- neoSage
+ 1 ! C'est bien cela la question de fond, qui d'ailleurs explique que la politique éducative, sur le fond (au-delà des postes et du budget), restera la même tant que les gouvernements au pouvoir, de droite ou "de gauche", accepteront de soumettre la politique nationale à une politique européenne anti-démocratique par principe (niant la souveraineté des peuples).Presse-purée a écrit:Si, le fond c'est cela.GuillaumeCaron a écrit:Je noterai également que le ministre a dénoncé les arguments anti-socle sur "l'employabilité, l'OCDE..." etc . Ultime argument avancé qui ne traite pas du fond, soit dit en passant.
Je passe sur le fait qu'un socialiste, qui a voté pour le traité européen de 2005 au parlement alors même que la population l'avait rejeté par référendum, dénonce ce type d'arguments pour en revenir au fond justement.
Je recommande l'excellent dossier "L'approche par compétences : une mystification pédagogique", réalisé par Nico Hirtt, professeur dans l'enseignement supérieur en Belgique et animateur de l'APED (Association Pour une Ecole Democratique).
- Un résumé : http://www.skolo.org/spip.php?article1099
- Le dossier complet : http://www.skolo.org/IMG/pdf/APC_Mystification.pdf
Passage de l'introduction : "sous le couvert d’un discours parfois généreux et moderniste pourrait bien se cacher une opération de mise au pas de l’enseignement : sa soumission aux besoins d’une économie capitaliste en crise."
- User5899Demi-dieu
Merci, JP, d'avoir encore la patienceJPhMM a écrit:Excusez-moi, je ne comprends pas l'argument selon lequel si nabla existe de fait dans la société (ou la société nablaïque existe de fait, plus strictement, mais vous me pardonnerez sans nul doute ce détour pour éviter quelque lourdeur) alors l'école ne peut pas ignorer nabla et de plus nabla doit faire partie de la refondation de l'école.GuillaumeCaron a écrit:Je ne pense pas que ce soit de l'extrémisme que de penser que l'école ne peut pas ignorer la société numérique. Elle existe de fait. Personne n'a dit que le numérique serait la clé de voûte de la refondation. Le numérique doit en faire partie.Luigi_B a écrit:Dont acte. Mais je maintiens qu'il y a un extrémisme du numérique quand on pense que la refondation de l'école doit passer par le numérique.
En effet, nous pourrions appliquer votre raisonnement à nabla = "l'hyperconsommation" (possible, car l'hyperconsommation existe de fait dans la société, donc...) ou nabla = "la violence" (possible aussi, car la violence existe de fait dans la société, donc...). Je ne doute pas que vous conviendrez que le conclusion de votre propre raisonnement selon le critère que vous posez (nabla fait partie de la société) ont de quoi faire frémir.
Dès lors, c'est que, soit votre raisonnement est incorrect, soit vous ne le donnez pas en intégralité. Puisque ce ne peut pas être la première possibilité, pourquoi ne le donnez-vous pas en entier ? quel serait-il alors ?
Plus simplement donc : puisque "faire partie de la société" n'est pas un critère suffisant, quel critère (ou ensemble de critère) est suffisant dans le cas du numérique ? merci par avance.
- JPhMMDemi-dieu
A mon sens, nous sommes déjà dans une société de l'hyperconsommation numérique, nous sommes déjà dans l'hubris vis-à-vis de cet outil. Ainsi donc, pour moi, la chose la plus urgente à faire concernant le numérique est une analyse critique de ses usages, avant d'en faire, d'autorité institutionnelle, une évidence pour l'acquisition de savoirs.GuillaumeCaron a écrit:L'hyperconsommation comme la violence sont des conséquences comportementales... Le numérique ne l'est pas. Et c'est peut être pour éviter des dérives que l'école a son rôle à jouer.
