- InfinimentHabitué du forum
adelaideaugusta a écrit:retraitée a écrit:Eh bien, pas moi!Gryphe a écrit:Au secours...Mais oui mais c'est bien sûr ! Comment n'y avions nous pas pensé plus tôt.doublecasquette a écrit:Il a dit aussi que tous ceux qu'il voyait étaient des enfants qui souffraient d'échec scolaire... S'il y a moins d'école, il y aura moins d'échec, c'est mathématique, ça ! :lol!:Moi aussi...Lilyrose a écrit:Moi qui l'aimais bien, Rufo...
Moi non plus !
Il a écrit récemment un article dont voici un extrait :
Marcel Rufo
"Pour, mais que cela reste entre nous… et que François Hollande n’entende pas ma réponse ! Il dit que les devoirs créent une différence sociale. Il a raison sur le principe. La solution, c’est que les enseignants fassent faire leurs devoirs à ceux qui viennent d’un milieu défavorisé.
Meirieu, mon modèle en pédagogie, est, lui, opposé aux devoirs. Il y a une dizaine d’années, il avait rédigé un livre à ce sujet et, dans la préface, sa femme avait écrit : « Je t’admire, mais heureusement que j’ai fait faire leurs devoirs à nos enfants ! » [Rires.]"
Pour lire tout l'article : http://www.femina.fr/Famille/Enfant/Comment-lui-faire-aimer-l-ecole
Tout est dit...
- adelaideaugustaFidèle du forum
Dans l'académie où ma fille est institutrice, le bruit court qu'on fera appel aux fameux "emplois d'avenir" : ils ne peuvent pas tous servir à mettre des contredanses aux automobiles en infraction.
"La loi du ministère du Travail sur les emplois d'avenir a été publiée au Journal Officiel samedi 27 octobre. Les premiers contrats seraient "conclus dès le début du mois de novembre 2012. Le gouvernement table sur 100.000 emplois d'avenir dès 2013 et 150.000 par an à partir de 2014."
"La loi du ministère du Travail sur les emplois d'avenir a été publiée au Journal Officiel samedi 27 octobre. Les premiers contrats seraient "conclus dès le début du mois de novembre 2012. Le gouvernement table sur 100.000 emplois d'avenir dès 2013 et 150.000 par an à partir de 2014."
- totoroMonarque
supersoso a écrit:victor44 a écrit:Provence a écrit:victor44 a écrit:
Après que ce qu'il dit ne soit pas directement transposable je suis d'accord, d'où l'idée de prendre son temps plutot que de refuser 4.5 jours sous des prétextes fallacieux.
Je voulais juste dire que l'idée de cette réforme me parait bonne (adapter un minimum le rythme de l'école au rythme des enfants), que ceux qui trouvent scandaleux de travailler le mercredi sont indéfendables (ce motif est fallacieux). par contre, en l'etat et sans concertation véritable cette réforme ne peut qu'échouer.
Mais ça c'est vous, ce sont aussi les journaliste qui le disent. Travailler le mercredi avec une meilleure répartition du temps dans la semaine, peu de PE sont opposés au principe. Sauf que là c'est :
1- augmentation de la pause méridienne pour la plupart des gamins et donc un temps de fatigue aussi long
2 - des soi-disant activités n'ayant pas été financées et donc les mairies n'auront pas les moyens, structures, etc de les mettre en place (soi dit en passant, les activités que je payais pour ma fille le mercredi, elle ne pourra plus les faire non plus : du coup elle va perdre aussi du temps qui lui permettait de s'ouvrir au sport, à la musique) et dont on sait bien que ça va devenir garderie au froid
3- une mise sous la tutelle (partiellement au début) des collectivités locales pour les PE qui sont jusqu'à présent des fonctionnaires d'état (et dans la ligne de mire, on sait qu'on va modifier notre statut)
Alors oui dans ces conditions, c'est scandaleux de travailler le mercredi ! Pour nos enfants et pour nous. Après, nous ne sommes pas relayés et vous pensez tout savoir : que voulez-vous, vous ne faites que ce que font la plupart des parents, qui croient aussi savoir ce qu'on peut faire dans une classe avec 30 gamins à gérer alors qu'on les voit lutter avec 2 lardons ! Tout le monde croit savoir mieux que nous, ce que nous faisons ! Nous ne sommes pas écoutés et nous n'avons pas la parole (sauf celle déformée qu'on nous prête). Laissez-nous le droit de nous exprimer librement sur un forum d'enseignant sans venir nous emm.....
