- Philippus magisterNiveau 7
Bonjour à tous,
Est-ce qu'on peut faire étudier, dans le cadre des objets d'étude et en s'alignant sur les intitulés du programme, des oeuvres de littérature étrangère? Je n'ai pas encore l'habitude du lycée, et j'aimerais avoir cette information.
Merci à tous,
P.F.
Est-ce qu'on peut faire étudier, dans le cadre des objets d'étude et en s'alignant sur les intitulés du programme, des oeuvres de littérature étrangère? Je n'ai pas encore l'habitude du lycée, et j'aimerais avoir cette information.
Merci à tous,
P.F.
- Bobby-CowenFidèle du forum
En cours, mieux vaut privilégier des œuvres françaises. Mais dans le cadre d'une lecture cursive, une œuvre de littérature étrangère peut être la bienvenue
- lilichengEsprit éclairé
En cursive oui (moi cette année ils ont lu Shakespeare).
- ysabelDevin
cursive ou textes complémentaires.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- InvitéInvité
Lors d'une inspection, il m'a été répondu qu'aucun texte officiel n'interdisait de choisir une œuvre étrangère en OI.
Maintenant, si j'étudiais Faust en théâtre, par exemple, je choisirais la traduction de Gérard de Nerval.
Maintenant, si j'étudiais Faust en théâtre, par exemple, je choisirais la traduction de Gérard de Nerval.
- SeiGrand Maître
L'IPR de mon académie avait insisté auprès des stagiaires pour qu'ils s'autorisent à étudier des auteurs étrangers.
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"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- IphigénieProphète
D
grands parleux petits faiseux, c'est comme ça qu'on dit en province.... :lol:
A fin chacun fait ce qui lui plait plait plait comme dit le poète!
C'est sûr: nos élèves sont saturés de connaissances sur la littérature française : il faut élargir aux auteurs étrangers , l'hda, les textes antiques et contemporains, toutca: et au bac un bon Victor Hugo pour changer ( ou du Gaudé ) :Sei a écrit:L'IPR de mon académie avait insisté auprès des stagiaires pour qu'ils s'autorisent à étudier des auteurs étrangers.
grands parleux petits faiseux, c'est comme ça qu'on dit en province.... :lol:
A fin chacun fait ce qui lui plait plait plait comme dit le poète!
- eliamEsprit éclairé
Lors de la dernière inspection de l'équipe de lettres, l'an dernier, notre IPR nous a déconseillé les œuvres étrangères en dehors des lectures cursives ou complémentaires.
- IphigénieProphète
Un jour faudra qu'on organise une petite bouffe entre ipr de lettres, histoire qu'ils discutent un peu.:lol:
- ysabelDevin
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- InvitéInvité
Oui, en fait je pense qu'à partir du moment où on a un projet pédagogique qui se tient avec des objectifs bien ciblés, et surtout qu'on a la foi est passionné par l'auteur, l’œuvre, qu'on peut justifier ses choix, on peut se lancer dans l'étude une OI étrangère.
Et même si les élèves ne connaissent pas toute la littérature française, on ne va pas, par exemple, comme certains collègues que je connais, bosser à vie sur Prévert ou sur Candide sous prétexte que ce sont des auteurs ou œuvres incontournables. Je pense qu'un auteur passe bien auprès des élèves si le prof est passionné. S'il se contente d'assurer ses arrières, en s’obligeant à étudier des œuvres dites incontournables, présentes dans tous les manuels scolaires, qu'il les travaille chaque année ou presque sous prétexte que les élèves changent chaque année etc., son cours ne passera pas aussi bien.
Enfin, on a déjà eu ce débat, je crois. et ce n'est que mon avis.
Et même si les élèves ne connaissent pas toute la littérature française, on ne va pas, par exemple, comme certains collègues que je connais, bosser à vie sur Prévert ou sur Candide sous prétexte que ce sont des auteurs ou œuvres incontournables. Je pense qu'un auteur passe bien auprès des élèves si le prof est passionné. S'il se contente d'assurer ses arrières, en s’obligeant à étudier des œuvres dites incontournables, présentes dans tous les manuels scolaires, qu'il les travaille chaque année ou presque sous prétexte que les élèves changent chaque année etc., son cours ne passera pas aussi bien.
Enfin, on a déjà eu ce débat, je crois. et ce n'est que mon avis.
- eliamEsprit éclairé
Je suis assez d'accord avec ça. Je ne me prive pas d'étudier des auteurs étrangers en seconde comme en 1ère. Mais je suis très étonnée que le discours des IPR soit différent d'une académie à l'autre sur ce sujet et même à l'intérieur d'une même académie puisque, auparavant, un autre IPR ne nous avait pas tenu le même discours.
- lit et ratureNiveau 5
Dans le cadre de l'objet d'étude la question de l'homme dans les genres de l'argumentation, j'ai bien étudié avec mes 1ères un texte étranger traduit : la ferme des animaux
- InvitéInvité
Et tu n'es pas la seule.
