- PabloPEExpert
Ah oui mais là du coup ça va être compliqué en salle des maîtresphilann a écrit:S'il y a bien une chose que les PE ne doivent pas reprendre aux certifiés c'est bien le paiement par prime, qui par définition n'est pas un salaire mais une forme larvée de mépris.
L'enjeu c'est de relever les grilles de salaire et de payer les PE en fonction du niveau d'études, du nombre d'heures (en classe et de préparation parce que c'est là que vous perdez le plus à mon avis) et des astreintes bcp plus nombreuses à votre niveau que dans le secondaire.
Je rappelle qu'une prime n'est pas prise en compte dans le calcul de la retraite!!
Parce que on voit cohabiter des recrutés à 18 ans et parachutés en classe, des 18 ans + 2 ans d'école normale, des licences + IUFM, des licences +LC+IUFM, des masters et j'en oublie certainement :lol:
sinon oui je suis d'accord sur les primes on est tous conscients que c'est une "breloque" et que l'idéal serait une révision complète de toutes les grilles mais là c'est au delà du rêve
- PabloPEExpert
il y a le caractère volontaire certes mais surtout la création du corps des PE a été l'occasion de rogner sur bien des acquis des instits (les 55 ans, le logement de fonction..), pas de réel "plus" comme l'agrégation, juste un titre qui promettait une reconnaissance socialeEdgar a écrit:Oui, mais c'est le même principe qu'entre les certifiés et les agrégés dans le secondaire, non ?
Vous voulez dire que l'on a le choix dans le secondaire alors que pour les instituteurs, c'était un changement de statut ? Mais les PE n'ont pas été recrutés au même niveau que les instits au départ.
Tant et si bien que les instits qui sont peu à peu intégrés se voient parfois attribuer selon leur indice une "prime" afin de ne pas perdre de salaire en attendant l'échelon suivant
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
PabloPE a écrit:
Tant et si bien que les instits qui sont peu à peu intégrés se voient parfois attribuer selon leur indice une "prime" afin de ne pas perdre de salaire en attendant l'échelon suivant
Sans compter que l'intégration massive des instituteurs dans le corps des PE a considérablement amoindri les possibilités de promotion dans la hors classe dans ce corps.
- LefterisEsprit sacré
C'est l'une des urgences : il n'est pas normal qu'à catégorie administrative égale, l'enseignant soit à la traîne de tous ses homologues.D'ailleurs les PE bondissent aussi , à juste titre , par l'augmentation des amplitudes quotidiennes sans contrepartie . Le propos de Peillon, qui a parlé au nom de tous d'autorité ("ils accepteront sans contrepartie") met le feu aux poudres. La chose aurait peut-être été différente accompagnée d'une reconnaissance (une vraie, pas du blabla ...).supersoso a écrit:Sauf que là, je crois que vous vous leurrez si vous croyez que les vrais revendications à l'heure actuelle sont celles du salaire ! Il y a des urgences contre lesquelles il faut se battre. Et quand on aura fait plié les PE (ce qui ne saurait tarder), il ne faudra pas pleurer sur le fait que les PE ne se mobiliseront pas pour vous quand votre temps sera venu (et vous verrez que finalement, au vu de ce qui se profile, le salaire vous semblait une bien piètre revendication quand c'est la totalité de votre condition de travail qui est menacée).
Ça ne veut pas dire que les revendications salariales ne sont pas importantes ni qu'on bosse pour du beurre, ça veut juste dire qu'à l'heure actuelle ça n'est même plus l'urgence...
Du reste, plus nombreux que ce que tu crois sont enseignants d'autrs niveaux qui soutiennent les PE, ne serait-ce qu'en étant dans des syndicats inter -catégoriels (comme moi d'ailleurs) ayant parfaitement compris que la tactique de la gauche va ête la même que celle de la droite, la différence résidant uniquement dans le nombre de tubes de vaseline employés.
Cette tactique est la suivante : désolidariser les fonctionnaires entre eux, parmi eux surtout couper les enseignants de tous les autres, et au sein des enseignants, attaquer les corps un par un. Le PE, puis les PLP , puis les certifiés, puis les agrégés. On peut changer l'ordre des cibles, mais le principe reste le même. Vieux et connu, mais toujours efficace.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- PabloPEExpert
C'est mon cas je suis dans le même échelon que beaucoup d'anciens instits (qui ont donc 25 ans d'ancienneté)... si j'ai 27/20 à ma prochaine inspection ça pourra éventuellement le faireMarcel Khrouchtchev a écrit:PabloPE a écrit:
Tant et si bien que les instits qui sont peu à peu intégrés se voient parfois attribuer selon leur indice une "prime" afin de ne pas perdre de salaire en attendant l'échelon suivant
Sans compter que l'intégration massive des instituteurs dans le corps des PE a considérablement amoindri les possibilités de promotion dans la hors classe dans ce corps.
