Classe de 6ème sans notes

Caspar Goodwood a écrit: De toute façon Barnaféé la Patouille (j'adore ton pseudo ), "marques" ou pas, qu'est-ce que ça change pour les élèves? Ils ont des validations de compétence à la place des notes et pis voilà...

Merci pour mon pseudo!
Je dirais quand même que ça peut changer les choses pour des élèves moyens ou en difficulté, qui ne sont pas autant découragés que s'ils avaient de (mauvaises) notes. En revanche, il nous a fallu créer un niveau d'acquisition au-dessus d'"acquis" car les bons/très bons élèves (si, si, on en a quand même quelques-uns!) avaient tendance à se laisser vivre dans la mesure où ils obtenaient "acquis" facilement.

Barnafée la Patouille a écrit:En revanche, il nous a fallu créer un niveau d'acquisition au-dessus d'"acquis" car les bons/très bons élèves (si, si, on en a quand même quelques-uns!) avaient tendance à se laisser vivre dans la mesure où ils obtenaient "acquis" facilement.

Et voilà ! L'histoire se répète. Comme évoqué plus haut les notes ont déjà été supprimées. C'était au lendemain de 68. Remplacées par les lettres ABCDE. puis comme c'était trop brutal, on a rajouté des - et des +. Puis comme c'était inutile et compliqué on est revenu à la bonne vieille note sur 20 qui malgré ses défauts est le moins mauvais système. Mais c'était les années 70, avant la grande vague de conversion des élites à l'ultralibéralisme. Là je suis inquiet sur un retour en arrière possible.

Ben, nous au bout d'un an d'expérience, plus rien.En plus, les parents n'étaient pas forcément ravis.

Dans un collège ,il y a 4 ans, on avait viré les notes en anglais en 5ième et nous n'évaluons que par compétence. Franchement, j'aimais bien car les gamins trouvaient du sens et se rendaient compte qu'ils avaient des atouts en lecture mais moins à l'écrit ,par exemple.En ciblant donc mieux leurs atouts et leurs faiblesses, on a pu les faire progresser. Il y avait beaucoup moins d'élève turbulents aussi car il n'y avait plus de sentiment d'échec que peut procurer un 6 sur 20.

Je l'ai déjà posté ailleurs, mais je le replace, car il me semble approprié.
Les pays de l'OCDE, et surtout la France, Peillon en tête, sont de plus en plus tentés par les préconisations du pseudo-mathématicien, mais surtout grand gourou des sciences de l'éducation Antibi, et sa fameuse constante macabre.

La page 3 toute entière de mon canard local, « Le Populaire du Centre », de vendredi 3 mai 2013, est consacrée à l’analyse du livre de Julie Chupin, directrice de cabinet à la région Limousin, et journaliste pendant 13 ans au Monde de l’Education, intitulé « Echec scolaire, la grande peur », Editions Autrement, préfacé par Philippe Meirieu, par ailleurs vice-président du conseil régional Rhône-Alpes.

Dépasser l’angoisse de l’enfant et des parents, travailler l’estime de soi, et réparer les blessures.

Échec scolaire : comment guérir le mal.
Alors que les statistiques n’ont jamais été aussi alarmantes, Julie Jupin publie sur le décrochage scolaire une enquête…optimiste. Un ouvrage à l’usage des parents, invités à ne pas perdre espoir.

L’angoisse, un marché juteux.
C’est avant tout un guide rassurant à l’usage des parents. Il est essentiel d’envoyer des messages positifs sur l’école, et d’inviter les parents à ne pas céder aux sirènes de l’angoisse scolaire qui représente un marché juteux, car on a pris l’habitude d’externaliser les recours, alors qu’on a les moyens de remédier au problème à l’intérieur même de l’école ».
Largement médiatisées, les statistiques sont déroutantes : on recense 165.000 sorties du système scolaire chaque année, 300.000 élèves absentéistes ( dont une grande partie en lycée professionnel), 14 % d’illettrés à la fin de la scolarité obligatoire. Le décrochage scolaire est un phénomène qui concerne potentiellement toutes les familles.Il n’est pas nouveau, mais il apparaît plus dangereux qu’autrefois. L’enjeu, comment aider et prévenir dès les prémisses du décrochage, quels sont les recours possibles.