Au delà de ça, le numérique, bien utilisé, est un formidable outil comme une formidable porte d'entrée sur une masse de savoir considérable.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
Mais que de fautes dans mon post. :shock:Cripure a écrit:Merci, JP, d'avoir encore la patience
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- InvitéInvité
La crainte que suscite le socle est de plusieurs ordres, mais bel et bien éminemment politique (et éthique aussi, en passant). Le socle est né de l'idée qu'il faut absolument (et je pense que tout le monde est d'accord là-dessus) que nos élèves quittent l'école avec un bagage minimum. Là où les ennuis commencent, c'est lorsqu'il s'agit de ce qu'il faut transmettre et comment matérialiser ce qui est acquis ou pas.
En plus d'être une usine à gaz pas possible, le socle a pour moi l'énorme défaut de prétendre évaluer des savoir-être. Ca, c'est franchir une ligne rouge pour moi. L'école peut et doit jouer un rôle de prévention au niveau de la santé et de l'éventuelle conduite à risque des ados, mais certainement pas les évaluer. C'est un formatage insupportable et complètement contreproductif (c'est aussi dans un numéro des Cahiers que j'avais lu un article intéressant qui abordait furtivement toute la difficulté de faire passer les bonnes pratiques pour la santé, notamment en ce qui concerne la contraception, en cours de SVT, parce que la moraline et les ados (et même certains adultes d'ailleurs), ça fait deux. ).
De même, certains éléments concernant l'autonomie et la prise d'initiative me paraissent inutilement intrusifs et enclins à un formatage tout aussi néfaste. Le but d'un bagage commun ne doit pas être de fabriquer des élèves en série ayant le même modèle comportemental.
En plus d'être une usine à gaz pas possible, le socle a pour moi l'énorme défaut de prétendre évaluer des savoir-être. Ca, c'est franchir une ligne rouge pour moi. L'école peut et doit jouer un rôle de prévention au niveau de la santé et de l'éventuelle conduite à risque des ados, mais certainement pas les évaluer. C'est un formatage insupportable et complètement contreproductif (c'est aussi dans un numéro des Cahiers que j'avais lu un article intéressant qui abordait furtivement toute la difficulté de faire passer les bonnes pratiques pour la santé, notamment en ce qui concerne la contraception, en cours de SVT, parce que la moraline et les ados (et même certains adultes d'ailleurs), ça fait deux. ).
De même, certains éléments concernant l'autonomie et la prise d'initiative me paraissent inutilement intrusifs et enclins à un formatage tout aussi néfaste. Le but d'un bagage commun ne doit pas être de fabriquer des élèves en série ayant le même modèle comportemental.
- LJeanjeauNiveau 6
holderfar a écrit:La crainte que suscite le socle est de plusieurs ordres, mais bel et bien éminemment politique (et éthique aussi, en passant). Le socle est né de l'idée qu'il faut absolument (et je pense que tout le monde est d'accord là-dessus) que nos élèves quittent l'école avec un bagage minimum. Là où les ennuis commencent, c'est lorsqu'il s'agit de ce qu'il faut transmettre et comment matérialiser ce qui est acquis ou pas.
En plus d'être une usine à gaz pas possible, le socle a pour moi l'énorme défaut de prétendre évaluer des savoir-être. Ca, c'est franchir une ligne rouge pour moi. L'école peut et doit jouer un rôle de prévention au niveau de la santé et de l'éventuelle conduite à risque des ados, mais certainement pas les évaluer. C'est un formatage insupportable et complètement contreproductif (c'est aussi dans un numéro des Cahiers que j'avais lu un article intéressant qui abordait furtivement toute la difficulté de faire passer les bonnes pratiques pour la santé, notamment en ce qui concerne la contraception, en cours de SVT, parce que la moraline et les ados (et même certains adultes d'ailleurs), ça fait deux. ).
De même, certains éléments concernant l'autonomie et la prise d'initiative me paraissent inutilement intrusifs et enclins à un formatage tout aussi néfaste. Le but d'un bagage commun ne doit pas être de fabriquer des élèves en série ayant le même modèle comportemental.
