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User5899
Demi-dieu

dyslexie - dyslexie : témoignage d'un orthophoniste - Page 6 Empty Re: dyslexie : témoignage d'un orthophoniste

par User5899 Dim 21 Oct 2012 - 23:52
Infirmière des Cancres a écrit:
Cripure a écrit:
bluebizine a écrit:la dyslexie n'est pas une maladie, on naît dyslexique, on vit dyslexique et on meurt dyslexique. Bref, c'est neurologique, pas une maladie.
Vous avez une façon de raisonner qui, je dois le reconnaître, est mille fois plus surréaliste que celle des élèves de STMG les plus fantaisistes :shock: :shock:


Etre gaucher n'est pas une maladie. On naît gaucher, on vit gaucher et on meurt gaucher. Au Moyen âge, on les brûlait. Il y a un demi siècle, on les "diagnostiquait" et on les "rééduquait".

Pourvu qu'il ne faille pas attendre un demi siècle encore pour pouvoir naître dyslexique, vivre dyslexique et mourir dyslexique, sans "diagnostic", sans "rééducation", être dys, tout simplement, comme on peut naître gaucher aujourd'hui et ne jamais être emmerdé par cette différence.
En l'occurrence, si on suit tous les donneurs de leçons qui prolifèrent depuis quelques jours sur le thème de la dyslexie, cette différence ne gêne aujourd'hui qu'autrui.
Par ailleurs, le préfixe "dys" n'exprime pas une simple différence. C'est ainsi. Le gaucher a longtemps été mal à droite, mais aujourd'hui, il n'est pas dysdextrique.


Dernière édition par Cripure le Lun 22 Oct 2012 - 0:00, édité 1 fois
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par User5899 Dim 21 Oct 2012 - 23:55
Infirmière des Cancres a écrit:Il n'y a de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, n'est ce pas?

Relisez bien, vous finirez par comprendre. Et n'ayez pas peur d'être gauchère, nous ne sommes plus au Moyen-âge.

Et en particulier, depuis le Moyen Âge, on a inventé un truc super, qui est la citation de la personne à laquelle on répond. Vous ne pouvez pas imaginer ce que ça peut être pratique.
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par InviteeF Lun 22 Oct 2012 - 0:01
adelaideaugusta a écrit:
lo*vi a écrit:
Infirmière des Cancres a écrit:Il n'y a de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, n'est ce pas?

Relisez bien, vous finirez par comprendre. Et n'ayez pas peur d'être gauchère, nous ne sommes plus au Moyen-âge.

Moyen Âge s'écrit "Moyen Âge", et pas autrement.
Et il ne s'agit pas de peur :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: mais de refus d'admettre un raisonnement digne de Ionesco. Evil or Very Mad

Et puis on ne dit plus "cancre" mais "élève en situation de réussite différée". :lol!: :malmaisbien:

Si tu te dis infirmières de ces pauvres enfants que sont les dyslexiques, vrais ou faux, ce n'est pas bien de les appeler des cancres.
Ce sont des victimes, soit de leur maladie, pour les vrais, soit d'une "dyspédagogie", pour les faux.

Ayant eu dans ma famille de très nombreux faux dyslexiques, je désapprouve ce terme. furieux furieux

Tu as raison, Adelaideaugusta.
Ceci dit, j'avais cru comprendre que NOUS étions les cancres de l'infirmière... mais après avoir lu ta remarque, et au vu des contradictions dans le discours de notre chère nouvelle arrivante, je me dis que j'ai peut-être mal interprété et qu'elle voit peut-être chez les enfants dyslexiques des "cancres" (que nous, lamentable cohorte d'enseignants, fabriquerions en refusant de mettre en place des dispositifs sans PAI préalable, par manque de bienveillance élémentaire)

bon, sur ce, bonne nuit, bonne semaine :lecteur:
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User5899
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par User5899 Lun 22 Oct 2012 - 0:07
On a dû toucher un point sensible de la profession d'orthophoniste, vu la déferlante de nouveaux membres qui ne postent qu'ici depuis une semaine et ne font que défendre le dogme "s'ils disent qu'ils le sont, ils le sont épicétou" Suspect
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par Duplay Lun 22 Oct 2012 - 0:10
C'est bien connu : c'est çui qui dit qui y est ! Very Happy
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par InviteeF Lun 22 Oct 2012 - 0:12
Cripure a écrit:On a dû toucher un point sensible de la profession d'orthophoniste, vu la déferlante de nouveaux membres qui ne postent qu'ici depuis une semaine et ne font que défendre le dogme "s'ils disent qu'ils le sont, ils le sont épicétou" Suspect

Cripure ! Nous vous envoyons comme observateur sur Neoorthos.org, trouver le lien qui pointe ce fil de discussion !

Pairs (de nos nouveaux arrivants) pardonnez-nous, nous ne savions pas ce que nous faisions...
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User5899
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par User5899 Lun 22 Oct 2012 - 1:00
lo*vi a écrit:
Cripure a écrit:On a dû toucher un point sensible de la profession d'orthophoniste, vu la déferlante de nouveaux membres qui ne postent qu'ici depuis une semaine et ne font que défendre le dogme "s'ils disent qu'ils le sont, ils le sont épicétou" Suspect

Cripure ! Nous vous envoyons comme observateur sur Neoorthos.org, trouver le lien qui pointe ce fil de discussion !

Pairs (de nos nouveaux arrivants) pardonnez-nous, nous ne savions pas ce que nous faisions...
Eric, j'arrive, tu n'es plus seul à observer !
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par adelaideaugusta Lun 22 Oct 2012 - 11:26
Infirmière des Cancres a écrit:
Nasopi a écrit:Je me suis toujours demandé si ces ectopies n'étaient pas la cause, mais la conséquence de ces dyslexies, dont on n'arrive pas vraiment à savoir si elles sont vraies ou fausses.

La dyslexie est un handicap invisible. La dyslexie se voit à l'IRM, contrairement à l'ignorance.

http://www.cbai.be/revuearticle/1054/#.UFOeYSjIWnM.facebook

Je ne sais si certains d'entre vous lisent les liens donnés : j'ai lu attentivement celui-ci, et je reste confondue !
Par exemple, le pourcentage de dyslexiques donné est 10 % !!!
Quant aux listes de dyslexiques célèbres, j'hallucine !
De nos jours, avec tous les moyens d'investigation modernes, cela reste très compliqué de faire le diagnostic de dyslexie, et le plus célèbre semble être Léonard de Vinci yesyes yesyes yesyes

Donc, il n'est pas logique de chercher à tout prix à rééduquer un dyslexique, puisqu'on a beaucoup de chances de tuer dans l'oeuf un futur petit génie.
Suis-je logique ??
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ee
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par ee Lun 22 Oct 2012 - 13:07
On a une science en pleine évolution en matière de biologie du cerveau d'une part, de génétique d'autre part.

