- annNiveau 10
Pour changer du corpus sur le fuite du temps , je cherche des poèmes sur le thème " comment affronter la fuite du temps et la mort" .. ne vous inquiétez pas je vais reformuler ma problématique !!
je vais y mettre Ronsard et sa rose , le psaume de Malherbe , le Enivez-vous de Baudelaire et maintenant je sèche un peu .. vous avez vous des poèmes qui donnent des conseils positifs pour affronter le temps qui passe ?
je vais y mettre Ronsard et sa rose , le psaume de Malherbe , le Enivez-vous de Baudelaire et maintenant je sèche un peu .. vous avez vous des poèmes qui donnent des conseils positifs pour affronter le temps qui passe ?
- SicretteNiveau 10
victor hugo " les chants du crépuscule" "puisque mai tout en fleur..." l'amour qui annule le temps puisque les souvenirs sont éternels;
- InvitéInvité
A quel niveau est-ce ? 4e ?
J'ai pensé une année à faire "Carpe diem" comme thème de GT poésie ; je ne l'ai pas préparé en fait, mais je dois pouvoir retrouver des idées de poèmes.
J'ai pensé une année à faire "Carpe diem" comme thème de GT poésie ; je ne l'ai pas préparé en fait, mais je dois pouvoir retrouver des idées de poèmes.
- retraitéeDoyen
Aragon :"Que la vie en vaut la peine", in Les yeux et la mémoire, un poème admirable. Voici la finann a écrit:Pour changer du corpus sur le fuite du temps , je cherche des poèmes sur le thème " comment affronter la fuite du temps et la mort" .. ne vous inquiétez pas je vais reformuler ma problématique !!
je vais y mettre Ronsard et sa rose , le psaume de Malherbe , le Enivez-vous de Baudelaire et maintenant je sèche un peu .. vous avez vous des poèmes qui donnent des conseils positifs pour affronter le temps qui passe ?
(...)
Malgré ce qu'on a pensé souffert les idées folles
Sans pouvoir soulager d'une injure ou d'un cri
Cet enfer Malgré tout cauchemars et blessures
Les séparations les deuils les camouflets
Et tout ce qu'on voulait pourtant ce qu'on voulait
De toute sa croyance imbécile à l'azur
Malgré tout je vous dis que cette vie fut telle
Qu'à qui voudra m'entendre à qui je parle ici
N'ayant plus à la lèvre autre mot que merci
je dirai malgré tout que cette vie fut belle.
(Je ne suis pas sûre pour l'avant-dernier vers)
NB Es-tu sûre que le poème de Baudelaire corresponde bien au corpus?
- AbraxasDoyen
Brassens,, Saturne.
Le Lac.
Corneille, Stances à Marquise.
Le Lac.
Corneille, Stances à Marquise.
- retraitéeDoyen
Ronsard "Je n'ai plus que les os"Abraxas a écrit:Brassens,, Saturne.
Le Lac.
Corneille, Stances à Marquise.
Sponde "tout s'enfle contre moietc." titre oublié
Norge "le Mordeur" (de mémoire!)
Villon "L'épitaphe Villon (ballade des pendus)"
Du Bellay "Si notre vie est moins qu'une journée..."
- henrietteMédiateur
Abraxas a écrit:
Corneille, Stances à Marquise.
Oh oui, et tu donnes en sujet d'invention la réponse de Marquise à Corneille, et en correction la version de Brassens avec la réponse imaginée par Tristan Bernard :
Peut-être que je serai vieille,
Répond Marquise, cependant
J'ai vingt-six ans, mon vieux Corneille,
Et je t'emmerde en attendant.
- annNiveau 10
c'est pour des 1ères car pour des 4èmes je trouve la problématique un peu rude .. je vais me jeter sur tout cela !! Merci mille fois
- annNiveau 10
retraitée a écrit:Aragon :"Que la vie en vaut la peine", in Les yeux et la mémoire, un poème admirable. Voici la finann a écrit:Pour changer du corpus sur le fuite du temps , je cherche des poèmes sur le thème " comment affronter la fuite du temps et la mort" .. ne vous inquiétez pas je vais reformuler ma problématique !!
je vais y mettre Ronsard et sa rose , le psaume de Malherbe , le Enivez-vous de Baudelaire et maintenant je sèche un peu .. vous avez vous des poèmes qui donnent des conseils positifs pour affronter le temps qui passe ?
(...)
