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Quand je conçois, prépare, dispense mes cours,
- User5899Demi-dieu
On parle ici comme ailleurs de crise de recrutement, de conditions d'exercice dégradées, de malaise dans le métier d'enseignant. J'aimerais bien me faire une idée, forcément sommaire, de la façon dont nous percevons notre travail au quotidien : libres ou attachés de toutes parts
- DaphnéDemi-dieu
Totalement libre, manquerait plus que ça, c'est le dernier avantage de notre métier.
Le travail en équipe ce n'est pas pour moi.
J'ai choisi ce métier pour ma liberté dans ma classe justement, pour ne dépendre de personne et surtout pas d'un petit chefaillon :diable:
Edité pour faute de frappe.
Le travail en équipe ce n'est pas pour moi.
J'ai choisi ce métier pour ma liberté dans ma classe justement, pour ne dépendre de personne et surtout pas d'un petit chefaillon :diable:
Edité pour faute de frappe.
- zinaNiveau 10
Comme je savais que j'allai être inspecté cette année, j'ai fait beaucoup de cours TICE et exercices sous forme de jeux pour plaire aux élèves et à l'IPR tout en sachant que cela prend beaucoup de temps sans être forcement efficace.
- Hervé HervéFidèle du forum
Je fais le plus souvent ce que je veux mais je garde un très mauvais souvenir de deux inspecteurs qui par leur pression m'ont longtemps fait me sentir "mal" en classe.
Maintenant,ça va mieux.
Maintenant,ça va mieux.
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« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- sueciaNiveau 9
Non, je ne suis pas "libre" au sens ou je peux tout decider seule. Je dois travailler en equipe avec ma collegue avec qui je partage ma classe de 24 eleves (de 6 ans a cette rentree) et avec les "fritidslärare" (profs de temps libre) qui s'occupent des enfants l'apres midi.
Il faut que les activites que nous proposons aux enfants soient coherentes et s inscrivent dans le meme projet. D autre part les parents et les enfants ont beaucoup de possibilites d'influencer sur le contenu et la forme de notre enseignement. Enfin, nous sommes tres regulierement inspectes.
Mais en Suede, on a le travail en equipe dans le sang (ca vient de l ecole...) donc pour moi ce n est pas un probleme.
Il faut que les activites que nous proposons aux enfants soient coherentes et s inscrivent dans le meme projet. D autre part les parents et les enfants ont beaucoup de possibilites d'influencer sur le contenu et la forme de notre enseignement. Enfin, nous sommes tres regulierement inspectes.
Mais en Suede, on a le travail en equipe dans le sang (ca vient de l ecole...) donc pour moi ce n est pas un probleme.
- Monochrome-n4Niveau 5
Bonsoir,
En tant qu'ex vacataire puis contractuelle, je ne me sentais pas libre du tout, car j'étais plutôt peu sûre de moi, de mes choix pédagogiques, de ma façon de faire (comme beaucoup , je n'ai eu aucune formation et pour mon premier remplacement, j'ai été mise dans le grand bain en ayant seulement rencontré l'IPR et en ayant été prévenue un samedi matin que le lundi suivant, il fallait que je me présente dans un collège). J'ai donc eu tendance à me poser énormément de questions et je n'osais pas sortir du cadre de ce que les profs remplacés faisaient dans leur cours. D'ailleurs, je dois préciser que j'ai rencontré des profs géniaux, qui bien qu'en arrêt, ont souvent pris le temps de m'aider et de me guider (un grand merci ) De plus, je trouvais important de ne pas déstabiliser les élèves avec d'autres méthodes de travail que celles dont ils avaient l'habitude. Toujours est-il que pendant cette période, je n'ai pas vraiment pu élaborer une façon de travailler personnelle, dans laquelle je me sois sentie libre de mes choix pédagogiques. De plus, à chaque fin de remplacement, le CDE envoie un rapport au rectorat sur le déroulement de ce remplacement. Autant dire que si on veut avoir d'autres contrats, il vaut mieux ne pas avoir le moindre conflit avec l'administration... Donc j'ai honte de dire que j'ai parfois fais profil bas alors que je n'étais pas d'accord avec certaines situations . (par exemple une gestionnaire refusant de me donner les clefs de la réserve de matériel de la salle d'arts plastiques car pour un remplacement d'une semaine, je n'en avais pas besoin... Après tout, "vous pouvez improviser dans votre matière, c'est cool, c'est un peu la récréation le cours d'arts plastiques" (ce sont ses paroles exactes, prononcées devant le CDE, gêné mais qui n'a rien dit)
Aujourd'hui que j'ai le CAPES, je serai donc stagiaire à la rentrée. Et je n'ai pas trop envie d'avoir à refaire l'année de stage si cela se passe mal avec le tuteur, l'inspecteur, le CDE, les parents d'élèves... Donc je pense que je ne me sentirai pas libre non plus l'an prochain, j'essaierai de ne pas faire de vagues, de faire exactement ce que me conseille le tuteur, même si je ne suis pas d'accord. Bon, je pense quand même que la grande majorité des tuteurs doit plutôt donner des indications utiles et très précieuses Mais leur façon de travailler ne correspondra peut-être pas à celle que je développerai au fil de mon expérience. De même, j'appliquerai purement et bêtement, quoi que j'en pense, les directives données en formation. Bref, je ne pense pas me sentir libre du tout l'an prochain. En même temps, je serai là pour apprendre, donc il est peut-être bon également que je puisse prendre des distances avec la façon dont je crois avoir envie de mener mes cours pour pouvoir me rendre compte qu'il peut y avoir d'autres façons que celles que j'avais en tête.
