- igsNiveau 5
Je n'ai connu, en tant qu'enseignante, que la méthode en séquences. J'étais assez réticente au départ, mais finalement, elle vaut bien autant que n'importe quelle autre méthode, du moment qu'on réussit à se l'approprier.
Pour que les élèves retrouvent facilement dans leurs apprentissages, j'ai scindé le classeur en 2 : partie cours, avec les textes et les questionnements - partie leçon, qui regroupe tout ce qui est à savoir (en gros, la langue).
Pour que les élèves retrouvent facilement dans leurs apprentissages, j'ai scindé le classeur en 2 : partie cours, avec les textes et les questionnements - partie leçon, qui regroupe tout ce qui est à savoir (en gros, la langue).
- paffutellaNiveau 8
Moi aussi, je fonctionne en séquence et pourtant, dans leur classeur, mes élèves ont une partie fiche-bilan qui regroupe toutes les leçons de grammaire , une partie orthographe où ils rangent les évaluations décrochées d'orthographe ( dictée et DM d'orthographe) et une partie conjugaison.
J'explore ces notions sur les textes en rapport avec ma séquence pour qu'ils les voient en situation et comprennent que ce n'est pas une coquetterie d'intellectuel ( car c'est un peu comme ça que les élèves ont parfois tendance à considérer la grammaire) mais des outils d'expression qu'ils doivent comprendre pour lire mais aussi écrire à leur tour. Je fais ces fiches récapitulatives pour qu'ils les révisent quand ils en ont besoin ( et je m'arrange pour qu'ils en aient besoin... par des contrôles bilan en fin de trimestre par exemple) même une fois la séquence achevée et donc rangée.
Très sincèrement, je ne comprends pas en quoi la séquence sacrifie l'étude de la langue ou l'analyse littéraire. J'ai l'impression que je fais les deux dans le maigre temps qui est consacré au français.
Car, il me semble que la séquence n'est pas la première responsable de la faiblesse de niveau de nos élèves. Quand j'étais moi-même élève au collège, j'avais six heures de français hebdomadaire et non quatre comme c'est actuellement le cas de nos chérubins. Et encore, je dis quatre mais je devrais plutôt compter quatre fois 55 minutes, qui se révèlent plutôt dans la réalité être quatre fois 45 à 50 minutes... Il est peut-être là le réel problème!
J'explore ces notions sur les textes en rapport avec ma séquence pour qu'ils les voient en situation et comprennent que ce n'est pas une coquetterie d'intellectuel ( car c'est un peu comme ça que les élèves ont parfois tendance à considérer la grammaire) mais des outils d'expression qu'ils doivent comprendre pour lire mais aussi écrire à leur tour. Je fais ces fiches récapitulatives pour qu'ils les révisent quand ils en ont besoin ( et je m'arrange pour qu'ils en aient besoin... par des contrôles bilan en fin de trimestre par exemple) même une fois la séquence achevée et donc rangée.
Très sincèrement, je ne comprends pas en quoi la séquence sacrifie l'étude de la langue ou l'analyse littéraire. J'ai l'impression que je fais les deux dans le maigre temps qui est consacré au français.
Car, il me semble que la séquence n'est pas la première responsable de la faiblesse de niveau de nos élèves. Quand j'étais moi-même élève au collège, j'avais six heures de français hebdomadaire et non quatre comme c'est actuellement le cas de nos chérubins. Et encore, je dis quatre mais je devrais plutôt compter quatre fois 55 minutes, qui se révèlent plutôt dans la réalité être quatre fois 45 à 50 minutes... Il est peut-être là le réel problème!
- Karine B.Guide spirituel
paffutella a écrit:
Car, il me semble que la séquence n'est pas la première responsable de la faiblesse de niveau de nos élèves. Quand j'étais moi-même élève au collège, j'avais six heures de français hebdomadaire et non quatre comme c'est actuellement le cas de nos chérubins. Et encore, je dis quatre mais je devrais plutôt compter quatre fois 55 minutes, qui se révèlent plutôt dans la réalité être quatre fois 45 à 50 minutes... Il est peut-être là le réel problème!
problème auquel on peut ajouter msn, les textos et le contexte économique et social dans lequel évoluent nos élèves
Mais, chut ! Réclamer des moyens, c'est un gros mot !!