Je me permets de citer (et je me retiens de mettre tes propos en TRES GROS): avec un peu de chance, Victor44 va le lire une deuxième fois et finir par comprendre...
D'ailleurs, cela m'effraie un peu de voir que quelqu'un à qui on explique tout 10 fois reste sur l'idée que ces égoïstes de PE ne veulent pas travailler le mercredi et que c'est la raison de l'opposition à la réforme. Qu'en est-il de tous ceux qui n'ont que la TV et Rufo pour comprendre les tenants et les aboutissants de la réforme ?
_________________
- lene75Prophète
victor44 a écrit:Dinaaa a écrit:victor44 a écrit:Volubilys a écrit:Il n'y a rien dans cette liste qui en fait un expert de l'école, lui donne le droit de critiquer les enseignants sans en connaître le travail, de condamner leur grève sans en connaître les motifs, et en fait un expert des finances publiques et de l'accueil périscolaire de la ville de Paris.
Que chacun s'occupe de ses fesses. Moi je ne m'occupe pas de son service au CHU, qu'il me laisse tranquille dans mon école!
Il n'est pas spécialiste de l'école mais des enfants!!!
Qu'un spécialiste des enfants n'ait pas sont mot à dire dans l'organisation de leur quotidien me parait pour le moins excessif.
C'est fou comme certains enseignants sont persuadés qu'à part eux personne ne peut apporter sa pierre à l'édifice.
Il est spécialiste des pathologies infantiles, pas de l'enseignement, nuance.
Alors oui, un enseignant en sait un peu plus qu'un pédo-psy sur la façon d'apprendre d'un enfant !
Et si nombre de pathologies infantiles étaient des freins à l'apprentissage, peut-être serait-il pertinent d'en tenir compte dans notre façon d'enseigner. D'où l'idée d'écouter avant de rejeter. Mais c'est plus confort de se dire qu'on sait tout et qu'on a rien à apprendre de personne.
On écoute qui on veut, hein. Le psychiatre de mon neveu, qui a à peu près autant de titres que Rufo, dit à peu près tout le contraire de lui. Je parierais fort que Meirieu n'est pas sa référence... Je ne peux le juger qu'à son efficacité sur mon neveu, ce qui est déjà pas mal. Et il est clair que pour des enfants qui ont des pathologies comme mon neveu et qui ont besoin de plus de cadres que les autres, le périscolaire, avec l'excitation et la violence qu'il engendre (de la part de l'enfant et par ricochet contre l'enfant), est une catastrophe, et comme souvent ces pathologies ne font que pousser à l'extrême ce que vivent les enfants "normaux", ça peut donner une toute petite idée de ce dont tous les enfants ont besoin, et on s'en serait douté, d'ailleurs : de calme et de structures.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- ClarinetteGrand Maître
J'allais retrousser mes manches... pas pour te filer des torgnoles, hein, pour construire un argumentaire détaillé , mais le texte de DC est magnifique. Lis-le, relis-le et essaie de comprendre que c'est justement pour l'intérêt des élèves (et donc de nous par ricochet, puisque, si les élèves ne sont pas aptes à travailler, cela nous complique singulièrement la tâche) que nous nous indignons des conditions d'application de cette "réforme".victor44 a écrit:Provence a écrit:victor44 a écrit:
Après que ce qu'il dit ne soit pas directement transposable je suis d'accord, d'où l'idée de prendre son temps plutot que de refuser 4.5 jours sous des prétextes fallacieux.
Je voulais juste dire que l'idée de cette réforme me parait bonne (adapter un minimum le rythme de l'école au rythme des enfants), que ceux qui trouvent scandaleux de travailler le mercredi sont indéfendables (ce motif est fallacieux). par contre, en l'etat et sans concertation véritable cette réforme ne peut qu'échouer.
- KakHabitué du forum
Je n'ai pas tout lu, je ne suis pas PE mais prof au collège et surtout maman.
