Nos dernières lectures (tome 4)

Je trouve le style de Läckberg assez insignifiant voire très agaçant (les atermoiements du couple ), mais ses enquêtes montent en puissance au fil des livres, du coup j'ai tout lu, lecture facile, un "page-turner" dans toute sa splendeur (=vite lu, vite oublié).

http://www.editionsdusonneur.com/produit.php?ref=Rimbaud-a-Java-Jamie-James&id_rubrique=7

Un peu sec comme compte-rendu de lecture, si je puis me permettre, Nadejda au si joli pseudo....

Läckberg, je n'ai pas aimé. Pourtant j'ai trouvé l'entrée dans l'oeuvre prenante, mais la suite ne m'a pas accrochée. Comme dit Frisouille, son style est assez plat, et ça m'a lassée. Je l'avais lu juste après "Millenium". Il faudrait que je me replonge dedans pour voir, peut-être que l'effet est passé.

Frisouille a écrit:Un peu sec comme compte-rendu de lecture, si je puis me permettre, Nadejda au si joli pseudo....

Oh je suis pas la seule à ne poster que la couverture

Comme son titre l'indique, cet essai part du voyage de Rimbaud à Java en 1876. On ne sait rien de ce voyage qui ne dura que quelques mois (les spécialistes n'ont toujours rien trouvé là-dessus, ont même compulsé les registres maritimes de l'époque pour savoir quel bateau Rimbaud aurait pu prendre au retour, après sa désertion, quel trajet il aurait fait jusqu'à son arrivée à Charleville, quel nom d'emprunt il aurait pris, peut-être Edwin Holmes), et Jamie James n'en sait au fond pas plus (autant être prévenu).
Mais c'est une belle rêverie sur une autre facette du poète, aventurier, voire soldat, renonçant à la littérature, et ce avant son départ définitif pour la corne de l'Afrique où plus rien ne lui restera de sa Bohême de jeunesse. L'auteur évoque autant la figure de Rimbaud que la Java de l'époque, notamment grâce aux nombreux récits faits par les aventuriers ou les écrivains (qui rêvaient l'île plutôt qu'ils ne la connaissaient vraiment) : l'essai est donc aussi une variation sur l'orientalisme qui a connu une véritable mode en Europe, et en particulier en France, au cours du XIXe siècle.
J'ai bien aimé, l'essai prend souvent la forme d'une enquête et d'un récit de voyage à travers les témoignages d'époque.

Bah quoi on apprend des choses...

Loise a écrit:

Bah quoi on apprend des choses...

Quoi donc? Vas-y, balance !!!

J'ai terminé Au Nord du monde de Marcel Théroux.....
Description apocalyptique de la vie âpre et solitaire du shérif Makepeace dans les ruines d’une vie rêvée en pleine Sibérie par des colons qui tourne au cauchemar. On n'apprend jamais vraiment ce qui a mené à cette destruction ( j'en ai ressenti un brin de frustration). Toute lueur d'espoir est anéantie, au début de l'histoire...... Et pourtant, on s'accroche, on dévore.......enfin , moi du moins;....
Je n'en dis pas trop .......?

Lu Limonov d'Emmanuel Carrère (d'autres ont dû en parler au dernier trimestre de l'année dernière, j'ai la flemme de chercher).
Eh bien, c'est très bien, très drôle, très bien écrit, et passionnant même si on ne s'intéresse pas à l'URSS des soixante dernières années (d'ailleurs, ça se passe aussi en France, aux Etats-Unis, dans les Balkans, etc.). Et ça donne envie de dévorer Limonov, dont j'avoue à ma grande honte n'avoir rien lu.

Nadejda a écrit:

Frisouille a écrit:Un peu sec comme compte-rendu de lecture, si je puis me permettre, Nadejda au si joli pseudo....

Oh je suis pas la seule à ne poster que la couverture

Comme son titre l'indique, cet essai part du voyage de Rimbaud à Java en 1876. On ne sait rien de ce voyage qui ne dura que quelques mois (les spécialistes n'ont toujours rien trouvé là-dessus, ont même compulsé les registres maritimes de l'époque pour savoir quel bateau Rimbaud aurait pu prendre au retour, après sa désertion, quel trajet il aurait fait jusqu'à son arrivée à Charleville, quel nom d'emprunt il aurait pris, peut-être Edwin Holmes), et Jamie James n'en sait au fond pas plus (autant être prévenu).
Mais c'est une belle rêverie sur une autre facette du poète, aventurier, voire soldat, renonçant à la littérature, et ce avant son départ définitif pour la corne de l'Afrique où plus rien ne lui restera de sa Bohême de jeunesse. L'auteur évoque autant la figure de Rimbaud que la Java de l'époque, notamment grâce aux nombreux récits faits par les aventuriers ou les écrivains (qui rêvaient l'île plutôt qu'ils ne la connaissaient vraiment) : l'essai est donc aussi une variation sur l'orientalisme qui a connu une véritable mode en Europe, et en particulier en France, au cours du XIXe siècle.
J'ai bien aimé, l'essai prend souvent la forme d'une enquête et d'un récit de voyage à travers les témoignages d'époque.