Et on a des cuistres qui ignorent la recherche scientifique (les savants sont fort modestes et concluent généralement - tant pour les différents "dys" que pour les franches psychoses - que tout ça est mutifactoriel). Ces cuistres, en revanche, se promènent entre fascination technologique (regardez la belle couleur ici, à l'imagerie cérébrale!) et jouissance bureaucratique (183 items concordants, c'est un vrai dys!) pour tourner le dos au simple bon sens.

Le bon sens :
- A l'école, on est supposé apprendre - au prix d'efforts qui ne sont pas de la même intensité pour chaque élève - à lire et écrire correctement.
- Jamais un enseignant n'a, à ma connaissance, décidé de faire plafonner à 5/20 un gamin qui apprend ses leçons et réfléchit, sous prétexte que ses copies sont truffées de fautes jadis appelées d'inattention. Dans les faits, dès qu'on connait un peu un élève, on s'adapte tous très naturellement, sans mettre nécessairement en branle un dispositif coûteux en temps, afin d'encourager ses efforts.
- Un élève dyspratique, dysorthographique, dyscalculique et, en outre, atteint de TOC et de troubles de l'attention avec hyperactivité ... a toute chance d'être un enfant en souffrance pour bien d'autres raisons que l'échec scolaire, et la multiplication des étiquettes tient de la négation de sa souffrance psychique.

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ee
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par ee Lun 22 Oct 2012 - 13:21
Pour ma part - témoignage perso basique - j'ai appris à lire avec la méthode globale pendant les 8 premiers jours de mon CP et ai lu (beaucoup!) dès le 9eme jour.

Et j'ai été "dysorthographique" (mais ça ne s'appelait pas comme ça!) en gros jusqu'au bac, avec d'excellentes notes en rédaction et de fort mauvaises notes en dictée. Pas catastrophiques néanmoins, les notes de dictée, parce que si mon orthographe d'usage était terrible, je ne faisais par contre pas beaucoup d'erreurs grammaticales (j'apprenais mes leçons, quoi). Le contact permanent avec l'écrit a peu à peu régulé ce qui n'avait - heureusement pour moi - jamais été appelé "handicap".

Il y a des difficultés avec l'écrit mille fois supérieures à ce que je dis de mes années de scolarité, et ces difficultés peuvent avoir des causes multiples. Mais je trouve étonnante cette impatience à étiqueter des élèves qui - bon gré, mal gré - parviennent à suivre les cours. Et la pitié bureaucratique qu'on leur manifeste me semble plus terrible que la colère que déclanchait jadis le cancre à la Prévert, la tête trop occupée par autre chose pour se consacrer pleinement aux matières scolaires.
bluebizine
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par bluebizine Lun 22 Oct 2012 - 14:31
Cripure a écrit:
bluebizine a écrit:la dyslexie n'est pas une maladie, on naît dyslexique, on vit dyslexique et on meurt dyslexique. Bref, c'est neurologique, pas une maladie.
Vous avez une façon de raisonner qui, je dois le reconnaître, est mille fois plus surréaliste que celle des élèves de STMG les plus fantaisistes :shock: :shock:
La dyslexie est un trouble d’apprentissage spécifique qui est causé par un désordre neurologique. Elle se caractérise par des difficultés au chapitre de la reconnaissance de mots (exactitude et / ou fluidité), des difficultés orthographiques et de décodage. Ces difficultés sont le résultat d’un déficit d’une composante phonologique du langage fréquemment inattendues étant donné les habiletés cognitives et les méthodes d’enseignement appropriées appliquées en classe. Les conséquences secondaires peuvent inclurent une difficulté de compréhension de lecture et une faiblesse au niveau de la richesse de vocabulaire et de certaines connaissances qui sont directement attribuables à un manque d’exposition à la lecture. ( The International dyslexia association, Annals 2003)

La dyslexie n’est pas le résultat d’un manque de motivation, d’anomalies sensorielles, d’un mauvais enseignement ou de conditions limitantes. Cependant, elle peut exister de pair avec ces différents facteurs.

Même si la dyslexie est une condition à vie, les personnes atteintes répondent majoritairement très bien à une rééducation appropriée basée sur des principes de fréquence et de temps.

Et je précise, car il y a des doutes sur l'inscription de certains et certaines, je me suis inscrite ici avec mon adresse pro, donc vous pouvez voir que je suis dans la même maison, et maman d'un petit gars non pas dyslexique, mais dysphasique avec d'autres dys associés (mais souvent chez les dys).
Vos propos oui me choquent pour ces enfants là. Je ne suis pas la défenseuse des "glandus" de service, mais celle des dys oui. Car, nous avons bien souvent une grande part d'incompréhension, de méchanceté, d'ignorance et j'en passe.
Pour toutes les adaptations, si PAI ou PPS fait, les enseignants ou professeurs doivent s'y "coller". Pour les autres, je vous donne juste un exemple, pour avoir un RDV dans un centre référent de langage (pas effet de mode.......), il faut minimum 9 mois. Ensuite, le temps de monter le dossier et le faire valider par la MDPH.......... Bref, tout ça pour dire, que la machine est longue, peu prendre plusieurs années avant d'avoir le diagnostic posé et les papiers en règle. Et autre précision, beaucoup de parents sont noyés dans le système et complétement ecoeurés et baissent les bras.
Je tiens à ajouter, que certaines adaptations ne sont pas du tout compliquées, ne prennent pas de temps, et sont bénéfiques pour tous dys ou pas dys.
Je vous mettrais un post sur le sujet des dys, ceux qui sont interessés pourront le lire.
Teodora29
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par Teodora29 Lun 22 Oct 2012 - 17:46
Et que faire en tant qu'enseignant face à un dys signalé comme tel par ses parents? Je précise: pas de suivi par le médecin scolaire (car, m'expliquent les parents, ils l'avaient signalé en école primaire, non, ils n'ont rien fait pendant l'année précédente, l'élève est déjà en 5ème). Pas de PAI. Aucun papier pour le prouver, à part le mot des parents dans le cahier de correspondance. Les parents me suggèrent, plus ou moins gentillement, de prendre rendez-vous avec l'orthophoniste, qui, elle, n'a rien transmis au collège non plus. Je m'y oppose, car je considère que ce n'est pas à moi d'aller chercher ces informations-là.
Et pour l'instant, l'élève se contente de râler ("dois-je écrire tout cela???" pour une trace écrite qui fait 5-6 lignes et qui souvent est informatisée, projetée sur TBI), de sortir de cours quand elle veut (car autre mot: infection urinaire qui dure depuis le début de l'année et qui va durer "toute l'année, me dit-elle), de ne pas faire que très partiellement les devoirs (notés ou pas, en classe ou à la maison).

Je sais bien, tous les dys ne sont pas comme cela, j'ai déjà travaillé en milieu adapté, j'ai vu des handicaps (et des plus lourds).