J'espère que je gagnerai en liberté au fil du temps. Je pense pour ma part que mon sentiment de liberté dans l'exercice de ce métier grandira parallèlement à ma confiance en moi et en ce que je propose.
En tant qu'ex vacataire puis contractuelle, je ne me sentais pas libre du tout, car j'étais plutôt peu sûre de moi, de mes choix pédagogiques, de ma façon de faire (comme beaucoup , je n'ai eu aucune formation et pour mon premier remplacement, j'ai été mise dans le grand bain en ayant seulement rencontré l'IPR et en ayant été prévenue un samedi matin que le lundi suivant, il fallait que je me présente dans un collège). J'ai donc eu tendance à me poser énormément de questions et je n'osais pas sortir du cadre de ce que les profs remplacés faisaient dans leur cours. D'ailleurs, je dois préciser que j'ai rencontré des profs géniaux, qui bien qu'en arrêt, ont souvent pris le temps de m'aider et de me guider (un grand merci ) De plus, je trouvais important de ne pas déstabiliser les élèves avec d'autres méthodes de travail que celles dont ils avaient l'habitude. Toujours est-il que pendant cette période, je n'ai pas vraiment pu élaborer une façon de travailler personnelle, dans laquelle je me sois sentie libre de mes choix pédagogiques. De plus, à chaque fin de remplacement, le CDE envoie un rapport au rectorat sur le déroulement de ce remplacement. Autant dire que si on veut avoir d'autres contrats, il vaut mieux ne pas avoir le moindre conflit avec l'administration... Donc j'ai honte de dire que j'ai parfois fais profil bas alors que je n'étais pas d'accord avec certaines situations . (par exemple une gestionnaire refusant de me donner les clefs de la réserve de matériel de la salle d'arts plastiques car pour un remplacement d'une semaine, je n'en avais pas besoin... Après tout, "vous pouvez improviser dans votre matière, c'est cool, c'est un peu la récréation le cours d'arts plastiques" (ce sont ses paroles exactes, prononcées devant le CDE, gêné mais qui n'a rien dit)
Aujourd'hui que j'ai le CAPES, je serai donc stagiaire à la rentrée. Et je n'ai pas trop envie d'avoir à refaire l'année de stage si cela se passe mal avec le tuteur, l'inspecteur, le CDE, les parents d'élèves... Donc je pense que je ne me sentirai pas libre non plus l'an prochain, j'essaierai de ne pas faire de vagues, de faire exactement ce que me conseille le tuteur, même si je ne suis pas d'accord. Bon, je pense quand même que la grande majorité des tuteurs doit plutôt donner des indications utiles et très précieuses Mais leur façon de travailler ne correspondra peut-être pas à celle que je développerai au fil de mon expérience. De même, j'appliquerai purement et bêtement, quoi que j'en pense, les directives données en formation. Bref, je ne pense pas me sentir libre du tout l'an prochain. En même temps, je serai là pour apprendre, donc il est peut-être bon également que je puisse prendre des distances avec la façon dont je crois avoir envie de mener mes cours pour pouvoir me rendre compte qu'il peut y avoir d'autres façons que celles que j'avais en tête.
