- seahalaNiveau 7
Oui, les gestes, je ne dis pas, peut être sur certains trucs : se retourner, bien se tenir, se taire ... Mais il y a plein de fois où les gestes ne suffisent plus, le gamin quand tu lui a déjà lancé 3 regards et fait 2 ou 3 fois signe de se taire, il faut un bon coupe de semonce, et là en français parce que sinon, tu n'es plus crédible...
- turbuletteNiveau 4
Je compatis Oiseau, je pense qu'on a tous vécu ces grands moments de solitude et on fait comme on peut!
Perso, j'ai tendance à essayer de "prendre au piège" l'élève qui se fout de moi.
ex: "ah bon, tu veux pas lire? Mmmh je vois, je vois, tu as des difficulté avec la lecture. Que dirais-tu de quelques heures de soutien dans ce domaine le mercredi aprem?"
ou bien " ah oui, je vais trop vite? zut, mince, flûte, tu n'arrives pas à suivre? Il va falloir convoquer tes parents pour en parler...En tout cas, tu vas venir à la fin de l'heure, qu'on en discute." (et pouf, plus de récré)
Les questions HS, je casse mais c'est vrai que le risque c'est de bordéliser son propre cours...Tu peux toujours faire genre question débile= difficultés à suivre le cours= besoin d'heures supplémentaires?
En général, un crétin va jusqu'au bout une fois, et les autres comprennent. L'avantage, si les parents contestent, tu expliques en toute bonne fois que tu fais ça pour leur gamin (travail pédagogique mûrement réfléchi à l'appui)
Bon après, je rejoins les autres: quand tout le monde se marre par ex, pas moyen de faire de l'ironie. Moi je pense que je ferais genre colère froide "ok, tout le monde s'amuse sauf moi? carnet sur les tables pour tout le monde, je ramasse ceux des élèves qui ont encore envie de rire."
Perso, j'ai tendance à essayer de "prendre au piège" l'élève qui se fout de moi.
ex: "ah bon, tu veux pas lire? Mmmh je vois, je vois, tu as des difficulté avec la lecture. Que dirais-tu de quelques heures de soutien dans ce domaine le mercredi aprem?"
ou bien " ah oui, je vais trop vite? zut, mince, flûte, tu n'arrives pas à suivre? Il va falloir convoquer tes parents pour en parler...En tout cas, tu vas venir à la fin de l'heure, qu'on en discute." (et pouf, plus de récré)
Les questions HS, je casse mais c'est vrai que le risque c'est de bordéliser son propre cours...Tu peux toujours faire genre question débile= difficultés à suivre le cours= besoin d'heures supplémentaires?
En général, un crétin va jusqu'au bout une fois, et les autres comprennent. L'avantage, si les parents contestent, tu expliques en toute bonne fois que tu fais ça pour leur gamin (travail pédagogique mûrement réfléchi à l'appui)
Bon après, je rejoins les autres: quand tout le monde se marre par ex, pas moyen de faire de l'ironie. Moi je pense que je ferais genre colère froide "ok, tout le monde s'amuse sauf moi? carnet sur les tables pour tout le monde, je ramasse ceux des élèves qui ont encore envie de rire."
- EmeraldiaÉrudit
Mauvaise volonté ? = travail à l'écrit ramassé et noté. Soit on est sympa et on travaille avec le prof comme guide, soit on se débrouille tout seul et on en paie les frais. C'est peut-être pénible de corriger mais vous ne le ferez pas longtemps.seahala a écrit:Oui c'est vrai que ce n'est pas facile, des fois je suis tellement interloquée que je n'ai pas l'esprit de répliquer aussi tôt, c'est qu'il faut avoir un scaré sens de la répartie, dans ce boulot !!
Du genre, hier, je demande à un élève (en allemand) de me raconter ses activités : s'il fait partie d'un club, s'il pratique un sport et quand... Il me répond .... en français, deux fois de suite, avec une mauvaise volonté évidente...
Je suis aussi preneuse de vos idées...
- EmeraldiaÉrudit
Quand on ne me dit pas bonjour ou aurevoir de façon normale, je ne réponds pas.
- NLM76Grand Maître
Ajoutons une chose. L'insolence est un motif suffisant d'exclusion. Un cours d'Oiseau Phénix, ça se mérite. Le fayotage bien dosé est non seulement recommandé, il est obligatoire.
Pas de respect ("sentiment qui porte à accorder à qqn une considération admirative, en raison de la valeur qu'on lui reconnaît, et à se conduire envers lui avec réserve et retenue, par une contrainte acceptée"), pas de cours.
In fine, s'il n'y a pas d'autre solution, ça donne :
— Ah bon, je suis une conne ? Eh bien... dégage!
A dire avec les termes appropriés.
Pas de respect ("sentiment qui porte à accorder à qqn une considération admirative, en raison de la valeur qu'on lui reconnaît, et à se conduire envers lui avec réserve et retenue, par une contrainte acceptée"), pas de cours.