Dois je mentionner au passage que l'on gagne 150 € de plus que les nouveaux titulaires ou ça fait cupide?
_________________
"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
PabloPE a écrit:
Dois je mentionner au passage que l'on gagne 150 € de plus que les nouveaux titulaires ou ça fait cupide?
Non, et ce n'est pas normal. Mais, du coup, ces nouveaux titulaires vont stagner pendant de nombreuses années...
- phiExpert
... Et sont passés à leur tour pour des "voleurs" auprès de leurs collègues plus expérimentés et un poil courroucés (on les comprend) alors qu'en réalité la masterisation cachait bien pire que cette "augmentation" toute relative en début de carrière...
- PabloPEExpert
Marcel Khrouchtchev a écrit:PabloPE a écrit:
Dois je mentionner au passage que l'on gagne 150 € de plus que les nouveaux titulaires ou ça fait cupide?
Non, et ce n'est pas normal. Mais, du coup, ces nouveaux titulaires vont stagner pendant de nombreuses années...
C'est clair aussi..et c'était d'ailleurs l'enjeu non? diviser pour mieux régnerphi a écrit:... Et sont passés à leur tour pour des "voleurs" auprès de leurs collègues plus expérimentés et un poil courroucés (on les comprend) alors qu'en réalité la masterisation cachait bien pire que cette "augmentation" toute relative en début de carrière...
Maintenant pour être honnête aussi je ne vois pas l'intérêt d'un BAC+5 pour enseigner la proportionnalité, en revanche je vois bien l'utilité de 2 ans de formation professionnelle.. comme je suis effarée quand une IEN affirme avoir reçu des consignes pour ne pas pénaliser les erreurs d'orthographe au concours
- LefterisEsprit sacré
Les grilles sont les mêmes que celles de la catégorie A . Quand je suis devenu enseignant (certifié au début), j'ai été reclassé en fonction de cette grille, qui comporte exactement les mêmes bornes indiciaires. indice majoré sommital 783 , comme pour un certifié . Seulement voilà : la progression est beaucoup plus lente dans l'EN , l'avancement est pyramidé (le cylindrage - avec passage plus rapide donc - est plus fréquent dans d'autres corps comme les attachés ou les ingénieurs) ce qui amène à la hors - classe plus tard (ou pas du tout).Marcel Khrouchtchev a écrit:If_Then_Else a écrit:
- même recrutement à BAC+5 (on commence à le savoir hein?)
Demandons dans ce cas l'alignement des grilles salariales sur celles des cadres A de la fonction publique.
De plus, il n'y a pas de débouchés hors-échelle dans le même corps ( comme au ministère des finances par exemple). Et ce blocage vient aussi de celui des agrégés, qui ont "décroché" dans les dernières décennies par rapport aux autres corps équivalents de catégorie A+ , qui vont tous à la HEB au moins. Il est donc techniquement impossible de tirer l'espace indiciaire vers un "tuilage" sur les grilles actuelles des agrégés. CQFD
Ajoutons aussi l'absence totale de primes statutaires versées mensuellement, hors ISOE.
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- supersosoSage
Lefteris a écrit:C'est l'une des urgences : il n'est pas normal qu'à catégorie administrative égale, l'enseignant soit à la traîne de tous ses homologues.D'ailleurs les PE bondissent aussi , à juste titre , par l'augmentation des amplitudes quotidiennes sans contrepartie . Le propos de Peillon, qui a parlé au nom de tous d'autorité ("ils accepteront sans contrepartie") met le feu aux poudres. La chose aurait peut-être été différente accompagnée d'une reconnaissance (une vraie, pas du blabla ...).supersoso a écrit:Sauf que là, je crois que vous vous leurrez si vous croyez que les vrais revendications à l'heure actuelle sont celles du salaire ! Il y a des urgences contre lesquelles il faut se battre. Et quand on aura fait plié les PE (ce qui ne saurait tarder), il ne faudra pas pleurer sur le fait que les PE ne se mobiliseront pas pour vous quand votre temps sera venu (et vous verrez que finalement, au vu de ce qui se profile, le salaire vous semblait une bien piètre revendication quand c'est la totalité de votre condition de travail qui est menacée).
Ça ne veut pas dire que les revendications salariales ne sont pas importantes ni qu'on bosse pour du beurre, ça veut juste dire qu'à l'heure actuelle ça n'est même plus l'urgence...
Du reste, plus nombreux que ce que tu crois sont enseignants d'autrs niveaux qui soutiennent les PE, ne serait-ce qu'en étant dans des syndicats inter -catégoriels (comme moi d'ailleurs) ayant parfaitement compris que la tactique de la gauche va ête la même que celle de la droite, la différence résidant uniquement dans le nombre de tubes de vaseline employés.