J'espère que je gagnerai en liberté au fil du temps. Je pense pour ma part que mon sentiment de liberté dans l'exercice de ce métier grandira parallèlement à ma confiance en moi et en ce que je propose.
- gelsomina31Grand Maître
De plus en plus libre avec le temps qui passe car je prends de plus en plus de distance avec ce qui m'est imposé par l'administration, les élèves enfant-roi et leurs géniteurs parfois parents et souvent copains.
C'est une des rares qualités de ce métier que d'avoir une certaine liberté dans l'organisation de son travail.
Je me sens encore plus libre en tant que PE que si j'avais été prof de collège ou lycée car comme je dois tout enseigner (en étant beaucoup moins expert), je pense que je peux davantage varier les formes d'enseignements.
Mais ce n'est que mon ressenti.
C'est une des rares qualités de ce métier que d'avoir une certaine liberté dans l'organisation de son travail.
Je me sens encore plus libre en tant que PE que si j'avais été prof de collège ou lycée car comme je dois tout enseigner (en étant beaucoup moins expert), je pense que je peux davantage varier les formes d'enseignements.
Mais ce n'est que mon ressenti.
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Fear buildswalls.Hope builds bridges !
« De chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins. »
- ArverneGrand sage
Je ne me sens pas libre, de moins en moins libre, dans la mesure où on m'impose des conneries comme l'histoire des arts en 3e et où l'on me fait beaucoup de pression concernant le socle, que je refuse de mettre en place. Je supporte de moins en moins ces "intrusions" dans mes cours et donc je ne me sens pas libre.
Je ne réponds pas au sondage puisque aucune option ne me semble exprimer ce que je viens d'écrire.
Je ne réponds pas au sondage puisque aucune option ne me semble exprimer ce que je viens d'écrire.
- roxanneOracle
Oui, pour l'instant "libre" , mais effectivement, l'hda, le socle , le reste.Et quand je vois l'exemple du lycée que j'ai cité, les profs sont bien obligés de suivre et j'ai comme l'impression que ça prend un peu cette tournure chez nous.
- mathmaxExpert spécialisé
Je me sens totalement libre, mais j'ai coché la deuxième réponse, ce qui n'est pas incompatible : j'aime bien connaître l'avis des autres, et cela n'entame en rien ma liberté puisque je ne me sens pas tenue d'en tenir compte.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- LisaZenideExpert spécialisé
J'ai répondu "je... Mais mon dieu, où est donc passé le mot de passe de Weblettres ?"... un peu pour rire...
Pendant ma première année, c'était totalement ça...
Appelée un 1er décembre pour commencer un remplacement le lendemain avec trois classes, trois niveaux, le bac x2 (EAF + littérature) et aucune expérience préalable donc une connaissance des programmes toute relative.
Aujourd'hui, je penche de plus vers la première proposition... même si j'ai encore besoin d'un regard plus expérimenté pour me dire de temps en temps que je ne fais pas trop de bêtises.
Cette année je suis même allée jusqu'à un "j'ai ou je me donne une totale liberté, plus ou moins dans le cadre des programmes"... sur les conseils de collègues et dans un contexte particulier.
Pendant ma première année, c'était totalement ça...
Appelée un 1er décembre pour commencer un remplacement le lendemain avec trois classes, trois niveaux, le bac x2 (EAF + littérature) et aucune expérience préalable donc une connaissance des programmes toute relative.
Aujourd'hui, je penche de plus vers la première proposition... même si j'ai encore besoin d'un regard plus expérimenté pour me dire de temps en temps que je ne fais pas trop de bêtises.
Cette année je suis même allée jusqu'à un "j'ai ou je me donne une totale liberté, plus ou moins dans le cadre des programmes"... sur les conseils de collègues et dans un contexte particulier.
- HermionyGuide spirituel
Je me sens libre...pour la première année.
Stagiaire, je faisais ce que l'on me disait, même si je n'étais pas d'accord. J'ai gardé cette façon de faire un certain temps.
Et puis, j'ai réfléchi, j'ai atterri sur Néo , j'ai vu qu'on pouvait faire ses cours autrement, sans pour autant être totalement à côté des IO mais sans y être suspendu non plus.
Je respecte les programmes mais j'en prends ...et j'en laisse (socle, compétences, séquences...). Et ça fait du bien!
J'attends de voir ce qu'un inspecteur pourra en dire d'ailleurs!