Mais je me pose des questions. Car de toute façon, j'ai beau à mettre en place des adaptations, elle ne les aura pas le jour du brevet par exemple (car pas signalé auprès du médecin scolaire). Plus le sentiment d'injustice dans la classe. Alors...???
Tristana
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par Tristana Lun 22 Oct 2012 - 19:38
Je pense qu'on est tous d'accord pour reconnaître la dyslexie lorsqu'elle est signalée par une personne compétente... En revanche, exiger qu'on aménage les conditions d'un travail d'un élève parce qu'on pourrait penser qu'il est handicapé, cela me laisse un peu coite. Oui, un élève qui arrive en fauteuil roulant pour sécher l'EPS (exemple idiot mais bon !), je crains qu'on ait le droit le plus absolu de lui dire qu'il doit aller courir, comme tout le monde. De même pour un élève dont les difficultés ne relèvent pas d'un handicap lorsqu'il s'exprime à l'écrit.

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« C’est tout de même épatant, et pour le moins moderne, un dominant qui vient chialer que le dominé n’y met pas assez du sien. »
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par adelaideaugusta Lun 22 Oct 2012 - 20:22
bluebizine a écrit:
Cripure a écrit:
bluebizine a écrit:la dyslexie n'est pas une maladie, on naît dyslexique, on vit dyslexique et on meurt dyslexique. Bref, c'est neurologique, pas une maladie.
Vous avez une façon de raisonner qui, je dois le reconnaître, est mille fois plus surréaliste que celle des élèves de STMG les plus fantaisistes :shock: :shock:
La dyslexie est un trouble d’apprentissage spécifique qui est causé par un désordre neurologique. Elle se caractérise par des difficultés au chapitre de la reconnaissance de mots (exactitude et / ou fluidité), des difficultés orthographiques et de décodage. Ces difficultés sont le résultat d’un déficit d’une composante phonologique du langage fréquemment inattendues étant donné les habiletés cognitives et les méthodes d’enseignement appropriées appliquées en classe. Les conséquences secondaires peuvent inclurent une difficulté de compréhension de lecture et une faiblesse au niveau de la richesse de vocabulaire et de certaines connaissances qui sont directement attribuables à un manque d’exposition à la lecture. ( The International dyslexia association, Annals 2003)

La dyslexie n’est pas le résultat d’un manque de motivation, d’anomalies sensorielles, d’un mauvais enseignement ou de conditions limitantes. Cependant, elle peut exister de pair avec ces différents facteurs.

Même si la dyslexie est une condition à vie, les personnes atteintes répondent majoritairement très bien à une rééducation appropriée basée sur des principes de fréquence et de temps.

Et je précise, car il y a des doutes sur l'inscription de certains et certaines, je me suis inscrite ici avec mon adresse pro, donc vous pouvez voir que je suis dans la même maison, et maman d'un petit gars non pas dyslexique, mais dysphasique avec d'autres dys associés (mais souvent chez les dys).
Vos propos oui me choquent pour ces enfants là. Je ne suis pas la défenseuse des "glandus" de service, mais celle des dys oui. Car, nous avons bien souvent une grande part d'incompréhension, de méchanceté, d'ignorance et j'en passe.
Pour toutes les adaptations, si PAI ou PPS fait, les enseignants ou professeurs doivent s'y "coller". Pour les autres, je vous donne juste un exemple, pour avoir un RDV dans un centre référent de langage (pas effet de mode.......), il faut minimum 9 mois. Ensuite, le temps de monter le dossier et le faire valider par la MDPH.......... Bref, tout ça pour dire, que la machine est longue, peu prendre plusieurs années avant d'avoir le diagnostic posé et les papiers en règle. Et autre précision, beaucoup de parents sont noyés dans le système et complétement ecoeurés et baissent les bras.
Je tiens à ajouter, que certaines adaptations ne sont pas du tout compliquées, ne prennent pas de temps, et sont bénéfiques pour tous dys ou pas dys.
Je vous mettrais un post sur le sujet des dys, ceux qui sont interessés pourront le lire.

Selon madame Ouzilou, la VRAIE dyslexie est un problème de fonction symbolique qui concerne spécifiquement le complexe signe-son.
Incapacité, donc, à pouvoir émettre le son qui correspond à une lettre vue, et, inversement, incapacité à dire de quelle lettre il s'agit quand on entend un son.
Selon elle, il s'agit d'un handicap très rare, qui, effectivement, est dû à une malformation au niveau du cerveau.
Il est bien évident qu'un enfant, atteint de ce handicap, sera encore plus pénalisé par une méthode inappropriée que n'importe quel enfant, sur lequel on voit déjà des dégâts énormes, et parfois irréparables.
Rikki a raison de dire que même ces vraies dyslexies peuvent apprendre à lire, mais il faut une immense patience, et plus on s'y prend tard, plus c'est difficile, pour l'enfant comme pour sa famille. (Il en va de même avec les faux dyslexiques.)

ps : je serais très intéressée par votre post.
bluebizine
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dyslexie - dyslexie : témoignage d'un orthophoniste - Page 6 Empty Re: dyslexie : témoignage d'un orthophoniste

par bluebizine Mar 23 Oct 2012 - 9:52
adelaideaugusta a écrit:
bluebizine a écrit:
Cripure a écrit:
bluebizine a écrit:la dyslexie n'est pas une maladie, on naît dyslexique, on vit dyslexique et on meurt dyslexique. Bref, c'est neurologique, pas une maladie.
Vous avez une façon de raisonner qui, je dois le reconnaître, est mille fois plus surréaliste que celle des élèves de STMG les plus fantaisistes :shock: :shock:
La dyslexie est un trouble d’apprentissage spécifique qui est causé par un désordre neurologique. Elle se caractérise par des difficultés au chapitre de la reconnaissance de mots (exactitude et / ou fluidité), des difficultés orthographiques et de décodage. Ces difficultés sont le résultat d’un déficit d’une composante phonologique du langage fréquemment inattendues étant donné les habiletés cognitives et les méthodes d’enseignement appropriées appliquées en classe. Les conséquences secondaires peuvent inclurent une difficulté de compréhension de lecture et une faiblesse au niveau de la richesse de vocabulaire et de certaines connaissances qui sont directement attribuables à un manque d’exposition à la lecture. ( The International dyslexia association, Annals 2003)

La dyslexie n’est pas le résultat d’un manque de motivation, d’anomalies sensorielles, d’un mauvais enseignement ou de conditions limitantes. Cependant, elle peut exister de pair avec ces différents facteurs.

Même si la dyslexie est une condition à vie, les personnes atteintes répondent majoritairement très bien à une rééducation appropriée basée sur des principes de fréquence et de temps.