In fine, s'il n'y a pas d'autre solution, ça donne :
— Ah bon, je suis une conne ? Eh bien... dégage!
A dire avec les termes appropriés.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- macassaNiveau 7
Vu le nombre d'élèves insolents, provocateurs que j'ai en sections professionnelles, j'ai appris à développer pas mal de techniques me permettant de me "blinder" mentalement et fixer des règles simples avec les élèves.
Dans l'ensemble, j'arrive à gérer les bavardages, les provocations directes.....mais c'est plus délicat quand l'élève est sournois car difficile à prouver un acte d'insolence surtout que le jeu de certains élèves, c'est bien de pourrir le cours d'un prof, je sais qu'ils se passent des trucs sur les réseaux sociaux du genre " aujourd’hui, en cours de maths, personne ne parle ou tout le monde demande la parole:
Astuce 1 : l'effet miroir : Un élève me dit " Au revoir Madame " d'un air...je vous ai bien pourri votre cours...je lui réponds avec un très grand sourire en le regardant droit dans les yeux " A bientôt ou tu as bien participé aujourd'hui" en pensant très fort " Pauvre petit C..",très souvent l'élève a capté ma pensé, sait que je me fous de lui, mais je reste poli et irréprochable
Résultat : cela me fait un bien fou à chaque fois !!
Dans l'ensemble, j'arrive à gérer les bavardages, les provocations directes.....mais c'est plus délicat quand l'élève est sournois car difficile à prouver un acte d'insolence surtout que le jeu de certains élèves, c'est bien de pourrir le cours d'un prof, je sais qu'ils se passent des trucs sur les réseaux sociaux du genre " aujourd’hui, en cours de maths, personne ne parle ou tout le monde demande la parole:
Astuce 1 : l'effet miroir : Un élève me dit " Au revoir Madame " d'un air...je vous ai bien pourri votre cours...je lui réponds avec un très grand sourire en le regardant droit dans les yeux " A bientôt ou tu as bien participé aujourd'hui" en pensant très fort " Pauvre petit C..",très souvent l'élève a capté ma pensé, sait que je me fous de lui, mais je reste poli et irréprochable
Résultat : cela me fait un bien fou à chaque fois !!
- caperucitaGuide spirituel
Cette année, pour la première fois, des élèves que je n'ai pas en cours me disent bonjour quand ils passent devant ma salle. La plupart du temps, je réponds, évidemment, mais l'autre jour, c'était un bonjour déstabilisant, associé à un "vous allez bien ??". De la part d'élèves que je n'ai pas, donc. Je n'ai pas répondu et j'ai pris un air un peu interloqué, en fait je n'ai pas su comment réagir, car en apparence, ils étaient tout à fait courtois, mais en même temps, je ne suis pas leur pote, on ne se connaît pas. D'un autre côté, il se peut aussi que ce soit des élèves polis, qui n'ont pas vu le mal éventuel dans leur question... Qu'en pensez-vous ? Est-ce que cela vous arrive parfois et comment réagissez-vous ?
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Premier néo-commandement : Je ne mettrai point de S au futur !!!
Par contre,si j'avais un marteau, je cognerais le jour, je cognerais la nuit, j'y mettrais tout mon coeur !
- tonton goldenNiveau 5
Bonjour caperucita,
Personnellement , je réponds : " Très bien , merci ! " et cela s'arrête là !!
Il est parfois difficile de connaître les intentions de certains élèves.
Selon moi, il est inutile de se prendre la tête.
Personnellement , je réponds : " Très bien , merci ! " et cela s'arrête là !!
Il est parfois difficile de connaître les intentions de certains élèves.
Selon moi, il est inutile de se prendre la tête.
- DerborenceModérateur
+ 1tonton golden a écrit:Bonjour caperucita,
Personnellement , je réponds : " Très bien , merci ! " et cela s'arrête là !!
Il est parfois difficile de connaître les intentions de certains élèves.
Selon moi, il est inutile de se prendre la tête.
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- roxanneOracle
Effectivement, ce n'est pas de l'insolence, c'est juste que les gamins d'aujourd'hui sont très très à l'aise avec les adultes même ceux qu'ils ne connaissent pas .Ca fait bizarre parce "nous" (enfin bon, je pourrais quasiment être ta mère) étions plus réservés .
- ysabelDevin
pareil...tonton golden a écrit:Bonjour caperucita,
Personnellement , je réponds : " Très bien , merci ! " et cela s'arrête là !!
Il est parfois difficile de connaître les intentions de certains élèves.
Selon moi, il est inutile de se prendre la tête.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- boris vassilievGrand sage
Il semble que ce soit une nouvelle mode, en effet. Je réagis comme tonton golden.