Cette tactique est la suivante : désolidariser les fonctionnaires entre eux, parmi eux surtout couper les enseignants de tous les autres, et au sein des enseignants, attaquer les corps un par un. Le PE, puis les PLP , puis les certifiés, puis les agrégés. On peut changer l'ordre des cibles, mais le principe reste le même. Vieux et connu, mais toujours efficace.
Vous soutenez jusqu'à un certain point. Est-ce que les syndicats sont prêts par exemple à appeler à des journées de grève sur la réforme (pour le moment à part sur Paris, clairement non) et est-ce que les syndicats du secondaire (et derrière les profs du secondaires) seraient prêt à suivre un mouvement de PE, clairement non aussi. En tout cas en ce qui concerne les syndicats majoritaires. Et malheureusement aussi, parmi les PE, beaucoup n'ont pas compris ce qui se tramaient derrière. Ce qui est sûr c'est qu'on va tous perdre notre statut, les PE en premier, ça c'est acté. Pour ma part, j'aurais mis les certifiés en second, avant les PLP.
Je pense que le corps des agrégés sera semi-préservé temporairement, tout en arrêtant le recrutement (en parlant de provisoire qui dure) et ils seront les derniers touchés, mais finiront par être aussi touché.
Sur le fond, on sait tous ici ce qui se trame. Mais sérieusement, je crois que ne parler que de revendications salariales empêche de voir l'ampleur du problème (et en plus, les PE ont bien compris qu'ils n'auraient rien quoi qu'il arrive donc pour ce type de motif, ils ne se mobilisent plus car ils savent juste qu'ils perdent de l'argent et qu'en plus ils se mettent les parents à dos... donc)
- PabloPEExpert
Tout à fait!!supersoso a écrit:Lefteris a écrit:C'est l'une des urgences : il n'est pas normal qu'à catégorie administrative égale, l'enseignant soit à la traîne de tous ses homologues.D'ailleurs les PE bondissent aussi , à juste titre , par l'augmentation des amplitudes quotidiennes sans contrepartie . Le propos de Peillon, qui a parlé au nom de tous d'autorité ("ils accepteront sans contrepartie") met le feu aux poudres. La chose aurait peut-être été différente accompagnée d'une reconnaissance (une vraie, pas du blabla ...).supersoso a écrit:Sauf que là, je crois que vous vous leurrez si vous croyez que les vrais revendications à l'heure actuelle sont celles du salaire ! Il y a des urgences contre lesquelles il faut se battre. Et quand on aura fait plié les PE (ce qui ne saurait tarder), il ne faudra pas pleurer sur le fait que les PE ne se mobiliseront pas pour vous quand votre temps sera venu (et vous verrez que finalement, au vu de ce qui se profile, le salaire vous semblait une bien piètre revendication quand c'est la totalité de votre condition de travail qui est menacée).
Ça ne veut pas dire que les revendications salariales ne sont pas importantes ni qu'on bosse pour du beurre, ça veut juste dire qu'à l'heure actuelle ça n'est même plus l'urgence...
Du reste, plus nombreux que ce que tu crois sont enseignants d'autrs niveaux qui soutiennent les PE, ne serait-ce qu'en étant dans des syndicats inter -catégoriels (comme moi d'ailleurs) ayant parfaitement compris que la tactique de la gauche va ête la même que celle de la droite, la différence résidant uniquement dans le nombre de tubes de vaseline employés.
Cette tactique est la suivante : désolidariser les fonctionnaires entre eux, parmi eux surtout couper les enseignants de tous les autres, et au sein des enseignants, attaquer les corps un par un. Le PE, puis les PLP , puis les certifiés, puis les agrégés. On peut changer l'ordre des cibles, mais le principe reste le même. Vieux et connu, mais toujours efficace.
Vous soutenez jusqu'à un certain point. Est-ce que les syndicats sont prêts par exemple à appeler à des journées de grève sur la réforme (pour le moment à part sur Paris, clairement non) et est-ce que les syndicats du secondaire (et derrière les profs du secondaires) seraient prêt à suivre un mouvement de PE, clairement non aussi. En tout cas en ce qui concerne les syndicats majoritaires. Et malheureusement aussi, parmi les PE, beaucoup n'ont pas compris ce qui se tramaient derrière. Ce qui est sûr c'est qu'on va tous perdre notre statut, les PE en premier, ça c'est acté. Pour ma part, j'aurais mis les certifiés en second, avant les PLP.
Je pense que le corps des agrégés sera semi-préservé temporairement, tout en arrêtant le recrutement (en parlant de provisoire qui dure) et ils seront les derniers touchés, mais finiront par être aussi touché.
