Libération, Peter Gumbel et Selma Ravn ont été très vexés par Vincent Peillon

http://classes.blogs.liberation.fr/soule/2012/12/vincent-peillon-trois-petits-tours-et-puis-s-en-va-.html?xtor=rss-450

Extraits :

Le débat devait débuter à 19 heures avec Vincent Peillon en guest star. A l'heure dite, il passe la tête dans la salle, constate qu'il y a une cinquantaine de personnes et repart illico. Motif: pas assez de monde pour un ministre de la République qui va refonder l'école [...].

La scène s'est déroulée vendredi dans les locaux de l'ESCP (l'Ecole supèrieure de commerce de Paris), où Libération organisait un Forum sur le thème de la confiance. Sujet du débat snobé par le ministre: "Sortir de l'école de la défiance".

Je n'ai pas vu la scène, au demeurent fort brève. Elle m'a été racontée par un témoin direct, un collègue en charge des débats qui vit, impuissant, s'éloigner Vincent Peillon sans espoir de retour, sur le tapis rouge déroulé dans la cour. [...]

Les deux invités, plaqués par le ministre, étaient sidérés. "Au Danemark, c'est inimaginable de faire ça !", s'est exclamée Selma Ravn, qui expliquera dans son intervention que dans son royaume, les ministres circulent à vélo... "Je n'ai simplement jamais vu ça", renchérit Peter Gumbel, qui en a pourtant vu bien d'autres - grand reporter 16 ans pour le Wall Street journal, puis à Fortune et à Time magazine où il travaille aujourd'hui. [...]

Malgré le fauteuil vide, le débat fut de bon niveau, les questions nombreuses. Selma Ravn la Danoise a décrit un univers aux antipodes du nôtre, avec des élèves chouchoutés et confiants en eux mais avec un niveau scolaire médiocre. Peter Gumbel a raillé une école française vieillotte qui casse les élèves plus qu'elle ne les encourage et qui, faute de se regarder en face, régresse.

Bah, il va sauter…

Abraxas a écrit:Bah, il va sauter…

Seriez-vous dans le secret des dieux ?

Thalia de G a écrit:

Abraxas a écrit:Bah, il va sauter…

Seriez-vous dans le secret des dieux ?

Un certain nombre de ses conseillers se sont barrés et n'ont pas été remplacés…

Comment ! Un personnage de la stature de Gumbel n'a pas été à même de retenir Sa Majesté ????

Est-ce vraiment parce qu'il n'y avait pas assez de monde que M. Peillon a quitté l'assistance? ça paraît étrange comme histoire...

Presse-purée a écrit:Est-ce vraiment parce qu'il n'y avait pas assez de monde que M. Peillon a quitté l'assistance? ça paraît étrange comme histoire...

Il n'y avait pas sa claque habituelle ?
L'UNSA et le SGEN n'ont pas fait leur boulot ?

Une morgue habituelle aux politiciens français !

Bientôt la proskynèse ?
On les divinise quand ils sont vivants ou après ?

Ou bien au contraire il a vu qu'il y avait trop de têtes black-listés, des gens dont il pensait qu'ils allaient pourrir le débat juste pour le plaisir de se faire un ministre, et il a préféré éviter de servir de tête de turc

Simple hypothèse, que justifie néanmoins le titre de la table-ronde, mais c'est clair que dans un cas comme celui-là, un Vincent Peillon recule, quand un Manuel Valls descend dans l'arène.

Rappelons-nous que Peillon est un déserteur de l'Éducnat' qui comme beaucoup d'autres veut nous donner des leçons de dévouement : « Vous travaillerez bien gratos ? C'est tellement beau votre métier. »

Pas étonnée du tout, c'est un homme imbu de lui-même, pétri d'orgueil; planter une émission, quelqu'un, il sait faire, ce n'est pas la première fois...
Eh bien bon vent!

Celadon a écrit:Comment ! Un personnage de la stature de Gumbel n'a pas été à même de retenir Sa Majesté ????

C'est vachement mauvais pour son estime de soi, ça !... En plus, il n'est pas habitué et son acolyte, non plus...
Alors que nous, depuis tout petits, nos "maîtres" nous martyrisent, alors, quand on nous pose un lapin, même pas mal !
Elle est pas chouette, l'école française, finalement ?