Rufo, je le trouve antipathique au possible: entre ce qu'il dit sur la semaine de 4, 5 jours, ses prises de position contre l'allaitement maternel..etc Et encore je ne savais pas ce que je viens de lire ici sur les enfant abusés
La semaine de 4,5 jours, j'aurais été plutôt pour si cela avait signifié plus de classe (avec recrutement d'enseignants) et moins de périscolaire ( ici le périscolaire c'est: la télé de 7h30 à 8H30 le matin avant l'école et la boum au centre aéré du soir ou des jeux bruyants)...
Dans les conditions décrites, c'est du grand n'importe quoi!
Rufo, je le trouve antipathique au possible: entre ce qu'il dit sur la semaine de 4, 5 jours, ses prises de position contre l'allaitement maternel..etc Et encore je ne savais pas ce que je viens de lire ici sur les enfant abusés
La semaine de 4,5 jours, j'aurais été plutôt pour si cela avait signifié plus de classe (avec recrutement d'enseignants) et moins de périscolaire ( ici le périscolaire c'est: la télé de 7h30 à 8H30 le matin avant l'école et la boum au centre aéré du soir ou des jeux bruyants)...
Dans les conditions décrites, c'est du grand n'importe quoi!
- KakHabitué du forum
Mareuil a écrit:Un texte de Doublecasquette sur le réaménagement qui plaît tant à Rufo.
"Je fais partie de ceux qui trouvent, et qui trouvaient déjà en 2008, mais aussi en 1989, qu’on diminuait trop les heures de CLASSE des élèves.
J’ai « pleuré » mes matinées du samedi quand on a commencé par m’en enlever une sur trois, puis une sur deux puis toutes !
Avant 1989, c’était le jour du « journal », où mes élèves rédigeaient leurs articles, par petits groupes inter-âges (j’avais une classe unique de 20 à 25 élèves de 6 à 11 ans), c’était aussi le jour de la « foire à l’aide », chez mes plus grands.
Chacun de mes « grands » (CE2, CM1, CM2) repassait son « cahier de classe » et s’inscrivait pour une demande d’aide pour un exercice mal compris et, dans la deuxième colonne, pour une proposition d’aide à un camarade sur une notion qu’il maîtrisait bien.
Pendant ce temps-là, mes « petitous » (CP, CE1) écrivaient avec moi une « histoire » que nous joignions ensuite au journal...
C’était le bon temps !
D’autres années, lorsque j’exerçais en maternelle, avec le collègue qui avait l’élémentaire, l’ATSEM et un ou deux parents (eh oui, souvent les parents ne travaillent pas le samedi et peuvent donner du temps à l’école), nous avions organisé des ateliers de bricolage réunissant les élèves de la Petite Section (enfants de deux à quatre ans) au CM2 ! Du tricot à la construction de la cabane (démolie depuis, à cause des normes) en passant par la couture, le jardinage, le modelage, que sais-je encore, c’était extraordinaire.
Et après la récréation, traditionnellement, c’était le « conseil » (de coopérative, bien sûr). Toute l’école, trois classes réunies dans la salle polyvalente pour échanger, commenter, programmer, raconter... La démocratie en action, quoi, pourrais-je dire modestement !
Puis, ils en ont supprimé un sur trois. C’était encore faisable, mais c’était boiteux...
À un sur deux, ça a réduit encore l’éventail des possibilités. Un journal qui récapitule une fois la semaine passée, puis une autre fois la quinzaine échue, c’est illisible pour des enfants. Un conseil qui n’a pas lieu toutes les semaines, pareil !
Quant à laisser traîner un truc pendant deux semaines de vacances plus une semaine sans samedi, c’est bien trop interminable pour que ça intéresse encore, même la maîtresse d’ailleurs.
Enfin, on nous l’a carrément enlevé, notre samedi.
Nous n’avons plus vu le « deuxième parent », celui qui n’a pas la garde et vient maintenant récupérer son enfant chez son ex, le vendredi soir tard, après sa journée de travail et son trajet.
Nous avons tout organisé nous-mêmes parce que nous n’avons plus de temps de reste, plus de conseil, plus de journal, plus de projets intercycles.
Et le reste de la semaine, nous courons, nous courons, nous courons !
Et ceux qui en souffrent, ce ne sont pas ceux qui, à la maison, peuvent trouver de l’aide quand ils patinent un peu. Ce ne sont pas non plus ceux qui sont à l’aise et ne souffrent de ces 24 heures chrono, deux fois plus vite qu’à La Redoute, que parce que l’école n’a plus le temps, sans sacrifier les fondamentaux, de leur offrir le superflu, les ateliers de bricolage ou de création poétique, le conseil de coopé ou l’atelier d’aide mutuelle.