Sur le fond, on sait tous ici ce qui se trame. Mais sérieusement, je crois que ne parler que de revendications salariales empêche de voir l'ampleur du problème (et en plus, les PE ont bien compris qu'ils n'auraient rien quoi qu'il arrive donc pour ce type de motif, ils ne se mobilisent plus car ils savent juste qu'ils perdent de l'argent et qu'en plus ils se mettent les parents à dos... donc)
- dandelionVénérable
Pour ma part, une grève aussi suivie alors qu'on sait qu'avec un salaire de PE à Paris on peut tout au plus survivre m'aurait semblé mériter plus de commentaires de la part des journalistes. Et oui une action commune est nécessaire, d'autant plus que le dénuement du primaire est subi ensuite par le secondaire. Dans mon expérience, les agrégés occasionnent beaucoup de ressentiment, mais sont sans doute bien représentés au niveau politique. Les PE sont vus aujourd'hui encore comme des femmes ne pouvant se contenter de la popote et du ménage et étendant leurs activités de 'maman', alors que le métier est très technique. Cela dit à chaque fois que je suis intervenue en primaire on m'a donné du 'madame' et pas du tutoiement habituel entre collègues, certes j'étais mère d'élève mais avant tout collègue (ça a un vrai sens pour moi )
- Presse-puréeGrand sage
+ 1Lefteris a écrit:C'est l'une des urgences : il n'est pas normal qu'à catégorie administrative égale, l'enseignant soit à la traîne de tous ses homologues.D'ailleurs les PE bondissent aussi , à juste titre , par l'augmentation des amplitudes quotidiennes sans contrepartie . Le propos de Peillon, qui a parlé au nom de tous d'autorité ("ils accepteront sans contrepartie") met le feu aux poudres. La chose aurait peut-être été différente accompagnée d'une reconnaissance (une vraie, pas du blabla ...).supersoso a écrit:Sauf que là, je crois que vous vous leurrez si vous croyez que les vrais revendications à l'heure actuelle sont celles du salaire ! Il y a des urgences contre lesquelles il faut se battre. Et quand on aura fait plié les PE (ce qui ne saurait tarder), il ne faudra pas pleurer sur le fait que les PE ne se mobiliseront pas pour vous quand votre temps sera venu (et vous verrez que finalement, au vu de ce qui se profile, le salaire vous semblait une bien piètre revendication quand c'est la totalité de votre condition de travail qui est menacée).
Ça ne veut pas dire que les revendications salariales ne sont pas importantes ni qu'on bosse pour du beurre, ça veut juste dire qu'à l'heure actuelle ça n'est même plus l'urgence...
Du reste, plus nombreux que ce que tu crois sont enseignants d'autrs niveaux qui soutiennent les PE, ne serait-ce qu'en étant dans des syndicats inter -catégoriels (comme moi d'ailleurs) ayant parfaitement compris que la tactique de la gauche va ête la même que celle de la droite, la différence résidant uniquement dans le nombre de tubes de vaseline employés.
Cette tactique est la suivante : désolidariser les fonctionnaires entre eux, parmi eux surtout couper les enseignants de tous les autres, et au sein des enseignants, attaquer les corps un par un. Le PE, puis les PLP , puis les certifiés, puis les agrégés. On peut changer l'ordre des cibles, mais le principe reste le même. Vieux et connu, mais toujours efficace.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- LefterisEsprit sacré
Justement, je viens à l'instant de trouver dans ma boîte la revue syndicale qui a en page centrale "non à la territorialisation". Pas encore lu. Mais je crois que ce syndicat appellerait à la grève en montrant que chaque réforme dans chaque secteur ou corps n'est qu'une partie du même puzzle. Maintenant, il n'est pas majoritaire, il est vrai ...supersoso a écrit:Lefteris a écrit:C'est l'une des urgences : il n'est pas normal qu'à catégorie administrative égale, l'enseignant soit à la traîne de tous ses homologues.D'ailleurs les PE bondissent aussi , à juste titre , par l'augmentation des amplitudes quotidiennes sans contrepartie . Le propos de Peillon, qui a parlé au nom de tous d'autorité ("ils accepteront sans contrepartie") met le feu aux poudres. La chose aurait peut-être été différente accompagnée d'une reconnaissance (une vraie, pas du blabla ...).supersoso a écrit:Sauf que là, je crois que vous vous leurrez si vous croyez que les vrais revendications à l'heure actuelle sont celles du salaire ! Il y a des urgences contre lesquelles il faut se battre. Et quand on aura fait plié les PE (ce qui ne saurait tarder), il ne faudra pas pleurer sur le fait que les PE ne se mobiliseront pas pour vous quand votre temps sera venu (et vous verrez que finalement, au vu de ce qui se profile, le salaire vous semblait une bien piètre revendication quand c'est la totalité de votre condition de travail qui est menacée).
