pour Emmanuel Davidenkoff qui n'est pas toujours aussi pertinent. Mais il y a l'idée, comme le dit Marcassin, que si les dispositifs ne marchent pas c'est qu'ils ne sont pas suffisamment accompagnés. Ce serait parfait s'il disait que parfois ces dispositifs sont tout simplement indigents voire nuisibles.
- Marie LaetitiaBon génie
Blan6ine a écrit:Merci pour le lien vers article!
Croire que l'Education nationale n'a rien tenté depuis trente ans pour
vaincre l'échec scolaire est une erreur aussi majeure que répandue. La
vérité, c'est que beaucoup a été tenté, mais que des dizaines, des
centaines de milliers de bonnes volontés se sont éreintées.
Comme le dit de manière lumineuse le chercheur marseillais René Amigues :
"Ce n'est pas le travail qui épuise les professeurs, c'est de ne pas
pouvoir réaliser leur travail" (propos tenus le 24 janvier lors du
congrès du Sncéel).
Comme c'est agréable de se sentir entendu, voire reconnu!
Merci M. Davidenkoff.
Même la citation sur l'absence d'épuisement quand on peu faire cours correctement, euh... jocker. Ou plutôt si, faire cours même dans d'excellentes conditions, ça épuise. Mais quand on doit lutter contre des ados désaxés, c'est bien pire encore, c'est vrai.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Clarinette a écrit:Merci pour cet article, très bien vu, effectivement. Je retiens la citation de René Amigues : "Ce n'est pas le travail qui épuise les professeurs, c'est de ne pas pouvoir réaliser leur travail".
C'est exactement ça, cette envie récurrente - et récurante - de hurler à tous ces ronds-de-cuir du ministère : "Foutez-nous donc la paix avec vos élucubrations innovantes et laissez-nous bosser !"
Très concrètement, chez moi, c'est impossible : un certain nombre de gens ont fui la responsabilité d'une classe et ont pour fonction de ne pas nous foutre la paix, en venant dans nos jambes pour mettre en place des machins, soi-disant pour nous aider, mais surtout parce que, sinon, ils n'auraient rien à faire. Je crains qu'on aille vers un essor de la bidulocratie.
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