- AbraxasDoyen
Lu Anquetil tout seul, de Paul Fournel (l'actuel secrétaire général de l'OULIPO, pour les amateurs).
C'est remarquablement écrit, psychologiquement très fouillé, et ça peut aussi intéresser des gens qui n'ont pas avc le vélo des attaches fortes.
Sinon, s'il en est parmi vous qui furent gamins dans les années 1960, c'est une plongée dans le ert paradis des amours (sportives) enfantines.
C'est remarquablement écrit, psychologiquement très fouillé, et ça peut aussi intéresser des gens qui n'ont pas avc le vélo des attaches fortes.
Sinon, s'il en est parmi vous qui furent gamins dans les années 1960, c'est une plongée dans le ert paradis des amours (sportives) enfantines.
- doublecasquetteEnchanteur
Abraxas a écrit:Lu Anquetil tout seul, de Paul Fournel (l'actuel secrétaire général de l'OULIPO, pour les amateurs).
C'est remarquablement écrit, psychologiquement très fouillé, et ça peut aussi intéresser des gens qui n'ont pas avc le vélo des attaches fortes.
Sinon, s'il en est parmi vous qui furent gamins dans les années 1960, c'est une plongée dans le ert paradis des amours (sportives) enfantines.
Merci Abraxas !!! Vous m'avez trouvé le cadeau d'anniv de mon homme qui va fêter le même âge que vous mais un mois plus tôt que vous.
DC véto
- doublecasquetteEnchanteur
Quant à moi, je suis plongée dans Les Misérables version intégrale.
On a tous lu "Cosette", Fantine et Jean Valjean mais en version intégrale, je me rends compte que ce n'est pas si fréquent.
On a tous lu "Cosette", Fantine et Jean Valjean mais en version intégrale, je me rends compte que ce n'est pas si fréquent.
- CarabasVénérable
Pareil.doublecasquette a écrit:Quant à moi, je suis plongée dans Les Misérables version intégrale.
On a tous lu "Cosette", Fantine et Jean Valjean mais en version intégrale, je me rends compte que ce n'est pas si fréquent.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- Invité21Fidèle du forum
Ce que j'aime chez les auteurs autrichiens, c'est leur remarquable intelligence analytique. En plus, ils me font souvent moins regretter d'être une femme: Musil ne renie pas son anima, et Ingeborg Bachmann ou Elfriede Jelinek sont dénuées de toute niaiserie ou de sentimentalisme.
Je viens de terminer Malina: portrait de femme, dense.
Je vais me faire offrir sa correspondance avec Paul Celan. Je pense que cela promet de hausser le niveau de ce que j'entends autour de moi!
Je viens de terminer Malina: portrait de femme, dense.
Je vais me faire offrir sa correspondance avec Paul Celan. Je pense que cela promet de hausser le niveau de ce que j'entends autour de moi!
- NadejdaGrand sage
Oh oui la correspondance est magnifique ! Et très émouvante ! (Enfin Bachmann et Celan de toute façon... )
J'avais écrit quelques mots niais à propos de ces lettres quand j'avais fini ma lecture :
J'en suis sortie réellement émue, et désespérée aussi d'y lire un amour si brûlant et inévitablement douloureux lier ces deux êtres. Désespérée aussi à me dire que jamais il ne sera possible sans doute d'écrire encore de si beaux mots d'amour. Ils n'avaient pas besoin d'étaler leurs souvenirs, mais ils devaient, simplement, ne pas oublier ce qui avait eu lieu, même le plus terrible (l'injonction est constante chez Celan, dure même, il peut être impitoyable avec Ingeborg).