Des insolents aux pierrots lunaires.
L’ouvrage n’est pas une critique du système scolaire, même si implicitement il met en exergue les lacunes ou les excès de l’école française. Cette dernière « semble déroutée par les enfants un peu décalés, hyperactifs, pierrots lunaires ou petits insolents…Elle dérive souvent vers un modèle élitiste dont le bras armé reste la notation. Ce culte des premiers de la classe et ce rejet implicite des élèves médiocres sont renforcés par un système d’évaluation destructeurs pour les plus vulnérables ».

La constante macabre.
C’est la fameuse « Constante Macabre » du mathématicien toulousain et spécialiste des Sciences de l’éducation, André Antibi. Un tiers de bons, un tiers de moyens, un tiers de médiocres. Quel que soit le niveau général de la classe, quel que soit celui de l’établissement. Un constat d’autant plus déroutant que l’enfant n’a aucune chance de se rattraper. « Il a faux, il sait pourquoi, mais il n’aura pas ensuite l’occasion d’avoir juste, déplore Julie Jupin. Au mieux, cela crée une insatisfaction, au pire, une vraie blessure narcissique ».
Julie Jupin égrène les expériences générant des raccrochages inespérés : le CLEPT de Grenoble (collège lycée élitaire pour tous), ouvert en 2000 pour des jeunes en déshérance scolaire, et où le taux de réussite au bac atteint les 85%, le réseau Nouvelle Chance de Rhône-Alpes, les missions locales, les microlycées et la Cité des Métiers à Limoges. Elle rappelle l’essentiel : la prévention, le travail en amont.

L’estime de soi.
« Les parents doivent se préoccuper des premières manifestations qui peuvent faire penser que l’enfant peut être un décrocheur potentiel. La fatigue du petit enfant qui se couche trop tard les veilles de classe, les risques de surinvestissement , générateur d’angoisses futures. Surtout, l’estime de soi : l’enfant doit faire son métier d’élève, mais on doit avant tout le laisser faire son métier d’enfant ».

On a reçu un erratum: la réunion a lieu lundi et non pas aujourd'hui.

Ca promet

La réunion 6ème par compétences a eu lieu hier soir.Bien sûr, je n'y suis pas allée. Je me demande ce que ça a donné...

tiptop, ta collègue y est-elle allée ?

L'évaluation par compétences, bof.

J'avais relevé ceci :

Compétences (Gauvain Néoprofs 15 janv 2013) :

http://www.ruedescartes.org/numero_revue/2011-3-philosophie-de-l-education-les-competences-en-question/

Les compétences reposent sur trois fausses idées :

1) une fausse idée de l’apprentissage : l’évaluation par compétences suppose plusieurs choses : d’abord qu’un élève se résume à une addition de compétences et l’apprentissage consiste additionner des compétences, mais on ne devient pas plus intelligents en accumulant les compétences, car l’apprentissage passe par des phases de régression et que le perfectionnement d’une capacité se fait souvent au détriment d’autres capacités ; De plus des items posent problème, notamment concernant les attitudes « aimer les sonorité de la langues « ou encore « Manifeste de l’intérêt… » : De quoi je me mêle ?qu’est-ce que c’est cette façon de s’immiscer dans l’intimité de l’élève ? : on ne veut plus seulement transmettre un savoir et un savoir faire , mais aussi façonner tout l’être… ce n’est plus de l’enseignement…. De plus à partir de quel seuil estime-t-on qu’une compétence est atteinte ? Le seuil n’étant pas fixé il est à la libre appréciation du correcteur et donc à la subjectivité de ce dernier… l’évaluation par compétence est trop subjective pour être honnête.

2) Une fausse idée de l’élève : l’image de l’élève est fausse car on le conçoit comme un simple « réceptacle » à compétences, ou comme un « disque dur » à compétences comme si une compétence se programme (en collège sur 4 ans pour cause de socle commun): or, une compétence ne se programme pas , la seule chose que nous pouvons faire nous enseignants , c’est mettre en place un contexte de travail dans lequel pourra émerger éventuellement la compétence. De plus un élève est aussi les résultats de ses expériences en dehors de la classe : le contexte social, familial et scolaire joue énormément sur les apprentissages : où sont les contextes sociaux et familiaux dans les grilles de compétences ??

