Qui sera le prochain directeur de Sciences Po ?

Jean-Claude Casanova, pré­sident de la Fondation natio­nale des sciences poli­tiques, a déclaré hier que la liste des 4 can­di­dats sus­cep­tibles de prendre la tête de Sciences Po Paris, dévoi­lée dans la presse quelques semaines plus tôt, était "exacte" mais pou­vait encore "être modifiée".

"C'est une pre­mière étape, mais il y en aura d'autres. Cela
signi­fie que ceux qui n'y figurent pas ont moins de chances que
d'autres", a-t-il indi­qué à l'AEF. Le comité d'instruction des
can­di­da­tures "[exa­mi­nera] la situa­tion" lors d'une nou­velle
réunion dont la date n'a pas été fixée, a expli­qué le pré­sident de
la FNSP, pré­ci­sant que "cer­tains can­di­dats seront reçus" et que
rien n'était "gravé dans le marbre".

Les can­di­dats "offi­ciels" ne figu­rant pas sur la liste ont
déploré le manque de trans­pa­rence de l'IEP quant à l'avancée de la
pro­cé­dure de sélec­tion du suc­ces­seur de Richard Descoings. "Depuis
que j'ai envoyé mon dos­sier de can­di­da­ture, je n'ai eu aucune
infor­ma­tion de la part de Sciences Po", a regretté Christine Musselin,
direc­trice du Centre de socio­lo­gie des orga­ni­sa­tions. Pierre
Mathiot, direc­teur de l'IEP de Lille et can­di­dat à la suc­ces­sion de
Richard Descoings, a fait savoir qu'il main­te­nait "sa demande d'une
publi­ci­sa­tion de la pro­cé­dure, à la fois par res­pect pour les
can­di­dats et pour les inté­rêts de l'institution concernée".

Jean-Claude Casanova a cepen­dant annoncé que "ce flou conti­nuera
jusqu'à la déci­sion du conseil d'administration de septembre".