En plus de leurs poèmes insérés dans les lettres et qui tissaient souterrainement des liens entre leurs poétiques singulières, seules quelques notations légères disaient leur « temps du coeur », par exemple par Celan : « Es-tu loin ou es-tu proche, Ingeborg ? Dis-le-moi, pour que je sache si tu fermes les yeux quand maintenant je t'embrasse » ou par Bachmann, malmenée injustement par Celan, accablé par l'affaire Goll et le retour des « profanateurs de tombes » comme il dit, miné de l'intérieur plus que de l'extérieur : « C'est si calme ici. Une demi-heure est passée depuis la première phrase, et l'automne passé fait irruption dans cet automne. »
J'ai été frappée de voir que cette correspondance, plus encore qu'une tentative inaboutie de prolonger l'amour par le verbe, était pour eux un espace de reviviscence d'une langue ailleurs desséchée et soumise au quotidien et, pire, aux bassesses de certains critiques insufflant l'idéologie la plus nauséabonde dans l'autonomie du discours poétique. A propos de la Todesfuge réduite par un critique à un « exercice contrapuntique sur du papier à musique ou sur des touches muettes -de la musique pour les yeux, des partitions optiques qui n'accouchent que partiellement d'un son. Ce n'est que rarement dans ces poèmes que le son est développé au point d'assumer une fonction sémantique », bref réduite à du vide agité par un auteur qui aurait pris beaucoup de libertés vis-à-vis de la langue allemande car « cela doit tenir à son origine », Celan rappelle à Bachmann que sa Todesfuge « est aussi pour moi ceci : une épitaphe et une tombe. Celui qui écrit ça sur la Todesfuge, ce que Blöcker a écrit à son sujet, celui-là profane les tombes. Ma mère, elle aussi, n'a que cette tombe. » Mère perdue à laquelle il s'adresse, désespéré, dans un poème tardif, « Pois de loup » en 1959, où il écrit entre autres : « Mère, / mère, de qui / ai-je serré la main / lorsque j'allais / avec tes mots en / Allemagne ? ». Ce que les Claire Goll n'ont pas compris, et ne pouvaient comprendre, c'était bien la teneur affective et éthique à l'origine de chaque poème de Celan. Et ce dont témoigne cette correspondance de poètes, c'est aussi de cette importance du dialogue -même chargé de malentendus et de douloureuses attentes- comme autre espace de la poésie, comme laboratoire peut-être d'une poétique à venir, chacun liant fermement l'amour à une langue allemande repensée, renouvelée, oblique.
J'ai aussi été beaucoup touchée par un autre dialogue, celui tissé entre Bachmann et Gisèle Celan-Lestrange, une femme d'une grande sensibilité, m'a-t-il semblé. La lettre qu'elle envoie à Ingeborg après qu'elle a appris le suicide de son mari m'a bouleversée : [extrait] « Dans la nuit de dimanche à lundi 19/20 avril, il a quitté son domicile pour ne plus jamais revenir. J'ai passé quinze jours à le chercher partout, je n'avais aucun espoir de le retrouver vivant. C'est le premier mai que la police l'a retrouvé, quinze jours donc presque après son geste terrible. Je ne l'ai su que le 4 mai -. Paul s'est jeté dans la Seine. Il a choisi la mort la plus anonyme et la plus solitaire. Que puis-je d'autres, Ingeborg. Je n'ai pas su l'aider comme je l'aurais voulu. Eric [Celan, son fils] va avoir quinze ans le mois prochain. Je vous embrasse, Gisèle Celan. »
Si elle est grande et belle, la poésie ne touche pas, n'éprouve pas que le poète qui la forge, mais tout son entourage qui lie alors -et ces lettres en sont le plus bel exemple- la poésie à la vie (et à la mort). En lisant cette correspondance, j'ai parfois eu l'impression, tout autant agréable que gênante, de faire partie moi aussi de cet entourage, de m'installer parmi ces êtres disparus aujourd'hui, jusqu'à briser cette fragile intimité qu'ils avaient créée avec des mots connus de tous mais chargés avec eux d'une autre tonalité, d'une autre pulsation accordée à leur « temps du coeur ».