Stagiaire, je faisais ce que l'on me disait, même si je n'étais pas d'accord. J'ai gardé cette façon de faire un certain temps.
Et puis, j'ai réfléchi, j'ai atterri sur Néo , j'ai vu qu'on pouvait faire ses cours autrement, sans pour autant être totalement à côté des IO mais sans y être suspendu non plus.
Je respecte les programmes mais j'en prends ...et j'en laisse (socle, compétences, séquences...). Et ça fait du bien!
J'attends de voir ce qu'un inspecteur pourra en dire d'ailleurs!
- roxanneOracle
Après j'aime bien échanger, demander aux collègues où ils en sont, ce qyu'ils font, si telle oeuvre fonctionne, ça n'enlève rien à ma "liberté".
- eliamEsprit éclairé
Je me sens libre. Les programmes donnent un cadre, que je trouve pratique, finalement, parce que cela nous protège, d'une certaine façon, mais à l'intérieur, on fait ce que l'on veut. Au lycée, l'équipe de lettres n'est pas casse-pieds et on respecte nos différentes approches. Il n'y a ni pédagogue ni rigoriste fanatique et en tout cas personne ne s'avise d'imposer ses idées aux autres. Quand j'étais au collège, l'équipe était aussi correcte donc, je n'ai jamais souffert d'un quelconque manque de liberté. J'ai donc coché la première réponse mais je dois dire que j'aime bien discuter avec mes collègues de ce que je vais faire, confronter mes idées à celles des autres sans, d'ailleurs, que cela m'influence vraiment mais j'aime bien savoir comment font ceux qui ont une pratique différente de la mienne.
- DugongNiveau 8
Des îlots de liberté existent encore pour peu de temps.
Pour les jeunes collègues, le sort commun sera le socle commun généralisé et
il faudra en pincer :
Pour les jeunes collègues, le sort commun sera le socle commun généralisé et
il faudra en pincer :
- InstructeurpublicFidèle du forum
Même avis que d'autres, c'est la raison pour laquelle j'ai choisi ce métier. Pour m'enlever ma liberté pédagogique, il faudra mettre un "flic" dans ma classe. Et ce jour là c'est pas moi qui ferait cours mais le "flic" en question.
- pop-cornNiveau 10
Je me sens libre de faire ce que je veux dans le cadre des programmes mais je suis quasiment seule dans ma matière dans mon établissement alors c'est facile.
Mais parfois j'aimerais bien avoir un(une) collègue pour discuter d'une nouvelle manip ou d'achat de matériel etc..
Je ne suis pas libre du tout au niveau de l'administration qui me cherche des poux dans la tête depuis que je suis arrivée dans le collège.
Mais parfois j'aimerais bien avoir un(une) collègue pour discuter d'une nouvelle manip ou d'achat de matériel etc..
Je ne suis pas libre du tout au niveau de l'administration qui me cherche des poux dans la tête depuis que je suis arrivée dans le collège.
- MarcassinHabitué du forum
Quand je demande l'avis de mes collègues, c'est surtout pour leur montrer que c'est trop z'intelligent, ce que j'fais. Bon, quand leurs yeux s'arrondissent, je réfléchis un peu.
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- MarcassinHabitué du forum
Debriefing d'accompagnement personnalisé sous la direction du proviseur :
- Et vous, quelles activités avez-vous proposées aux élèves cette année ?
- Moi ? Eh bien ce que je fais de mieux : cours.
- Et vous, quelles activités avez-vous proposées aux élèves cette année ?
- Moi ? Eh bien ce que je fais de mieux : cours.
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- KilmenyEmpereur
Vive la liberté !
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- lalilalaEmpereur
Moi je ne me sens pas vraiment libre, j'ai toujours peur d'être inspectée et démontée... J'ai eu droit à un lavage de cerveau une formation cette année proposée à tous ceux qui venaient d'entrer dans l'académie, dont le message était en gros "ce que vous avez appris ailleurs est à jeter, nous allons vous apprendre à faire un vrai cours" et qui m'a vraiment fait douter...
Je n'aime pas la méthode "actionnelle" imposée aux profs de langue, ni le rythme recommandé par les IPR... J'essaie de m'y plier, mais j'ai vraiment du mal (surtout pour le rythme) et du coup j'ai en permanence l'impression de faire de la m****...
Pas de problèmes avec les programmes par contre, ils sont tellement vastes qu'on arrive toujours à relier d'une manière ou d'une autre les thèmes choisis...