Alors oui, si on me rend mes 27 heures de classe (en me supprimant en contre-partie les heures institutionnelles dont on m’a gratifiée en m’enlevant la totalité des élèves 108 heures par an en plus des 36 heures perdues en 1989), je considérerai que je peux faire l’effort, même si je trouve dommage que certains de mes élèves n’aient jamais pu me présenter leur père ou leur mère, de revenir le mercredi matin.
Mais si, en échange de 45 minutes de moins par jour en classe, pendant lesquelles mes élèves seront « gardiennés » avec tous leurs camarades dans la cour de l’école par un personnel municipal sans doute dévoué mais bien dépourvu, je dois étaler sur 4,5 jours les malheureuses 24 heures (et même peut-être 23), franchement, non, je n’en vois pas l’intérêt.
Je précise que je travaille dans une petite commune de moins de 500 habitants qui n’embauchera personne et continuera à faire garder les élèves par le personnel existant (une personne le matin, deux pendant l’interclasse de midi, une personne le soir, pour environ 60 enfants de 2 à 11 ans inscrits) tout simplement parce qu’elle n’aura pas d’autre solution.
J’aurais encore des milliards de choses à dire, la sieste des petits de maternelle (couchés à 14 heures 15 ?), les après-midi raccourcis qui ne permettront plus les sorties cinéma ou théâtre (1 h 30 de spectacle et deux fois 45 minutes de trajet, c’est trop), le temps où l’on se pose et où, tranquillement, à travers des activités différentes, la maîtresse aide au transfert des connaissances, les enfants lents que l’on presse sans arrêt, du cartable qu’on vide à la date qu’on écrit, du blouson qu’on enfile aux vers du poème à apprendre, ..., tous ces petits riens qui faisaient que la classe, celle où l’on vivait 27 heures par semaine, était une deuxième maison et l’enseignant un référent à part entière.
Nos petits, on va nous les trimballer d’une personne à l’autre et certains d’entre eux, ceux qui arrivent à l’ouverture du périscolaire et repartent à sa fermeture, dans leur journée de dix heures, auront passé plus de temps « gardés » qu’éduqués et instruits !
Encore une fois, j’ai mal à mon école et comme d’habitude, cela m’occasionne des douleurs dans l’aile gauche !"
Catherine Huby, professeur des écoles, membre du CA du GRIP Janvier 2013
- lene75Prophète
Ah ah, alors là je crois que les maires vont mettre tout le monde d'accord !!!
http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20130128.OBS6870/rythmes-scolaires-les-parents-devront-ils-payer.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20130128.OBS6870/rythmes-scolaires-les-parents-devront-ils-payer.html
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Luigi_BGrand Maître
Je vous rappelle que vous êtes classée à droite, conservatrice que vous êtes.Palombella Rossa a écrit:Et le communiqué du PG à ce sujet (encore des bolcheviks... )
http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/avec-peillon-histoire-s-ecrit-reculons-20464
Il reste à savoir si c'est plutôt orléaniste, libérale ou gaulliste.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Luigi_B a écrit:Je vous rappelle que vous êtes classée à droite, conservatrice que vous êtes.Palombella Rossa a écrit:Et le communiqué du PG à ce sujet (encore des bolcheviks... )
http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/avec-peillon-histoire-s-ecrit-reculons-20464
Il reste à savoir si c'est plutôt orléaniste, libérale ou gaulliste.
Ah mais mon cher ami, figurez-vous qu'il y a un zozo qui sur FB m'a traitée de stalinienne !!!
Je cite son commentaire, qui vaut son pesant de moutarde violette : "Toujours les mêmes lieux communs sur la vieille pédagogie moderne. Au moins cette dernière n'a pas tué des centaines de milliers de personnes et n'en a pas asservi des millions comme l'idéologie totalitaire qui manipulé RE "
Grandiose. Sublime : ça dépasse Pascal.
Dire qu'il m'a fallu arriver à 59 ans pour me faire traiter de stal, moi une vieille trotskyste !!!