Et je précise, car il y a des doutes sur l'inscription de certains et certaines, je me suis inscrite ici avec mon adresse pro, donc vous pouvez voir que je suis dans la même maison, et maman d'un petit gars non pas dyslexique, mais dysphasique avec d'autres dys associés (mais souvent chez les dys).
Vos propos oui me choquent pour ces enfants là. Je ne suis pas la défenseuse des "glandus" de service, mais celle des dys oui. Car, nous avons bien souvent une grande part d'incompréhension, de méchanceté, d'ignorance et j'en passe.
Pour toutes les adaptations, si PAI ou PPS fait, les enseignants ou professeurs doivent s'y "coller". Pour les autres, je vous donne juste un exemple, pour avoir un RDV dans un centre référent de langage (pas effet de mode.......), il faut minimum 9 mois. Ensuite, le temps de monter le dossier et le faire valider par la MDPH.......... Bref, tout ça pour dire, que la machine est longue, peu prendre plusieurs années avant d'avoir le diagnostic posé et les papiers en règle. Et autre précision, beaucoup de parents sont noyés dans le système et complétement ecoeurés et baissent les bras.
Je tiens à ajouter, que certaines adaptations ne sont pas du tout compliquées, ne prennent pas de temps, et sont bénéfiques pour tous dys ou pas dys.
Je vous mettrais un post sur le sujet des dys, ceux qui sont interessés pourront le lire.

Selon madame Ouzilou, la VRAIE dyslexie est un problème de fonction symbolique qui concerne spécifiquement le complexe signe-son.
Incapacité, donc, à pouvoir émettre le son qui correspond à une lettre vue, et, inversement, incapacité à dire de quelle lettre il s'agit quand on entend un son.
Selon elle, il s'agit d'un handicap très rare, qui, effectivement, est dû à une malformation au niveau du cerveau.
Il est bien évident qu'un enfant, atteint de ce handicap, sera encore plus pénalisé par une méthode inappropriée que n'importe quel enfant, sur lequel on voit déjà des dégâts énormes, et parfois irréparables.
Rikki a raison de dire que même ces vraies dyslexies peuvent apprendre à lire, mais il faut une immense patience, et plus on s'y prend tard, plus c'est difficile, pour l'enfant comme pour sa famille. (Il en va de même avec les faux dyslexiques.)

ps : je serais très intéressée par votre post.

Je ne suis pas une spécialiste sur la dyslexie, mais bien entendu j'ai lu et relu plusieurs textes et études pour aider mon fils. J'espère aussi, que vous n'avez pas que madame OUZILOU comme référence (ne suis pas ici ni pour la défendre ni pour l'accuser). "Car la dyslexie est un trouble du développement des acquisitions scolaires (ce qui ne se limite donc pas qu'à la lecture) par l'Organisation mondiale de la santé en 1991. Autre point, pourcentage vraiment différent car elle estime de 8 à 12 % de la population de dyslexiques, dont 5 à 15 % des enfants. De nombreuses études scientifiques ont permis d'identifier des facteurs génétiques impliqués dans l'étiologie de la dyslexie. Néanmoins, ce trouble de la lecture reste très dépendant de l'environnement socio-linguistique : en particulier, la dyslexie est d'autant moins handicapante que la langue est plus transparente. Ainsi, les enfants dyslexiques qui doivent maîtriser des langues transparentes comme l'italien ou l'espagnol lisent le plus souvent sans erreur ; leur trouble se manifeste essentiellement par une lenteur de lecture. Au contraire, les dyslexiques font de nombreuses erreurs (déformations des mots) dans des langues plus opaques comme l'anglais ou le français ce qui affecte à la fois la justesse et le temps de lecture. Pourtant, la notion de dyslexie de l'enfant reste toujours en débat. Si la grande majorité des scientifiques sont dans l'ensemble d'accord pour reconnaître son origine biologique, d'après certains spécialistes, en particulier en France, elle représenterait une médicalisation excessive de questions pédagogiques et psycho-sociales".

Par contre, sur la dysphasie.........étant beaucoup plus impliquée, je connais mieux le sujet, et ne citerais pas wikipédia". Je vous mets un lien sur une autre orthophoniste spécialiste (sur la dysphasie), http://francegm.com/index.php?option=com_content&view=article&id=56:dysphasie-et-gestion-mentale-un-autre-regard&catid=34:rubrique-article&Itemid=54

Et peut être qu'il existe des orthophonistes peu scrupuleux (ils en exitent dans tout corps de métier), par contre, je tire mon chapeau à certains qui se battent et essayent de faire bouger les choses. Petite dédicace à celle de mon fils. Bilan à 3 1/2 ans (pas grâce à l'école non plus), prise en charge 1 puis 2 et 3 fois par semaine pour sa rééducation (je précise que ça date d'une dizaine d'année, alors "dysphasie" on ne connaissait pas du tout). Mon fils ne parlait pas du tout, à 5 ans elle m'a proposé de lui apprendre à lire (stupéfaction de ma part, comment peut-on apprendre à lire à un enfant qui ne parle pas ? Mais j'ai fait confiance à cette professionnelle), et m'a orienté vers un centre référent de langage pour poser le diagnostic. Il a quelques troubles dyslexiques mais n'est pas dyslexique.

En aucun cas, je ne remets en cause les "faux" dys. Ce que je trouve sincèrement lamentable, est de mettre tous les "dys" dans le même sac. Ces enfants et familles (car oui, ils ont des parents des frères et soeurs) sont en grande souffrance et subissent ce genre de propos
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par User5899 Mar 23 Oct 2012 - 10:08
En tout cas, le futur en -ais n'a aucun rapport avec les dys- ou les pas dys... Suspect
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par bluebizine Mar 23 Oct 2012 - 10:31
Cripure a écrit:En tout cas, le futur en -ais n'a aucun rapport avec les dys- ou les pas dys... Suspect
merci pour cette remarque, Smile
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par bluebizine Mar 23 Oct 2012 - 10:43
Teodora29 a écrit:Et que faire en tant qu'enseignant face à un dys signalé comme tel par ses parents? Je précise: pas de suivi par le médecin scolaire (car, m'expliquent les parents, ils l'avaient signalé en école primaire, non, ils n'ont rien fait pendant l'année précédente, l'élève est déjà en 5ème). Pas de PAI. Aucun papier pour le prouver, à part le mot des parents dans le cahier de correspondance. Les parents me suggèrent, plus ou moins gentillement, de prendre rendez-vous avec l'orthophoniste, qui, elle, n'a rien transmis au collège non plus. Je m'y oppose, car je considère que ce n'est pas à moi d'aller chercher ces informations-là.
Et pour l'instant, l'élève se contente de râler ("dois-je écrire tout cela???" pour une trace écrite qui fait 5-6 lignes et qui souvent est informatisée, projetée sur TBI), de sortir de cours quand elle veut (car autre mot: infection urinaire qui dure depuis le début de l'année et qui va durer "toute l'année, me dit-elle), de ne pas faire que très partiellement les devoirs (notés ou pas, en classe ou à la maison).