3) une fausse idée de l’école : il y a une fausse conception de l’école, qui n’est plus un lieu d’émancipation, mais juste un centre de formation en compétences adéquates (pour le monde de l’entreprise); la dimension culturelle est totalement occultée ; on ne forme plus des citoyens critiques, mais de la ressource humaine pour le marché de l’emploi…. Et c’est là que les « lumières" des ministères ont tort : on saura d’autant plus s’adapter à des changements qu’on aura une culture générale qui nous permettra d’avoir du recul, et donc de contextualiser ces changements. De plus, qui dit que des compétences utiles pour le monde de l’entreprise en 2013 le seront tout autant dans 5/10 ans (puisque le monde justement évolue rapidement)

Il y a aussi cette critique, de Mara Goyet, auteur de "Tombeau pour le collège".

La pixellisation du monde. Mara Goyet. Le Débat. Janvier 2012.
Il est étonnant que le livret personnel de compétences, le truc le plus débile que j’aie vu de ma carrière , n’ait pas mis le feu aux établissements.
Le livret, ce sont des histoires de paliers, de socles, d’items et de compétences à valider durant sa scolarité (il y en a des tonnes !). C’est un formulaire avec des cases que les professeurs doivent cocher (avec une petite date à côté).
Du type : Alexia a réussi le 10 octobre 2010 à « utiliser ses connaissances pour réfléchir sur un texte, mieux le comprendre ». Une croix, une date. En l’an de grâce 2012, Alexia sera peut-être aussi capable de « répondre à une question par une phrase complète à l’oral ».
Mais ça demande beaucoup de préparation en amont. Rien n’est certain à un tel niveau d’exigence. De l’exigence ? Attendez, il faut aussi être capable de « maîtriser des connaissances dans divers domaines scientifiques et les mobiliser dans des contextes scientifiques différents et dans des activités de la vie courante », de « comprendre une ou deux questions liées au développement durable et agir en conséquence », ou « d’avoir conscience de la dignité de la personne humaine et en tirer des conséquences au quotidien ».
Un élève qui formule une phrase courte, se sert de son cours de biologie pour ne pas faire d’enfant à sa voisine, ne commet aucun génocide et jette son chewing-gum à la poubelle a de bonnes chances de s’en sortir.
Il ne doit pas oublier pour autant d’ « être sensible aux enjeux esthétiques et humains d’un texte littéraire », ou de « mobiliser à bon escient ses capacités motrices dans le cadre d’une pratique physique (sportive ou artistique ) adaptée à son potentiel » ainsi que de « savoir nager ».
Posséder un bonnet de bain, se montrer plein de compassion devant la souffrance de Madame Bovary ( penser à faire le lien avec sa propre mère dépressive) et éviter de courir cinquante-cinq minutes, si l’on a une pathologie cardiaque, est un bon début.
« Formuler clairement un propos simple » . C’est un de mes items préférés. Et l’enseignement, dans tout ça ?
Comment un truc pareil a-t-il pu passer ? Je me plais à imaginer que c’est une pochade de fin de soirée de trois mecs éméchés du ministère qui, par erreur, est passée dans les tuyaux. Comment personne n’a-t-il pu dire (et, s’il l’a dit, comment se fait-il qu’il n’ait pas été entendu) « Là, je crois qu’on déconne, qu’on se couvre de ridicule, il est temps de reculer » ?
On nous l’a alors présenté. On nous a dit « Union européenne ». Dans ce cas… Elle a bon dos, l’Union.
Et puis, nous a-t-on expliqué, ça permet une approche fine des difficultés des élèves. Oui, c’est de l’ordre de la frappe chirurgicale. L’avantage, c’est qu’on évite les civils. Le problème, c’est que les civils ce sont les élèves.
A grands renforts de paliers, d’items, de compétences, on ne pourra plus dire que des élèves « n’ont pas le niveau ». Certains seront plus validés que d’autres, c’est tout. On ne parlera plus de notes, de moyennes, de redoublements, mais d’items et de paliers. On ne parlera plus de niveau, mais de compétence. De compétences, il y en aura un certain nombre. Elles-mêmes seront bourrées d’items. Qui seront bourrés de néant.
Cela devait arriver. Plus personne n’y croit. Au ministère, ils n’osent plus regarder ailleurs ni regarder en face, alors ils pixellisent l’image d’une école qui va mal. C’est de la pédagogie moléculaire. Ça fait savant. Certains sauront nager et repérer le sujet d’une phrase. Deux items, presque une compétence. (1) Le socle est acquis. Tout va bien. Champagne !
(1) Notons que cette année, des élèves se sont retrouvés avec 16 de moyenne au brevet sans pour autant avoir validé toutes les compétences de leur livret. En toute logique, ils n’auraient pas dû avoir le brevet. Mais comme c’était une année d’ajustement, on n’en a pas tenu compte. J’ose espérer que l’année d’ajustement …va durer quelques années encore.