Concernant la familiarité avec les adultes, j'ai été frappé par l'attitude d'une de mes 2ndes (enfin, vu les loustics (2nde de garçons option "sciences de l'ingénieur" qu'ils ont choisi parce que pour eux c'est "l'option ordinateur"), cela n'a rien d'étonnant) avec le proviseur adjoint venu leur indiquer pendant ma 1ère heure de cours avec eux un changement d'emploi du temps : ils lui coupaient la parole, n'hésitant pas à se plaindre bruyamment du nouvel horaire, posant 12 000 questions puisqu'ils n'avaient pas vraiment écouté l'explication globale. J'ai passé ces 5 minutes à intervenir discrètement pour dire à tel ou tel de ne pas commenter pendant que le PA parlait, de se tenir correctement...
Concernant la familiarité avec les adultes, j'ai été frappé par l'attitude d'une de mes 2ndes (enfin, vu les loustics (2nde de garçons option "sciences de l'ingénieur" qu'ils ont choisi parce que pour eux c'est "l'option ordinateur"), cela n'a rien d'étonnant) avec le proviseur adjoint venu leur indiquer pendant ma 1ère heure de cours avec eux un changement d'emploi du temps : ils lui coupaient la parole, n'hésitant pas à se plaindre bruyamment du nouvel horaire, posant 12 000 questions puisqu'ils n'avaient pas vraiment écouté l'explication globale. J'ai passé ces 5 minutes à intervenir discrètement pour dire à tel ou tel de ne pas commenter pendant que le PA parlait, de se tenir correctement...
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Ce n'est parfois pas simple de savoir comment réagir face à l'insolence insidieuse.
Je n'ai habituellement pas de difficulté pour gérer mes classes. Pourtant, cette année, je ne trouve pas la solution pour qu'un élève de 3° cesse de me prendre pour une idiote. C'est la troisième année que je l'ai. En 5°, je l'avais en français et il était l'élève parfait: excellent élève, calme, poli ... Depuis, je l'ai en allemand et c'est la catastrophe. Il intervient sans cesse et sans cesse joue la provocation. J'ai tout essayé, rien ne marche... C'est un garçon intelligent, ses résultats sont excellents dans toutes les matières. Pour ne pas passer pour "l'intello de service", il fait l'andouille et les autres s'en amusent beaucoup. S'il le fait surtout en allemand (mais pas seulement), c'est que 90 % du travail se fait à l'oral et c'est plus facile de prendre la parole. C'est aussi parce que c'est un petit groupe et que l'ambiance est plus "cool" qu'en classe complète.
Je suis démunie face à ce gamin qui me fout mes cours en l'air et je commence à le détester. On est en début d'année, alors, la mort dans l'âme, je suis allée demander de l'aide au PA. Il m'a conseillée de le faire convoquer par la CEP dans un premier temps (si ça ne fonctionne pas, il le convoquera dans son bureau). Donc, lundi, juste après le cours, une mise au point aura lieu chez la CPE. On verra ce que ça donnera, mais je suis bien décidée à gagner la partie !
Je n'ai habituellement pas de difficulté pour gérer mes classes. Pourtant, cette année, je ne trouve pas la solution pour qu'un élève de 3° cesse de me prendre pour une idiote. C'est la troisième année que je l'ai. En 5°, je l'avais en français et il était l'élève parfait: excellent élève, calme, poli ... Depuis, je l'ai en allemand et c'est la catastrophe. Il intervient sans cesse et sans cesse joue la provocation. J'ai tout essayé, rien ne marche... C'est un garçon intelligent, ses résultats sont excellents dans toutes les matières. Pour ne pas passer pour "l'intello de service", il fait l'andouille et les autres s'en amusent beaucoup. S'il le fait surtout en allemand (mais pas seulement), c'est que 90 % du travail se fait à l'oral et c'est plus facile de prendre la parole. C'est aussi parce que c'est un petit groupe et que l'ambiance est plus "cool" qu'en classe complète.
Je suis démunie face à ce gamin qui me fout mes cours en l'air et je commence à le détester. On est en début d'année, alors, la mort dans l'âme, je suis allée demander de l'aide au PA. Il m'a conseillée de le faire convoquer par la CEP dans un premier temps (si ça ne fonctionne pas, il le convoquera dans son bureau). Donc, lundi, juste après le cours, une mise au point aura lieu chez la CPE. On verra ce que ça donnera, mais je suis bien décidée à gagner la partie !
- tonton goldenNiveau 5
Bonjour Loreleii,
J'enseigne en lycée mais ce que je fais est peut-être adaptable pour des troisièmes.
Quand il m'arrive d'avoir un élève comme celui que tu as décrit, je l'envoie au tableau, je lui dis d'aller faire le cours à ma place et je m'installe tranquillement à sa place. Je n'interviens pas par rapport à ce que cet élève propose ou pas à ses camarades.
Au bout d'un certain temps ( moi je ne suis pas pressé ! ), l'élève en a marre car il ne sait pas quoi faire pour gérer une classe. Même s'il fait le " guignol ", il ne tient pas longtemps ( un one-man show ne s'improvise pas ! ) et les autres finissent par le " casser ".
