Pour Lucie Delaporte de Mediapart, Vincent Peillon entame des négociations syndicales avec "une FSU très affaiblie".

Je sens que les nouveaux concepts de "bloc majoritaire du changement" ou d'"éthique sociale affirmée" vont faire florès pendant cinq ans.

John a écrit:Si profencampagne a le droit, on va sans doute pouvoir le faire aussi alors...

Ah bah j'imagine que ça doit lui plaire : je vais aller voir.

John a écrit:

Will.T a écrit:C'est une journaliste, ou juste une personne qui participe ponctuellement à médiapart ?

C'est une journaliste spécialisée dans le domaine de l'éducation.

Récemment spécialisée : elle était naguère (2009-2011) journaliste à toutes mains sur Bakchich → [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Marrant comment une journaliste d'extrême-gauche pique les méthodes de communication néo-libérales pour construire son article:

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Le problème, c'est que "le bloc majoritaire du changement" n'est pas majoritaire, que ce soit chez les syndiqués, et, plus encore, chez les non-syndiqués. Ils ont juste plein de potes dans la presse, qui font croire à un grand aggiornamento voulu par les collègues.

Les collègues veulent un changement, mais pas celui-ci, qui méprise, vilipende leur formation, leur passion pour la discipline qu'ils enseignent et donc leur être professionnel. Nous avons eu de nombreux avatars de cette forme de mépris ici-même (les caricatures entre les profs pédagogues, beaux, bronzés, à l'aise dans leur vie, jamais en difficultés face aux élèves face aux petits rachitiques à lunettes à double foyer, savants comme des perroquets et bordélisés par leurs classes).

L'expression " bloc majoritaire du changement" vient de l'UNSA je crois.
Ils ont beaucoup d'humour.

Sachant que la position nationale du syndicat ne reflète pas toujours la position locale des adhérents. Chez moi par exemple, nous avions travaillé pendant une semaine avec la section départementale SNES et celle de l'UNSA pour un communiqué de presse commun sur la refondation, où nous expliquions notamment que la refondation ne pouvait se faire contre les personnels et en leur imposant des choix pédagogiques qu'ils ne jugeaient pas conformes à leur éthique du métier. Tout était rédigé, signé par tous, et finalement, ça a capoté.

GD a écrit:L'expression " bloc majoritaire du changement" vient de l'UNSA je crois.
Ils ont beaucoup d'humour.

Oui, c'est l'expression contemporaine par laquelle ils réutilisent le "bilan globalement positif du IIIe plan" chez les Soviétiques

Fortiches les gars, ils maîtrisent le performatif !

Presse-purée a écrit:Sachant que la position nationale du syndicat ne reflète pas toujours la position locale des adhérents. Chez moi par exemple, nous avions travaillé pendant une semaine avec la section départementale SNES et celle de l'UNSA pour un communiqué de presse commun sur la refondation, où nous expliquions notamment que la refondation ne pouvait se faire contre les personnels et en leur imposant des choix pédagogiques qu'ils ne jugeaient pas conformes à leur éthique du métier. Tout était rédigé, signé par tous, et finalement, ça a capoté.

Ces adhérents ont une solution très simple : quitter le syndicat.

nous avions travaillé pendant une semaine avec la section départementale SNES et celle de l'UNSA pour un communiqué de presse commun sur la refondation, où nous expliquions notamment que la refondation ne pouvait se faire contre les personnels et en leur imposant des choix pédagogiques qu'ils ne jugeaient pas conformes à leur éthique du métier. Tout était rédigé, signé par tous, et finalement, ça a capoté.

Qu'est-ce qui a fait capoter cette idée ?

Les mecs de l'UNSA se seraient faits tirer les oreilles, mais je n'ai pas la confirmation de cela. Je n'étais pas à la dernière réunion.

Bonsoir; cette dame souhaite donc la bivalence... en quoi le fait d'enseigner deux matière va-t-il permettre de faire réussir les enfants; j'ai travaillé avec des PEGC qui sont des bivalents... et bien cela ne change rien à l'affaire car les élèves fortement en difficulté restent en difficulté.. ceux qui ne veulent rien faire ..ben continuent à ne rien faire ; ceux qui ne maîtrise pas les bases en Français..;continuent à ne pas les maîtriser même avec de la bivalence;... c'est un faux problème et Mme Delaporte ne se pose pas la bonne question c'est à dire : quoi enseigner ??? elle est sur du "comment"?
Et tout d'abord : "quoi enseigner à l'IUFM ?"

Et puis çà veut dire quoi "redéfinir le métier "? que se cache-t-il derrière ce terme ??