J'avais écrit quelques mots niais à propos de ces lettres quand j'avais fini ma lecture :
J'en suis sortie réellement émue, et désespérée aussi d'y lire un amour si brûlant et inévitablement douloureux lier ces deux êtres. Désespérée aussi à me dire que jamais il ne sera possible sans doute d'écrire encore de si beaux mots d'amour. Ils n'avaient pas besoin d'étaler leurs souvenirs, mais ils devaient, simplement, ne pas oublier ce qui avait eu lieu, même le plus terrible (l'injonction est constante chez Celan, dure même, il peut être impitoyable avec Ingeborg).
En plus de leurs poèmes insérés dans les lettres et qui tissaient souterrainement des liens entre leurs poétiques singulières, seules quelques notations légères disaient leur « temps du coeur », par exemple par Celan : « Es-tu loin ou es-tu proche, Ingeborg ? Dis-le-moi, pour que je sache si tu fermes les yeux quand maintenant je t'embrasse » ou par Bachmann, malmenée injustement par Celan, accablé par l'affaire Goll et le retour des « profanateurs de tombes » comme il dit, miné de l'intérieur plus que de l'extérieur : « C'est si calme ici. Une demi-heure est passée depuis la première phrase, et l'automne passé fait irruption dans cet automne. »
J'ai été frappée de voir que cette correspondance, plus encore qu'une tentative inaboutie de prolonger l'amour par le verbe, était pour eux un espace de reviviscence d'une langue ailleurs desséchée et soumise au quotidien et, pire, aux bassesses de certains critiques insufflant l'idéologie la plus nauséabonde dans l'autonomie du discours poétique. A propos de la Todesfuge réduite par un critique à un « exercice contrapuntique sur du papier à musique ou sur des touches muettes -de la musique pour les yeux, des partitions optiques qui n'accouchent que partiellement d'un son. Ce n'est que rarement dans ces poèmes que le son est développé au point d'assumer une fonction sémantique », bref réduite à du vide agité par un auteur qui aurait pris beaucoup de libertés vis-à-vis de la langue allemande car « cela doit tenir à son origine », Celan rappelle à Bachmann que sa Todesfuge « est aussi pour moi ceci : une épitaphe et une tombe. Celui qui écrit ça sur la Todesfuge, ce que Blöcker a écrit à son sujet, celui-là profane les tombes. Ma mère, elle aussi, n'a que cette tombe. » Mère perdue à laquelle il s'adresse, désespéré, dans un poème tardif, « Pois de loup » en 1959, où il écrit entre autres : « Mère, / mère, de qui / ai-je serré la main / lorsque j'allais / avec tes mots en / Allemagne ? ». Ce que les Claire Goll n'ont pas compris, et ne pouvaient comprendre, c'était bien la teneur affective et éthique à l'origine de chaque poème de Celan. Et ce dont témoigne cette correspondance de poètes, c'est aussi de cette importance du dialogue -même chargé de malentendus et de douloureuses attentes- comme autre espace de la poésie, comme laboratoire peut-être d'une poétique à venir, chacun liant fermement l'amour à une langue allemande repensée, renouvelée, oblique.
J'ai aussi été beaucoup touchée par un autre dialogue, celui tissé entre Bachmann et Gisèle Celan-Lestrange, une femme d'une grande sensibilité, m'a-t-il semblé. La lettre qu'elle envoie à Ingeborg après qu'elle a appris le suicide de son mari m'a bouleversée : [extrait] « Dans la nuit de dimanche à lundi 19/20 avril, il a quitté son domicile pour ne plus jamais revenir. J'ai passé quinze jours à le chercher partout, je n'avais aucun espoir de le retrouver vivant. C'est le premier mai que la police l'a retrouvé, quinze jours donc presque après son geste terrible. Je ne l'ai su que le 4 mai -. Paul s'est jeté dans la Seine. Il a choisi la mort la plus anonyme et la plus solitaire. Que puis-je d'autres, Ingeborg. Je n'ai pas su l'aider comme je l'aurais voulu. Eric [Celan, son fils] va avoir quinze ans le mois prochain. Je vous embrasse, Gisèle Celan. »
Si elle est grande et belle, la poésie ne touche pas, n'éprouve pas que le poète qui la forge, mais tout son entourage qui lie alors -et ces lettres en sont le plus bel exemple- la poésie à la vie (et à la mort). En lisant cette correspondance, j'ai parfois eu l'impression, tout autant agréable que gênante, de faire partie moi aussi de cet entourage, de m'installer parmi ces êtres disparus aujourd'hui, jusqu'à briser cette fragile intimité qu'ils avaient créée avec des mots connus de tous mais chargés avec eux d'une autre tonalité, d'une autre pulsation accordée à leur « temps du coeur ».
