- Marie LaetitiaBon génie
Avez-vous déjà été confrontés à d'importantes violences entre élèves? Et surtout quelles solutions avez-vous trouvées pour :
- découvrir ces violences
- inciter les victimes ou les spectateurs à parler
J'ai un vrai problème dans une classe avec cela. Déjà deux cas de petits martyrs... Qui n'osent rien dire, qui ne se défendent pas.
J'ai pensé demander aux élèves de me dire de manière anonyme par des petits papiers s'ils savaient ou s'ils ne savaient pas qu'il y avait des élèves victimes de violence dans la classe... Voyez-vous d'autres moyens?
- découvrir ces violences
- inciter les victimes ou les spectateurs à parler
J'ai un vrai problème dans une classe avec cela. Déjà deux cas de petits martyrs... Qui n'osent rien dire, qui ne se défendent pas.
J'ai pensé demander aux élèves de me dire de manière anonyme par des petits papiers s'ils savaient ou s'ils ne savaient pas qu'il y avait des élèves victimes de violence dans la classe... Voyez-vous d'autres moyens?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- maLapskerNiveau 2
J'ai eu cette année le cas d'une petite 6ème dont toute la classe se moquait, ce qui a marché a été de recouper les observations entre collègues et surtout avec la vie scolaire, on a pu se rendre compte de l'ampleur des problèmes. Je pense aussi qu'il faut appeler les parents, les enfants se confient encore à eux à cet âge, ils n'ont pas l'impression de dénoncer.
- Marie LaetitiaBon génie
Le recoupement a été fait. Mais j'aimerais bien savoir combien savent et ne disent rien pour travailler sur ces comportements qui peuvent s'installer au collège - il s'agit de 6e... Pas envie de les sermonner, mais de leur faire bien sentir la nullité de leur comportement et leur faire entrer dans le crâne que ça "ça se fait pas"! pour reprendre une de leurs expressions favorites...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Reine MargotDemi-dieu
vois aussi avec la vie sco, ils voient des choses en dehors des cours qu'on ne voit pas...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- User5899Demi-dieu
Déjà, il faut informer le PP, le CPE, la direction, le service médico-social. Il n'y a pas une cellule de veille dans le collège ?Marie Laetitia a écrit:Avez-vous déjà été confrontés à d'importantes violences entre élèves? Et surtout quelles solutions avez-vous trouvées pour :
- découvrir ces violences
- inciter les victimes ou les spectateurs à parler
J'ai un vrai problème dans une classe avec cela. Déjà deux cas de petits martyrs... Qui n'osent rien dire, qui ne se défendent pas.
J'ai pensé demander aux élèves de me dire de manière anonyme par des petits papiers s'ils savaient ou s'ils ne savaient pas qu'il y avait des élèves victimes de violence dans la classe... Voyez-vous d'autres moyens?
- henrietteMédiateur
C'est très dur de briser la loi du silence pour plein de raisons...
Avant-hier, heure de vie de classe avec la CPE pour justement essayer de faire le grand déballage par rapport à ça dans la classe de 5e où je suis PP. J'ai été sidérée d'entendre de gentils élèves me dire "Si c'est un copain qui se fait taper, ok, mais si c'est quelqu'un que je ne connais pas ou que je n'aime pas, je vois pas pourquoi il faudrait que je signale quoi que ce soit, c'est pas mon problème".
Belle jeunesse.
Je suivrai donc ce fil avec intérêt.
Avant-hier, heure de vie de classe avec la CPE pour justement essayer de faire le grand déballage par rapport à ça dans la classe de 5e où je suis PP. J'ai été sidérée d'entendre de gentils élèves me dire "Si c'est un copain qui se fait taper, ok, mais si c'est quelqu'un que je ne connais pas ou que je n'aime pas, je vois pas pourquoi il faudrait que je signale quoi que ce soit, c'est pas mon problème".
Belle jeunesse.
Je suivrai donc ce fil avec intérêt.
- PurpleBannerNiveau 7
J'ai eu ce pb en début d'année, en CM2 j'en parle là..
