- Libé-RationGuide spirituel
J'ai posé la colle à mon proviseur, ancien prof de philo, mais il a séché...
- Spoiler:
- en revanche, il séchait sur le nom d'un philosophe contemporain, et là, c'est moi qui lui ai soufflé la bonne réponse... :lol:
- RobinFidèle du forum
Il me semble que c'est dans la Phénoménologie de l'Esprit (la conscience de soi)
- Libé-RationGuide spirituel
Robin a écrit:Il me semble que c'est dans la Phénoménologie de l'Esprit (la conscience de soi)
Merci Robin, je vais essayer de trouver le texte maintenant... forcément sur le net, vu que je ne l'ai pas dans ma bibliothèque personnelle et qu'il n'y a rien d'Hegel au CDI...
- RobinFidèle du forum
Libellune a écrit:... dit-il que je me connais grâce à mes actes ?
J'ai posé la colle à mon proviseur, ancien prof de philo, mais il a séché...Merci de votre aide...
- Spoiler:
en revanche, il séchait sur le nom d'un philosophe contemporain, et là, c'est moi qui lui ai soufflé la bonne réponse... :lol:
Le chapitre IV de la Phénoménologie traite de la "conscience de soi", moment charnière qui permettra à la conscience d'accéder à la raison.
Alors que les trois premiers chapitres traitaient des facultés cognitives de l’homme, de ce qu’il y a d’apparemment passif en lui (l’objet était posé face à une conscience), Hegel étudie la conscience en tant que désir et action, c'est-à-dire en tant qu’elle prend conscience de sa liberté et de sa puissance transformatrice, moteur de l’histoire humaine. Je pense que c'est dans ce contexte que Hegel affirme que "je (la conscience) me connais grâce à mes actes".
- RuthvenGuide spirituel
Est-ce que tu penses à ce texte sur la construction de la conscience de soi par la modification de l'extériorité ?
Les choses de la nature n'existent qu'immédiatement et d'une seule façon, tandis que l'homme, parce qu'il est esprit, a une double existence ; il existe d'une part au même titre que les choses de la nature, mais d'autre part il existe aussi pour soi, il se contemple, se représente à lui-même, se pense et n'est esprit que par cette activité qui constitue un être pour soi. Cette conscience de soi, l'homme l'acquiert de deux manières : Primo, théoriquement, parce qu'il doit se pencher sur lui-même pour prendre conscience de tous les mouvements, replis et penchants du cœur humain et d'une façon générale se contempler, se représenter ce que la pensée peut lui assigner comme essence, enfin se reconnaître exclusivement aussi bien dans ce qu'il tire de son propre fond que dans les données qu'il reçoit de l'extérieur. Deuxièmement, l'homme se constitue pour soi par son activité pratique, parce qu'il est poussé à se trouver lui-même, à se reconnaître lui-même dans ce qui lui est donné immédiatement, dans ce qui s'offre à lui extérieurement. Il y parvient en changeant les choses extérieures, qu'il marque du sceau de son intériorité et dans lesquelles il ne retrouve que ses propres déterminations. L'homme agit ainsi, de par sa liberté de sujet, pour ôter au monde extérieur son caractère farouchement étranger et pour ne jouir des choses que parce qu'il y retrouve une forme extérieure de sa propre réalité. Ce besoin de modifier les choses extérieures est déjà inscrit dans les premiers penchants de l'enfant: le petit garçon qui jette des pierres dans le torrent et admire les ronds qui se forment dans l'eau, admire en fait une oeuvre où il bénéficie du spectacle de sa propre activité. (Hegel, Esthétique)
Les choses de la nature n'existent qu'immédiatement et d'une seule façon, tandis que l'homme, parce qu'il est esprit, a une double existence ; il existe d'une part au même titre que les choses de la nature, mais d'autre part il existe aussi pour soi, il se contemple, se représente à lui-même, se pense et n'est esprit que par cette activité qui constitue un être pour soi. Cette conscience de soi, l'homme l'acquiert de deux manières : Primo, théoriquement, parce qu'il doit se pencher sur lui-même pour prendre conscience de tous les mouvements, replis et penchants du cœur humain et d'une façon générale se contempler, se représenter ce que la pensée peut lui assigner comme essence, enfin se reconnaître exclusivement aussi bien dans ce qu'il tire de son propre fond que dans les données qu'il reçoit de l'extérieur. Deuxièmement, l'homme se constitue pour soi par son activité pratique, parce qu'il est poussé à se trouver lui-même, à se reconnaître lui-même dans ce qui lui est donné immédiatement, dans ce qui s'offre à lui extérieurement. Il y parvient en changeant les choses extérieures, qu'il marque du sceau de son intériorité et dans lesquelles il ne retrouve que ses propres déterminations. L'homme agit ainsi, de par sa liberté de sujet, pour ôter au monde extérieur son caractère farouchement étranger et pour ne jouir des choses que parce qu'il y retrouve une forme extérieure de sa propre réalité. Ce besoin de modifier les choses extérieures est déjà inscrit dans les premiers penchants de l'enfant: le petit garçon qui jette des pierres dans le torrent et admire les ronds qui se forment dans l'eau, admire en fait une oeuvre où il bénéficie du spectacle de sa propre activité. (Hegel, Esthétique)
- RobinFidèle du forum
Oui. La sphère esthétique est l'une de celle dans lesquelles l'esprit en tant que conscience de soi se contemple lui-même (prend conscience de lui-même) dans l’œuvre d'art qui est un produit (particulier) de l'action humaine.
Mais il prend aussi conscience de lui-même à travers d'autres activités, telles que le travail (cf. la dialectique du maître et de l'esclave" dans la Phénoménologie de l'Esprit)
Mais il prend aussi conscience de lui-même à travers d'autres activités, telles que le travail (cf. la dialectique du maître et de l'esclave" dans la Phénoménologie de l'Esprit)
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