- lenidjiNiveau 8
En ce moment, je lis "Le Tigre Blanc" d'Aravind Adiga. Difficile d'évaluer la qualité de l'écriture, c'est une traduction. En tout cas, c'est une belle découverte. Cet auteur indien nous fait visiter l'Inde d'une façon extrêmement critique. Le livre est très bien construit et le narrateur a une particularité intéressante...
- ClarinetteGrand Maître
Abraxas : j'ignorais que l'OULIPO existât encore ! :shock:
Lenidji : ton commentaire me rappelle une de mes lectures de l'été dernier, A suitable boy de Vikram Seth : une plongée de 1500 pages dans l'Inde post-indépendance. Envoûtant...
Lenidji : ton commentaire me rappelle une de mes lectures de l'été dernier, A suitable boy de Vikram Seth : une plongée de 1500 pages dans l'Inde post-indépendance. Envoûtant...
- Reine MargotDemi-dieu
si si ma prof de maîtrise, Anne Garréta, en faisait (fait?) partie.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- zizzaNiveau 10
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J'ai (enfin!) fini de lire ça. C'est le 3e tome des Origines du totalitarisme, son oeuvre la plus magistrale. J'avais déjà lu les 2 premiers l'année dernière. Et bien sûr, c'est vraiment passionnant.
J'ai (enfin!) fini de lire ça. C'est le 3e tome des Origines du totalitarisme, son oeuvre la plus magistrale. J'avais déjà lu les 2 premiers l'année dernière. Et bien sûr, c'est vraiment passionnant.
- ErgoDevin
Ah, oui, bien d'accord !
Et moi, je vais retourner à Game of Thrones. C'est inquiétant d'ailleurs, parce que je n'ai pris que les deux premiers tomes et je ne retourne que dans une douzaine de jours à la ville du Canard où sont les autres, j'aurai sûrement fini d'ici là !
(Clarinette: )
Et moi, je vais retourner à Game of Thrones. C'est inquiétant d'ailleurs, parce que je n'ai pris que les deux premiers tomes et je ne retourne que dans une douzaine de jours à la ville du Canard où sont les autres, j'aurai sûrement fini d'ici là !
(Clarinette: )
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- PatissotDoyen
Est ce que quelqu'un a lu "l'effervescence du vide" de N . Grimaldi ?
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« Déjà, certaines portions de ma vie ressemblent aux salles dégarnies d'un palais trop vaste, qu'un propriétaire appauvri renonce à occuper tout entier. »
- InvitéeHrÉrudit
Auriez-vous un ou des titres de Thomas Pynchon à me conseiller ?
- zizzaNiveau 10
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Je viens de finir ça. C'est particulièrement édifiant, et je me retrouve totalement dans ce qu'elle dit, sauf que ses élèves étaient beaucoup plus difficiles que les miens, et je ne suis pas d'accord non plus sur ce qu'elle dit à propos de l'ambiance entre profs. Mais pour le soutien de la part de l'administration, elle met le doigt juste là où il faut!
La pauvre, elle a vraiment vécu un enfer, je comprends qu'elle ait arrêté.