Ça ne veut pas dire que les revendications salariales ne sont pas importantes ni qu'on bosse pour du beurre, ça veut juste dire qu'à l'heure actuelle ça n'est même plus l'urgence...
Du reste, plus nombreux que ce que tu crois sont enseignants d'autrs niveaux qui soutiennent les PE, ne serait-ce qu'en étant dans des syndicats inter -catégoriels (comme moi d'ailleurs) ayant parfaitement compris que la tactique de la gauche va ête la même que celle de la droite, la différence résidant uniquement dans le nombre de tubes de vaseline employés.
Cette tactique est la suivante : désolidariser les fonctionnaires entre eux, parmi eux surtout couper les enseignants de tous les autres, et au sein des enseignants, attaquer les corps un par un. Le PE, puis les PLP , puis les certifiés, puis les agrégés. On peut changer l'ordre des cibles, mais le principe reste le même. Vieux et connu, mais toujours efficace.
Vous soutenez jusqu'à un certain point. Est-ce que les syndicats sont prêts par exemple à appeler à des journées de grève sur la réforme (pour le moment à part sur Paris, clairement non) et est-ce que les syndicats du secondaire (et derrière les profs du secondaires) seraient prêt à suivre un mouvement de PE, clairement non aussi. En tout cas en ce qui concerne les syndicats majoritaires. Et malheureusement aussi, parmi les PE, beaucoup n'ont pas compris ce qui se tramaient derrière. Ce qui est sûr c'est qu'on va tous perdre notre statut, les PE en premier, ça c'est acté. Pour ma part, j'aurais mis les certifiés en second, avant les PLP.
Je pense que le corps des agrégés sera semi-préservé temporairement, tout en arrêtant le recrutement (en parlant de provisoire qui dure) et ils seront les derniers touchés, mais finiront par être aussi touché.
Sur le fond, on sait tous ici ce qui se trame. Mais sérieusement, je crois que ne parler que de revendications salariales empêche de voir l'ampleur du problème (et en plus, les PE ont bien compris qu'ils n'auraient rien quoi qu'il arrive donc pour ce type de motif, ils ne se mobilisent plus car ils savent juste qu'ils perdent de l'argent et qu'en plus ils se mettent les parents à dos... donc)
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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- phiExpert
C'est évident. La manoeuvre grossière a d'ailleurs été complétée par le fait de "donner" aux stagiaires qui n'avaient rien demandé et auraient préféré une formation, une classe à temps plein pour un an, quitte à "virer" plus ou moins le titulaire de sa classe.PabloPE a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:PabloPE a écrit:
Dois je mentionner au passage que l'on gagne 150 € de plus que les nouveaux titulaires ou ça fait cupide?
Non, et ce n'est pas normal. Mais, du coup, ces nouveaux titulaires vont stagner pendant de nombreuses années...C'est clair aussi..et c'était d'ailleurs l'enjeu non? diviser pour mieux régnerphi a écrit:... Et sont passés à leur tour pour des "voleurs" auprès de leurs collègues plus expérimentés et un poil courroucés (on les comprend) alors qu'en réalité la masterisation cachait bien pire que cette "augmentation" toute relative en début de carrière...
Effectivement mais le master est surtout très dévalorisé. Cependant j'avoue être blessé quand j'entends dire qu'on n'avait qu'à choisir de passer l'agreg plutôt que de glander et qu'on a en somme le salaire qu'on mérite... (Non Cripure je ne déforme pas vos propos, je ne pense pas -seulement- à vous mais à tout ce que j'entends en ce moment) J'ai fait des études qui auraient du m'amener à passer l'agrég et c'est par choix que j'ai préféré le CRPE (je ne dis pas que j'aurais réussi l'agrégation bien évidemment :lol: ) , mon cursus après le bac m'a beaucoup appris et "formée" d'une certaine façon, mais il est vrai que je n'ai pas fait de master en sciences de l'éducation, mon cas est sans doute particulier.Maintenant pour être honnête aussi je ne vois pas l'intérêt d'un BAC+5 pour enseigner la proportionnalité, en revanche je vois bien l'utilité de 2 ans de formation professionnelle.
- HermionyGuide spirituel
Edgar a écrit:Donc le combat est perdu d'avance, je suis navré de devoir le penser, car avant toutes choses, la pilule, que l'on va devoir avaler de toutes façons, passerait un peu mieux avec 500 euros de plus sur la paye minimum.
Aujourd'hui, comme pour Marcel, ma priorité avant toutes les autres, c'est mon salaire, seul paramètre capable aujourd'hui de me redonner envie de faire le job.