Je sais bien, tous les dys ne sont pas comme cela, j'ai déjà travaillé en milieu adapté, j'ai vu des handicaps (et des plus lourds).

Mais je me pose des questions. Car de toute façon, j'ai beau à mettre en place des adaptations, elle ne les aura pas le jour du brevet par exemple (car pas signalé auprès du médecin scolaire). Plus le sentiment d'injustice dans la classe. Alors...???
vous pouvez demander via le carnet, les justificatifs concernant l'enfant, en précisant que vous ne pouvez ni adapter ni aménager sans. Que ce n'est pas de non plus de votre devoir de téléphoner à l'orthophoniste. Si les parents le désirent, ils peuvent se mettre en relation avec. En ce qui concerne le non suivi de l'enfant par l'orthophoniste, ça arrive à cet âge que l'enfant, enfin l'ado, veuille souffler un peu, si sa rééducation date depuis de nombreuses années. Souvent ils se rendent compte plus tard qu'ils ont besoin de cette "béquille", et y retourne, où s'ils ont un projet professionnel.
Les parents ne peuvent poser le diagnostic. On se bat assez parent dys, pour que leur reconnaissance soit validée et par le corps médical et paramédical, et par le corps enseignant.
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par adelaideaugusta Mar 23 Oct 2012 - 15:24
bluebizine a écrit:
adelaideaugusta a écrit:
bluebizine a écrit:
Cripure a écrit:
bluebizine a écrit:la dyslexie n'est pas une maladie, on naît dyslexique, on vit dyslexique et on meurt dyslexique. Bref, c'est neurologique, pas une maladie.
Vous avez une façon de raisonner qui, je dois le reconnaître, est mille fois plus surréaliste que celle des élèves de STMG les plus fantaisistes :shock: :shock:
La dyslexie est un trouble d’apprentissage spécifique qui est causé par un désordre neurologique. Elle se caractérise par des difficultés au chapitre de la reconnaissance de mots (exactitude et / ou fluidité), des difficultés orthographiques et de décodage. Ces difficultés sont le résultat d’un déficit d’une composante phonologique du langage fréquemment inattendues étant donné les habiletés cognitives et les méthodes d’enseignement appropriées appliquées en classe. Les conséquences secondaires peuvent inclurent une difficulté de compréhension de lecture et une faiblesse au niveau de la richesse de vocabulaire et de certaines connaissances qui sont directement attribuables à un manque d’exposition à la lecture. ( The International dyslexia association, Annals 2003)

La dyslexie n’est pas le résultat d’un manque de motivation, d’anomalies sensorielles, d’un mauvais enseignement ou de conditions limitantes. Cependant, elle peut exister de pair avec ces différents facteurs.

Même si la dyslexie est une condition à vie, les personnes atteintes répondent majoritairement très bien à une rééducation appropriée basée sur des principes de fréquence et de temps.

Et je précise, car il y a des doutes sur l'inscription de certains et certaines, je me suis inscrite ici avec mon adresse pro, donc vous pouvez voir que je suis dans la même maison, et maman d'un petit gars non pas dyslexique, mais dysphasique avec d'autres dys associés (mais souvent chez les dys).
Vos propos oui me choquent pour ces enfants là. Je ne suis pas la défenseuse des "glandus" de service, mais celle des dys oui. Car, nous avons bien souvent une grande part d'incompréhension, de méchanceté, d'ignorance et j'en passe.
Pour toutes les adaptations, si PAI ou PPS fait, les enseignants ou professeurs doivent s'y "coller". Pour les autres, je vous donne juste un exemple, pour avoir un RDV dans un centre référent de langage (pas effet de mode.......), il faut minimum 9 mois. Ensuite, le temps de monter le dossier et le faire valider par la MDPH.......... Bref, tout ça pour dire, que la machine est longue, peu prendre plusieurs années avant d'avoir le diagnostic posé et les papiers en règle. Et autre précision, beaucoup de parents sont noyés dans le système et complétement ecoeurés et baissent les bras.
Je tiens à ajouter, que certaines adaptations ne sont pas du tout compliquées, ne prennent pas de temps, et sont bénéfiques pour tous dys ou pas dys.
Je vous mettrais un post sur le sujet des dys, ceux qui sont interessés pourront le lire.

Selon madame Ouzilou, la VRAIE dyslexie est un problème de fonction symbolique qui concerne spécifiquement le complexe signe-son.
Incapacité, donc, à pouvoir émettre le son qui correspond à une lettre vue, et, inversement, incapacité à dire de quelle lettre il s'agit quand on entend un son.
Selon elle, il s'agit d'un handicap très rare, qui, effectivement, est dû à une malformation au niveau du cerveau.
Il est bien évident qu'un enfant, atteint de ce handicap, sera encore plus pénalisé par une méthode inappropriée que n'importe quel enfant, sur lequel on voit déjà des dégâts énormes, et parfois irréparables.
Rikki a raison de dire que même ces vraies dyslexies peuvent apprendre à lire, mais il faut une immense patience, et plus on s'y prend tard, plus c'est difficile, pour l'enfant comme pour sa famille. (Il en va de même avec les faux dyslexiques.)

ps : je serais très intéressée par votre post.

Je ne suis pas une spécialiste sur la dyslexie, mais bien entendu j'ai lu et relu plusieurs textes et études pour aider mon fils. J'espère aussi, que vous n'avez pas que madame OUZILOU comme référence (ne suis pas ici ni pour la défendre ni pour l'accuser). "Car la dyslexie est un trouble du développement des acquisitions scolaires (ce qui ne se limite donc pas qu'à la lecture) par l'Organisation mondiale de la santé en 1991. Autre point, pourcentage vraiment différent car elle estime de 8 à 12 % de la population de dyslexiques, dont 5 à 15 % des enfants. De nombreuses études scientifiques ont permis d'identifier des facteurs génétiques impliqués dans l'étiologie de la dyslexie. Néanmoins, ce trouble de la lecture reste très dépendant de l'environnement socio-linguistique : en particulier, la dyslexie est d'autant moins handicapante que la langue est plus transparente. Ainsi, les enfants dyslexiques qui doivent maîtriser des langues transparentes comme l'italien ou l'espagnol lisent le plus souvent sans erreur ; leur trouble se manifeste essentiellement par une lenteur de lecture. Au contraire, les dyslexiques font de nombreuses erreurs (déformations des mots) dans des langues plus opaques comme l'anglais ou le français ce qui affecte à la fois la justesse et le temps de lecture. Pourtant, la notion de dyslexie de l'enfant reste toujours en débat. Si la grande majorité des scientifiques sont dans l'ensemble d'accord pour reconnaître son origine biologique, d'après certains spécialistes, en particulier en France, elle représenterait une médicalisation excessive de questions pédagogiques et psycho-sociales".