Je n'aime pas la méthode "actionnelle" imposée aux profs de langue, ni le rythme recommandé par les IPR... J'essaie de m'y plier, mais j'ai vraiment du mal (surtout pour le rythme) et du coup j'ai en permanence l'impression de faire de la m****...
Pas de problèmes avec les programmes par contre, ils sont tellement vastes qu'on arrive toujours à relier d'une manière ou d'une autre les thèmes choisis...
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- CondorcetOracle
Je ne me suis jamais senti libre dans ce métier, c'est pourquoi je l'ai quitté. L'histoire est une discipline ouverte aux quatre vents et aux lubies du moment. À mes yeux, l'enseigner dans ces conditions s'assimilait à accepter le panoptique inversé. La géographie procure plus de joie et je voyais qu'elle intéressait beaucoup plus mes élèves.
- Madame_ProfEsprit sacré
Monochrome-n4 a écrit:
Aujourd'hui que j'ai le CAPES, je serai donc stagiaire à la rentrée. Et je n'ai pas trop envie d'avoir à refaire l'année de stage si cela se passe mal avec le tuteur, l'inspecteur, le CDE, les parents d'élèves... Donc je pense que je ne me sentirai pas libre non plus l'an prochain, j'essaierai de ne pas faire de vagues, de faire exactement ce que me conseille le tuteur, même si je ne suis pas d'accord. Bon, je pense quand même que la grande majorité des tuteurs doit plutôt donner des indications utiles et très précieuses Mais leur façon de travailler ne correspondra peut-être pas à celle que je développerai au fil de mon expérience. De même, j'appliquerai purement et bêtement, quoi que j'en pense, les directives données en formation. Bref, je ne pense pas me sentir libre du tout l'an prochain. En même temps, je serai là pour apprendre, donc il est peut-être bon également que je puisse prendre des distances avec la façon dont je crois avoir envie de mener mes cours pour pouvoir me rendre compte qu'il peut y avoir d'autres façons que celles que j'avais en tête.
J'espère que je gagnerai en liberté au fil du temps. Je pense pour ma part que mon sentiment de liberté dans l'exercice de ce métier grandira parallèlement à ma confiance en moi et en ce que je propose.
Exactement tout pareil :lol: Mais si j'ai un tuteur qui enseigne totalement différemment de la façon dont j'ai envie de le faire, alors ce sera frustrant et dur à vivre! Sauf si, ouvert et intelligent, il me laisse prendre mes propres initiatives et m'accompagne plutôt que me dirige.
condorcet, j'apprends avec ce fil que tu n'enseignes plus.
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- MalagaModérateur
Je me sens libre dans l'exercice quotidien de mon métier. J'ai une administration qui ne se mêle pas (trop) de ce que l'on fait en cours, j'ai été inspectée il y a trois ans donc la venue d'un IPR n'est, à priori, pas pour tout de suite. J'aime discuter, échanger ici mais pas pour me rassurer, plutôt pour trouver de nouvelles idées, de nouvelles pistes.
En revanche, je comprends les stagiaires et futurs stagiaires qui ne se sentent pas libres. J'ai détesté l'année de stage pour cela: avoir le regard d'un tuteur (pas tellement bienveillant dans mon cas) sur son travail, essuyer des reproches et devoir appliquer tel ou tel conseil qui ne nous conviennent pas, s'apercevoir que les autres profs ne s'embêtent pas à faire telle ou telle chose préconisée par l'IUFM... J'ai soufflé une fois titularisée!
En revanche, je comprends les stagiaires et futurs stagiaires qui ne se sentent pas libres. J'ai détesté l'année de stage pour cela: avoir le regard d'un tuteur (pas tellement bienveillant dans mon cas) sur son travail, essuyer des reproches et devoir appliquer tel ou tel conseil qui ne nous conviennent pas, s'apercevoir que les autres profs ne s'embêtent pas à faire telle ou telle chose préconisée par l'IUFM... J'ai soufflé une fois titularisée!
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- Dans quel(s) type(s) de cours vous sentez-vous vraiment très à l'aise?
- Français : dans quoi vous sentez-vous le plus à l'aise?
- Stagiaires : vous toucherez une indemnité de 1000€ (sauf si vous faites votre stage dans la ville de votre Espe)
- Les choses que vous voudriez dire à votre collègue contractuel qui entre dans le métier
- Comment vous organisez-vous dans votre travail ?
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