+1
On n'en parle jamais, les syndicats ne le donne jamais comme priorité, à croire qu'ils pensent comme Peillon, que c'est un détail et que nous vivons d'amour et d'eau fraîche.
J'avoue honnêtement que c'est la raison qui fait que je veux passer l'agrégation interne.
- LefterisEsprit sacré
Une de plus qui le reconnaît, et c'est normal . Et les heures en moins : avoir des classes réellement infectes m'a aussi motivé. Je me disais "3 heures en moins à voir ce genre de m...x , c'est toujours ça de gagné, et si je pars dans un bon bahut, ça me fera un paquet de copies de moins".Hermiony a écrit:Edgar a écrit:Donc le combat est perdu d'avance, je suis navré de devoir le penser, car avant toutes choses, la pilule, que l'on va devoir avaler de toutes façons, passerait un peu mieux avec 500 euros de plus sur la paye minimum.
Aujourd'hui, comme pour Marcel, ma priorité avant toutes les autres, c'est mon salaire, seul paramètre capable aujourd'hui de me redonner envie de faire le job.
+1
On n'en parle jamais, les syndicats ne le donne jamais comme priorité, à croire qu'ils pensent comme Peillon, que c'est un détail et que nous vivons d'amour et d'eau fraîche.
J'avoue honnêtement que c'est la raison qui fait que je veux passer l'agrégation interne.
Qui ne cherche à améliorer sa vie quotidienne, à par les saints qui portent le cilice au milieu des privations de la Thébaïde ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- neoSage
Aujourd'hui, comme pour Marcel, ma priorité avant toutes les autres, c'est mon salaire, seul paramètre capable aujourd'hui de me redonner envie de faire le job.
:shock:Hermiony a écrit:
+1
On n'en parle jamais, les syndicats ne le donne jamais comme priorité, à croire qu'ils pensent comme Peillon, que c'est un détail et que nous vivons d'amour et d'eau fraîche.
C'est pourtant au centre des revendications de la grève du 31, à l'appel de la FSU, CGT et Solidaires !
https://www.neoprofs.org/t56440-greve-31-janvier-dans-toute-la-fonction-publique
_________________
Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- Isis39Enchanteur
If_Then_Else a écrit:Lu sur le Figaro en ligne
Un instituteur démarre à 1.700 euros nets par mois. Dans le secondaire (collège et lycée), un certifié entre dans le métier avec 1.790 euros et un agrégé 1.960 euros. Ils sont tous recrutés au même niveau (bac+5).
Le succès à un concours suffit-il à légitimer ces différences?
Le temps devant élèves - et donc l'action pédagogique et éducative directe- ne doit-il pas être un critère prédominant?
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/01/22/97002-20130122FILWWW00521-profs-peillon-veut-reequilibrer-les-salaires.php
à même niveau de recrutement et même boulot (collège, lycée), la différence entre certifiés et agrégés ne se justifie plus.
- HermionyGuide spirituel
:shock:neo a écrit:Hermiony a écrit:
Aujourd'hui, comme pour Marcel, ma priorité avant toutes les autres, c'est mon salaire, seul paramètre capable aujourd'hui de me redonner envie de faire le job.
+1
On n'en parle jamais, les syndicats ne le donne jamais comme priorité, à croire qu'ils pensent comme Peillon, que c'est un détail et que nous vivons d'amour et d'eau fraîche.
C'est pourtant au centre des revendications de la grève du 31, à l'appel de la FSU, CGT et Solidaires !
https://www.neoprofs.org/t56440-greve-31-janvier-dans-toute-la-fonction-publique[/quote]
Parmi tellement de choses que cela finit par être noyé. Je sais bien que la FSU en parle, mais cela paraît tellement dérisoire, à côté de certains thèmes...
- LefterisEsprit sacré
Depuis quand le capes et l'agrégation ont-ils "le même niveau de recrutement" ? :shock:Isis39 a écrit:If_Then_Else a écrit:Lu sur le Figaro en ligne
Un instituteur démarre à 1.700 euros nets par mois. Dans le secondaire (collège et lycée), un certifié entre dans le métier avec 1.790 euros et un agrégé 1.960 euros. Ils sont tous recrutés au même niveau (bac+5).
Le succès à un concours suffit-il à légitimer ces différences?
Le temps devant élèves - et donc l'action pédagogique et éducative directe- ne doit-il pas être un critère prédominant?
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/01/22/97002-20130122FILWWW00521-profs-peillon-veut-reequilibrer-les-salaires.php
à même niveau de recrutement et même boulot (collège, lycée), la différence entre certifiés et agrégés ne se justifie plus.
