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User17706
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bibliographie - En réaction aux "pédagogies nouvelles" : Essai de bibliographie - Page 5 Empty Re: En réaction aux "pédagogies nouvelles" : Essai de bibliographie

par User17706 Mar 27 Mai 2014 - 3:11
C'est un souvenir assez ancien (j'ai dû le lire peu après sa sortie), mais je ne crois pas du tout qu'on puisse parler de haine de la modernité. Chez Michéa, il y a plutôt une remise en cause, effectivement violente et pas toujours aussi étayée qu'on pourrait le souhaiter, du « progrès » comme « religion » ou comme argument universel de vente. Alors il y a un petit côté « pilier de comptoir », c'est vrai, j'y suis sensible aussi. C'est très souvent le cas, d'ailleurs, lorsqu'on prétend s'attaquer davantage à la fonction idéologique d'un concept qu'à la réalité qu'il pourrait désigner littéralement si on s'attachait à lui donner un sens crédible (en l'occurrence, progressisme/progrès).
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par User5899 Mar 27 Mai 2014 - 4:11
Dimka a écrit:
Paratge a écrit:L’enseignement de l’ignorance et ses conditions modernes
Jean-Claude Michéa
• Climats
• Paru le : 03/03/2006
En dépit des efforts de la propagande officielle, il est devenu difficile, aujourd’hui, de continuer à dissimuler le déclin continu de l’intelligence critique et du sens de la langue auquel ont conduit les réformes scolaires imposées, depuis trente ans, par la classe dominante et ses experts en « sciences de l’éducation ». Le grand public est cependant tenté de voir dans ce déclin un simple échec des réformes mises en œuvre. L’idée lui vient encore assez peu que la production de ces effets est devenue progressivement la fonction première des réformes et que celles-ci sont donc en passe d’atteindre leur objectif véritable: la formation des individus qui, à un titre ou à un autre, devront être engagés dans la grande guerre économique mondiale du XXIe siècle. Cette hypothèse, que certains trouveront invraisemblable, conduit à poser deux questions. Quelle étrange logique pousse les sociétés modernes, à partir d’un certain seuil de leur développement, à détruire les acquis les plus émancipateurs de la modernité elle-même ? Quel mystérieux hasard à répétition fait que ce sont toujours les révolutions culturelles accomplies par la Gauche qui permettent au capitalisme moderne d’opérer ses plus grands bonds en avant ?
J’ai lu ça, je suis assez mal à l’aise. Qui est Michéa, exactement ?

Sur l’analyse de l’évolution de l’école au service du néolibéralisme, je suis plutôt d’accord. Par contre, je trouve qu’il a une vision  sociale extraordinairement réactionnaire, et surtout binaire : soit c’était mieux avant, soit on est progressiste donc forcément néo-libéral, libéral-libertaire, etc. Michéa n’aime pas la Gay Pride, ni Bourdieu, ni la musique moderne, ni les associations qui défendent les dealers (associations qui ne sont évidemment pas nommées, il faudrait déjà qu’elles existent ailleurs que dans ses chimères)… Mais sérieusement, quel est le rapport avec l’école ?  Suspect 

Par ailleurs (et c’est lié), je trouve ce bouquin émaillé de petites déclarations secondaires à l’emporte-pièce qui décrédibilisent totalement le propos. Il n’aime pas la sociologie comme n’importe quel pillier de comptoir, parce que c’est entendu, entre gens sérieux, que la sociologie est un discours de doux rêveurs, voire de « traîtres ». En attendant, s’il avait le dixième de rigueur et de méthode que déploient les sociologues dans leurs démonstrations, je pourrais éventuellement le prendre au sérieux. Michéa singe la méthode scientifique des sciences humaines, il précise lui-même qu’il est critiqué et que pour prévenir cela, il va mettre des notes de bas de page. Et ça, il faut le reconnaître, il en met, et il les remplit… mais il ne suffit pas de transférer la moitié de son propos en note pour que ça devienne sérieux : Michéa ne source pas la moitié de ses affirmations, il ne prouve rien, il ne démontre pas, il critique par exemple le discours sociologique en restant vague, sans le citer, en le caricaturant.