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- PseudoDemi-dieu
lilith888 a écrit:
pas vraiment, généralement, les élèves se souviennent relativement bien des points que l'on a abordés avant, puisqu'il s'agit d'un apprentissage logique qui se base sur ce qui a été fait avant pour y ajouter une nouvelle pierre à l'édifice. S'ils ont bien suivi le raisonnement, pas de problème. Si besoin est, on fait un rappel à l'oral dessus. C'est souvent le cas pour les valeurs du présent par exemple, ou l'objectif / subjectif
On ne doit pas parler des mêmes élèves... Ceux que je côtoie ne se souviennent plus ce qu'ils cherchaient dans le dictionnaire ou l'encyclopédie quand ils ont enfin trouvé la bonne entrée. M'étonnerais qu'il se souviennent aussi facilement que les tiens d'un quelconque point de langue vu trois séquences auparavent.
- JeanNiveau 8
La "séquence", mot quasi magique! Comme si hors des "séquences" point de salut. C'est agaçant, le fétichisme attaché à ce terme. Et puis, tout mêler sans arrêt sous prétexte que le français est "un", je n'en vois pas, sincèrement, le bénéfice. Que soit moins ennuyeux pour des adultes, probablement, encore que moi, expliquer à mes élèves les natures et les fonctions une à une sur toute l'année dans un "cours de grammaire", cela ne m'ennuie pas du tout, mais des enfants ont plutôt besoin d'acquérir les connaissances prémâchées, expliquées, déployées, explicites. Nier que les "séquences" compliquent les choses dans l'esprit des élèves au lieu de les rendre abordables, c'est être , je trouve, d'une relative mauvaise foi.
Dans un des manuels récents de français de 3ème, je trouve une "séquence" théâtre. A priori, pourquoi pas? Mais le hic, c'est que le titre de ladite, c'est "Visions de l'amour dans le théâtre". Ce qui veut dire, si vous êtes parent, que votre pauvre gosse qui n'a peut-être jamais lu ni expliqué en classe une seule comédie de Molière (trop ringard, pour l'IUFM), va se trouver devant un groupement de textes tombés de nulle part, et qu'il ne retiendra de ce méli-mélo que la confusion, en aucun cas la connaissance personnelle d'une grande oeuvre. C'est cela que je reproche à la "séquence": le butinage.
Dans un des manuels récents de français de 3ème, je trouve une "séquence" théâtre. A priori, pourquoi pas? Mais le hic, c'est que le titre de ladite, c'est "Visions de l'amour dans le théâtre". Ce qui veut dire, si vous êtes parent, que votre pauvre gosse qui n'a peut-être jamais lu ni expliqué en classe une seule comédie de Molière (trop ringard, pour l'IUFM), va se trouver devant un groupement de textes tombés de nulle part, et qu'il ne retiendra de ce méli-mélo que la confusion, en aucun cas la connaissance personnelle d'une grande oeuvre. C'est cela que je reproche à la "séquence": le butinage.
- Reine MargotDemi-dieu
Karine B. a écrit:paffutella a écrit:
Car, il me semble que la séquence n'est pas la première responsable de la faiblesse de niveau de nos élèves. Quand j'étais moi-même élève au collège, j'avais six heures de français hebdomadaire et non quatre comme c'est actuellement le cas de nos chérubins. Et encore, je dis quatre mais je devrais plutôt compter quatre fois 55 minutes, qui se révèlent plutôt dans la réalité être quatre fois 45 à 50 minutes... Il est peut-être là le réel problème!
problème auquel on peut ajouter msn, les textos et le contexte économique et social dans lequel évoluent nos élèves
Mais, chut ! Réclamer des moyens, c'est un gros mot !!
totalement d'accord: séquence ou pas séquence, chacun fait comme il veut du moment que les élèves suivent. mais les vrais problèmes sont ailleurs selon moi.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- minnieExpert
lilith888 a écrit:Pour ce qui est de la référence aux parents, je ne pense pas que ce soit un critère décisif. Un parent vraiment attentif, à mon avis, s'y retrouvera.