Je ne dis rien et je ne fais rien pendant ce temps-là sauf de veiller à ce qu'il n'y ait pas de " débordements".
J'attends l'instant où l'élève va me demander s'il peut reprendre sa place. Je lui propose alors de continuer puis après quelques instants de silence je lui dis de reprendre sa place.
Il reprend sa place et il ne me casse plus jamais les pieds pour le reste de l'année car il sait que je peux recommencer le même " jeu ". Cela calme aussi les autres au cas où l'un s'aviserait de vouloir le remplacer en tant que " mariol ".
Etre sur le devant de la scène, ce n'est pas facile.
J'enseigne en lycée mais ce que je fais est peut-être adaptable pour des troisièmes.
Quand il m'arrive d'avoir un élève comme celui que tu as décrit, je l'envoie au tableau, je lui dis d'aller faire le cours à ma place et je m'installe tranquillement à sa place. Je n'interviens pas par rapport à ce que cet élève propose ou pas à ses camarades.
Au bout d'un certain temps ( moi je ne suis pas pressé ! ), l'élève en a marre car il ne sait pas quoi faire pour gérer une classe. Même s'il fait le " guignol ", il ne tient pas longtemps ( un one-man show ne s'improvise pas ! ) et les autres finissent par le " casser ".
Je ne dis rien et je ne fais rien pendant ce temps-là sauf de veiller à ce qu'il n'y ait pas de " débordements".
J'attends l'instant où l'élève va me demander s'il peut reprendre sa place. Je lui propose alors de continuer puis après quelques instants de silence je lui dis de reprendre sa place.
Il reprend sa place et il ne me casse plus jamais les pieds pour le reste de l'année car il sait que je peux recommencer le même " jeu ". Cela calme aussi les autres au cas où l'un s'aviserait de vouloir le remplacer en tant que " mariol ".
Etre sur le devant de la scène, ce n'est pas facile.
- AlExpert spécialisé
Il ne peut pas faire l'andouille en rapport avec le cours ? c'est ce que mes "bons" élèves faisaient l'an dernier, ça mettait une bonne ambiance et je pouvais toujours "rebondir pédagogie" comme dit Anne Roumanoff ^^ je me souviens encore de leurs têtes quand j'ai dit le mot de Rimbaud "Je est un autre"... je vous passe leurs interprétations de cette phrase :lol:Loreleii a écrit:Ce n'est parfois pas simple de savoir comment réagir face à l'insolence insidieuse.
Je n'ai habituellement pas de difficulté pour gérer mes classes. Pourtant, cette année, je ne trouve pas la solution pour qu'un élève de 3° cesse de me prendre pour une idiote. C'est la troisième année que je l'ai. En 5°, je l'avais en français et il était l'élève parfait: excellent élève, calme, poli ... Depuis, je l'ai en allemand et c'est la catastrophe. Il intervient sans cesse et sans cesse joue la provocation. J'ai tout essayé, rien ne marche... C'est un garçon intelligent, ses résultats sont excellents dans toutes les matières. Pour ne pas passer pour "l'intello de service", il fait l'andouille et les autres s'en amusent beaucoup. S'il le fait surtout en allemand (mais pas seulement), c'est que 90 % du travail se fait à l'oral et c'est plus facile de prendre la parole. C'est aussi parce que c'est un petit groupe et que l'ambiance est plus "cool" qu'en classe complète.
Je suis démunie face à ce gamin qui me fout mes cours en l'air et je commence à le détester. On est en début d'année, alors, la mort dans l'âme, je suis allée demander de l'aide au PA. Il m'a conseillée de le faire convoquer par la CEP dans un premier temps (si ça ne fonctionne pas, il le convoquera dans son bureau). Donc, lundi, juste après le cours, une mise au point aura lieu chez la CPE. On verra ce que ça donnera, mais je suis bien décidée à gagner la partie !
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Merci pour ton idée. Je la garde de côté. Pour le moment, j'attends de voir ce que donne la rencontre avec la CPE.tonton golden a écrit:Bonjour Loreleii,
J'enseigne en lycée mais ce que je fais est peut-être adaptable pour des troisièmes.
Quand il m'arrive d'avoir un élève comme celui que tu as décrit, je l'envoie au tableau, je lui dis d'aller faire le cours à ma place et je m'installe tranquillement à sa place. Je n'interviens pas par rapport à ce que cet élève propose ou pas à ses camarades.
Au bout d'un certain temps ( moi je ne suis pas pressé ! ), l'élève en a marre car il ne sait pas quoi faire pour gérer une classe. Même s'il fait le " guignol ", il ne tient pas longtemps ( un one-man show ne s'improvise pas ! ) et les autres finissent par le " casser ".
Je ne dis rien et je ne fais rien pendant ce temps-là sauf de veiller à ce qu'il n'y ait pas de " débordements".