(au contraire, quand il parle de l,école, justement, il source et cite, par exemple en citant des ouvrages qui ont analysé les projets de l’OCDE, de l’Europe, des décideurs… Je ne connais pas, donc il faudrait que j’aille vérifier avant de m’avancer, mais ça semble correspondre à un propos argumentés)

De même, Michéa fonde sa haine de la modernité sur un fantasme du passé (lequel ? Celui des sociétés primitives ? Celui de Cicéron ?) et accessoirement sur les jeunes, forcément crétins et manipulés… On dirait qu’il n’a une vision du passé qu’à travers la littérature, sans aucun recul sur l’éventuelle subjectivité des auteurs, ni sur les faits qu’ils pourraient éventuellement passer sous silence. La comparaison entre le délinquant moderne et le soi-disant bandit d’honneur du passé est à mourir de rire, c’est quand même évident que Robin des Bois n’est pas représentatif du banditisme passé, ou que les trafics et l’enrichissement illégal n’ont pas été inventés avec le cannabis !

Du coup, je suis plutôt inquiet : je n’aime pas trop l’idéologie des ESPE et des pédagols, mais les seuls livres que j’ai lus contre cela sont le faits de réactionnaires, et en plus d’une rigueur plus que douteuse dans l’argumentation.
En tout cas, voilà une vraie lecture critique Smile
Je ne pourrai pas plus vous répondre que PY, vu que j'ai lu ce livre il y a trop longtemps, et que je hais les notes de bas de page Razz
Dimka
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par Dimka Mar 27 Mai 2014 - 4:26
PauvreYorick a écrit:C'est très souvent le cas, d'ailleurs, lorsqu'on prétend s'attaquer davantage à la fonction idéologique d'un concept qu'à la réalité qu'il pourrait désigner littéralement si on s'attachait à lui donner un sens crédible (en l'occurrence, progressisme/progrès).
Il y a un problème logique, si on critique la fonction idéologique de la nouveauté dans la mentalité néolibérale, on ne critique pas la nouveauté en général. Et c’est surtout contradictoire, parce qu’en même temps, il reproche à la gauche progressiste et à mai 68 de délégitimer des aspects de l’éducation pré-capitalistes en les amalgamant au capitalisme : mais il fait la même chose hors de l’éducation, il délégitime des idées (exprimées notamment en mai 68) et des faits qui pourraient vivre indépendamment du capitalisme, même s’ils sont liées à lui (ou récupérés par lui) dans le contexte actuel.

Quand il met, dans la même phrase, « Fun Radio et NRJ, Doc Gyneco et Joey Starr, Hélène et les Garçons et Kassowitz, la Fête de la musique et la Gay pride », comme valets de l’idéologie consumérisme, ça coince. À ce rythme, il peut se mettre lui-même dans la liste, vu qu’il produit et vend des livres… (chez Flammarion, en plus !). Ça tourne à l’amalgame. Par exemple, pour la Gay Pride, oui, il y a un côté consumériste, mais selon moi secondaire et non constitutif de l’événement, contrairement à d’autres phénomènes qu’il cite. Et oui ça s’inscrit dans une mentalité de liberté où l’individu se dégage des carcans moraux et collectifs, mais est-ce négatif ? En plus, Michéa est un homme blanc hétérosexuel cisgenre occidental et bourgeois, le cadre moral passé qu’il défend, ce n’est pas lui qui devait se la prendre dans la tronche, donc en terme de contrainte, ça ne devait pas l’assommer non plus. Mais surtout, c’est quand même un peu gros de limiter tous ces phénomènes à leur identité nouvelle, ou de laisser entendre qu’on ne peut pas combattre le néolibéralisme et l’école de l’ignorance sans rejeter aussi la Gay pride et la fête de la musique.

Finalement, Michéa ne propose rien. L’identité individuelle égoïste est certes critiquable, mais on ne peut pas se contenter de regretter l’identité collective passée, maintenant que l’on a pris conscience des souffrances et des injustices qu’elle pouvait engendrer, qu’on a évolué. Il fait comme si on pouvait oublier certaines prises de conscience.
Cripure a écrit:En tout cas, voilà une vraie lecture critique Smile
Et pleine de fautes de français.  Embarassed