Par contre, sur la dysphasie.........étant beaucoup plus impliquée, je connais mieux le sujet, et ne citerais pas wikipédia". Je vous mets un lien sur une autre orthophoniste spécialiste (sur la dysphasie), http://francegm.com/index.php?option=com_content&view=article&id=56:dysphasie-et-gestion-mentale-un-autre-regard&catid=34:rubrique-article&Itemid=54

Et peut être qu'il existe des orthophonistes peu scrupuleux (ils en exitent dans tout corps de métier), par contre, je tire mon chapeau à certains qui se battent et essayent de faire bouger les choses. Petite dédicace à celle de mon fils. Bilan à 3 1/2 ans (pas grâce à l'école non plus), prise en charge 1 puis 2 et 3 fois par semaine pour sa rééducation (je précise que ça date d'une dizaine d'année, alors "dysphasie" on ne connaissait pas du tout). Mon fils ne parlait pas du tout, à 5 ans elle m'a proposé de lui apprendre à lire (stupéfaction de ma part, comment peut-on apprendre à lire à un enfant qui ne parle pas ? Mais j'ai fait confiance à cette professionnelle), et m'a orienté vers un centre référent de langage pour poser le diagnostic. Il a quelques troubles dyslexiques mais n'est pas dyslexique.

En aucun cas, je ne remets en cause les "faux" dys. Ce que je trouve sincèrement lamentable, est de mettre tous les "dys" dans le même sac. Ces enfants et familles (car oui, ils ont des parents des frères et soeurs) sont en grande souffrance et subissent ce genre de propos

Je suis allée sur le fil que vous avez indiqué.
Je n'y connais rien en dysphasie, je ne puis donc pas juger les pratiques de cette dame pour rééduquer les enfants atteints de dysphasie, mais j'avoue rester très sceptique quand je lis son abord de la dyslexie.


" Jusqu’à présent les causes habituellement retenues pour expliquer l’inadaptation scolaire relevaient soit des carences du milieu, soit des carences de l’élève. La réalité vient troubler ces certitudes : l’échec est-il seulement le fait des enfants de milieux socio-culturels défavorisés ou d’origine différente, la conséquence obligée d’une histoire familiale perturbée ? Comment expliquer alors l’existence de tous ces enfants intelligents, travailleurs et motivés qui pourtant, restent en marge, honteux et désespérés ? Pourquoi occulte-t-on l’inadaptation de cette population dont les conditions de vie matérielles et affectives sont favorables ? Que dire de la transformation dramatique des petits de la maternelle dont l’enthousiasme pour « la grande école » s’éteint dès le CP et au fil des apprentissages, au point de vivre le collège comme un milieu hostile dont ils vont défendre par des conduites agressives ou passives…

Ce questionnement de plus en plus obsédant accompagne depuis des années mon travail de rééducatrice ; il m’a amenée à adopter des points de vue qui, tout en englobant la réalité vécue, refusent la fatalité et s’obstinent à découvrir en chacun son potentiel de réussite, à commencer par la reconnaissance de sa valeur, si souvent déjà contestée.

Combien d’enfants, en effet, après être passés sous le couperet des tests, sont « estampillés » intelligence limite et de ce fait partagent leur famille et les enseignants une raison de se culpabiliser, renforçant ainsi une impuissance réciproque. La démobilisation risque d’être générale et au bout du compte la solution qui s’impose est le renvoi vers une structure, dite mieux adaptée. Dans ce nouveau milieu, beaucoup d’enfants, confrontés aux handicaps des autres, font alors le deuil de leur normalité, perdent toute ambition et plongent définitivement. On ne peut balayer les méfaits d’un environnement néfaste, mais l’expérience montre que des facteurs d’échec bien réels deviennent vite des causes « alibi » qui inhibent à la fois l’élève, ses parents et l’enseignant dans leur capacité à imaginer des objectifs et de moyens de réussite.

Le malheur de ces jeune peut difficilement être légitimé. Il devient même insupportable et absurde quand on réfléchit à travers la connaissance apportée par la Gestion mentale, à condition que cette théorie soit comprise comme une psychologie de la conscience reconnue de l’intérieur et non seulement comme une méthode « pour apprendre ». Pratiquer la Gestion mentale, en effet, c’est devoir opérer une tel renversement de ses croyances et de ses modèles que là, où avant n’étaient que carences, on voit désormais une personne dans la cohérence de son identité cognitive et affective, une personne qui reconnaît en elle et donne à reconnaître des processus mentaux, des potentialités en germe et souvent même, un éclairage sur ses mécanismes de défense. C’est sous ce regard neuf que l’analyse de l’inadaptation scolaire dépasse le constat d’impuissance pour impulser des conduites structurantes qui s’apparentent parfois à un sauvetage…"

Quant aux pourcentages de dyslexies fournis par l'OMS que vous citez, ils datent de ...1991, donc de plus de 20 ans !!
Que faites-vous des quelque 30 % supplémentaires (chiffre du Haut Conseil de l'éducation nationale : 40 % des enfants entrant en sixième ne maîtrisent pas bien la lecture, entre autres...)
Comme on n'a jamais séparé les vrais des faux dyslexiques, les pourcentages varient selon les organismes : ainsi, les pourcentages des associations APEDYS sont éminemment variables, plutôt à la baisse, environ 6 % si mes souvenirs sont exacts. A qui se fier ?

bluebizine
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dyslexie - dyslexie : témoignage d'un orthophoniste - Page 6 Empty Re: dyslexie : témoignage d'un orthophoniste

par bluebizine Mar 23 Oct 2012 - 15:47
adelaideaugusta a écrit:
bluebizine a écrit:
adelaideaugusta a écrit:
bluebizine a écrit:
Cripure a écrit:Vous avez une façon de raisonner qui, je dois le reconnaître, est mille fois plus surréaliste que celle des élèves de STMG les plus fantaisistes :shock: :shock:
La dyslexie est un trouble d’apprentissage spécifique qui est causé par un désordre neurologique. Elle se caractérise par des difficultés au chapitre de la reconnaissance de mots (exactitude et / ou fluidité), des difficultés orthographiques et de décodage. Ces difficultés sont le résultat d’un déficit d’une composante phonologique du langage fréquemment inattendues étant donné les habiletés cognitives et les méthodes d’enseignement appropriées appliquées en classe. Les conséquences secondaires peuvent inclurent une difficulté de compréhension de lecture et une faiblesse au niveau de la richesse de vocabulaire et de certaines connaissances qui sont directement attribuables à un manque d’exposition à la lecture. ( The International dyslexia association, Annals 2003)

La dyslexie n’est pas le résultat d’un manque de motivation, d’anomalies sensorielles, d’un mauvais enseignement ou de conditions limitantes. Cependant, elle peut exister de pair avec ces différents facteurs.

Même si la dyslexie est une condition à vie, les personnes atteintes répondent majoritairement très bien à une rééducation appropriée basée sur des principes de fréquence et de temps.