Et quel espoir pour un certifié ou autre d'améliorer son sort ? A moins bien sûr de relever tout le monde, mais là, ils ne faut peut-être pas trop se livrer la nuit à des pratiques, dont on dit par ailleurs qu'elles peuvent rendre sourd.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- neoSage
http://www.snes.edu/Fonction-publique-Greve-et.html?titre_actu=1&debut_premier_article=0Hermiony a écrit:Parmi tellement de choses que cela finit par être noyé. Je sais bien que la FSU en parle, mais cela paraît tellement dérisoire, à côté de certains thèmes...neo a écrit:
:shock:
C'est pourtant au centre des revendications de la grève du 31, à l'appel de la FSU, CGT et Solidaires !
https://www.neoprofs.org/t56440-greve-31-janvier-dans-toute-la-fonction-publique
La FSU, la CGT et Solidaires ont décidé d’un appel à la grève dans la Fonction Publique le 31 janvier prochain.
La dégradation des conditions de travail et de rémunération, l’instauration de la journée de carence dans la Fonction publique, seront au cœur de cette action.
Le SNES entend bien mettre en évidence dans le cadre de cette grève la situation des personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation du Second degré :
Rémunération bloquée, aucune évolution indemnitaire contrairement à d’autres fonctionnaires.
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- If_Then_ElseNiveau 9
@Isis39:
Attention à la fessée verbale...
à même niveau de recrutement et même boulot (collège, lycée), la différence entre certifiés et agrégés ne se justifie plus.
Attention à la fessée verbale...
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« On n'enseigne pas ce que l'on sait ou ce que l'on croit savoir : on n'enseigne et on ne peut enseigner que ce que l'on est. »
- EdgarNeoprof expérimenté
Lefteris a écrit:Depuis quand le capes et l'agrégation ont-ils "le même niveau de recrutement" ? :shock:Isis39 a écrit:If_Then_Else a écrit:Lu sur le Figaro en ligne
Un instituteur démarre à 1.700 euros nets par mois. Dans le secondaire (collège et lycée), un certifié entre dans le métier avec 1.790 euros et un agrégé 1.960 euros. Ils sont tous recrutés au même niveau (bac+5).
Le succès à un concours suffit-il à légitimer ces différences?
Le temps devant élèves - et donc l'action pédagogique et éducative directe- ne doit-il pas être un critère prédominant?
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/01/22/97002-20130122FILWWW00521-profs-peillon-veut-reequilibrer-les-salaires.php
à même niveau de recrutement et même boulot (collège, lycée), la différence entre certifiés et agrégés ne se justifie plus.
Et quel espoir pour un certifié ou autre d'améliorer son sort ? A moins bien sûr de relever tout le monde, mais là, ils ne faut peut-être pas trop se livrer la nuit à des pratiques, dont on dit par ailleurs qu'elles peuvent rendre sourd.
Ils ont le même niveau de recrutement depuis le tour de passe-passe qui consiste à garder des étudiants un ou deux ans de plus dans le système (remarquez, cela fait toujours des postes en plus pour des MCF) à les faire mijoter à feu doux sans les rendre plus calés dans leur matière pour autant, puis à les lâcher sur le concours dont le niveau est pourtant toujours celui d'une licence ou d'une maîtrise d'avant, mais qu'ils n'arrivent pas plus à obtenir et c'est normal.
Bac + 5 ça vaut Bac + 5 cqfd : sauf que décrocher l'agreg à l'externe, ce n'est pas exactement le même bac +5, et c'est tout le problème du système. Les examens universitaires sont très inégaux dans leur exigence et le niveau réel qu'ils valident en fonction de la fac dans laquelle vous êtes. Navré pour les collègues qui enseignent dans le supérieur, mais il y a des facs et des sections de première et d'autres de seconde classe. Il n'y a qu'à voir le niveau des étudiants qui s'y inscrivent.
Qu'ils retirent le concours d'entrée, et tout le monde sera beau et gentil, diplômé en chocolat à Bac + 5, et là il faudra vraiment se trouver un autre job d'urgence.
Ce qui ne retire rien au fait que si les agrégés sont d'un niveau de cadre supérieur aux certifiés, ils devraient avoir des fonctions légèrement différentes et effectivement ne pas faire exactement le même boulot sur les mêmes niveaux. Il y a là une anomalie qui ne se retrouve pas dans d'autres corps de fonctionnaires.
Une anecdote : mon père, qui est d'une autre génération évidemment, et qui a un doctorat, ne m'a pas cru lorsque je lui ai dit avoir des collègues docteurs et / ou agrégés en collège, ni même en lycée. Il a trouvé que j'en rajoutais un peu pour dramatiser la situation et m'a fait comprendre qu'il ne fallait pas bluffer et me reprendre un peu. Et pourtant c'est une réalité.