La place du "savoir-être" dans le Socle m'interpelle aussi, c'est vrai.
Mais plus généralement, puisque discussion sur le contenu il doit (devra ? devrait ?) y avoir, qui selon vous ("vous" n'est pas uniquement Holderfar) est le plus à même de définir ces contenus : les enseignants de terrain ? les intellectuels qui "pensent" l'école ? la représentation parlementaire ? la haute hiérarchie du ministère ? Si on dit "les enseignants de terrain", on prend le risque d'avoir autant de réponses qu'il y a de sensibilités, et donc finalement un Socle qui ne soit plus "commun".
- InvitéInvité
Pour commencer, ce serait bien que les enseignants de terrain soient consultés pour de bon. Parce que ce qui pose aussi problème, c'est que nous, les principaux concernés, ne sommes que rarement invités aux "grandes concertations"... (j'ai aussi lu un entrefilet dans les Cahiers qui allait dans mon sens, comme quoi, on peut aussi être d'accord là-dessus).
Mais je n'ai pas de réponse tranchée à votre question. C'est là que l'influence du politique sur l'éducation prend tout son sens, d'ailleurs.
Pour moi, tout ce qui relève du comportement et de la personnalité de l'élève ne doit pas être évalué. Ca rentre dans la même logique que l'interdiction du zéro de conduite.
Mais je n'ai pas de réponse tranchée à votre question. C'est là que l'influence du politique sur l'éducation prend tout son sens, d'ailleurs.
Pour moi, tout ce qui relève du comportement et de la personnalité de l'élève ne doit pas être évalué. Ca rentre dans la même logique que l'interdiction du zéro de conduite.
- AbraxasDoyen
Supprimé.
- neoSage
On pourrait commencer par rendre effective la "démocratie sociale" au MEN, et entendre réllement les organisations syndicales représentatives des personnels dans les différentes instances, CTM, etc, et lors des négociations (repésentativité qui découle des résultats aux élections professionnelles). Vouloir contourner cette représentativité (ce qui manifestement a été le cas ces dernières années), ce serait de nouveau aller au conflit avec les "enseignants de terrain"...LJeanjeau a écrit:Mais plus généralement, puisque discussion sur le contenu il doit (devra ? devrait ?) y avoir, qui selon vous ("vous" n'est pas uniquement Holderfar) est le plus à même de définir ces contenus : les enseignants de terrain ? les intellectuels qui "pensent" l'école ? la représentation parlementaire ? la haute hiérarchie du ministère ? Si on dit "les enseignants de terrain", on prend le risque d'avoir autant de réponses qu'il y a de sensibilités, et donc finalement un Socle qui ne soit plus "commun".
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- AbraxasDoyen
Supprimé aussi.
- Invité8Niveau 9
Abraxas a écrit:Luigi_B a écrit:Merci pour ce compte-rendu, John.
Je suis ravi de commencer à entendre des choses sensées sur le numérique et l'école aux Cahiers Pédagogiques.
C'est un devoir moral de porter un regard critique sur ce qui modifie le rapport des élèves à l'enseignement. Un bon enseignant, dans l'intérêt des élèves, doit être sceptique.
Poudre aux yeux ! Tartuffe a tenu congrès ! Watrelot-Raminagrobis ! A quand le mea culpa pour tous ces élèves détruits, tus ces profs démontés ? A quand un regard lucide sur ce que furent les IUFM ?
Ils n'ont pas changé d'un iota — ils me brûleraient vif s'ils pouvaient. Ils ont juste profité des cinq dernières années pour envahir toute la techno-structure (le fait que Peillon y est allé est quand même révélateur) et l'essentiel des facs, via les sciences de l'éducation, — et ils osent se plaindre que les médias accordent leurs préférences aux Républicains !