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par User17706 Mar 27 Mai 2014 - 4:42
Dimka a écrit:
PauvreYorick a écrit:C'est très souvent le cas, d'ailleurs, lorsqu'on prétend s'attaquer davantage à la fonction idéologique d'un concept qu'à la réalité qu'il pourrait désigner littéralement si on s'attachait à lui donner un sens crédible (en l'occurrence, progressisme/progrès).
Il y a un problème logique, si on critique la fonction idéologique de la nouveauté dans la mentalité néolibérale, on ne critique pas la nouveauté en général.
Bien sûr : je suggère précisément qu'il fait l'un et non l'autre, autrement dit que l'équivalence fautive que tu pointes est au mieux (ou au pire) accessoire. Mais c'est, je le répète, un lointain souvenir.
Dimka a écrit: Et c’est surtout contradictoire, parce qu’en même temps, il reproche à la gauche progressiste et à mai 68 de délégitimer des aspects de l’éducation pré-capitalistes en les amalgamant au capitalisme : mais il fait la même chose hors de l’éducation, il délégitime des idées (exprimées notamment en mai 68) et des faits qui pourraient vivre indépendamment du capitalisme, même s’ils sont liées à lui (ou récupérés par lui) dans le contexte actuel.
Ça, par contre, il en est tout à fait capable, il faudrait voir dans le détail Smile
Dimka a écrit: C’est quand même un peu gros de limiter tous ces phénomènes à leur identité nouvelle, ou de laisser entendre qu’on ne peut pas combattre le néolibéralisme et l’école de l’ignorance sans rejeter aussi la Gay pride et la fête de la musique.
Ça, tout à fait. Et la remarque sur l'oubli, aussi. Cela dit, veut-il rejeter la Gay pride ? c'était vraiment le propos ? encore une fois, je ne défends pas vraiment un bouquin que d'ailleurs je n'ai même pas sous la main, j'avais seulement le sentiment qu'il y avait de quoi distinguer. Mais si ça se trouve ta lecture sur ce point précis est la bonne.

EDIT: bon, de toute façon, soyons clair : cet ouvrage, c'est de la polémique. Les autres aussi, d'ailleurs (enfin ceux de lui que j'ai lus, je me suis arrêté à un moment). Ça peut être suggestif, roboratif, au plus.
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par adelaideaugusta Mar 27 Mai 2014 - 8:33
egomet a écrit:
Paratge a écrit:
JPhMM a écrit:
Je trouve très violente votre opposition famille cultivée/famille modeste. Cela signifie-t-il à vos yeux qu'une famille modeste est aussi famille inculte ? C'est du propre, bravo. Chez moi les livres étaient le seul trésor, il y a des jours où l'on mangeait peu pour pouvoir s'en offrir. Allez au diable.

JPh, fils d'un ouvrier et d'une femme de ménage.

Mes parents empruntaient pour que nous ayons un jouet à Noël.
Nous n'avons jamais manqué de livres.

Je me rappelle à Kunming une petite fille qui faisait la manche, tout en lisant son manuel. Elle était manifestement plus intéressée par les maths que par les éventuelles piécettes des touristes.

Et à Lalibela, un gamin m'a fait visiter toute la ville, sans que je le lui demande. Et évidemment, à la fin, il m'a demandé une récompense: un dictionnaire d'anglais. S'il m'avait demandé de l'argent, j'aurais sans doute refusé. Mais pour le livre, j'ai mis une assez bonne somme.

Je retrouve ce témoignage d'un inspecteur de physique.

"J’ai inspecté dans des classes de 123 et 125 élèves en Terminale D au Cameroun (Yaoundé).
Pour le 1er cycle en RCI dans le quartier de Yopougon (banlieue Nord d’Abidjan) nous avions obtenu le dédoublement lors des séances de TP pour favoriser le contact avec le prof et avec le matériel. Ainsi les effectifs pouvaient “retomber“ à une cinquantaine. Pour moi, le record constaté s’est situé à N’Djamena (Tchad) où il y avait une fois 50 absents et 101 présents.
Sur les 151 officiellement inscrits, j’ai eu après coup l’explication des absences : Le déchargement d’un bateau (péniche) qui naviguait encore sur le fleuve.
Même le prof était absent pour pouvoir profiter de cette rare opportunité assez bien rémunérée.
Autre record : à Brazzaville (lycée de la révolution) j’ai vu dans un petit “amphi“ une classe de Terminale C de 55 élèves. Cela peut paraître encore “raisonnable” mais le problème était que je ne pouvais pas entrer et m’asseoir par manque de place. Tout était à l’avenant : un fil électrique et une seule ampoule suspendue au milieu de la salle, un tableau défoncé qui avait été noir, le reliquat d’une vague paillasse carrelée datant de l’époque coloniale, etc.
On jugera de la réalité pédagogique des conditions d’enseignement en Afrique.
Il m’est arrivé de témoigner de cela lors de réunions pédagogiques sur l’académie d’Aix Marseille. Mais le compte rendu qui en était fait ne laissait aucune illusion sur la bonne foi et la crédibilité des représentants syndicaux SNES en tête (les autres suivent). Exemple de commentaire imprimé:
“L’inspecteur a dit que les élèves pouvaient être plus de trente en classe”.
Ceci apporte de l’eau au moulin des éternelles revendications sur les effectifs qui sont, comme chacun sait, “par définition“, pléthoriques. Alors que l’expérience de l’Afrique prouve bien que le vrai problème n’est pas là."