- LefterisEsprit sacré
Evidemment !Edgar a écrit:Lefteris a écrit:Depuis quand le capes et l'agrégation ont-ils "le même niveau de recrutement" ? :shock:Isis39 a écrit:If_Then_Else a écrit:Lu sur le Figaro en ligne
Un instituteur démarre à 1.700 euros nets par mois. Dans le secondaire (collège et lycée), un certifié entre dans le métier avec 1.790 euros et un agrégé 1.960 euros. Ils sont tous recrutés au même niveau (bac+5).
Le succès à un concours suffit-il à légitimer ces différences?
Le temps devant élèves - et donc l'action pédagogique et éducative directe- ne doit-il pas être un critère prédominant?
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/01/22/97002-20130122FILWWW00521-profs-peillon-veut-reequilibrer-les-salaires.php
à même niveau de recrutement et même boulot (collège, lycée), la différence entre certifiés et agrégés ne se justifie plus.
Et quel espoir pour un certifié ou autre d'améliorer son sort ? A moins bien sûr de relever tout le monde, mais là, ils ne faut peut-être pas trop se livrer la nuit à des pratiques, dont on dit par ailleurs qu'elles peuvent rendre sourd.
Ils ont le même niveau de recrutement depuis le tour de passe-passe qui consiste à garder des étudiants un ou deux ans de plus dans le système (remarquez, cela fait toujours des postes en plus pour des MCF) à les faire mijoter à feu doux sans les rendre plus calés dans leur matière pour autant, puis à les lâcher sur le concours dont le niveau est pourtant toujours celui d'un licence ou d'une maîtrise d'avant, mais qu'ils n'arrivent pas plus à obtenir et c'est normal.
Bac + 5 ça vaut Bac + 5 cqfd : sauf que décrocher l'agreg à l'externe, ce n'est pas exactement le même bac +5, et c'est tout le problème du système. Les examens universitaires sont très inégaux dans leur exigence et le niveau réel qu'ils valident en fonction de la fac dans laquelle vous êtes. Navré pour les collègues qui enseignent dans le supérieur, mais il y a des facs et des sections de première et d'autres de seconde classe. Il n'y a qu'à voir le niveau des étudiants qui s'y inscrivent.
Qu'ils retirent le concours d'entrée, et tout le monde sera beau et gentil, diplômé en chocolat à Bac + 5, et là il faudra vraiment se trouver un autre job d'urgence.
Le niveau des concours ne correspond pas au niveau des examens (seulement des conditions d'accès ) , sinon autant embaucher n'importe quel diplômé sans concours.
On se roulerait par terre de rire si quelqu'un disait que son bac + 5 de la fac de Triffoulli dans une matière scientifique valait un diplôme de l'école des Mines, ou l'X , ou qu'un type qui sort de fac de lettre a le niveau d'un Saint-Cyrien .
Mais sur un forum enseignant, où tout le mnde est parfaitement conscient de la valeur des diplômes et de la montée fulgurante du niveau , on peut lire ça, et affirmé sans rire en plus ...
On peut pousser le bouchon un peu plus loin : les capes, c'est comme l'agreg, et comme finalement un bac + 5 sans concours vaut un bac + 5 avec concours on peut recruter les enseignants comme ça, hein... Puis tiens, pourquoi pas en sienséduc, tant qu'on y est .
Hein, quoi ? c'est pas de la fiction totale ce que je dis ? .
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- JacqGuide spirituel
If_Then_Else a écrit:Lu sur le Figaro en ligne
Un instituteur démarre à 1.700 euros nets par mois. Dans le secondaire (collège et lycée), un certifié entre dans le métier avec 1.790 euros et un agrégé 1.960 euros. Ils sont tous recrutés au même niveau (bac+5).
Le succès à un concours suffit-il à légitimer ces différences?
Le temps devant élèves - et donc l'action pédagogique et éducative directe- ne doit-il pas être un critère prédominant?
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/01/22/97002-20130122FILWWW00521-profs-peillon-veut-reequilibrer-les-salaires.php
Moi j'aimerais bien que l'on nous rééquilibre avec les salaires du Trésor ou des Finances...
Il suffit de comparer le salaire d'une catégorie C Trésor/finance et d'une catégorie B de l'EN...
Ils pourraient d'ailleurs aussi rétablir un certain équilibre entre les fonctionnaires nationaux de l'EN et les territoriaux.
Je parle salaire, mais souvent ce sont les primes et avantages divers qui font la différence.
- Sud radio sur les salaires des profs, intervention SNES-FSU
- Grèves des profs au Royaume Uni pour les salaires et les conditions 2 oct et 17 oct
- Peillon: la réforme du lycée n'a pas réussi à rééquilibrer les filières
- [Le Monde] Un milliard d’euros pour revaloriser les salaires des profs d’ici à 2020
- Rue89 : "Des normaliens sont assez choqués par ce mouvement de défense des salaires des profs de classe prépa".
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