"C'est la première fois depuis l'épuration" : Le recteur de Lyon Roland Debbasch publie une lettre incendiaire contre Pierre-Yves Duwoye, directeur du cabinet de Vincent Peillon.

Gryphe a écrit:

cath5660 a écrit:Mais, c'est le jeu, non, de changer les recteurs quand la présidence change de couleur?

Il me semblait aussi.

Sauf pour Maurice Niveau, qui a été recteur pendant 23 ans sous plusieurs gouvernements, et qui raconte cela dans un livre très intéressant.
(http://www.amazon.fr/Au-service-lEducation-nationale-aventures/dp/2296115004/ref=sr_1_2?s=books&ie=UTF8&qid=1348945015&sr=1-2)

Ce que je trouve étonnant ces derniers jours, c'est la virulence des réactions des uns et des autres. Peut-être est-ce là aussi habituel, je n'en sais rien...

Il me semble que ces réactions sont très inhabituelles et que ces gens sont plutôt des personnes de l'ombre, d'ordinaire.

cath5660 a écrit:Mais, c'est le jeu, non, de changer les recteurs quand la présidence change de couleur? Qu'est-ce qui l'étonne?

En remettant en cause ouvertement leurs compétences et leur loyauté à l'égard de l'Etat, c'est tout de même assez rare - et injurieux pour ces gens.

Dame Tartine a écrit:

Cripure a écrit:

Igniatius a écrit:Ce type a appliqué sans sourciller les décisions iniques de Sarko alors qu'il aurait dû les dénoncer : je n'ai donc aucune empathie pour ce qui lui arrive.

Ce qui me révulse profondément en revanche, c'est d'apprendre que le directeur de cabinet de Peillon est en effet celui qui a travaillé à supprimer tant de postes depuis 5 ans, celui dont le document sur "les leviers de suppression" a été publié par les syndicats et qui nous a plongé dans cette désorganisation la plus totale, et la caporalisation à outrance.

Il y en a encore qui sont attentistes face à Peillon ?

Je suis outré.

Eh oui... On en apprend, des choses...

En me renseignant sur le pedigree du monsieur je viens de comprendre le pourquoi du recrutement massif avec un second concours d'étudiants de M1 au lieu de mettre des postes à l'interne ... Je suis aussi outrée aussi

Tout le monde passe à côté d'un fait essentiel : qu'il ait ou non travaillé pour Chatel, Duwoye (qui est un insubmersible de l'EN) appartient comme Hollande, Royal et quelques autres à la promotion Voltaire de l'ENA (1978). Tout comme René Lemas ou Sylvie Hubac, que Hollande a fait secrétaire général de l'Elysée et directrice de cabinet de la présidence. Ou Michel Sapin, ministre du Travail. Ou Jean-Pierre Jouyet, ex-secrétaire d'Etat de Fillon et nommé par Hollande directeur de la Caisse des Dépôts.
Les gens qui ici n'ont pas fait de grande école négligent absolument le poids des amitiés nées dans ces serres chaudes que sont les grands corps.
Quant à Roland Debbash, fils de son père s'il en est, il a appliqué sans états d'âme la politique qu'on lui demandait d'appliquer. Alors, les sentiments, mon œil.

Mouai et que dire de De Gaudemar, actif du socle et des compétences (et d'autres dispositifs encore pires) et qui est nommé conseiller spécial éducation auprès de Vincent Peillon.

Abraxas a écrit:

Dame Tartine a écrit:

Cripure a écrit:

Igniatius a écrit:Ce type a appliqué sans sourciller les décisions iniques de Sarko alors qu'il aurait dû les dénoncer : je n'ai donc aucune empathie pour ce qui lui arrive.

Ce qui me révulse profondément en revanche, c'est d'apprendre que le directeur de cabinet de Peillon est en effet celui qui a travaillé à supprimer tant de postes depuis 5 ans, celui dont le document sur "les leviers de suppression" a été publié par les syndicats et qui nous a plongé dans cette désorganisation la plus totale, et la caporalisation à outrance.

Il y en a encore qui sont attentistes face à Peillon ?

Je suis outré.

Eh oui... On en apprend, des choses...