D'ailleurs, le simple fait que nous soyons les Républicains, et eux… autre chose, est très éclairant.
Et vous savez ce que l'on faisait aux adversaires de la République, en 1793 ?
Cela dit,ils ont gagné : après trente ans de pédagogisme, nous n'avons plus que de bons élèves, n'est-ce pas…
Toujours dans l'argument ! C'est très intéressant !
Trente ans de pédagogisme ... Dire cela alors que dans les faits, dans les collèges, c'est encore le modèle "traditionnel" qui domine !
Et oui il n'y a pas que de "bons élèves" (concept à définir d'ailleurs). Mais la question c'est plutôt "comment aider TOUS les élèves ?". Et là, la diversité des approches s'impose.
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
@abraxas
Délirant...
Dire qu'il vous est arrivé d'écrire des choses intéressantes
Remarquez c'est du niveau de votre nouvelle copine E. Lévy...
'
Délirant...
Dire qu'il vous est arrivé d'écrire des choses intéressantes
Remarquez c'est du niveau de votre nouvelle copine E. Lévy...
'
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CdB
@AbbeCordillere
- DuplayExpert
GuillaumeCaron a écrit:
Et oui il n'y a pas que de "bons élèves" (concept à définir d'ailleurs). Mais la question c'est plutôt "comment aider TOUS les élèves ?". Et là, la diversité des approches s'impose.
Oh oh... Seriez-vous donc favorable à la liberté pédagogique ?
- Invité8Niveau 9
Mowgli a écrit:GuillaumeCaron a écrit:
Et oui il n'y a pas que de "bons élèves" (concept à définir d'ailleurs). Mais la question c'est plutôt "comment aider TOUS les élèves ?". Et là, la diversité des approches s'impose.
Oh oh... Seriez-vous donc favorable à la liberté pédagogique ?
J'ai parlé de diversité. La liberté pédagogique oui ! Mais elle a des limites.
- DuplayExpert
GuillaumeCaron a écrit:Mowgli a écrit:GuillaumeCaron a écrit:
Et oui il n'y a pas que de "bons élèves" (concept à définir d'ailleurs). Mais la question c'est plutôt "comment aider TOUS les élèves ?". Et là, la diversité des approches s'impose.
Oh oh... Seriez-vous donc favorable à la liberté pédagogique ?
J'ai parlé de diversité. La liberté pédagogique oui ! Mais elle a des limites.
Ah... Il y aurait donc LA bonne réponse, LA bonne méthode...
A moins que vous ne pensiez aux programmes nationaux comme limites, comme cadre, et là, nous serions tout à fait d'accord !
- AevinHabitué du forum
Non, mais il y a sans doute des mauvaises méthodes.Mowgli a écrit:GuillaumeCaron a écrit:Mowgli a écrit:GuillaumeCaron a écrit:
Et oui il n'y a pas que de "bons élèves" (concept à définir d'ailleurs). Mais la question c'est plutôt "comment aider TOUS les élèves ?". Et là, la diversité des approches s'impose.
Oh oh... Seriez-vous donc favorable à la liberté pédagogique ?
J'ai parlé de diversité. La liberté pédagogique oui ! Mais elle a des limites.
Ah... Il y aurait donc LA bonne réponse, LA bonne méthode...
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"Well, the travelling teachers do come through every few months," said the Baron.
"Yes, sir, I know sir, and they're useless. They teach facts, not understanding. It's like teaching people about forests by showing them a saw. I want a proper school, sir, to teach reading an writing, and most of all thinking, sir [...]"
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- AevinHabitué du forum
Je pense qu'ils ont franchement autre chose à faire.Abraxas a écrit:ils me brûleraient vif s'ils pouvaient.
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- AevinHabitué du forum
Vous voulez inciter les membres du forum au meurtre ? Une fois de plus ?Abraxas a écrit:Et vous savez ce que l'on faisait aux adversaires de la République, en 1793 ?