Je viens de finir ça. C'est particulièrement édifiant, et je me retrouve totalement dans ce qu'elle dit, sauf que ses élèves étaient beaucoup plus difficiles que les miens, et je ne suis pas d'accord non plus sur ce qu'elle dit à propos de l'ambiance entre profs. Mais pour le soutien de la part de l'administration, elle met le doigt juste là où il faut!
La pauvre, elle a vraiment vécu un enfer, je comprends qu'elle ait arrêté.
- AbraxasDoyen
Lu le Journal (trouvé chez un bouquiniste…) de Catherine Pozzi (pour celles et ceux qui ne savent pas, elle fut la maîtresse et en un sens la Muse de Valéry pendant huit années essentielles) :
Et pour celles et ceux qui ne savent vraiment pas, ci-dessous l'un des plus beaux poèmes de la Dame (on n'en a que six, ce sont de petits bijoux) :
Ave
Très haut amour, s’il se peut que je meure
Sans avoir su d’où je vous possédais,
En quel soleil était votre demeure
En quel passé votre temps, en quelle heure
Je vous aimais,
Très haut amour qui passez la mémoire,
Feu sans foyer dont j’ai fait tout mon jour,
En quel destin vous traciez mon histoire,
En quel sommeil se voyait votre gloire,
Ô mon séjour…
Quand je serai pour moi-même perdue
Et divisée à l’abîme infini,
Infiniment, quand je serai rompue,
Quand le présent dont je suis revêtue
Aura trahi,
Par l’univers en mille corps brisée,
De mille instants non rassemblés encor,
De cendre aux cieux jusqu’au néant vannée,
Vous referez pour une étrange année
Un seul trésor
Vous referez mon nom et mon image
De mille corps emportés par le jour,
Vive unité sans nom et sans visage,
Cœur de l’esprit, ô centre du mirage,
Très haut amour.
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Et pour celles et ceux qui ne savent vraiment pas, ci-dessous l'un des plus beaux poèmes de la Dame (on n'en a que six, ce sont de petits bijoux) :
Ave
Très haut amour, s’il se peut que je meure
Sans avoir su d’où je vous possédais,
En quel soleil était votre demeure
En quel passé votre temps, en quelle heure
Je vous aimais,
Très haut amour qui passez la mémoire,
Feu sans foyer dont j’ai fait tout mon jour,
En quel destin vous traciez mon histoire,
En quel sommeil se voyait votre gloire,
Ô mon séjour…
Quand je serai pour moi-même perdue
Et divisée à l’abîme infini,
Infiniment, quand je serai rompue,
Quand le présent dont je suis revêtue
Aura trahi,
Par l’univers en mille corps brisée,
De mille instants non rassemblés encor,
De cendre aux cieux jusqu’au néant vannée,
Vous referez pour une étrange année
Un seul trésor
Vous referez mon nom et mon image
De mille corps emportés par le jour,
Vive unité sans nom et sans visage,
Cœur de l’esprit, ô centre du mirage,
Très haut amour.
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- Reine MargotDemi-dieu
un superbe roman que je commence, épique, dartagnesque, amour, aventure, guerre au temps de l'ordre des Hospitaliers, recommandé par la critique
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- LeilEsprit éclairé
Pas vite lu, mais sans doute vite oublié ...
Clic
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http://www.bricabook.fr/
- NadejdaGrand sage
Plusieurs lectures en même temps, c'est les vacances...
Recueil d'articles de Manganelli sur sa conception du récit et du roman, sur l'activité d'écrivain... C'est plutôt agréable à lire, souvent plein d'ironie sur lui-même et les figures d'écrivain autoproclamé, mais le format article ne laisse pas toujours le temps à la pensée de se développer
Très beau. Beaucoup de fragments très elliptiques, parfois reconstitués (l'histoire de la découverte et des reconstitutions successives de chaque poème est fascinante, à en croire la préface), qui laissent la part belle à l'imagination...
Que je découvre avec ces trois récits de jeunesse. Un style très nerveux, parfois célinien dans la tonalité. J'ai lu pour l'instant le récit "Abîme", très féroce sur la médiocrité, la solitude, c'est le récit d'un suicide raté.
