- IlseÉrudit
http://www.lemonde.fr/ecole-primaire-et-secondaire/article/2012/06/27/carte-scolaire-il-y-a-bien-une-discrimination-sociale-territoriale-mais-aussi-scolaire-ne-le-nions-pas_1725263_1473688.html
- ZébulonixNiveau 5
La suppression de la carte scolaire ne fait plaisir qu'aux bobos urbains.
Dans nos campagnes, il y a un collège de secteur, point barre. Et les transports scolaires n'existent que pour ce collège là.
Si tu veux mettre ton gamin ailleurs, d'abord il faut qu'il y ait de la place, ensuite il faut que tu te débrouilles pour l'amener et aller le rechercher.
Dans nos campagnes, il y a un collège de secteur, point barre. Et les transports scolaires n'existent que pour ce collège là.
Si tu veux mettre ton gamin ailleurs, d'abord il faut qu'il y ait de la place, ensuite il faut que tu te débrouilles pour l'amener et aller le rechercher.
- IlseÉrudit
Exactement ! Et même en ville, les collèges sont pleins à craquer, alors les dérogations sont données au compte goutte...
- DhaiphiGrand sage
Bah oui, les bonnes conditions de travail demandent parfois quelques sacrifices.Zébulonix a écrit:Si tu veux mettre ton gamin ailleurs, d'abord il faut qu'il y ait de la place, ensuite il faut que tu te débrouilles pour l'amener et aller le rechercher.
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- linotteFidèle du forum
La suppression de la carte scolaire ne fait plaisir qu'aux bobos urbains.
Dans nos campagnes, il y a un collège de secteur, point barre. Et les transports scolaires n'existent que pour ce collège là.
Si tu veux mettre ton gamin ailleurs, d'abord il faut qu'il y ait de la place, ensuite il faut que tu te débrouilles pour l'amener et aller le rechercher.
Pas d'accord : bcp de demandes de dérog' dans mon collège rural : les transports scol. desservent le lycée qui se trouve en cité scolaire : le collège est accessible par ce biais.
J'aime pas trop non plus l'expression 'bobos urbains'
- lene75Prophète
L'article pose plus ou moins le vrai problème : le problème, ce n'est pas d'empêcher par la force les gens de fuir, ils fuiront quand même vers le privé, quitte à faire beaucoup de trajet, ou déménageront (par chez moi, il n'est pas rare que les annonces immobilières précisent le collège de secteur), c'est de faire en sorte qu'il n'y ait pas de raison de fuir ou au moins que fuir soit plus coûteux que rester. Comme le fait remarque Dhaiphi, actuellement les gens sont prêts à beaucoup de sacrifices pour éviter les établissements du secteur à leurs enfants, c'est donc qu'ils pensent perdre gros en les y laissant. On en revient toujours à la même chose : rétablir l'autorité, diminuer les effectifs, maintenir les exigences, etc.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- LefterisEsprit sacré
Beeeh oui ! comme y disent nos chéris . J'ai laissé le mien dans le public jusqu'au CM2, parce qu'ils sont tenus d'une main de fer dans un gant de fer, et qu'on bosse , avec devoirs tous les soirs (et je ne vais pas manquer de remercier comme il se doit ces valeureux collègues de primaire, chez qui le messianique pédagogiste n'a pas dû s'arrêter, quoiqu'en REP) . Mais il n'ira pas dans mon secteur , et après deux ans de discussions familiales , il ira dans le privé en 6ème. Quand j'entends que je suis trop sévère de ma propre CDE qui me conseille de les amuser, en raison de la sociologie du quartier, et que mon établissement est le plus huppé , ça interpelle au niveau du vécu , comme dit l'autre.lene75 a écrit:L'article pose plus ou moins le vrai problème : le problème, ce n'est pas d'empêcher par la force les gens de fuir, ils fuiront quand même vers le privé, quitte à faire beaucoup de trajet, ou déménageront (par chez moi, il n'est pas rare que les annonces immobilières précisent le collège de secteur), c'est de faire en sorte qu'il n'y ait pas de raison de fuir ou au moins que fuir soit plus coûteux que rester. Comme le fait remarque Dhaiphi, actuellement les gens sont prêts à beaucoup de sacrifices pour éviter les établissements du secteur à leurs enfants, c'est donc qu'ils pensent perdre gros en les y laissant. On en revient toujours à la même chose : rétablir l'autorité, diminuer les effectifs, maintenir les exigences, etc.
Il m'en coûte, mais tant que cette doxa perdurera ...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
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