Par contre, ce qui m'irrite au plus haut point, ce sont les collègues examinateurs qui refusent d'interroger sur des OI étrangères, sous prétexte qu'il y a bien d'autres oeuvres françaises que les chers petits doivent connaître; ils exercent alors, "en toute bonne foi" une censure qu'ils réprouveraient si elle était imposée par les hautes instances. Et bien sûr ils s'empressent alors d'interroger toute la classe sur le fameux et très français Candide......C'est ainsi une manière détournée et hypocrite de juger le travail du collègue.
Par contre, ce qui m'irrite au plus haut point, ce sont les collègues examinateurs qui refusent d'interroger sur des OI étrangères, sous prétexte qu'il y a bien d'autres oeuvres françaises que les chers petits doivent connaître; ils exercent alors, "en toute bonne foi" une censure qu'ils réprouveraient si elle était imposée par les hautes instances. Et bien sûr ils s'empressent alors d'interroger toute la classe sur le fameux et très français Candide......C'est ainsi une manière détournée et hypocrite de juger le travail du collègue.
- ysabelDevin
Enfin, le problème aussi c'est que quand on se retrouve avec une dizaine de descriptifs, on n'a pas forcément le temps et l'envie de lire (et acheter) des œuvres étrangères (ou françaises et "originales").
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« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- InvitéInvité
Je comprends bien, mais le fait qu'une classe entière puisse ne pas être interrogée sur un roman ou sur une pièce de théâtre, est quand même rageant pour les élèves, surtout s'ils ont aimé l’œuvre en question et se sont impliqués dans le boulot.
Cela revient à obliger les collègues à se limiter aux œuvres les plus connues des profs, les plus ressassées, et il ne faut pas s'étonner si des générations d'élèves, et donc d'adultes, ne connaissent de la littérature que Candide, Dom Juan, Tartuffe, Une vie, Mme Bovary. C'est quand même à nous, amoureux (normalement) de la littérature, qu'incombe la responsabilité de faire découvrir aux élèves, et donc aux futurs adultes, des facettes de la littérature qu'ils ne prendront jamais la peine de découvrir par eux-mêmes parce que certaines œuvres ne seront jamais vulgarisées en livre de poche, par exemple.
Ainsi, il y a de très grands auteurs français qui ne sont plus publiés en poche. De très grands auteurs qui ne sont plus à la mode parce que pas ou plus étudiés en classe.
Autre cas, celui des auteurs qui semblent, si l'on s'en réfère à ce qui est étudié en classe, n'avoir écrit qu'un seul livre, le seul ou presque qui est étudié en classe, le seul qui est publié en poche.
Enfin, je sais bien que chacun fait ce qu'il peut et que les oraux de l'EAF sont très lourds, mais ça m'irrite quand même.
Cela revient à obliger les collègues à se limiter aux œuvres les plus connues des profs, les plus ressassées, et il ne faut pas s'étonner si des générations d'élèves, et donc d'adultes, ne connaissent de la littérature que Candide, Dom Juan, Tartuffe, Une vie, Mme Bovary. C'est quand même à nous, amoureux (normalement) de la littérature, qu'incombe la responsabilité de faire découvrir aux élèves, et donc aux futurs adultes, des facettes de la littérature qu'ils ne prendront jamais la peine de découvrir par eux-mêmes parce que certaines œuvres ne seront jamais vulgarisées en livre de poche, par exemple.
Ainsi, il y a de très grands auteurs français qui ne sont plus publiés en poche. De très grands auteurs qui ne sont plus à la mode parce que pas ou plus étudiés en classe.
Autre cas, celui des auteurs qui semblent, si l'on s'en réfère à ce qui est étudié en classe, n'avoir écrit qu'un seul livre, le seul ou presque qui est étudié en classe, le seul qui est publié en poche.
Enfin, je sais bien que chacun fait ce qu'il peut et que les oraux de l'EAF sont très lourds, mais ça m'irrite quand même.
- OrlandaFidèle du forum
J'interroge sur tout. Quand je n'ai jamais lu une oeuvre qui apparaît sur un descriptif, si j'ai le temps et que les extraits me paraissent intéressants je le fais, sinon je m'en fais une idée rapide en la feuilletant.
Après, que des générations d'élèves en bavent sur Madame Bovary ou Dom Juan ne me scandalise pas. Ces oeuvres sont quand même extraodinaires. Que des collègues les relèguent au cabinet des antiques me sidère.
Faire découvrir autre chose, oui, d'accord. Mais est-ce aussi essentiel?
Parce que je n'ai rien contre Sylvie Germain, rien du tout. Mais si une classe peut suivre, alors je lui préfère infiniment un Flaubert.
J'aimerais faire étudier La Montagne magique. Mais ce n'est pas possible. :lol:
Après, que des générations d'élèves en bavent sur Madame Bovary ou Dom Juan ne me scandalise pas. Ces oeuvres sont quand même extraodinaires. Que des collègues les relèguent au cabinet des antiques me sidère.
Faire découvrir autre chose, oui, d'accord. Mais est-ce aussi essentiel?
Parce que je n'ai rien contre Sylvie Germain, rien du tout. Mais si une classe peut suivre, alors je lui préfère infiniment un Flaubert.
J'aimerais faire étudier La Montagne magique. Mais ce n'est pas possible. :lol:
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