Poèmes plus doux, plus mélancoliques et moins satiriques que ses textes en prose et très influencés par d'autres "poètes maudits", comme Trakl ou Rimbaud.
Roman autobiographique, apparemment culte en Turquie, par une jeune femme éprise de liberté, partie en Allemagne et en France, guettée par la folie et morte assez jeune d'un cancer. Je commence seulement.
Recueil d'articles de Manganelli sur sa conception du récit et du roman, sur l'activité d'écrivain... C'est plutôt agréable à lire, souvent plein d'ironie sur lui-même et les figures d'écrivain autoproclamé, mais le format article ne laisse pas toujours le temps à la pensée de se développer
Très beau. Beaucoup de fragments très elliptiques, parfois reconstitués (l'histoire de la découverte et des reconstitutions successives de chaque poème est fascinante, à en croire la préface), qui laissent la part belle à l'imagination...
Que je découvre avec ces trois récits de jeunesse. Un style très nerveux, parfois célinien dans la tonalité. J'ai lu pour l'instant le récit "Abîme", très féroce sur la médiocrité, la solitude, c'est le récit d'un suicide raté.
Poèmes plus doux, plus mélancoliques et moins satiriques que ses textes en prose et très influencés par d'autres "poètes maudits", comme Trakl ou Rimbaud.
Roman autobiographique, apparemment culte en Turquie, par une jeune femme éprise de liberté, partie en Allemagne et en France, guettée par la folie et morte assez jeune d'un cancer. Je commence seulement.
- FrisouilleEnchanteur
Lu ces dernières semaines Purge, de Sofi Oksanen, qu'on ne présente plus.
Lecture intéressante et prenante, d'autant que j'ignore tout de ce pan de l'Histoire pendant et post ère communiste. Quatre destins tragiques, déterminés par une malheureuse cueillette de champignons...
Néanmoins, certaines scènes concernant le "dressage" pornographique de Zara sont à la limite du soutenable... Et pourtant je croyais avoir le coeur accroché...
Lecture intéressante et prenante, d'autant que j'ignore tout de ce pan de l'Histoire pendant et post ère communiste. Quatre destins tragiques, déterminés par une malheureuse cueillette de champignons...
Néanmoins, certaines scènes concernant le "dressage" pornographique de Zara sont à la limite du soutenable... Et pourtant je croyais avoir le coeur accroché...
- ChaNiveau 1
heather a écrit:Auriez-vous un ou des titres de Thomas Pynchon à me conseiller ?
Vineland et V, lus il y a longtemps mais j'en ai gardé un très bon souvenir...
- LeilEsprit éclairé
Ce bouquin avait tout pour me plaire ... Peut-être en attendais-je trop ? Bon, il a eu un prix, peut-être plaira-t-il à d'autres ...
Clic.
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- AbraxasDoyen
Comme je ne le trouvais pas en français, et que je ne lis pas le turc, je me suis offert en anglais un remarquable essai de Orhan Pamuk (Prix Nobel de Littérature, lire absolument Neige…)intitulé The naive and the sentimental novelist — que je ne saurais trop recommander à qui veut se pencher sur ce que c'est que lire, et écrire :
- CeladonDemi-dieu
Absolument superbe, le poème de Pozzi ! Merci Abraxas pour cette découverte matinale autant qu'essentielle.
- LovizôleNiveau 8
Je viens de commencer...
...et je me régale !
Ultra moderne solitude d'un homme ordinaire et lucide, avec un humour sans m'as-tu vu.
...et je me régale !
Ultra moderne solitude d'un homme ordinaire et lucide, avec un humour sans m'as-tu vu.
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Quand les gens sont de mon avis, j'ai toujours le sentiment de m'être trompé. Oscar Wilde.
Pour être costaud, faut manger des épinards. Pour se lever tôt, il faut pas se coucher tard. Joe Dassin
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