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"Instruire une nation, c'est la civiliser.Y éteindre les connaissances, c'est la ramener à l'état primitif de la barbarie." (Diderot)
"Un mensonge peut faire le tour du monde pendant que la vérité se met en route". (Mark Twain)
"Quand les mots perdent leur sens, les hommes perdent leur liberté".(Confucius)
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par adelaideaugusta Mar 27 Mai 2014 - 8:48
egomet a écrit:
Paratge a écrit:
JPhMM a écrit:
Je trouve très violente votre opposition famille cultivée/famille modeste. Cela signifie-t-il à vos yeux qu'une famille modeste est aussi famille inculte ? C'est du propre, bravo. Chez moi les livres étaient le seul trésor, il y a des jours où l'on mangeait peu pour pouvoir s'en offrir. Allez au diable.

JPh, fils d'un ouvrier et d'une femme de ménage.

Mes parents empruntaient pour que nous ayons un jouet à Noël.
Nous n'avons jamais manqué de livres.

Je me rappelle à Kunming une petite fille qui faisait la manche, tout en lisant son manuel. Elle était manifestement plus intéressée par les maths que par les éventuelles piécettes des touristes.

Et à Lalibela, un gamin m'a fait visiter toute la ville, sans que je le lui demande. Et évidemment, à la fin, il m'a demandé une récompense: un dictionnaire d'anglais. S'il m'avait demandé de l'argent, j'aurais sans doute refusé. Mais pour le livre, j'ai mis une assez bonne somme.

A rapprocher d'un court récit de Doris Lessing :

"C’est ainsi qu'un jeune noir du Zimbabwe a volé un manuel de physique supérieure", L'escampette Éditions, 2010

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par Cincinnata Mar 27 Mai 2014 - 12:48
JPhMM a écrit:Mon préféré : Propos sur l’Éducation, Alain.

Raaaa je l'ai découvert il y a quelques mois, c'est mon nouveau dieu ! Je crois qu'il ferait effectivement blêmir les ESPE  pale   :lol: 

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" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." Alain
" Ce n'est pas le mur que je trouerai avec mon front, si, réellement, je n'ai pas assez de force pour le trouer, mais le seul fait qu'il soit un mur de pierre et que je sois trop faible n'est pas une raison pour que je me soumette !" Les Carnets du sous-sol, Dostoïevski
Ceux qui pensent que c'est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient.
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par User17706 Mar 27 Mai 2014 - 14:14
Dimka a écrit: je suis plutôt inquiet : je n’aime pas trop l’idéologie des ESPE et des pédagols, mais les seuls livres que j’ai lus contre cela sont le faits de réactionnaires, et en plus d’une rigueur plus que douteuse dans l’argumentation.

J'y reviens. Je comprends très bien la réaction contre Michéa, qui caricature un peu les défauts habituels des « philosophes » en un certain sens [que justement je récuserais] de ce terme (un certain mépris des faits mesurables, un certain manque de scrupules argumentatifs). Pour une analyse récente des questions d'éducation sous la plume d'un philosophe, qui cette fois offre un examen beaucoup plus serré et beaucoup plus rigoureux des faits à disposition et des doctrines en présence, il faut se tourner vers Kambouchner, à mon sens. Mais c'est très loin d'être une lecture aussi guillerette, bien entendu.
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par Ronin Mar 27 Mai 2014 - 14:25
L'ouvrage qu'il a consacré à la réfutation des thèses de Meirieu. C'est très intéressant, très pointu ( de ce que j'en ai compris ) mais effectivement un peu indigeste.