Ceux que ça met en joie, ce sont mes amis du PCF, naturellement. Je devrais leur demander de me faire un certificat !!! :lol!:
Je cite son commentaire, qui vaut son pesant de moutarde violette : "Toujours les mêmes lieux communs sur la vieille pédagogie moderne. Au moins cette dernière n'a pas tué des centaines de milliers de personnes et n'en a pas asservi des millions comme l'idéologie totalitaire qui manipulé RE "
Grandiose. Sublime : ça dépasse Pascal.
Dire qu'il m'a fallu arriver à 59 ans pour me faire traiter de stal, moi une vieille trotskyste !!!
Ceux que ça met en joie, ce sont mes amis du PCF, naturellement. Je devrais leur demander de me faire un certificat !!! :lol!:
- CeladonDemi-dieu
Je sens que tu vas avoir du mal à t'en remettre, Palombella ! :lol:
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Celadon a écrit:Je sens que tu vas avoir du mal à t'en remettre, Palombella ! :lol:
Ben oui, je débute...
Me faire traiter de droite, j'ai l'habitude, donc je suis blindée de ce côté-là...
Mais stalinienne, il me faut le temps de m'apprivoiser à l'idée.
Cela dit, il y a des moments, effectivement, héhéhéhé.... :acd:
- MareuilNeoprof expérimenté
Il y a des moments où l'on s'amuse en effet. Et le père de Peillon, directeur de la Banque de Moscou, il était stalinien ou pas ?Palombella Rossa a écrit:Celadon a écrit:Je sens que tu vas avoir du mal à t'en remettre, Palombella ! :lol:
Ben oui, je débute...
Me faire traiter de droite, j'ai l'habitude, donc je suis blindée de ce côté-là...
Mais stalinienne, il me faut le temps de m'apprivoiser à l'idée.
Cela dit, il y a des moments, effectivement, héhéhéhé.... :acd:
- MareuilNeoprof expérimenté
Consultez la bio de Peillon.Celadon a écrit:
C'est compliqué la vie parfois. Et même souvent. Sauf pour les arapèdes comme le crétin dont parle Palombella. Et tant que vous y êtes, renseignez-vous sur les frères Hilsum et les éditions Au sans pareil.
- retraitéeDoyen
Je l'avais consultée il y a peu, pour "compter" les années d'enseignement de VP (bien peu devant des élèves, et rien depuis bien longtemps).
J'en étais baba(yaga)!
J'en étais baba(yaga)!
- MareuilNeoprof expérimenté
Instructif, non ?retraitée a écrit:Je l'avais consultée il y a peu, pour "compter" les années d'enseignement de VP (bien peu devant des élèves, et rien depuis bien longtemps).
J'en étais baba(yaga)!
- retraitéeDoyen
Origines familiales[modifier]
Vincent Peillon est issu du côté maternel d'une famille alsacienne2. Sa mère Françoise Blum, née en 1930, fut directrice de recherche à l'INSERM, spécialiste en physiopathologie de l'hypophyse et de la prolactine, son grand-père était le professeur Léon Blum (1878-1930)3, grand spécialiste de la physiopathologie rénale à Strasbourg, initiateur de l'insulinothérapie en France, fils aîné du rabbin Félix Blum (1847-1925) et de Jeannette Lederman, et sa grand-mère Thérèse Lion (1894-1985), née à Caen, fille d'un assureur de Moselle, avocate et féministe, dont le militantisme marqua particulièrement le jeune Vincent4. Son oncle maternel est Étienne-Émile Baulieu (né Étienne Blum), coinventeur de la pilule abortive RU 486, professeur honoraire de médecine au Collège de France, président de l'Académie des sciences en 2003 et 2004, et sa tante maternelle est Suzanne de Brunhoff, née en 1929, économiste au CNRS, belle-fille du créateur de Babar5.
Son père Gilles Peillon (1928-2007) était banquier et communiste, il fut directeur général de la première banque soviétique hors d'URSS6, la Banque Commerciale pour l'Europe du Nord – Eurobank, puis de la banque franco-algérienne Union méditerranéenne de banque7.
Vincent Peillon est le frère du journaliste Antoine Peillon, né en 19598.
Il est père de quatre enfants. Il s'est marié, en seconde noce, avec la journaliste Nathalie Bensahel, rédactrice en chef adjointe au service « Notre Époque » de l'hebdomadaire du Nouvel Observateur9.