Pour ce qui est du cahier, j'utilise plutôt un très gros classeur, qui reste à la maison. Durant la séquence en cours, ils la mettent dans une pochette cartonnée (le seul matériel que je leur demande d'apporter). Une fois la séquence finie, ils la rangent dans le classeur chez eux. Comme je n'utilise pas de manuels, ils auront un seul outil de travail : le gros classeur et la pochette de la séquence en cours. Et chaque polycopié porte en haut à gauche la mention "séquence n° / séance n°", comme ça, tout est facilement rangé
Eh bien non, je connais beaucoup BEAUCOUP de parents qui ne s'y retrouvent pas. Ma belle-mère par ex perdue dans les cahiers de mon petit beau-frère de 6e l'année dernière.... et moi appelée à la rescousse.
Les parents que j'ai pu voir en soutien scolaire aussi.
Tu portes des jugements bien hâtifs.
Et je sens que tu vas me répondre que c'est la faute du prof qui ne sait pas bien travailler en séquence.
QUant au classeur je m'attendais à cette réponse, mais tous les élèves loin de là ne le maitrisent pas.
Et là où je suis le plus étonnée c'est quand tu dis que même sans sommaire des points de grammaire les élèves s'y retrouvent sans problème.
On ne doit pas croiser les mêmes élèves. Mais je crois que nous étions déjà arrivées à la même conclusion dans une autre discussion.
Je reste sûre d'une chose : les séquence c'est avant tout l'éclate intellectuelle pour le prof : mais ça n'a rien de génial (ni de diabolique) en classe. Et ça n'a rien révolutionné. A part bouleverser les repères de tout le monde, parents et profs compris....
- roxanneOracle
et bien moi il y a un sommaire , au début du classeur !!! chaque séquence est numérotée ainsi que chaque séance .Donc , quand on veut retrouver la séance où on faisait les subordonnées relatives et bien c'est pas dur , on regarde le sommaire et on voit par exmple que c't sequence 2 , seance 6 ....minnie a écrit:COncertant la séquence il y a deux points importants à mon avis :
1. les parents ne s'y retrouvent pas et ne peuvent donc pas aider leurs gamins
2. c'est le bordel dans les cahiers. Comment retrouver le cours sur les valeurs du présent qui est dans la séquence 2 sur le biographique alors qu'on en est à la poésie séquence 7?
Utiliser la grammaire pour étudier les textes est une évidence.
Mais il faut maîtriser le point de grammaire pour pouvoir s'en servir dans l'étude d'un texte.
Faire le point de grammaire en même temps que son application textuelle empêche d'avoir le recul nécessaire. Il faut avoir digéré la notion pour l'appliquer correctement.
- PoupsSage
Ils ont aussi un sommaire avec moi .....Je leur donne le plan de la séquence avec les intitules des séances .... La feuiile est dans le classeur et ils l'ont avec eux à chaque cours....
- sandGuide spirituel
Ben je vous admire : moi j'ai renoncé au classeur qui s'ouvrait tout seul, qui perdait ses feuilles et qu'il me fallait tout le temps ranger. (en 6° et 5° en tout cas)
- arriaNiveau 10
[quote="sand"]Ben je vous admire : moi j'ai renoncé au classeur qui s'ouvrait tout seul, qui perdait ses feuilles et qu'il me fallait tout le temps ranger. (en 6° et 5° en tout cas)[/quote]
moi aussi, même en 4ème d'ailleurs
moi aussi, même en 4ème d'ailleurs
- lilith888Grand sage
minnie a écrit:
Eh bien non, je connais beaucoup BEAUCOUP de parents qui ne s'y retrouvent pas. Ma belle-mère par ex perdue dans les cahiers de mon petit beau-frère de 6e l'année dernière.... et moi appelée à la rescousse.
Les parents que j'ai pu voir en soutien scolaire aussi.
Tu portes des jugements bien hâtifs.
....
Cette argumentation ne mène à rien, que ce soit de mon côté ou du tien. L'on se base chacune sur ce que l'on connait : toi avec des parents mécontents, moi avec des parents ravis. Par contre, je ne comprends pas pourquoi mon jugement serait plus hâtif que le tien... Sachant que nous ne parlons pas de la France entière, mais des parents que nous côtoyons.