Pour compléter le tableau, voici une petite liste (non exhaustive ) de compétences, qui vient sans doute d'un néoprof bien informé, dont je n'ai pas relevé le pseudo.

Compétences.


- "éprouver de la confiance en soi ; contrôler ses émotions",
- "exécuter en autonomie des tâches simples et jouer son rôle dans les activités scolaires",
- "se repérer dans l'espace",
- "décrire ou représenter un parcours simple",
- "repérer un danger et le prendre en compte",
- "se situer dans l'espace et situer les objets par rapport à soi",
- "adapter son geste aux contraintes matérielles",
- "réaliser une composition en plan selon un désir exprimé",
- "être précis et soigneux dans les tracés, les mesures et les calculs",
- "appliquer des règles élémentaires de sécurité pour prévenir les risques d'accidents domestiques",
- "s'exprimer par l'écriture, le chant, la danse, le dessin, la peinture, le volume";
- "fournir une définition très simple de différents métiers artistiques",
- "respecter les autres et les règles de la vie collective",
- "écouter pour comprendre, interroger, répéter, réaliser un travail ou une activité",
- "maîtriser quelques conduites motrices",
- "exercer des habiletés manuelles, réaliser certains gestes techniques",
- "pratiquer le dessin et diverses formes d'expressions visuelles et plastiques en se servant de différents matériaux, supports, instruments et techniques",
- "inventer et réaliser des œuvres plastiques à visée artistique ou expressive",
- "respecter des consignes simples en autonomie",
- "montrer une certaine persévérance dans toutes les activités",
- "commencer à savoir s'auto-évaluer dans des situations simples",
- "s'impliquer dans un projet individuel",
- "se respecter en respectant les principales règles d'hygiène de vie ; accomplir les gestes quotidiens sans risque de se faire mal" ...

Ah ben nous, à partir du 6 juin et comme tous les ans on commence notre fin d'année sans notes, vu que pour tous les niveaux (sauf les 5°), l'arrêt des notes a lieu le 6...
La joyeuse garderie commence. D'ailleurs, ça donne une idée de ce que nous subirions toute l'année sans ces satanés notes : c'est la fête!
Et comme d'habitude, la dernière séquence d'enseignement compte pour du beurre. Déplorable.
Et il faut valider les socles avant le 1/06 bien sûr, sans cadrage national, sans filet, en se disant que si l'on est trop réaliste on risque une petite convoc dans le bureau du cde pour justifier l'envoi de la moitié d'une classe au brevet sans son fichu socle!

Déjà que, médusé, j'ai appris récemment qu'un de mes élèves avait informé ses parents qu'il ne bosserait pas en 4° car 'ce n'est pas une classe que l'on redouble' selon lui (il s'est basé sur le nombre d'élèves en très grandes difficulté de la classe qui sont déjà passés sans encombres de la 6° à la 4° et qui iront en 3°...)
Que dire, que faire?
Changer DE métier ou changer LE métier?

Je l'ai dit dans un autre message, mais je le répète ici : ce qui me gêne particulièrement, ce n'est pas tant le contenu des compétences (même s'il me laisse pantoise lorsque je relis la liste d'Adelaideaugusta... on a parfois l'impression de forcer des portes ouvertes... ).

C'est surtout cette histoire de validation, comme si les choses étaient acquises une bonne fois pour toutes parce qu'à un moment donné, on a effectivement coché une case sur un livret 'officiel'.

D'une évaluation qualitative, on est en train de basculer dans une évaluation quantitative, - l'évaluateur a presque bonne conscience car plus il a validé d'items (!), et plus il a l'impression d'avoir été ... productif (!) et efficace.

Moi ce qui m'agace c'est le double système: notes ET compétences. Et aussi le fait de TOUT évaluer: "contrôler ses émotions", "accomplir les gestes quotidiens..." AU SECOURS!!!