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- Invité8Niveau 9
Mowgli a écrit:GuillaumeCaron a écrit:Mowgli a écrit:GuillaumeCaron a écrit:
Et oui il n'y a pas que de "bons élèves" (concept à définir d'ailleurs). Mais la question c'est plutôt "comment aider TOUS les élèves ?". Et là, la diversité des approches s'impose.
Oh oh... Seriez-vous donc favorable à la liberté pédagogique ?
J'ai parlé de diversité. La liberté pédagogique oui ! Mais elle a des limites.
Ah... Il y aurait donc LA bonne réponse, LA bonne méthode...
Non, il y a les textes officiels déjà. Sous couvert de "liberté pédagogique" on m'a déjà avancé des choses délirantes du style ne pas faire une partie du programme. Quand je dis qu'il y a des limites, il y en a.
Je ne crois par ailleurs pas à LA bonne méthode. Je crois en la diversité des approches et en la différenciation.
Le fait est que ce qui nous est imposé, pour le moment reste très figé au collège en terme de prise en charge, de groupes et de temps.
- DuplayExpert
Aevin a écrit:Non, mais il y a sans doute des mauvaises méthodes.Mowgli a écrit:GuillaumeCaron a écrit:Mowgli a écrit:GuillaumeCaron a écrit:
Et oui il n'y a pas que de "bons élèves" (concept à définir d'ailleurs). Mais la question c'est plutôt "comment aider TOUS les élèves ?". Et là, la diversité des approches s'impose.
Oh oh... Seriez-vous donc favorable à la liberté pédagogique ?
J'ai parlé de diversité. La liberté pédagogique oui ! Mais elle a des limites.
Ah... Il y aurait donc LA bonne réponse, LA bonne méthode...
Euh, en tant qu'instit de CP, quand j'entends parler de mauvaises méthodes... je m'attends à voir débarquer SOS Education prêt à lancer une belle chasse aux sorcières dans les écoles comme à l'époque de De Robien. Vous me faites peur, là.
- AevinHabitué du forum
Là, vous n'avez rien à craindre, je ne me sens pas particulièrement proche d'euxMowgli a écrit:Aevin a écrit:Non, mais il y a sans doute des mauvaises méthodes.
Euh, en tant qu'instit de CP, quand j'entends parler de mauvaises méthodes... je m'attends à voir débarquer SOS Education prêt à lancer une belle chasse aux sorcières dans les écoles comme à l'époque de De Robien. Vous me faites peur, là.
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"Yes, sir, I know sir, and they're useless. They teach facts, not understanding. It's like teaching people about forests by showing them a saw. I want a proper school, sir, to teach reading an writing, and most of all thinking, sir [...]"
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- DuplayExpert
GuillaumeCaron a écrit:Mowgli a écrit:GuillaumeCaron a écrit:Mowgli a écrit:GuillaumeCaron a écrit:
Et oui il n'y a pas que de "bons élèves" (concept à définir d'ailleurs). Mais la question c'est plutôt "comment aider TOUS les élèves ?". Et là, la diversité des approches s'impose.
Oh oh... Seriez-vous donc favorable à la liberté pédagogique ?
J'ai parlé de diversité. La liberté pédagogique oui ! Mais elle a des limites.
Ah... Il y aurait donc LA bonne réponse, LA bonne méthode...
Non, il y a les textes officiels déjà. Sous couvert de "liberté pédagogique" on m'a déjà avancé des choses délirantes du style ne pas faire une partie du programme. Quand je dis qu'il y a des limites, il y en a.
Je ne crois par ailleurs pas à LA bonne méthode. Je crois en la diversité des approches et en la différenciation.
Le fait est que ce qui nous est imposé, pour le moment reste très figé au collège en terme de prise en charge, de groupes et de temps.
Si c'est pour dire que la liberté pédagogique doit s'exercer dans le cadre -et le respect- des programmes nationaux, alors nous sommes complètement d'accord.