J'attends l'instant où l'élève va me demander s'il peut reprendre sa place. Je lui propose alors de continuer puis après quelques instants de silence je lui dis de reprendre sa place.
Il reprend sa place et il ne me casse plus jamais les pieds pour le reste de l'année car il sait que je peux recommencer le même " jeu ". Cela calme aussi les autres au cas où l'un s'aviserait de vouloir le remplacer en tant que " mariol ".
Etre sur le devant de la scène, ce n'est pas facile.
Je déteste me sentir mise en échec par un élève ! c'est la deuxième fois depuis toutes ces années qu'une telle situation m'arrive....
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Hélas non, ses interventions ne permettent pas le "rebond pédagogique" !...Aletheia a écrit:Il ne peut pas faire l'andouille en rapport avec le cours ? c'est ce que mes "bons" élèves faisaient l'an dernier, ça mettait une bonne ambiance et je pouvais toujours "rebondir pédagogie" comme dit Anne Roumanoff ^^ je me souviens encore de leurs têtes quand j'ai dit le mot de Rimbaud "Je est un autre"... je vous passe leurs interprétations de cette phrase :lol:Loreleii a écrit:Ce n'est parfois pas simple de savoir comment réagir face à l'insolence insidieuse.
Je n'ai habituellement pas de difficulté pour gérer mes classes. Pourtant, cette année, je ne trouve pas la solution pour qu'un élève de 3° cesse de me prendre pour une idiote. C'est la troisième année que je l'ai. En 5°, je l'avais en français et il était l'élève parfait: excellent élève, calme, poli ... Depuis, je l'ai en allemand et c'est la catastrophe. Il intervient sans cesse et sans cesse joue la provocation. J'ai tout essayé, rien ne marche... C'est un garçon intelligent, ses résultats sont excellents dans toutes les matières. Pour ne pas passer pour "l'intello de service", il fait l'andouille et les autres s'en amusent beaucoup. S'il le fait surtout en allemand (mais pas seulement), c'est que 90 % du travail se fait à l'oral et c'est plus facile de prendre la parole. C'est aussi parce que c'est un petit groupe et que l'ambiance est plus "cool" qu'en classe complète.
Je suis démunie face à ce gamin qui me fout mes cours en l'air et je commence à le détester. On est en début d'année, alors, la mort dans l'âme, je suis allée demander de l'aide au PA. Il m'a conseillée de le faire convoquer par la CEP dans un premier temps (si ça ne fonctionne pas, il le convoquera dans son bureau). Donc, lundi, juste après le cours, une mise au point aura lieu chez la CPE. On verra ce que ça donnera, mais je suis bien décidée à gagner la partie !
Il fait sa crise d'ado, a un problème avec l'autorité et en particulier avec l'autorité féminine (sa mère vit aux USA et il ne la voit jamais... Et elle est instit ....). En fait, il faudrait que l'on soit psy et assistante sociale en plus d'être prof !
- InstructeurpublicFidèle du forum
Tout est dans cette phrase à mon avis, il n'y a pas de recette particulière. Au début de l'année c'est un face à face de personnalités, les petits malins il faut leur "marcher dessus" sans attendre sinon...Invité19 a écrit:
je m'aperçois que je suis très mal à l'aise quand les élèves sont insolents de façon plus ou moins indirecte.
Edit : Oups j'avais pas capté que le message original datait de Mathusalem.
- AemiliaExpert
J'ai une classe de 3e comme ça cette année, et pour l'instant je n'ai pas trouvé de mode de gestion de classe qui fonctionne... Je sais que je vais devoir punir, c'est d'ailleurs ce que je vais essayer de faire la semaine prochaine, mais ce qui m'en a empêché jusque là c'est que ces interventions, bavardages etc. viennent de partout (et de nulle part à la fois...).boris vassiliev a écrit:Il semble que ce soit une nouvelle mode, en effet. Je réagis comme tonton golden.
Concernant la familiarité avec les adultes, j'ai été frappé par l'attitude d'une de mes 2ndes (enfin, vu les loustics (2nde de garçons option "sciences de l'ingénieur" qu'ils ont choisi parce que pour eux c'est "l'option ordinateur"), cela n'a rien d'étonnant) avec le proviseur adjoint venu leur indiquer pendant ma 1ère heure de cours avec eux un changement d'emploi du temps : ils lui coupaient la parole, n'hésitant pas à se plaindre bruyamment du nouvel horaire, posant 12 000 questions puisqu'ils n'avaient pas vraiment écouté l'explication globale. J'ai passé ces 5 minutes à intervenir discrètement pour dire à tel ou tel de ne pas commenter pendant que le PA parlait, de se tenir correctement...
Quand je menace de punir, ou quand je les fait travailler seuls, à l'écrit, ils se calment. Mais dès qu'on se met à "échanger" c'est le bordel (enfin, à mon sens). Il y a pas mal de bons élèves et ils participent beaucoup, mais de façon anarchique. Et petit à petit ça se transforme en chahut...
Et puis, j'ai deux ou trois élèves neuneu, complètement "ascolaires", qui provoquent le rire du reste de la classe dès qu'ils disent / font une connerie. Exemple : l'autre jour deux d'entre eux sont arrivés en retard, revenant de l'infirmerie (avec un papier le justifiant). Il frappent, entrent, me tendent le papier et se dirigent vers leur place. Je les sermonne, leur rappelle que ce n'est pas à eux de décider d'aller s'installer, et que quand on est en retard la moindre des corrections est de s'excuser et d'expliquer pourquoi on est en retard. S'en suit un dialogue surréaliste :
- mais on n'est pas en retard ! on était à l'infirmerie (oui... quand je vous dis qu'ils sont neuneu...)
- je n'ai pas dit que ça n'était pas "justifié". Vous êtes arrivés après le début du cours, vous devez donc me dire quelque chose.
- bin ! c'est écrit sur le papier ! on va pas vous dire qu'on était à l'infirmerie, c'est écrit sur le papier !
je fulmine, les remets en place, mais pendant ce temps les autres (qui se tenaient bien jusque là) sont morts de rire... je suis un peu démunie dans ce genre de situation...
_________________
Professeur de lettres classiques déclassée
Mon blog "culture et humeurs, humour et coups de coeur" : https://fortyfiveweeks.wordpress.com/
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Comme moi avec mon boulet de 3°, il faut prendre du recul et réfléchir à froid à la manière la plus efficace d'en venir à bout !Aemilia a écrit:J'ai une classe de 3e comme ça cette année, et pour l'instant je n'ai pas trouvé de mode de gestion de classe qui fonctionne... Je sais que je vais devoir punir, c'est d'ailleurs ce que je vais essayer de faire la semaine prochaine, mais ce qui m'en a empêché jusque là c'est que ces interventions, bavardages etc. viennent de partout (et de nulle part à la fois...).
Quand je menace de punir, ou quand je les fait travailler seuls, à l'écrit, ils se calment. Mais dès qu'on se met à "échanger" c'est le bordel (enfin, à mon sens). Il y a pas mal de bons élèves et ils participent beaucoup, mais de façon anarchique. Et petit à petit ça se transforme en chahut...
C'est ça mon problème en cours de langue ! Puisque presque tout le travail se fait à l'oral, ça favorise les débordements !
Et puis, j'ai deux ou trois élèves neuneu, complètement "ascolaires", qui provoquent le rire du reste de la classe dès qu'ils disent / font une connerie. Exemple : l'autre jour deux d'entre eux sont arrivés en retard, revenant de l'infirmerie (avec un papier le justifiant). Il frappent, entrent, me tendent le papier et se dirigent vers leur place. Je les sermonne, leur rappelle que ce n'est pas à eux de décider d'aller s'installer, et que quand on est en retard la moindre des corrections est de s'excuser et d'expliquer pourquoi on est en retard. S'en suit un dialogue surréaliste :
Là, il faut trouver le moyen de leur clouer le bec. avec certains, c'est facile, mais il arrive que l'on tombe sur un particulièrement pénible...
Alors c'est plus difficile, mais en début d'année, il faut tout faire pour trouver une solution !
- mais on n'est pas en retard ! on était à l'infirmerie (oui... quand je vous dis qu'ils sont neuneu...)
- je n'ai pas dit que ça n'était pas "justifié". Vous êtes arrivés après le début du cours, vous devez donc me dire quelque chose.
- bin ! c'est écrit sur le papier ! on va pas vous dire qu'on était à l'infirmerie, c'est écrit sur le papier !
je fulmine, les remets en place, mais pendant ce temps les autres (qui se tenaient bien jusque là) sont morts de rire... je suis un peu démunie dans ce genre de situation...
- abricotedapiExpert spécialisé
Je propose du haut de mon inexpérience : par exemple, quand un élève prend la parole une fois/deux fois/trois fois (selon le degré de tolérance) sans lever la main, il perd le droit de parler pour le moment d'échange ?
_________________
- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Mais même s'il le perdait, mon épouvantable de 3° le reprendrait sans aucune hésitation ! :furieux:D'autant qu'il ne participe pas forcément à l'échange, mais il prend la parole pour dire des âneries....abricotedapi a écrit:Je propose du haut de mon inexpérience : par exemple, quand un élève prend la parole une fois/deux fois/trois fois (selon le degré de tolérance) sans lever la main, il perd le droit de parler pour le moment d'échange ?
- nightowlNiveau 7
Fais les ressortir (attends le temps qu'il faut, quite à perdre un cours, c'est le plus dur). Continues ensuite ton cours. Dès qu'il parle, flingue les en leur disant que tu ne leur pas a donné la parole. Quand ils ont bien marinés, fais les rentrer dans la marmite. Bref, impose ton tempo de force. Après, si tu as des vrais "démoulés trop chaud", c'est pas gérable de toute façon à moins de verser dans la méthode Pavlov.Aemilia a écrit:J'ai une classe de 3e comme ça cette année, et pour l'instant je n'ai pas trouvé de mode de gestion de classe qui fonctionne... Je sais que je vais devoir punir, c'est d'ailleurs ce que je vais essayer de faire la semaine prochaine, mais ce qui m'en a empêché jusque là c'est que ces interventions, bavardages etc. viennent de partout (et de nulle part à la fois...).boris vassiliev a écrit:Il semble que ce soit une nouvelle mode, en effet. Je réagis comme tonton golden.
Concernant la familiarité avec les adultes, j'ai été frappé par l'attitude d'une de mes 2ndes (enfin, vu les loustics (2nde de garçons option "sciences de l'ingénieur" qu'ils ont choisi parce que pour eux c'est "l'option ordinateur"), cela n'a rien d'étonnant) avec le proviseur adjoint venu leur indiquer pendant ma 1ère heure de cours avec eux un changement d'emploi du temps : ils lui coupaient la parole, n'hésitant pas à se plaindre bruyamment du nouvel horaire, posant 12 000 questions puisqu'ils n'avaient pas vraiment écouté l'explication globale. J'ai passé ces 5 minutes à intervenir discrètement pour dire à tel ou tel de ne pas commenter pendant que le PA parlait, de se tenir correctement...
Quand je menace de punir, ou quand je les fait travailler seuls, à l'écrit, ils se calment. Mais dès qu'on se met à "échanger" c'est le bordel (enfin, à mon sens). Il y a pas mal de bons élèves et ils participent beaucoup, mais de façon anarchique. Et petit à petit ça se transforme en chahut...
Et puis, j'ai deux ou trois élèves neuneu, complètement "ascolaires", qui provoquent le rire du reste de la classe dès qu'ils disent / font une connerie. Exemple : l'autre jour deux d'entre eux sont arrivés en retard, revenant de l'infirmerie (avec un papier le justifiant). Il frappent, entrent, me tendent le papier et se dirigent vers leur place. Je les sermonne, leur rappelle que ce n'est pas à eux de décider d'aller s'installer, et que quand on est en retard la moindre des corrections est de s'excuser et d'expliquer pourquoi on est en retard. S'en suit un dialogue surréaliste :
- mais on n'est pas en retard ! on était à l'infirmerie (oui... quand je vous dis qu'ils sont neuneu...)
- je n'ai pas dit que ça n'était pas "justifié". Vous êtes arrivés après le début du cours, vous devez donc me dire quelque chose.
- bin ! c'est écrit sur le papier ! on va pas vous dire qu'on était à l'infirmerie, c'est écrit sur le papier !
je fulmine, les remets en place, mais pendant ce temps les autres (qui se tenaient bien jusque là) sont morts de rire... je suis un peu démunie dans ce genre de situation...
Comme je leur dit dès qu'il bronche "l'école n'est pas une démocratie, c'est une dictature.... bienveillante".
Pour l'infirmerie "La confiance n'exclut pas le contrôle"...
après c'est jamais facile...
- CaballeraNiveau 5
Bonjour!
Ce sujet est ancien, mais je le reprends parce que j'ai bien envie d'avoir de vos conseils...
Il m'a fallu du temps pour me rendre compte que deux élèves (dans une classe sinon très sympathique) se montraient délibérément insolents. L'un l'a été de façon très voyante (il a protesté avec virulence un jour que je refusais de recevoir un devoir rendu 15 jours en retard, il a juré, il a fini chez le CPE), et maintenant j'ai l'impression que, avec son copain, il s'arrange pour l'être d'une façon qu'il croit être plus discrète. A posteriori, par exemple, je me suis aperçu que l'un d'eux avait délibérément agi pour me faire croire qu'il avait un téléphone sur sa table, afin que je me déplace et de pouvoir me dire de façon triomphale: "mais non madame, je n'ai rien"!
Vendredi, c'était cours en visio. Je passe sur le fait que, malgré mes allusions, ils ne disent jamais ni bonjour, ni au revoir (or dans un groupe de 15, ça se voit). Ce jour-là, les deux se sont payé ma tête d'une manière qui a failli me faire sortir de mes gonds, mais j'ai simplement dit sèchement: "je prends note de votre insolence." (pas d'excuses de la part des deux, évidemment.)
Le problème, c'est que les mots dans le carnet sont exclus: les faits sont trop minces, et en gros dès que je reporte un problème chez Gamin1, les parents rétorquent: "Il a des défauts, mais il ne ment pas. Pour votre information, non, il ne faisait pas ce que vous dites."
Je ne crois pas les gamins inaccessibles à la raison (ils sont intelligents - et malheureusement ça se voit!), mais je me demande ce qui est le plus judicieux.
1) faut-il commencer par leur dire que je vois très clair dans leur jeu, et leur signaler qu'ils ont encore une chance de se rattraper pourvu qu'ils agissent de façon irréprochable? (Je peux y croire, parce que Gamin 1 est devenu sage en cours devant moi; mais il "se rattrape" en visio.)
2) faut-il directement menacer d'une punition? Si oui, la retenue vous paraît-elle une bonne idée? Je n'en ai jamais donné, je ne sais pas à quel point ils voient ça comme étant grave ou non.
3) autre option que vos sagesses auraient en réserve face à ce genre de cas? Moi, je débute dans le métier, et ce genre de c@nnerie qui se prend pour de l'intelligence me laisse toujours désemparée.
Merci par avance!
Ce sujet est ancien, mais je le reprends parce que j'ai bien envie d'avoir de vos conseils...
Il m'a fallu du temps pour me rendre compte que deux élèves (dans une classe sinon très sympathique) se montraient délibérément insolents. L'un l'a été de façon très voyante (il a protesté avec virulence un jour que je refusais de recevoir un devoir rendu 15 jours en retard, il a juré, il a fini chez le CPE), et maintenant j'ai l'impression que, avec son copain, il s'arrange pour l'être d'une façon qu'il croit être plus discrète. A posteriori, par exemple, je me suis aperçu que l'un d'eux avait délibérément agi pour me faire croire qu'il avait un téléphone sur sa table, afin que je me déplace et de pouvoir me dire de façon triomphale: "mais non madame, je n'ai rien"!
Vendredi, c'était cours en visio. Je passe sur le fait que, malgré mes allusions, ils ne disent jamais ni bonjour, ni au revoir (or dans un groupe de 15, ça se voit). Ce jour-là, les deux se sont payé ma tête d'une manière qui a failli me faire sortir de mes gonds, mais j'ai simplement dit sèchement: "je prends note de votre insolence." (pas d'excuses de la part des deux, évidemment.)
Le problème, c'est que les mots dans le carnet sont exclus: les faits sont trop minces, et en gros dès que je reporte un problème chez Gamin1, les parents rétorquent: "Il a des défauts, mais il ne ment pas. Pour votre information, non, il ne faisait pas ce que vous dites."
Je ne crois pas les gamins inaccessibles à la raison (ils sont intelligents - et malheureusement ça se voit!), mais je me demande ce qui est le plus judicieux.
1) faut-il commencer par leur dire que je vois très clair dans leur jeu, et leur signaler qu'ils ont encore une chance de se rattraper pourvu qu'ils agissent de façon irréprochable? (Je peux y croire, parce que Gamin 1 est devenu sage en cours devant moi; mais il "se rattrape" en visio.)
2) faut-il directement menacer d'une punition? Si oui, la retenue vous paraît-elle une bonne idée? Je n'en ai jamais donné, je ne sais pas à quel point ils voient ça comme étant grave ou non.
3) autre option que vos sagesses auraient en réserve face à ce genre de cas? Moi, je débute dans le métier, et ce genre de c@nnerie qui se prend pour de l'intelligence me laisse toujours désemparée.
Merci par avance!
- User20159Esprit éclairé
Caballera a écrit:3) autre option que vos sagesses auraient en réserve face à ce genre de cas? Moi, je débute dans le métier, et ce genre de c@nnerie qui se prend pour de l'intelligence me laisse toujours désemparée.
L'insolence, ça s'allume sans la moindre pitié : mots dans le carnet (c'est quoi comme niveau ?), appel aux familles, et si les familles suivent pas : heures de colle et exclusion de cours...
Ils sont intelligents les pauvres petits ? C'est parfait, c'est avec ces derniers qu'il faut se montrer bête et méchant.
- Philomène87Grand sage
L'exclusion de cours, tout cela dépend si la vie scolaire suit.
A lire les témoignages sur ce forum, j'ai l'impression que c'est de plus en plus rare.
Moi dans deux établissements j'ai pu exclure sans problème (certains collègues excluaient même pour oubli de matériel), dans l'actuel, c'était possible il y a encore quelques années... avant que ça change...
Pour l'insolence (insidieuse ou non), c'est un mot dans le carnet, voire retenue, et si pas d'amélioration, ça apparaît dans le bulletin. En général, quand ça apparaît dans le bulletin, je vois une amélioration soudaine.
A lire les témoignages sur ce forum, j'ai l'impression que c'est de plus en plus rare.
Moi dans deux établissements j'ai pu exclure sans problème (certains collègues excluaient même pour oubli de matériel), dans l'actuel, c'était possible il y a encore quelques années... avant que ça change...
Pour l'insolence (insidieuse ou non), c'est un mot dans le carnet, voire retenue, et si pas d'amélioration, ça apparaît dans le bulletin. En général, quand ça apparaît dans le bulletin, je vois une amélioration soudaine.
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