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par Dimka Mar 27 Mai 2014 - 16:09
Merci ! Le titre, c’est Une école contre l’autre ?

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par User17706 Mar 27 Mai 2014 - 16:18
Allez, soyons bibliographiquement précis puisque c'est l'objet de ce fil :

  • Une École contre l'autre (Paris : P.U.F., 2000) se donne pour principal interlocuteur Philippe Meirieu.
  • L'École, question philosophique (Paris : Fayard, 2013) fond en un volume toute une série d'interventions publiées ou inédites de la dernière décennie, parfois assez actuelles ─ on a par exemple une lecture critique détaillée du Socle.

C'est du Kambouchner : une préoccupation constante pour l'exactitude, un effort considérable de modération, et une non négligeable subtilité. La lecture, du coup, se transforme parfois quelque peu en travail, mais quoi de plus normal sur ce genre de questions ?


On trouve en ligne ceci : http://www.meirieu.com/POLEMIQUES/MEIRIEUKAMBOUCHNER.pdf
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par Dimka Mar 27 Mai 2014 - 16:34
PauvreYorick a écrit:une préoccupation constante pour l'exactitude, un effort considérable de modération, et une non négligeable subtilité
C’est exactement ce que je cherche, merci pour tout ! Smile

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par philann Mar 27 Mai 2014 - 17:05
PauvreYorick a écrit:
C'est du Kambouchner : une préoccupation constante pour l'exactitude, un effort considérable de modération, et une non négligeable subtilité.
 Razz  Razz  Razz elephantrose 
oui mais alors vraiment...que à l'écrit!!

 pingouin

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Dernière édition par philann le Mar 27 Mai 2014 - 17:09, édité 1 fois

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par User17706 Mar 27 Mai 2014 - 17:09
Ah, je ne dirais pas ça. Mais c'est vrai qu'il a un rythme qui est un peu épuisant à suivre à l'oral (la phrase est longue, elle est toujours en train de se faire, et elle se fait avec beaucoup de lenteur); c'est à ça que tu fais allusion ?
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par philann Mar 27 Mai 2014 - 17:10
PauvreYorick a écrit:Ah, je ne dirais pas ça. Mais c'est vrai qu'il a un rythme qui est un peu épuisant à suivre à l'oral (la phrase est longue, elle est toujours en train de se faire, et elle se fait avec beaucoup de lenteur); c'est à ça que tu fais allusion ?

disons qu'il est modéré...dans le débit...aussi. Wink 

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par User17706 Mar 27 Mai 2014 - 17:11
Oui, on ronge son frein quand on l'écoute, c'est nerveusement une épreuve Smile
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par Paratge Mar 27 Mai 2014 - 19:52
PauvreYorick a écrit:Oui, on ronge son frein quand on l'écoute, c'est nerveusement une épreuve Smile

N'est-ce pas le cas de tous les profs de philosophie ? Very Happy
En tout cas son travail sur Meirieu est une démolition en règle même si l'on n'y trouve pas le ton vif de Michéa ou de Molinier.
J'ai eu la chance d'en parler avec Kambouchner à l'époque. cheers 
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par Paratge Dim 21 Sep 2014 - 20:16
La revanche du parti noir, La lente mise à mort de l’École publique, Pierre Roy, Michel Godicheau, Michel Eliard.
Éditions Abeille et Castor, 2011.

Quand les plus belles conquêtes de l’esprit des Lumières comme l’instruction publique sont remises en cause, il appartient à tout citoyen de se demander pourquoi les principaux fondements de l’État républicain vacillent.
Pourquoi la République française a-t-elle, à un moment donné, jugé utile de salarier des maîtres pour instruire la presque totalité des enfants, se substituant ainsi aux Églises?

Demain, cette même République pourrait-elle cesser de le faire ? Les gouvernements, qui se succèdent depuis un demi-siècle, n’ont-ils pas commencé à se désengager?  Est-ce la revanche du « parti noir », ce « parti clérical » dénoncé par Victor Hugo en 1850 ?
« Voici un livre essentiel, écrit Henri Pena-Ruiz, d’une actualité vive, qui conjugue un cri d’alarme salutaire, une étude éclairante de l’histoire lointaine et récente, et une philosophie de l’émancipation décisive. »
Carnyx
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par Carnyx Lun 23 Fév 2015 - 11:12
À l'école des dyslexiques, naturaliser ou combattre l'échec scolaire ?, Sandrine GARCIA
Paris, La Découverte, 2013, 310 p.