Des "moi je" dont nous n'avons nullement besoin.

Je crois aussi que ça sent le roussi pour lui. Il perd son sang-froid. Chez moi, nombreux sont ceux qui désertent les animations pédagogiques pour se rendre à la place aux réunions syndicales. Si c'est pareil partout, on n'est pas loin du clash. D'ailleurs, dans mon coin, le SE-Unsa s'est joint à ceux qui réclament l'abandon pur et simple de la réforme.
Son calendrier 2013-2014 a recueilli 0 voix favorables au CSE et est maintenu quand même. Il contient d'ailleurs le rattrapage sur des mercredis de la journée travaillée de prérentrée, ce que FO considère comme l'allumette qui mettra le feu aux poudres.


Compte-rendu joint à un mail de FO :

Arcueil : l’IEN exprime son accord publiquement avec les enseignants qui rejettent la réforme des rythmes scolaires

Une réunion a été organisée par la municipalité d’Arcueil vendredi 23/11 à 18h30 sur le thème « concertation sur le projet de modification des rythmes scolaires ».

Environ 50% des enseignants des 11 écoles de la ville étaient présents.

Le Maire ouvre la réunion en disant qu’il est pour sa part plutôt favorable au projet et qu’il souhaite qu’Arcueil fasse partie des communes qui le mettront en place dès la rentrée prochaine. Un premier directeur explique pourquoi il est contre le projet ministériel (arguments sur le plan des enfants et sur le plan des enseignants).

L’IEN de la circonscription prend la parole en disant au Maire qu’elle s’est assise volontairement du côté de ses enseignants, qu’ils sont contre la réforme, qu’elle les comprend. On en demande toujours plus aux enseignants sans contrepartie. Pour les élèves la « réforme » ne changera rien à leur rythme. Il faut garder les 4 jours.

S’ensuit des interventions d’enseignants qui tous indiquent qu’ils sont opposés à la « réforme ». Chacun développant ses propres arguments.

Une élue a tenté de défendre la réforme par des arguments de politique générale. Le Maire tente un "pour conclure, si j’ai bien compris vous êtes partagés entre mercredi et samedi".

Une enseignante reprend la parole en disant « Non Monsieur le Maire, nous ne voulons ni du mercredi ni du samedi, nous voulons l’abandon de la réforme. »

Dans une dernière intervention une directrice d’école interpelle le Maire : « Monsieur le Maire vous nous avez toujours soutenus et on espère que cette fois encore vous nous soutiendrez pour que cette réforme soit abandonnée ».

C'est pas faux a écrit:Je crois aussi que ça sent le roussi pour lui. Il perd son sang-froid. Chez moi, nombreux sont ceux qui désertent les animations pédagogiques pour se rendre à la place aux réunions syndicales. Si c'est pareil partout, on n'est pas loin du clash. D'ailleurs, dans mon coin, le SE-Unsa s'est joint à ceux qui réclament l'abandon pur et simple de la réforme.
Son calendrier 2013-2014 a recueilli 0 voix favorables au CSE et est maintenu quand même. Il contient d'ailleurs le rattrapage sur des mercredis de la journée travaillée de prérentrée, ce que FO considère comme l'allumette qui mettra le feu aux poudres.


Compte-rendu joint à un mail de FO :

Arcueil : l’IEN exprime son accord publiquement avec les enseignants qui rejettent la réforme des rythmes scolaires

Une réunion a été organisée par la municipalité d’Arcueil vendredi 23/11 à 18h30 sur le thème « concertation sur le projet de modification des rythmes scolaires ».

Environ 50% des enseignants des 11 écoles de la ville étaient présents.

Le Maire ouvre la réunion en disant qu’il est pour sa part plutôt favorable au projet et qu’il souhaite qu’Arcueil fasse partie des communes qui le mettront en place dès la rentrée prochaine. Un premier directeur explique pourquoi il est contre le projet ministériel (arguments sur le plan des enfants et sur le plan des enseignants).

L’IEN de la circonscription prend la parole en disant au Maire qu’elle s’est assise volontairement du côté de ses enseignants, qu’ils sont contre la réforme, qu’elle les comprend. On en demande toujours plus aux enseignants sans contrepartie. Pour les élèves la « réforme » ne changera rien à leur rythme. Il faut garder les 4 jours.