Malgré ce qu'on a pensé souffert les idées folles
Sans pouvoir soulager d'une injure ou d'un cri
Cet enfer Malgré tout cauchemars et blessures
Les séparations les deuils les camouflets
Et tout ce qu'on voulait pourtant ce qu'on voulait
De toute sa croyance imbécile à l'azur
Malgré tout je vous dis que cette vie fut telle
Qu'à qui voudra m'entendre à qui je parle ici
N'ayant plus à la lèvre autre mot que merci
je dirai malgré tout que cette vie fut belle.
(Je ne suis pas sûre pour l'avant-dernier vers)
NB Es-tu sûre que le poème de Baudelaire corresponde bien au corpus?
ben oui .. ds le principe du baudelaire qui cherche à fuir sa condition de mortel par tous les moyens ... je ne vais pas leur demander de suivre ces conseils .. mais je trouve que ça collait à peu près et qu'en plus ça permettait d'inclure un poème en prose par contre si je n'ai rien compris .. merci de me le dire je suis preneuse de toutes les remarques et pas du tout susceptible!!!
- retraitéeDoyen
Je ne me souvenais plus exactement du contenu de ce poème, je ne suis pas retournée "y voir", mais tes explications me suffisent; Autant pour moi.ann a écrit:retraitée a écrit:Aragon :"Que la vie en vaut la peine", in Les yeux et la mémoire, un poème admirable. Voici la finann a écrit:Pour changer du corpus sur le fuite du temps , je cherche des poèmes sur le thème " comment affronter la fuite du temps et la mort" .. ne vous inquiétez pas je vais reformuler ma problématique !!
je vais y mettre Ronsard et sa rose , le psaume de Malherbe , le Enivez-vous de Baudelaire et maintenant je sèche un peu .. vous avez vous des poèmes qui donnent des conseils positifs pour affronter le temps qui passe ?
(...)
Malgré ce qu'on a pensé souffert les idées folles
Sans pouvoir soulager d'une injure ou d'un cri
Cet enfer Malgré tout cauchemars et blessures
Les séparations les deuils les camouflets
Et tout ce qu'on voulait pourtant ce qu'on voulait
De toute sa croyance imbécile à l'azur
Malgré tout je vous dis que cette vie fut telle
Qu'à qui voudra m'entendre à qui je parle ici
N'ayant plus à la lèvre autre mot que merci
je dirai malgré tout que cette vie fut belle.
(Je ne suis pas sûre pour l'avant-dernier vers)
NB Es-tu sûre que le poème de Baudelaire corresponde bien au corpus?
ben oui .. ds le principe du baudelaire qui cherche à fuir sa condition de mortel par tous les moyens ... je ne vais pas leur demander de suivre ces conseils .. mais je trouve que ça collait à peu près et qu'en plus ça permettait d'inclure un poème en prose par contre si je n'ai rien compris .. merci de me le dire je suis preneuse de toutes les remarques et pas du tout susceptible!!!
Je vais pour me faire pardonner te taper tout le texte d'Aragon, qui mérite d'être connu.
- retraitéeDoyen
Louis ARAGON
LES YEUX ET LA MÉMOIRE (1953)
À l’auteur du Cheval roux
QUE LA VIE EN VAUT LA PEINE
C’est une chose étrange à la fin que le monde
Un jour je m’en irai sans en avoir tout dit
Ces moments de bonheur ces midis d’incendie
La nuit immense et noire aux déchirures blondes
Rien n’est si précieux peut-être qu’on le croit
D’autres viennent Ils ont le cœur que j’ai moi-même
Ils savent toucher l’herbe et dire je vous aime
Et rêver dans le soir où s’éteignent des voix
D’autres qui referont comme moi le voyage
D’autres qui souriront d’un enfant rencontré
Qui se retourneront pour leur nom murmuré
D’autres qui lèveront les yeux vers les nuages
Il y aura toujours un couple frémissant
Pour qui ce matin-là sera l’aube première
Il y aura toujours l’eau le vent la lumière
Rien ne passe après tout si ce n’est le passant
C’est une chose au fond que je ne puis comprendre
Cette peur de mourir que les gens ont en eux
Comme si ce n’était pas assez merveilleux
Que le ciel un instant nous ait paru si tendre
Oui je sais cela peut sembler court un moment
Nous sommes ainsi faits que la joie et la peine
Fuient comme un vin menteur de la coupe trop pleine
Et la mer à nos soifs n’est qu’un commencement
Mais pourtant malgré tout malgré les temps farouches
Le sac lourd à l’échine et le cœur dévasté
Cet impossible choix d’être et d’avoir été