Existe-t-il une différence de nature entre un mauvais lecteur et un enfant dyslexique ? Les méthodes d’apprentissage ont-elles une responsabilité dans les troubles des apprentissages ou faut-il imputer les difficultés de ces enfants à leur milieu social (pauvreté culturelle, langage peu élaboré, etc.) ?  En l’état actuel de la recherche, il est impossible d’affirmer que les difficultés d’apprentissage de la lecture (chez les élèves qui seront rapidement classés comme « dyslexiques ») relèvent de dysfonctionnements cognitifs. Et il semble nécessaire de considérer que la dévalorisation des aspects les plus techniques de l’apprentissage par les experts de la lecture ait comme conséquence de nier les difficultés réelles de cet apprentissage.

S’appuyant sur une enquête menée entre autre auprès de familles membres d’une association de parents d’enfants dyslexiques (APEDYS), la seconde partie (« la dyslexie : une maladie de classe moyenne ») cherche à situer socialement cette pathologie qui émerge progressivement comme un problème social à travers des portraits subtilement analysés. Tout comme le montre Wilfried Lignier à propos des enfants surdoués, dont les dyslexiques sont un peu le pendant négatif, une expertise externe à l’école contribue à construire un « trouble dans la normalité » et à médicaliser la déviance scolaire. Massivement issus du pôle privé des classes moyennes, les enfants dyslexiques de l’échantillon voient leur statut négocié avec l’institution scolaire. Cette médicalisation touche majoritairement des garçons et peut conduire vers des voies spécialisées et la reconnaissance officielle d’un handicap. Elle permet souvent de dédouaner l’école et les processus d’apprentissage en renvoyant le problème vers l’enfant pris en charge par des intervenants extérieurs, comme les orthophonistes.
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par Ronin Lun 23 Fév 2015 - 11:19
Je ne l'ai pas lu mais il me semble tout à fait correspondre à ce que j'observe sur le terrain.

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Aliceinwonderland
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par Aliceinwonderland Lun 23 Fév 2015 - 11:41
Comme Ronin. Et d'accord avec le fait que ça touche plus les classes moyennes (les classes populaires souvent n'emmènent pas leur enfant chez l'orthophoniste même si l'école a alerté ou abandonnent la prise en charge , les plus aisés se bougent plus pour qu'ils échappent à l'étiquette handicap - même s'il y a des exceptions).

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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
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Esprit éclairé

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par Spinoza1670 Mar 11 Aoû 2015 - 8:33
Diane Ravitch, The Death and Life of the Great American School System: How Testing and Choice Are Undermining Education, 2010

A passionate plea to preserve and renew public education, The Death and Life of the Great American School System is a radical change of heart from one of America’s best-known education experts.

Diane Ravitch—former assistant secretary of education and a leader in the drive to create a national curriculum—examines her career in education reform and repudiates positions that she once staunchly advocated. Drawing on over forty years of research and experience, Ravitch critiques today’s most popular ideas for restructuring schools, including privatization, standardized testing, punitive accountability, and the feckless multiplication of charter schools. She shows conclusively why the business model is not an appropriate way to improve schools. Using examples from major cities like New York, Philadelphia, Chicago, Denver, and San Diego, Ravitch makes the case that public education today is in peril.

Ravitch includes clear prescriptions for improving America’s schools:
- leave decisions about schools to educators, not politicians or businessmen
- devise a truly national curriculum that sets out what children in every grade should be learning
- expect charter schools to educate the kids who need help the most, not to compete with public schools
- pay teachers a fair wage for their work, not “merit pay” based on deeply flawed and unreliable test scores
- encourage family involvement in education from an early age

The Death and Life of the Great American School System is more than just an analysis of the state of play of the American education system. It is a must-read for any stakeholder in the future of American schooling.