Tu as fait caca dur ce matin: je valide. Tes lacets sont bien noués: je valide. Tu as fini ton assiette à la cantine: je valide!! Je ne veux pas vivre dans un monde où on réduit les élèves à de petites cases cochées dans un livret.

Quand nous sommes inspectés, qu'est-ce qui nous importe? Le rapport rédigé de l'IPR. Serions-nous heureux de recevoir une fiche de compétences pleine de petites croix ou de pastilles rouges, vertes et bleues.

Caspar Goodwood a écrit: Moi ce qui m'agace c'est le double système: notes ET compétences. ET aussi le fait de TOUT évaluer: "contrôler ses émotions", "accomplir les gestes quotidiens..." AU SECOURS!!!

Tu as fait caca dur ce matin: je valide, Tes lacets sont bien noués: je valide, Tu as fini ton assiette à la cantine: je valide!! Je ne veux pas vivre dans un monde où on réduit les élèves à de petites cases cochées dans un livret.

Quand nous sommes inspectés, qu'est-ce qui nous importe? Le rapport rédigé de l'IPR. Serions-nous heureux de recevoir une fiche de compétence pleine de petites croix ou de pastilles rouges, vertes et bleues.

[HS Nostalgie]Ca me fait penser à Rolemaster, le "JdR le plus compliqué du monde"... ça ne nous rajeunit pas.




[/HS]
C'est qu'à l'éducnat, on a pas encore les compétences secondaires. Bof, question de temps sans doute...

Mmmmm... ça fait rêver ton truc! :pas vrai:

Caspar Goodwood a écrit:Mmmmm... ça fait rêver ton truc! :pas vrai:

Trop compliqué comme jeu.
Retourne à tes petites croix, tiens ! :diable:

(Hein qu'y a un air de ressemblance quand même, mine de rien... :lol: )

LOL! Ca me rappelle des souvenirs d'enfer ! Des soirées qui se prolongent en nuits blanches d'où l'on sort avec une affreuse gueule de bois sans même avoir bu une goutte d'alcool !!! Yes !!!

:lol: Moi je dis que les joueurs compulsifs d'hier, sont peut-être les pédagogues inspirés de demain !!!

Ma collègue d'anglais n'est pas allée à la réunion non plus.

D'ailleurs, à cette fameuse réunion 6ème par compétences, il y avait... 2 profs!

La réunion est reportée au 10 juin, " les professeurs sont invités à se réunir autour d'un déjeuner de travail" ( smiley sceptique qui vomit).

Cette semaine-là il y a des conseils de classe, des oraux hida et j'en passe

tiptop77 a écrit:

La réunion est reportée au 10 juin, " les professeurs sont invités à se réunir autour d'un déjeuner de travail"

:lol:

Les profs volontaires se bousculent.

Proposons une nouvelle réunion: sur un malentendu, ça peut marcher...

tip top, votre réunion ne cesse d'être reportée, non ?
vous jouez la montre, c'est ça ?

Oui ça doit être ça.
Je ne comprends pas pourquoi la direction veut reporter, elles se voilent la face ou quoi?

Elles ont dit aux 2 collègues présentes qu'elles pourraient peut-être travailler par compétences dans leurs matières respectives.

le "peut-être" veut tout dire.....même la direction commence à comprendre !

Je pense que les 2 collègues ne se rendent pas compte qu'elles s'embarquent dans une belle galère et que la direction va les exploiter à fond. Mais bon elles sont libres de faire ce qu'elles veulent.

Syria Forel a écrit:LOL! Ca me rappelle des souvenirs d'enfer ! Des soirées qui se prolongent en nuits blanches d'où l'on sort avec une affreuse gueule de bois sans même avoir bu une goutte d'alcool !!! Yes !!!

:lol: Moi je dis que les joueurs compulsifs d'hier, sont peut-être les pédagogues inspirés de demain !!!

Permets-moi de corriger :

Moi je dis que les joueurs compulsifs d'avant-hier, sont peut-être les pédagogues inspirés d'hier.

:lol:

Je n'avais pas saisi "jdr". J'ai cru qu'il s'agissait d'un vrai document pédagogique. Ma crédulité me perdra.

J'aime bien l'idée du "déjeuner de travail", ça fait très sérieux, hommes d'affaires se réunissant pour sauver la Denver Carrington ou la Colbyco. (allusion à une série des années 80 )