Et je précise, car il y a des doutes sur l'inscription de certains et certaines, je me suis inscrite ici avec mon adresse pro, donc vous pouvez voir que je suis dans la même maison, et maman d'un petit gars non pas dyslexique, mais dysphasique avec d'autres dys associés (mais souvent chez les dys).
Vos propos oui me choquent pour ces enfants là. Je ne suis pas la défenseuse des "glandus" de service, mais celle des dys oui. Car, nous avons bien souvent une grande part d'incompréhension, de méchanceté, d'ignorance et j'en passe.
Pour toutes les adaptations, si PAI ou PPS fait, les enseignants ou professeurs doivent s'y "coller". Pour les autres, je vous donne juste un exemple, pour avoir un RDV dans un centre référent de langage (pas effet de mode.......), il faut minimum 9 mois. Ensuite, le temps de monter le dossier et le faire valider par la MDPH.......... Bref, tout ça pour dire, que la machine est longue, peu prendre plusieurs années avant d'avoir le diagnostic posé et les papiers en règle. Et autre précision, beaucoup de parents sont noyés dans le système et complétement ecoeurés et baissent les bras.
Je tiens à ajouter, que certaines adaptations ne sont pas du tout compliquées, ne prennent pas de temps, et sont bénéfiques pour tous dys ou pas dys.
Je vous mettrais un post sur le sujet des dys, ceux qui sont interessés pourront le lire.

Selon madame Ouzilou, la VRAIE dyslexie est un problème de fonction symbolique qui concerne spécifiquement le complexe signe-son.
Incapacité, donc, à pouvoir émettre le son qui correspond à une lettre vue, et, inversement, incapacité à dire de quelle lettre il s'agit quand on entend un son.
Selon elle, il s'agit d'un handicap très rare, qui, effectivement, est dû à une malformation au niveau du cerveau.
Il est bien évident qu'un enfant, atteint de ce handicap, sera encore plus pénalisé par une méthode inappropriée que n'importe quel enfant, sur lequel on voit déjà des dégâts énormes, et parfois irréparables.
Rikki a raison de dire que même ces vraies dyslexies peuvent apprendre à lire, mais il faut une immense patience, et plus on s'y prend tard, plus c'est difficile, pour l'enfant comme pour sa famille. (Il en va de même avec les faux dyslexiques.)

ps : je serais très intéressée par votre post.

Je ne suis pas une spécialiste sur la dyslexie, mais bien entendu j'ai lu et relu plusieurs textes et études pour aider mon fils. J'espère aussi, que vous n'avez pas que madame OUZILOU comme référence (ne suis pas ici ni pour la défendre ni pour l'accuser). "Car la dyslexie est un trouble du développement des acquisitions scolaires (ce qui ne se limite donc pas qu'à la lecture) par l'Organisation mondiale de la santé en 1991. Autre point, pourcentage vraiment différent car elle estime de 8 à 12 % de la population de dyslexiques, dont 5 à 15 % des enfants. De nombreuses études scientifiques ont permis d'identifier des facteurs génétiques impliqués dans l'étiologie de la dyslexie. Néanmoins, ce trouble de la lecture reste très dépendant de l'environnement socio-linguistique : en particulier, la dyslexie est d'autant moins handicapante que la langue est plus transparente. Ainsi, les enfants dyslexiques qui doivent maîtriser des langues transparentes comme l'italien ou l'espagnol lisent le plus souvent sans erreur ; leur trouble se manifeste essentiellement par une lenteur de lecture. Au contraire, les dyslexiques font de nombreuses erreurs (déformations des mots) dans des langues plus opaques comme l'anglais ou le français ce qui affecte à la fois la justesse et le temps de lecture. Pourtant, la notion de dyslexie de l'enfant reste toujours en débat. Si la grande majorité des scientifiques sont dans l'ensemble d'accord pour reconnaître son origine biologique, d'après certains spécialistes, en particulier en France, elle représenterait une médicalisation excessive de questions pédagogiques et psycho-sociales".

Par contre, sur la dysphasie.........étant beaucoup plus impliquée, je connais mieux le sujet, et ne citerais pas wikipédia". Je vous mets un lien sur une autre orthophoniste spécialiste (sur la dysphasie), http://francegm.com/index.php?option=com_content&view=article&id=56:dysphasie-et-gestion-mentale-un-autre-regard&catid=34:rubrique-article&Itemid=54

Et peut être qu'il existe des orthophonistes peu scrupuleux (ils en exitent dans tout corps de métier), par contre, je tire mon chapeau à certains qui se battent et essayent de faire bouger les choses. Petite dédicace à celle de mon fils. Bilan à 3 1/2 ans (pas grâce à l'école non plus), prise en charge 1 puis 2 et 3 fois par semaine pour sa rééducation (je précise que ça date d'une dizaine d'année, alors "dysphasie" on ne connaissait pas du tout). Mon fils ne parlait pas du tout, à 5 ans elle m'a proposé de lui apprendre à lire (stupéfaction de ma part, comment peut-on apprendre à lire à un enfant qui ne parle pas ? Mais j'ai fait confiance à cette professionnelle), et m'a orienté vers un centre référent de langage pour poser le diagnostic. Il a quelques troubles dyslexiques mais n'est pas dyslexique.

En aucun cas, je ne remets en cause les "faux" dys. Ce que je trouve sincèrement lamentable, est de mettre tous les "dys" dans le même sac. Ces enfants et familles (car oui, ils ont des parents des frères et soeurs) sont en grande souffrance et subissent ce genre de propos

Je suis allée sur le fil que vous avez indiqué.
Je n'y connais rien en dyspraxie, je ne puis donc pas juger les pratiques de cette dame pour rééduquer les enfants atteints de dyspraxie, mais j'avoue rester très sceptique quand je lis son abord de la dyslexie.


" Jusqu’à présent les causes habituellement retenues pour expliquer l’inadaptation scolaire relevaient soit des carences du milieu, soit des carences de l’élève. La réalité vient troubler ces certitudes : l’échec est-il seulement le fait des enfants de milieux socio-culturels défavorisés ou d’origine différente, la conséquence obligée d’une histoire familiale perturbée ? Comment expliquer alors l’existence de tous ces enfants intelligents, travailleurs et motivés qui pourtant, restent en marge, honteux et désespérés ? Pourquoi occulte-t-on l’inadaptation de cette population dont les conditions de vie matérielles et affectives sont favorables ? Que dire de la transformation dramatique des petits de la maternelle dont l’enthousiasme pour « la grande école » s’éteint dès le CP et au fil des apprentissages, au point de vivre le collège comme un milieu hostile dont ils vont défendre par des conduites agressives ou passives…

Ce questionnement de plus en plus obsédant accompagne depuis des années mon travail de rééducatrice ; il m’a amenée à adopter des points de vue qui, tout en englobant la réalité vécue, refusent la fatalité et s’obstinent à découvrir en chacun son potentiel de réussite, à commencer par la reconnaissance de sa valeur, si souvent déjà contestée.