Un article en français sur le net : http://www.monde-diplomatique.fr/2010/10/RAVITCH/19750

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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)

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par Spinoza1670 Mar 11 Aoû 2015 - 8:42
Schéhérazade a écrit:Rapidement:
La destruction de l'enseignement élémentaire et ses penseurs, de Liliane Lurçat
Vers une école totalitaire, La massification de l'enfance à l'école et dans la société, François-Xavier de Guibert, 1998. de Liliane Lurçat
L'école et son double, de Nathalie Bulle (Abraxas en avait publié une critique sur son blog, si ma mémoire est bonne)

  Lurçat, Vers Une École Totalitaire



Dernière édition par Spinoza1670 le Mar 11 Aoû 2015 - 18:23, édité 1 fois

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par Carnyx Mar 11 Aoû 2015 - 18:15
Spinoza1670 a écrit:
Vers une école totalitaire, de Liliane Lurçat

De Liliane Lurçat :
« Le pédagogisme facteur d'échec »
    L'école française est devenue l'école des sciences de l'éducation. Dans cette école, les sociologues et les pédagogistes rejettent la singularité de la personne au nom de déterminismes liés principalement à l'origine sociale. Dans les IUFM on prétend former des professionnels de l'enseignement, sans tenir compte des disciplines à enseigner. En réalité la pédagogie n'est pas séparable des connaissances à transmettre, elle prend des formes différentes selon les disciplines. À l'inverse, le pédagogisme sépare la pédagogie des disciplines, il veut se situer au-dessus des connaissances à transmettre, auxquelles il substitue un arsenal de techniques et de procédés.
      Pour comprendre l'école française d'aujourd'hui, il faut connaître l'évolution de l'école aux États-Unis. L'école de masse telle qu'elle est actuellement développée en France s'inspire de l'école publique américaine, dont la massification a été entreprise dès le début de ce siècle. La grave crise que traverse l'école publique américaine, ravagée par l'illettrisme et par la violence, ne freine nullement l'enthousiasme des réformateurs pour les sciences de l'éducation et pour l'égalitarisme.
      C'est aux États-Unis que la mise en œuvre des théories des sciences de l'éducation a été généralisée en premier lieu. On s'est contenté ici de reprendre et d'imiter les pratiques américaines. Nul besoin de penser l'école française dans son histoire et dans sa spécificité : on disposait d'un modèle qu'on peut plaquer littéralement pour être scientifique et pour aller dans le sens de l'histoire. Il suffisait donc de s'en servir.
http://www.sauv.net/lurcat1.htm

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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
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par Spinoza1670 Mar 11 Aoû 2015 - 19:14
Rudolf Flesch, Why Johnny Can’t Read ? And What You Can Do About It (1955)
L'auteur s'élève contre la méthode du look and say (méthode idéovisuelle) et prône l'utilisation d'une méthode alphabétique.
Lire le premier chapitre du livre : "A Letter To Johnny's Mother"

Flesch se base notamment sur les idées et la méthode de lecture du linguiste Leonard Bloomfield.
Voir Teaching Children to Read.

En 1981, Flesch publie Why Johnny Still Can’t Read ? A New Look At The Scandal Of Our Schools
Commentaire sur Amazon :
``Why Johnny STILL can't read'' is even better than the original work, ``Why johnny can't read''.
The first book was mainly a primer on phonic reading, with enough about the phonics debate to justify following his program. The second book is devoted exclusively to the ongoing debate about phonics, and makes for fascinating reading--especially if you get steamed by incompetence, and are fascinated by conflict.
Some thirty years after the first book was written, Rudolph Flesch observes that things haven't improved in reading class. Kids still get through school functionally illiterate, and the perpetrators of this crime still claim that we need THEM to solve the problem.
Too bad it's out of print! Well worth reading.

En France, la méthode idéovisuelle est popularisée par Charmeux, Foucambert (qui édite Frank Smith), Richaudeau (lecture rapide) et l'Association Française pour la Lecture.
cf. quelques textes ici.

Une critique de la méthode idéovisuelle est opérée en France en 1988 par B. Toresse dans Comment apprendre à lire aux enfants de 6-7 ans ?

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par Spinoza1670 Mer 23 Sep 2015 - 14:03
bibliographie - En réaction aux "pédagogies nouvelles" : Essai de bibliographie - Page 5 J7flBRGjmXgDVUxSolV5Q009XL8@190x288   
     Introduction
     1. Le langage et l'alphabet
     2. Le lecteur habile
     3. Le lecteur débutant
     4. Le lecteur en échec
     5. L'enseignement de la lecture
     Conclusion
     Glossaire    
     Notes, références et index

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