- JPhMMDemi-dieu
Je ne peux pas croire que je lis ce que je lis. :shock:Collier de Barbe a écrit:Remarquez c'est du niveau de votre nouvelle copine E. Lévy...
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- JPhMMDemi-dieu
« La liberté oui, mais il faut séparer rigoureusement le bon grain de l'ivraie » : un loisir au passé riche et à l'avenir prometteur...Aevin a écrit:Non, mais il y a sans doute des mauvaises méthodes.Mowgli a écrit:GuillaumeCaron a écrit:Mowgli a écrit:GuillaumeCaron a écrit:
Et oui il n'y a pas que de "bons élèves" (concept à définir d'ailleurs). Mais la question c'est plutôt "comment aider TOUS les élèves ?". Et là, la diversité des approches s'impose.
Oh oh... Seriez-vous donc favorable à la liberté pédagogique ?
J'ai parlé de diversité. La liberté pédagogique oui ! Mais elle a des limites.
Ah... Il y aurait donc LA bonne réponse, LA bonne méthode...
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- BientôtlesudFidèle du forum
Mowgli a écrit:GuillaumeCaron a écrit:Mowgli a écrit:GuillaumeCaron a écrit:Mowgli a écrit:
Oh oh... Seriez-vous donc favorable à la liberté pédagogique ?
J'ai parlé de diversité. La liberté pédagogique oui ! Mais elle a des limites.
Ah... Il y aurait donc LA bonne réponse, LA bonne méthode...
Non, il y a les textes officiels déjà. Sous couvert de "liberté pédagogique" on m'a déjà avancé des choses délirantes du style ne pas faire une partie du programme. Quand je dis qu'il y a des limites, il y en a.
Je ne crois par ailleurs pas à LA bonne méthode. Je crois en la diversité des approches et en la différenciation.
Le fait est que ce qui nous est imposé, pour le moment reste très figé au collège en terme de prise en charge, de groupes et de temps.
Si c'est pour dire que la liberté pédagogique doit s'exercer dans le cadre -et le respect- des programmes nationaux, alors nous sommes complètement d'accord.
Sauf que les programmes nationaux peuvent être contraignants quant à la méthode pédagogique.
Dans quelle mesure la liberté pédagogique peut elle s'exercer si dans un programme ne figure que le terme compétence, où les modalités d'évaluations sont imposées par exemple?
- Invité8Niveau 9
Mowgli a écrit:GuillaumeCaron a écrit:Mowgli a écrit:GuillaumeCaron a écrit:Mowgli a écrit:
Oh oh... Seriez-vous donc favorable à la liberté pédagogique ?
J'ai parlé de diversité. La liberté pédagogique oui ! Mais elle a des limites.
Ah... Il y aurait donc LA bonne réponse, LA bonne méthode...
Non, il y a les textes officiels déjà. Sous couvert de "liberté pédagogique" on m'a déjà avancé des choses délirantes du style ne pas faire une partie du programme. Quand je dis qu'il y a des limites, il y en a.
Je ne crois par ailleurs pas à LA bonne méthode. Je crois en la diversité des approches et en la différenciation.
Le fait est que ce qui nous est imposé, pour le moment reste très figé au collège en terme de prise en charge, de groupes et de temps.
Si c'est pour dire que la liberté pédagogique doit s'exercer dans le cadre -et le respect- des programmes nationaux, alors nous sommes complètement d'accord.
Et du socle !
- Revendication des Cahiers pédagogiques dans l'Humanité : "une obligation de formation pour les enseignants [...] proposée par les mouvements pédagogiques ou les associations [...] dans des universités d’été".
- La revue de presse des Cahiers Pédagogiques
- Les Cahiers pédagogiques proposent leurs idées d'EPI.
- Défense du socle commun par les Cahiers pédagogiques
- Jean Moussa, Du fond de la classe, mars 2011.
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