Combien d’enfants, en effet, après être passés sous le couperet des tests, sont « estampillés » intelligence limite et de ce fait partagent leur famille et les enseignants une raison de se culpabiliser, renforçant ainsi une impuissance réciproque. La démobilisation risque d’être générale et au bout du compte la solution qui s’impose est le renvoi vers une structure, dite mieux adaptée. Dans ce nouveau milieu, beaucoup d’enfants, confrontés aux handicaps des autres, font alors le deuil de leur normalité, perdent toute ambition et plongent définitivement. On ne peut balayer les méfaits d’un environnement néfaste, mais l’expérience montre que des facteurs d’échec bien réels deviennent vite des causes « alibi » qui inhibent à la fois l’élève, ses parents et l’enseignant dans leur capacité à imaginer des objectifs et de moyens de réussite.

Le malheur de ces jeune peut difficilement être légitimé. Il devient même insupportable et absurde quand on réfléchit à travers la connaissance apportée par la Gestion mentale, à condition que cette théorie soit comprise comme une psychologie de la conscience reconnue de l’intérieur et non seulement comme une méthode « pour apprendre ». Pratiquer la Gestion mentale, en effet, c’est devoir opérer une tel renversement de ses croyances et de ses modèles que là, où avant n’étaient que carences, on voit désormais une personne dans la cohérence de son identité cognitive et affective, une personne qui reconnaît en elle et donne à reconnaître des processus mentaux, des potentialités en germe et souvent même, un éclairage sur ses mécanismes de défense. C’est sous ce regard neuf que l’analyse de l’inadaptation scolaire dépasse le constat d’impuissance pour impulser des conduites structurantes qui s’apparentent parfois à un sauvetage…"


DYSPHASIE....................... PAS DYSPRAXIE............... quoique il a une légère dyspraxie, comme l'incapacité de faire des lacets, mais il réussit à s'habiller seul (les boutons lui causent tjs des soucis), il mange seul sans en mettre partout....... il joue au foot, fait du vélo, pratique de l'escrime artistique (ce que les dyspraxiques ont souvent l'incapacité de le faire).
Pour ce qui est du lien, c'était pour vous donner une idée aussi sur la manière d'apprendre de ces enfants. Je ne fais pas travailler mon fils qu'avec la gestion mentale, mais je rejoins le fait que la gestion mentale est très visuelle. J'ai découvert grâce à elle les cartes sémantiques, beaucoup plus pratiques et faciles de compréhension et de manipulations. Ce système sert également à ma fille non "dys" qui rentre parfaitement dans la case EN, en 1ère S, et qui ne fait plus que ses fiches avec le logiciel.

La planète des dys est une planète "dys"fficile d'accès pour certains, mais lorque nous plongeons dedans est passionnante. Plusieurs "dys" existent avec leur degré.
adelaideaugusta
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Fidèle du forum

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par adelaideaugusta Mar 23 Oct 2012 - 15:58
Excusez-moi, j'avais corrigé "dysphasie", mais ce n'est pas passé, je ne sais pourquoi.
bluebizine
bluebizine
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par bluebizine Mar 23 Oct 2012 - 16:08
adelaideaugusta a écrit:Excusez-moi, j'avais corrigé "dysphasie", mais ce n'est pas passé, je ne sais pourquoi.

excusée, mais suis susceptible, et fatiguée de tout ce mélange entre les "dys", alors je prends vite la mouche Smile
bluebizine
bluebizine
Niveau 1

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par bluebizine Mar 23 Oct 2012 - 16:13
Quant aux pourcentages de dyslexies fournis par l'OMS que vous citez, ils datent de ...1991, donc de plus de 20 ans !!
Que faites-vous des quelque 30 % supplémentaires (chiffre du Haut Conseil de l'éducation nationale : 40 % des enfants entrant en sixième ne maîtrisent pas bien la lecture, entre autres...)
Comme on n'a jamais séparé les vrais des faux dyslexiques, les pourcentages varient selon les organismes : ainsi, les pourcentages des associations APEDYS sont éminemment variables, plutôt à la baisse, environ 6 % si mes souvenirs sont exacts. A qui se fier ?

D'abord, merci pour vous y être rendue. Pour les %, je vous l'ai dit ne suis pas spécialiste sur les dyslexiques. Ceux que j'ai donné datent de 1991 (désolée, mais je vous ai dit également que j'avais copié sur wipikédia).
APEDYS est une association très sérieuse et impliquée pour les dyslexiques. Peut-être que ces 6% correspondent aux dossiers dyslexiques reconnus par la MDPH. Beaucoup de parents ne font pas les démarches par choix ou par négligence ou encore qu'ils refusent d'avoir un enfant "dys"fférent ou encore perdus dans les méandres de l'administration (car croyez moi, c'est un véritable parcours de combattant).


Dernière édition par LadyC le Mar 23 Oct 2012 - 16:26, édité 1 fois (Raison : citation)
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retraitée
Doyen

dyslexie - dyslexie : témoignage d'un orthophoniste - Page 6 Empty Re: dyslexie : témoignage d'un orthophoniste

par retraitée Mar 23 Oct 2012 - 16:17
bluebizine a écrit:
Cripure a écrit:En tout cas, le futur en -ais n'a aucun rapport avec les dys- ou les pas dys... Suspect
merci pour cette remarque, Smile
Il n'y a pas de quoi, c'était une faute parmi tant d'autres!
avatar
User5899
Demi-dieu

dyslexie - dyslexie : témoignage d'un orthophoniste - Page 6 Empty Re: dyslexie : témoignage d'un orthophoniste

par User5899 Mar 23 Oct 2012 - 16:19
retraitée a écrit:
bluebizine a écrit:
Cripure a écrit:En tout cas, le futur en -ais n'a aucun rapport avec les dys- ou les pas dys... Suspect
merci pour cette remarque, Smile
Il n'y a pas de quoi, c'était une faute parmi tant d'autres!
In cauda uenenum professeur
Sapotille
Sapotille
Empereur

dyslexie - dyslexie : témoignage d'un orthophoniste - Page 6 Empty Re: dyslexie : témoignage d'un orthophoniste

par Sapotille Mar 23 Oct 2012 - 16:20
retraitée a écrit:
bluebizine a écrit:
Cripure a écrit:En tout cas, le futur en -ais n'a aucun rapport avec les dys- ou les pas dys... Suspect
merci pour cette remarque, Smile
Il n'y a pas de quoi, c'était une faute parmi tant d'autres!

Cripure a écrit:
retraitée a écrit:
bluebizine a écrit:
Cripure a écrit:En tout cas, le futur en -ais n'a aucun rapport avec les dys- ou les pas dys... Suspect
merci pour cette remarque, Smile
Il n'y a pas de quoi, c'était une faute parmi tant d'autres!
In cauda uenenum professeur



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