S’ensuit des interventions d’enseignants qui tous indiquent qu’ils sont opposés à la « réforme ». Chacun développant ses propres arguments.

Une élue a tenté de défendre la réforme par des arguments de politique générale. Le Maire tente un "pour conclure, si j’ai bien compris vous êtes partagés entre mercredi et samedi".

Une enseignante reprend la parole en disant « Non Monsieur le Maire, nous ne voulons ni du mercredi ni du samedi, nous voulons l’abandon de la réforme. »

Dans une dernière intervention une directrice d’école interpelle le Maire : « Monsieur le Maire vous nous avez toujours soutenus et on espère que cette fois encore vous nous soutiendrez pour que cette réforme soit abandonnée ».

A Paris FO, SNUIPP,et SE-Unsa et SUD + le syndicat des PVP se prononcent pour l'abandon du projet.

Le SE UNSA ne parle donc pas d'une même voix ? Oh les vilains !

Je crois que les syndicats se sont rendus compte qu'ils s'étaient fourvoyés et qu'ils n'étaient pas du tout suivis par leur base et font discrètement machine arrière.

Discrètement. Yes.

C'est pas faux a écrit:Je crois que les syndicats se sont rendus compte qu'ils s'étaient fourvoyés et qu'ils n'étaient pas du tout suivis par leur base et font discrètement machine arrière.

Oui et grâce aussi aux dindons qui les ont bousculés

C'est pas faux a écrit:Je crois aussi que ça sent le roussi pour lui. Il perd son sang-froid. Chez moi, nombreux sont ceux qui désertent les animations pédagogiques pour se rendre à la place aux réunions syndicales. Si c'est pareil partout, on n'est pas loin du clash. D'ailleurs, dans mon coin, le SE-Unsa s'est joint à ceux qui réclament l'abandon pur et simple de la réforme.

Ca, c'est un signe très fort.
Il est déjà en route pour l'échafaud le pauvre.

Section locale ne veut pas dire direction nationale...
Dans mon coin, ils voulaient signer une motion commune SNES FO UNSA contre l'obligation (je précise bien "obligation") de l'école du socle, mais ils se sont fait reprendre de volée par la direction nationale et le truc a capoté.
Si certaines bases (et pas toutes) bougent, je ne sais pas si c'est le cas des directions nationales...

Abraxas a écrit:

Thalia de G a écrit:

Abraxas a écrit:Bah, il va sauter…

Seriez-vous dans le secret des dieux ?

Un certain nombre de ses conseillers se sont barrés et n'ont pas été remplacés…

Je suppose qu'il doit s'agir de conseillers qui n'apparaissent jamais sur le site internet du Ministère...ce qui veut dire qu'il y a des conseillers officiels et d'autres...Quand les conseillers prennent la tangente, ce n'est jamais de très bonne augure.
En tous cas, le changement, ce n'est pas maintenant

John revenait il y a quelques jours sur cette réunion intitulée "Sortir de l'école de la défiance", où Libé et les deux invités ayant peu apprécié l'attitude de Peillon.
Brève du Figaro ce matin (page 41 du journal papier) intitulée "Vincent Peillon tient à rappeler qu'il est numéro 3 du gouvernement"
" Le ministre de l'Education nationale s'est vexé [non, sans blague ?? ]. Invité, la semaine dernière, par l'ESC de Paris à débattre autour du thème "Sortir de l'école de la défiance", Vincent Peillon s'est finalement défilé. Passant une tête dans l'amphithéâtre, le ministre s'est aperçu que seule une cinquantaine d'étudiants avait fait le déplacement, au lieu des quatre cents annoncés. Trop peu au goût de Vincent Peillon qui a annulé sa participation en se plaignant : "Je suis quand même le numéro trois du gouvernement ! ". Après Jean-Marc Ayrault et Laurent Fabius."

Mais il fallait nous prévenir, nous serions TOUS venus...Je crois que nos impôts paient (cher) des attachées de presse, conseillères com' et tutti quanti.... On serait venus, Vincent, pour te dire que le changement s'est maintenant, on l'attend toujours !!!!!!!!!! AU BOULOT !

Mentalité de Prima Donna !