Études et profession[modifier]
Bachelier à 16 ans, Vincent Peillon est ensuite étudiant en philosophie à la Sorbonne (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Il fréquente rarement les bancs de l'université et obtient sa licence à vingt ans. Après une agression, « Vincent plaque tout et part à l'aventure »10. Il travaille pour la Compagnie des wagons-lits sur la ligne Paris - Copenhague et importe en cachette du saumon fumé. Il fonde alors l'Office de ventes d’import-export et de diffusion avec comme slogan « du saumon norvégien pour tous », société dédiée notamment à la vente de saumon fumé aux comités d'entreprise11. Il prépare ensuite le concours pour le certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré en philosophie. Nommé professeur certifié stagiaire à la rentrée 1984 au lycée Édouard Herriot à Lyon 6e, il est affecté comme titulaire à la rentrée 1985 au lycée Pierre de Coubertin à Calais. Il enseigne aux élèves de terminale scientifique, économique et sociale, et technique. Il prépare parallèlement le concours de l'agrégation de philosophie et deviendra professeur agrégé après une première tentative infructueuse12. Il reste deux années à Calais, puis est muté pour être formateur à l'école normale primaire de la Nièvre13. Repéré alors par Pierre Moscovici, il est détaché en 1992 au cabinet du président de l'Assemblée nationale Henri Emmanuelli, dont il écrit les discours. Il obtient également en 1992 le doctorat en philosophie à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne avec une thèse sur Merleau-Ponty. Après le changement de majorité en 1993, il enseigne au lycée Joliot-Curie à Nanterre et au lycée La Folie-Saint-James à Neuilly-sur-Seine. Député de 1997 à 2002, à la suite de sa non réélection il est détaché durant deux ans au CNRS comme directeur de recherche, poursuivant ses travaux sur Ferdinand Buisson et les origines de la laïcité et de la philosophie républicaine. Il est élu député européen en 2004 et réélu en 2009. Spécialiste du socialisme pré-marxiste et d’auteurs tels que Jean Jaurès, Edgar Quinet, ou Pierre Leroux, il a publié plusieurs ouvrages relatifs à l’histoire de la pensée socialiste et républicaine.
Il avait déjà l'art du slogan : du saumon fumé pour tous! Qu'importe si le saumon fumé vendu en supermarché et accessible à tous est devenu dégueulasse !
Un spécialiste de l'enfumage, quoi.Et de Babar l'éléphant aux éléphants du PS!
Vincent Peillon est issu du côté maternel d'une famille alsacienne2. Sa mère Françoise Blum, née en 1930, fut directrice de recherche à l'INSERM, spécialiste en physiopathologie de l'hypophyse et de la prolactine, son grand-père était le professeur Léon Blum (1878-1930)3, grand spécialiste de la physiopathologie rénale à Strasbourg, initiateur de l'insulinothérapie en France, fils aîné du rabbin Félix Blum (1847-1925) et de Jeannette Lederman, et sa grand-mère Thérèse Lion (1894-1985), née à Caen, fille d'un assureur de Moselle, avocate et féministe, dont le militantisme marqua particulièrement le jeune Vincent4. Son oncle maternel est Étienne-Émile Baulieu (né Étienne Blum), coinventeur de la pilule abortive RU 486, professeur honoraire de médecine au Collège de France, président de l'Académie des sciences en 2003 et 2004, et sa tante maternelle est Suzanne de Brunhoff, née en 1929, économiste au CNRS, belle-fille du créateur de Babar5.
Son père Gilles Peillon (1928-2007) était banquier et communiste, il fut directeur général de la première banque soviétique hors d'URSS6, la Banque Commerciale pour l'Europe du Nord – Eurobank, puis de la banque franco-algérienne Union méditerranéenne de banque7.
Vincent Peillon est le frère du journaliste Antoine Peillon, né en 19598.
Il est père de quatre enfants. Il s'est marié, en seconde noce, avec la journaliste Nathalie Bensahel, rédactrice en chef adjointe au service « Notre Époque » de l'hebdomadaire du Nouvel Observateur9.