En me renseignant sur le pedigree du monsieur je viens de comprendre le pourquoi du recrutement massif avec un second concours d'étudiants de M1 au lieu de mettre des postes à l'interne ... Je suis aussi outrée aussi

Tout le monde passe à côté d'un fait essentiel : qu'il ait ou non travaillé pour Chatel, Duwoye (qui est un insubmersible de l'EN) appartient comme Hollande, Royal et quelques autres à la promotion Voltaire de l'ENA (1978). Tout comme René Lemas ou Sylvie Hubac, que Hollande a fait secrétaire général de l'Elysée et directrice de cabinet de la présidence. Ou Michel Sapin, ministre du Travail. Ou Jean-Pierre Jouyet, ex-secrétaire d'Etat de Fillon et nommé par Hollande directeur de la Caisse des Dépôts.
Les gens qui ici n'ont pas fait de grande école négligent absolument le poids des amitiés nées dans ces serres chaudes que sont les grands corps.
Quant à Roland Debbash, fils de son père s'il en est, il a appliqué sans états d'âme la politique qu'on lui demandait d'appliquer. Alors, les sentiments, mon œil.

Puisque tu parles de serres...
Ce n'est pas à toi que je vais apprendre la différence entre un nouveau-né et un premier prix d'horticulture potagère.
Guy

Igniatius a écrit:Ce type a appliqué sans sourciller les décisions iniques de Sarko alors qu'il aurait dû les dénoncer : je n'ai donc aucune empathie pour ce qui lui arrive.

Ce qui me révulse profondément en revanche, c'est d'apprendre que le directeur de cabinet de Peillon est en effet celui qui a travaillé à supprimer tant de postes depuis 5 ans, celui dont le document sur "les leviers de suppression" a été publié par les syndicats et qui nous a plongé dans cette désorganisation la plus totale, et la caporalisation à outrance.

Il y en a encore qui sont attentistes face à Peillon ?

Je suis outré.

Voilà, c'est mot pour mot ce que j'ai ressenti à la lecture de ce texte.

Aussi étrange que cela puisse paraître, c’est la première fois depuis l’épuration consécutive à la Libération de la France, en 1944, qu’un recteur de l’académie de Lyon est relevé de ses fonctions à la suite d’un changement de gouvernement.

C'est peut-être vrai pour l'académie de Lyon, mais certainement faux si on considère d'autres académies.

Ce type est un minable pleurnicheur.
Le poste de recteur est un poste politique, on peut le regretter, mais c'est comme ça.
Il a été nommé pour des raisons politiques, il est démissionné pour les mêmes raisons.

Personnellement, je trouve extrêmement méprisables tous ces super-privilégiés qui pleurnichent sur leur triste sort.
Monsieur DEBBASCH ne va pas se retrouver prof sur trois collèges, il va juste perdre les primes qu'il avait pour des suppressions de postes, mais il aura quand même une sinécure bien payée.

Quand à son action, il n'est pas question que d'autres que lui puissent l'évaluer.

Mareuil a écrit:

Abraxas a écrit:

Dame Tartine a écrit:

Cripure a écrit:

Igniatius a écrit:Ce type a appliqué sans sourciller les décisions iniques de Sarko alors qu'il aurait dû les dénoncer : je n'ai donc aucune empathie pour ce qui lui arrive.

Ce qui me révulse profondément en revanche, c'est d'apprendre que le directeur de cabinet de Peillon est en effet celui qui a travaillé à supprimer tant de postes depuis 5 ans, celui dont le document sur "les leviers de suppression" a été publié par les syndicats et qui nous a plongé dans cette désorganisation la plus totale, et la caporalisation à outrance.

Il y en a encore qui sont attentistes face à Peillon ?

Je suis outré.

Eh oui... On en apprend, des choses...

En me renseignant sur le pedigree du monsieur je viens de comprendre le pourquoi du recrutement massif avec un second concours d'étudiants de M1 au lieu de mettre des postes à l'interne ... Je suis aussi outrée aussi

Tout le monde passe à côté d'un fait essentiel : qu'il ait ou non travaillé pour Chatel, Duwoye (qui est un insubmersible de l'EN) appartient comme Hollande, Royal et quelques autres à la promotion Voltaire de l'ENA (1978). Tout comme René Lemas ou Sylvie Hubac, que Hollande a fait secrétaire général de l'Elysée et directrice de cabinet de la présidence. Ou Michel Sapin, ministre du Travail. Ou Jean-Pierre Jouyet, ex-secrétaire d'Etat de Fillon et nommé par Hollande directeur de la Caisse des Dépôts.
Les gens qui ici n'ont pas fait de grande école négligent absolument le poids des amitiés nées dans ces serres chaudes que sont les grands corps.
Quant à Roland Debbash, fils de son père s'il en est, il a appliqué sans états d'âme la politique qu'on lui demandait d'appliquer. Alors, les sentiments, mon œil.

Puisque tu parles de serres...
Ce n'est pas à toi que je vais apprendre la différence entre un nouveau-né et un premier prix d'horticulture potagère.
Guy

L'école de pouvoir qui retrace, entre "fiction et réalité", les sentes de la promotion "Voltaire".