J'ai parlé aux élèves qui "couvraient sans rien dire" en leur disant de se mettre à la place des parents qu'ils seront ("si ça arrivait à votre fils, votre fille, trouveriez vous normal que blablabla..."), j'ai fait un rappel à la loi (non dénonciation de crime, circonstances aggravantes du délit de fuite en cas d'accident de la route, etc)... On a parlé racisme, intolérance (en histoire on en était à la Révolution, la DDHC, ça tombait plutôt bien, sortie cinéma "Tomboy", j'ai proposé en + "Edward aux mains d'argent", Un brin de haine d'Akhenaton)... Bon, dans la cour, je ne sais pas (je ne me fais pas trop d'illusions...) mais dans la classe j'ai l'impression que ça s'est calmé.
Concernant le fond de ce racisme "anti-bons élèves", vraiment je ne sais pas trop quoi penser... J'en suis outrée mais en même temps, moi-même, à 12 ans, je me souviens très bien d'avoir expliqué à mon père que je ne voulais surtout pas faire partie des premiers de la classe parce-qu'"ils restent entre eux et personne de les aime" (dans les années 80). J'ai découvert que mes élèves (presque tous issus de l'immigration) n'ont aucune idée des raisons qui ont poussé leur (grands-)parents à émigrer (tous répondent "pour fuir la guerre" alors qu'il n'y a qu'une ou 2 familles dans ce cas là dans mon effectif). La fuite de la pauvreté, le souhait d'offrir un avenir meilleur à ses enfants est une chose véritablement tabou dans beaucoup de familles, je crois... Du coup il y a un vrai malentendu sur l'importance de l'école et de la réussite.
Parfois, il peut aussi s'agir, j'imagine, de pure jalousie...
J'ai parlé aux élèves qui "couvraient sans rien dire" en leur disant de se mettre à la place des parents qu'ils seront ("si ça arrivait à votre fils, votre fille, trouveriez vous normal que blablabla..."), j'ai fait un rappel à la loi (non dénonciation de crime, circonstances aggravantes du délit de fuite en cas d'accident de la route, etc)... On a parlé racisme, intolérance (en histoire on en était à la Révolution, la DDHC, ça tombait plutôt bien, sortie cinéma "Tomboy", j'ai proposé en + "Edward aux mains d'argent", Un brin de haine d'Akhenaton)... Bon, dans la cour, je ne sais pas (je ne me fais pas trop d'illusions...) mais dans la classe j'ai l'impression que ça s'est calmé.
Concernant le fond de ce racisme "anti-bons élèves", vraiment je ne sais pas trop quoi penser... J'en suis outrée mais en même temps, moi-même, à 12 ans, je me souviens très bien d'avoir expliqué à mon père que je ne voulais surtout pas faire partie des premiers de la classe parce-qu'"ils restent entre eux et personne de les aime" (dans les années 80). J'ai découvert que mes élèves (presque tous issus de l'immigration) n'ont aucune idée des raisons qui ont poussé leur (grands-)parents à émigrer (tous répondent "pour fuir la guerre" alors qu'il n'y a qu'une ou 2 familles dans ce cas là dans mon effectif). La fuite de la pauvreté, le souhait d'offrir un avenir meilleur à ses enfants est une chose véritablement tabou dans beaucoup de familles, je crois... Du coup il y a un vrai malentendu sur l'importance de l'école et de la réussite.
Parfois, il peut aussi s'agir, j'imagine, de pure jalousie...
- Marie LaetitiaBon génie
Cripure a écrit:Déjà, il faut informer le PP, le CPE, la direction, le service médico-social. Il n'y a pas une cellule de veille dans le collège ?
le PP c'est moi (hélas)
CPE au courant. Direction? Bof... Oui je veux bien pour le principe. Toute façon je vais sortir la hache au conseil, cette semaine. Et je vais aussi travailler pour qu'une des deux déléguées gicle. Merde! Garder comme délégué une nénette de 11 ans qui a menti pour s'inscrire sur FB (comme tant ) et qui a relayé des insultes, avec autres faits graves qui lui ont valu un avertissement...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
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