Études et profession[modifier]
Bachelier à 16 ans, Vincent Peillon est ensuite étudiant en philosophie à la Sorbonne (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Il fréquente rarement les bancs de l'université et obtient sa licence à vingt ans. Après une agression, « Vincent plaque tout et part à l'aventure »10. Il travaille pour la Compagnie des wagons-lits sur la ligne Paris - Copenhague et importe en cachette du saumon fumé. Il fonde alors l'Office de ventes d’import-export et de diffusion avec comme slogan « du saumon norvégien pour tous », société dédiée notamment à la vente de saumon fumé aux comités d'entreprise11. Il prépare ensuite le concours pour le certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré en philosophie. Nommé professeur certifié stagiaire à la rentrée 1984 au lycée Édouard Herriot à Lyon 6e, il est affecté comme titulaire à la rentrée 1985 au lycée Pierre de Coubertin à Calais. Il enseigne aux élèves de terminale scientifique, économique et sociale, et technique. Il prépare parallèlement le concours de l'agrégation de philosophie et deviendra professeur agrégé après une première tentative infructueuse12. Il reste deux années à Calais, puis est muté pour être formateur à l'école normale primaire de la Nièvre13. Repéré alors par Pierre Moscovici, il est détaché en 1992 au cabinet du président de l'Assemblée nationale Henri Emmanuelli, dont il écrit les discours. Il obtient également en 1992 le doctorat en philosophie à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne avec une thèse sur Merleau-Ponty. Après le changement de majorité en 1993, il enseigne au lycée Joliot-Curie à Nanterre et au lycée La Folie-Saint-James à Neuilly-sur-Seine. Député de 1997 à 2002, à la suite de sa non réélection il est détaché durant deux ans au CNRS comme directeur de recherche, poursuivant ses travaux sur Ferdinand Buisson et les origines de la laïcité et de la philosophie républicaine. Il est élu député européen en 2004 et réélu en 2009. Spécialiste du socialisme pré-marxiste et d’auteurs tels que Jean Jaurès, Edgar Quinet, ou Pierre Leroux, il a publié plusieurs ouvrages relatifs à l’histoire de la pensée socialiste et républicaine.
Il avait déjà l'art du slogan : du saumon fumé pour tous! Qu'importe si le saumon fumé vendu en supermarché et accessible à tous est devenu dégueulasse !
Un spécialiste de l'enfumage, quoi.Et de Babar l'éléphant aux éléphants du PS!
- MareuilNeoprof expérimenté
N'est-ce pas qu'on s'amuse beaucoup ? Et l'arapède, ce crétin de la fabrique, qui s'en prend à Palombella, croyez-vous qu'il y comprenne quelque chose à se récurer les doigts de pied ?retraitée a écrit:Origines familiales[modifier]
Vincent Peillon est issu du côté maternel d'une famille alsacienne2. Sa mère Françoise Blum, née en 1930, fut directrice de recherche à l'INSERM, spécialiste en physiopathologie de l'hypophyse et de la prolactine, son grand-père était le professeur Léon Blum (1878-1930)3, grand spécialiste de la physiopathologie rénale à Strasbourg, initiateur de l'insulinothérapie en France, fils aîné du rabbin Félix Blum (1847-1925) et de Jeannette Lederman, et sa grand-mère Thérèse Lion (1894-1985), née à Caen, fille d'un assureur de Moselle, avocate et féministe, dont le militantisme marqua particulièrement le jeune Vincent4. Son oncle maternel est Étienne-Émile Baulieu (né Étienne Blum), coinventeur de la pilule abortive RU 486, professeur honoraire de médecine au Collège de France, président de l'Académie des sciences en 2003 et 2004, et sa tante maternelle est Suzanne de Brunhoff, née en 1929, économiste au CNRS, belle-fille du créateur de Babar5.
Son père Gilles Peillon (1928-2007) était banquier et communiste, il fut directeur général de la première banque soviétique hors d'URSS6, la Banque Commerciale pour l'Europe du Nord – Eurobank, puis de la banque franco-algérienne Union méditerranéenne de banque7.
Vincent Peillon est le frère du journaliste Antoine Peillon, né en 19598.
Il est père de quatre enfants. Il s'est marié, en seconde noce, avec la journaliste Nathalie Bensahel, rédactrice en chef adjointe au service « Notre Époque » de l'hebdomadaire du Nouvel Observateur9.