Et la douleur qui laisse une ride à la bouche
Malgré la guerre et l’injustice et l’insomnie
Où l’on porte rongeant votre cœur ce renard
L’amertume et Dieu sait si je l’ai pour ma part
Porté comme un enfant volé toute ma vie
Malgré la méchanceté des gens et les rires
Quand on trébuche et les monstrueuses raisons
Qu’on vous oppose pour vous faire une prison
De ce qu’on aime et de ce qu’on croit un martyre
Malgré les jours maudits qui sont des puits sans fond
Malgré ces nuits sans fin à regarder la haine
Malgré les ennemis les compagnons de chaînes
Mon Dieu mon Dieu qui ne savent pas ce qu’ils font
Malgré l’âge et lorsque soudain le cœur vous flanche
L’entourage prêt à tout croire à donner tort
Indifférent à cette chose qui vous mord
Simple histoire de prendre sur vous sa revanche
La cruauté générale et les saloperies
Qu’on vous jette on ne sait trop qui faisant école
Malgré ce qu’on a pensé souffert les idées folles
Sans pouvoir soulager d’une injure ou d’un cri
Cet enfer Malgré tout cauchemars et blessures
Les séparations les deuils les camouflets
Et tout ce qu’on voulait pourtant ce qu’on voulait
De toute sa croyance imbécile à l’azur
Malgré tout je vous dis que cette vie fut telle
Qu’à qui voudra m’entendre à qui je parle ici
N’ayant plus sur la lèvre un seul mot que merci
Je dirai malgré tout que cette vie fut belle
LES YEUX ET LA MÉMOIRE (1953)
À l’auteur du Cheval roux
QUE LA VIE EN VAUT LA PEINE
C’est une chose étrange à la fin que le monde
Un jour je m’en irai sans en avoir tout dit
Ces moments de bonheur ces midis d’incendie
La nuit immense et noire aux déchirures blondes
Rien n’est si précieux peut-être qu’on le croit
D’autres viennent Ils ont le cœur que j’ai moi-même
Ils savent toucher l’herbe et dire je vous aime
Et rêver dans le soir où s’éteignent des voix
D’autres qui referont comme moi le voyage
D’autres qui souriront d’un enfant rencontré
Qui se retourneront pour leur nom murmuré
D’autres qui lèveront les yeux vers les nuages
Il y aura toujours un couple frémissant
Pour qui ce matin-là sera l’aube première
Il y aura toujours l’eau le vent la lumière
Rien ne passe après tout si ce n’est le passant
C’est une chose au fond que je ne puis comprendre
Cette peur de mourir que les gens ont en eux
Comme si ce n’était pas assez merveilleux
Que le ciel un instant nous ait paru si tendre
Oui je sais cela peut sembler court un moment
Nous sommes ainsi faits que la joie et la peine
Fuient comme un vin menteur de la coupe trop pleine
Et la mer à nos soifs n’est qu’un commencement
Mais pourtant malgré tout malgré les temps farouches
Le sac lourd à l’échine et le cœur dévasté
Cet impossible choix d’être et d’avoir été
Et la douleur qui laisse une ride à la bouche
Malgré la guerre et l’injustice et l’insomnie
Où l’on porte rongeant votre cœur ce renard
L’amertume et Dieu sait si je l’ai pour ma part
Porté comme un enfant volé toute ma vie
Malgré la méchanceté des gens et les rires
Quand on trébuche et les monstrueuses raisons
Qu’on vous oppose pour vous faire une prison
De ce qu’on aime et de ce qu’on croit un martyre
Malgré les jours maudits qui sont des puits sans fond
Malgré ces nuits sans fin à regarder la haine
Malgré les ennemis les compagnons de chaînes
Mon Dieu mon Dieu qui ne savent pas ce qu’ils font
Malgré l’âge et lorsque soudain le cœur vous flanche
L’entourage prêt à tout croire à donner tort
Indifférent à cette chose qui vous mord
Simple histoire de prendre sur vous sa revanche
La cruauté générale et les saloperies
Qu’on vous jette on ne sait trop qui faisant école
Malgré ce qu’on a pensé souffert les idées folles
Sans pouvoir soulager d’une injure ou d’un cri
Cet enfer Malgré tout cauchemars et blessures
Les séparations les deuils les camouflets
Et tout ce qu’on voulait pourtant ce qu’on voulait
De toute sa croyance imbécile à l’azur
Malgré tout je vous dis que cette vie fut telle
Qu’à qui voudra m’entendre à qui je parle ici
N’ayant plus sur la lèvre un seul mot que merci
Je dirai malgré tout que cette vie fut belle
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