à croiser avec "Comment parler des lieux où l'on n'a pas été" de Pierre Bayard

Miss Charity, de M-A Murail. Pour ceux qui aiment la (bonne) littérature de jeunesse, c'est délicieux.

Zut, le lien n'est pas passé
=> j'recommence :

http://www.lechoixdeslibraires.com/livre-113295-camus-dans-le-narguile.htm

je ne savais pas où poster cela...

je passe chercher des livres à Nancy et comme j'ai 4 folio j'ai droit à 2 livres gratuits... bon il ne restait plus grand choix...

j'ai pris E. Carrère, La Moustache (ça a l'air sympa) et à côté il y avait des livres que j'avais déjà et Entre les murs ; bon, ben j'ai pris le Bégaudeau (je dois avouer que jamais je n'aurais mis un euro pour ce bouquin sinon... )

Ça te fait une belle jambe, mais j'ai aimé les 2, Ysabel, même le Bégaudeau...

J'admets que je n'ai pas envie de l'acheter mais je serais curieuse de le lire ! Un jour, je le chercherai dans une bibliothèque.

Lovizôle a écrit:Ça te fait une belle jambe, mais j'ai aimé les 2, Ysabel, même le Bégaudeau...

Moi aussi. Il n'est pas si mal écrit que cela le Bégaudaud.

J'ai lu avant de dormir un conte de Hermann Melville.



C'est très particulier mais j'ai bien aimé... C'est avant de me lancer dans son roman Mardi pour l'agrégation.

ysabel a écrit:je ne savais pas où poster cela...

je passe chercher des livres à Nancy et comme j'ai 4 folio j'ai droit à 2 livres gratuits... bon il ne restait plus grand choix...

j'ai pris E. Carrère, La Moustache (ça a l'air sympa) et à côté il y avait des livres que j'avais déjà et Entre les murs ; bon, ben j'ai pris le Bégaudeau (je dois avouer que jamais je n'aurais mis un euro pour ce bouquin sinon... )

Je ne qualifierais pas La Moustache de sympa (attends la fin...) mais c'est un bon livre, qui m'a marquée.

ysabel a écrit:J'ai lu avant de dormir un conte de Hermann Melville.



C'est très particulier mais j'ai bien aimé... C'est avant de me lancer dans son roman Mardi pour l'agrégation.

Euh... Miss Ergo sait ce que j'ai pensé du Paradis des Célibataires, le recueil de nouvelles de Melville lu pour le Néo-Club cet hiver... J'ai été... comment dire... très déroutée par la majorité des nouvelles, peu palpitantes à mon goût. Seules deux sur la douzaine que compte le recueil m'ont davantage plu.

Sinon, je suis en train de lire Il faut qu'on parle de Kévin de Lionel Shriver. A déconseiller aux âmes sensibles, mais c'est très bien vu. Le film qui en a été tiré, par lequel j'ai d'ailleurs commencé, est aussi à voir.

Clarinette a écrit:
Sinon, je suis en train de lire Il faut qu'on parle de Kévin de Lionel Shriver. A déconseiller aux âmes sensibles, mais c'est très bien vu. Le film qui en a été tiré, par lequel j'ai d'ailleurs commencé, est aussi à voir.

Je dirai de même du film tiré par Carrère himself de son roman la Moustache. Totalement dickien.

Hier, j'ai fini La Femme gelée d'Annie Ernaux


J'ai eu du mal au début à accrocher à l'écriture mais finalement cet ouvrage m'a plu. Cette femme "narre" ses états d'âme depuis son enfance jusqu'à sa vie de femme-prof. Un bel ouvrage sur la condition de ce que mes collègues appellent "la femme moderne".

Frisouille a écrit:

Clarinette a écrit:
Sinon, je suis en train de lire Il faut qu'on parle de Kévin de Lionel Shriver. A déconseiller aux âmes sensibles, mais c'est très bien vu. Le film qui en a été tiré, par lequel j'ai d'ailleurs commencé, est aussi à voir.

Je dirai de même du film tiré par Carrère himself de son roman la Moustache. Totalement dickien.

Ah, c'est vrai, je l'avais vu passer à l'époque où il était sorti, mais je vais très peu au cinéma. Vais peut-être me le procurer pour cet été.

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J'ai fini ça. Ce livre est un recueil de nouvelles, dans lesquelles l'auteur raconte ses souvenirs liés à ses terres (principalement l'ouest de la Vénétie). Il y a de très belles pages.

Un incontournable.

Superbe.

Clic.

Lu Anquetil tout seul, de Paul Fournel (l'actuel secrétaire général de l'OULIPO, pour les amateurs).
C'est remarquablement écrit, psychologiquement très fouillé, et ça peut aussi intéresser des gens qui n'ont pas avc le vélo des attaches fortes.
Sinon, s'il en est parmi vous qui furent gamins dans les années 1960, c'est une plongée dans le ert paradis des amours (sportives) enfantines.