Études et profession[modifier]
Bachelier à 16 ans, Vincent Peillon est ensuite étudiant en philosophie à la Sorbonne (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Il fréquente rarement les bancs de l'université et obtient sa licence à vingt ans. Après une agression, « Vincent plaque tout et part à l'aventure »10. Il travaille pour la Compagnie des wagons-lits sur la ligne Paris - Copenhague et importe en cachette du saumon fumé. Il fonde alors l'Office de ventes d’import-export et de diffusion avec comme slogan « du saumon norvégien pour tous », société dédiée notamment à la vente de saumon fumé aux comités d'entreprise11. Il prépare ensuite le concours pour le certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré en philosophie. Nommé professeur certifié stagiaire à la rentrée 1984 au lycée Édouard Herriot à Lyon 6e, il est affecté comme titulaire à la rentrée 1985 au lycée Pierre de Coubertin à Calais. Il enseigne aux élèves de terminale scientifique, économique et sociale, et technique. Il prépare parallèlement le concours de l'agrégation de philosophie et deviendra professeur agrégé après une première tentative infructueuse12. Il reste deux années à Calais, puis est muté pour être formateur à l'école normale primaire de la Nièvre13. Repéré alors par Pierre Moscovici, il est détaché en 1992 au cabinet du président de l'Assemblée nationale Henri Emmanuelli, dont il écrit les discours. Il obtient également en 1992 le doctorat en philosophie à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne avec une thèse sur Merleau-Ponty. Après le changement de majorité en 1993, il enseigne au lycée Joliot-Curie à Nanterre et au lycée La Folie-Saint-James à Neuilly-sur-Seine. Député de 1997 à 2002, à la suite de sa non réélection il est détaché durant deux ans au CNRS comme directeur de recherche, poursuivant ses travaux sur Ferdinand Buisson et les origines de la laïcité et de la philosophie républicaine. Il est élu député européen en 2004 et réélu en 2009. Spécialiste du socialisme pré-marxiste et d’auteurs tels que Jean Jaurès, Edgar Quinet, ou Pierre Leroux, il a publié plusieurs ouvrages relatifs à l’histoire de la pensée socialiste et républicaine.
Il avait déjà l'art du slogan : du saumon fumé pour tous! Qu'importe si le saumon fumé vendu en supermarché et accessible à tous est devenu dégueulasse !
Un spécialiste de l'enfumage, quoi.Et de Babar l'éléphant aux éléphants du PS!
- CeladonDemi-dieu
Je n'avais jamais eu cette curiosité. C'est dire à quel degré cet homme me fascine. Mais en effet, un père coco directeur de bk, ça ne s'invente pas. Séquelles.
- MareuilNeoprof expérimenté
Celadon a écrit:Je n'avais jamais eu cette curiosité. C'est dire à quel degré cet homme me fascine. Mais en effet, un père coco directeur de bk, ça ne s'invente pas. Séquelles.
Non non. Hilsum était un homme remarquable. Le père de VP peut-être aussi. Maintenant, on pourrait demander au rejeton de s'expliquer un peu là-dessus. En tout cas, jeunesse sinon dorée du moins confortable à Neuilly, où j'ai fait fait aussi, dans la mouise totale où étaient mes parents, permanents du PCF à Bezons, mes excellentes études. Cela m'amuse beaucoup l'histoire de Peillon. Quant à l'arapède qui s'en prend à Palombella, qu'il veuille bien apprendre son histoire.
- retraitéeDoyen
Le côté maternel est nettement le meilleur.
- MareuilNeoprof expérimenté
On n'est pas dans le secret des familles ; je n'ai rien à dire à ce sujet.retraitée a écrit:Le côté maternel est nettement le meilleur.
- retraitéeDoyen
Je voulais juste dire que ses ancêtres et collatéraux affichaient un beau palmarès;
Une petite pilule abortive pour la réforme, c'est ça qui me plairait!
Une petite pilule abortive pour la réforme, c'est ça qui me plairait!
- Invité20Habitué du forum
retraitée a écrit:Origines familiales[modifier]
[iVincent Peillon est le frère du journaliste Antoine Peillon, né en 19598.
C'est retour vers le futur !
- Marcel Rufo et la réforme des rythmes scolaires
- Evaluation - France 2 : débat Luc Ferry vs Marcel Rufo
- Une étude de 1994 prouverai que la semaine de 4 jours est préférable à celle de 4 jours et demi
- Marcel Rufo sur France 5 : faut-il rediriger vers l'éducation spécialisée les enfants atteints du syndrôme de Prader-Willi ?
- L'enthousiasme de Marcel Rufo pour les rythmes scolaires a-t-il été indépendant... de l'entrée de sa fille à l'Elysée ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum