Dimanche 16 septembre 2012 : Vincent Peillon en direct sur BFM TV dès 18h10

C'est en ce moment !

Message @ BFM : je ne vois pas l'intérêt de faire venir le ministre de l'Education pour parler de tout sauf d'éducation...

Ah ça y est : et pour parler éducation, Mazerolle cite le Café pédagogique, puis Peillon passe le bonjour à François Jarraud.

Et maintenant, Vincent Peillon rend hommage au professeur Eric Debarbieux, "spécialiste mondial de la violence à l'école".

Pour rappel, Eric Debarbieux a organisé les Etats généraux de la violence à l'école, qui de l'aveu même de Peillon "n'ont débouché sur rien".

Le changement, c'est maintenant.

Un observatoire de la violence à l'école va être instauré. Observons, observons : il en restera toujours quelque chose.

Magnifique reportage à l'instant : dans l'ordre, les intervenants sont :
- SOS Education
- l'UNSA
- la PEEP.

La conclusion revient à Alain Bentolila : "je ne suis pas rassuré quand on va chercher des jeunes de banlieue pour les amener à Sciences politiques".

BFM, la chaîne qui vous donne envie de couper la télévision.

Suite au reportage, Peillon a eu des mots très durs contre SOS Education, et a regretté que les élèves français aient perdu beaucoup d'heures de cours, en particulier au primaire.

Réponse de Peillon au sujet de Bentolila :
"Je le connais bien, il m'a encore écrit cette semaine".

Je viens de rentrer et je n'ai rien raté si je comprends bien...

Thèmes abordés après sciences po :
- les enfants étrangers
- l'école et le monde du travail

"Il y a 40 000 places en LP qui ne sont pas pourvus" !

Les régions vont redéfinir la carte des formations professionnelles.

Pour Peillon, l'éducation se méfie trop des entreprises, et l'entreprise ne fait pas suffisamment attention à l'éducation générale des apprentis.

Peillon : l'orientation ne doit plus être subie mais choisie.

L'exemple qu'il donne : "l'élève voulait faire génie mécanique, mais comme il n'y a plus de place, on le met en pâtisserie".

L'orientation doit suivre et honorer la demande de l'élève.

Il y aura une campagne de communication autour des lycées professionnels, avec des visites de personnalités.

Peillon félicite Jean-Luc Mélenchon pour avoir fait beaucoup de choses en faveur des lycées professionnels (création des lycées des métiers notamment).

Ah... il n'a jamais entendu parler de la casse du technique ??? Quant aux apprentis c'est donc la solution au problème du technique.

Pas assez d'enseignants en primaire, et après ?? Les 2ndes à 34 élèves, c'est vrai qu'on va faire un travail d'orfèvre.

Le changement des vacances c'est tout au service de l'élève, pas du tout pour le tourisme.

La caisse des dépôts participe à la E-education.

La E-Education est "le grand projet" de Vincent Peillon pour faire reconnaître "la diversité des excellences".

BFM s'attaque aux manuels scolaires d'économie ; Peillon répond : "il faut dématérialiser les ressources pédagogiques".

Il y aura une grande filière de production pédagogique pour la e-education.

Il y aura beaucoup de moyens pour l'éducation :
- e-education
- aide publique aux devoirs

Il y aura "un grand opérateur" réunissant le CNDP, l'Onisep, le Cned.

Il y aura une vraie formation sur écriture-lecture ? non ? bon ben il m'intéresse pas plus que ses prédécesseurs.

BFM est obsédé par l'enseignement de l'économie à l'école...

Peillon : "je veux rassembler". "il ne se fera rien si on sépare pédagogues et républicains, si on oppose parents et professeurs, si on entre dans toutes les querelles des syndicats, il faut que chacun fasse un pas."

Il va parler du primaire après les infos de 19 heures... J'éteins ou je continue à détecter la langue de bois et les infos sur le détricotage de l'École avec un É majuscule dans chacune de ses phrases ?

Devoir se taper 20 minutes de pub pour savoir ce qu'il va advenir du primaire et des concours de recrutement...

Il y a quand même quelque chose qui ne va pas quelque part...

C'est le thème du recrutement maintenant.

La journaliste du Point : "Il y a un problème : il y a une désaffection pour le métier d'enseignant".

Peillon : "C'est exact." La désaffection est due :
- au manque de formation
- au manque de mécanismes pour aider les jeunes à aller à bac +5
- aux affectations sans formation dans les endroits les plus difficiles loin de son conjoint
- l'absence d'évolution de carrière
- le mépris des autorités publiques du temps de la droite

Solution : 18000 postes en L2, L3 et M1 pour passer les concours.
Ils ont été votés cette semaine.

"Vous allez voir le succès dans les universités".

Pour Peillon, les enseignants sont trop nombreux à venir de milieux aisés.

"Nous remettons en marche l'ascenseur social".

"Il faut une ressemblance entre celui qui enseigne et celui qui est enseigné".

La journaliste du Point est excellente (Charlotte Quelquechose).

Elle relance Peillon sur les salaires.

Alors qu'il n'y a aucun mépris de la part de la gauche, ni dans le passé ni actuellement...cet homme n'est pas sérieux. Ah et bien sûr les salaires sont excellents et les étudiants sont impatients de venir se faire taper par les parents et harceler par des petits chefs.

Peillon ne répond pas sur les salaires :
"il faut accueillir les enfants dès 2 ou 3 ans"
"il faut remettre des moyens sur le primaire".

"Il n'y a pas d'argent pour faire plus, les professeurs l'ont bien compris".
"Dans l'immédiat, il faut d'abord faire repartir la machine de l'éducation nationale".

John a écrit:Pour Peillon, les enseignants sont trop nombreux à venir de milieux aisés.

Qu'il se rassure : avec la perte de pouvoir d'achat que l'on continue toujours à subir, il y a des chances que ça change.