Et où ai-je dis que je ne donnais pas de sommaire de séquence ? J'ai expliqué que j'en donnais un avec un jeu de mots dans le titre et que c'était le premier travail à faire. Ce sommaire récapitule tous les objectifs de la séquences, avec les points de langue
- lilith888Grand sage
Jean a écrit:Dans un des manuels récents de français de 3ème, je trouve une "séquence" théâtre. A priori, pourquoi pas? Mais le hic, c'est que le titre de ladite, c'est "Visions de l'amour dans le théâtre". Ce qui veut dire, si vous êtes parent, que votre pauvre gosse qui n'a peut-être jamais lu ni expliqué en classe une seule comédie de Molière (trop ringard, pour l'IUFM), va se trouver devant un groupement de textes tombés de nulle part, et qu'il ne retiendra de ce méli-mélo que la confusion, en aucun cas la connaissance personnelle d'une grande oeuvre. C'est cela que je reproche à la "séquence": le butinage.
Alors, là, je suis très étonnée, sachant que l'on fait du théâtre à tous les niveaux, de la 6ème à la 3ème. Alors un élève arrivé en 3ème qui n'aurait jamais étudié une comédie de Molière, je demande franchement à voir (d'ailleurs je ne comprends pas le "trop ringard pour l'IUFM"...). En 6ème, généralement, il s'agit d'une initiation au théâtre avec un groupement de textes sur Tardieu and co, en 5ème Les Fourveries de Scapin et en 4ème l'Avare (les plus courantes)
ça tombe bien : je suis en plein dedans et mes élèves vont jouer l'avare à la rentrée de janvier
- InvitéInvité
Je suis assez d'accord avec Minnie, les séquences me paraissent dans l'ensemble servir plus le prof que les élèves. D'une part, certains élèves aiment les séances carrées de grammaire ou d'orthographe, parce qu'ils sont plus à l'aise pour participer. Ensuite, la grammaire de discours peut certes apporter à la compréhension du texte, mais de nombreux points de grammaire sont surtout utiles pour l'orthographe et l'expression écrite. Je préférerais aussi étudier la grammaire et l'orthographe complètement décrochées des textes, avec une progression interne à ce cours-là sur l'année (après tout, on n'est pas obligé de fixer ça chaque mardi ou autre jour, une forme de souplesse reste peut-être à trouver). je travaillerais sur la langue d'une manière ludique, avec de petits exercices d'expression. Même dans le vocabulaire, on peut trouver ces deux pôles : d'un côté le vocabulaire pour la lecture et la compréhension - polysémie, champs lexicaux... et de l'autre, le vocabulaire pour l'expression écrite (préfixes, suffixes, familles de mots...).
Je ne suis pas certaine que cette liberté pédagogique-là s'inscrive bien dans le cadre des nouveaux programmes, mais il n'empêche, je pourrais faire mieux en cours de cette manière.
Je ne suis pas certaine que cette liberté pédagogique-là s'inscrive bien dans le cadre des nouveaux programmes, mais il n'empêche, je pourrais faire mieux en cours de cette manière.
- minnieExpert
Pour l'absence de sommaire, je faisais référence à ça :
Quant aux parents, tu as clairement écrit que les cours en séquence n'étaient pas un problème pour des parents vraiment attentifs : ce qui sous-entend que ceux qui ne s'y retrouvent pas ne sont pas vraiment attentifs : c'est vexant pour eux.
J'ai du mal avec les gens qui ne se remettent jamais en question, quiprétendent avoir ont des élèves parfaits, des parents ravis, etc.
Ca rend toute conversation stérile et agressive parce que tu ne supportes pas la contradiction.
Dans tous les cas sois sûre d'une chose : je suis très jalouse de tes conditions d'enseignement. J'ai du faire qq chose de très mal dans une autre vie pour avoir les élèves que j'ai en face de moi.
lilith888 a écrit:Pseudo a écrit:Ca suppose de faire un index pour les points de langue non ? Parce qu'on peut supposer que tel point de langue vu à la séquence 2 pourra être révisé à la séquence 5, non ?
Certains profs de ma connaissance font ranger les points de langue à la fin du classeur, même s'ils sont vus pendant les séquences, pour constituer une "boite à outils".
pas vraiment, généralement, les élèves se souviennent relativement bien des points que l'on a abordés avant, puisqu'il s'agit d'un apprentissage logique qui se base sur ce qui a été fait avant pour y ajouter une nouvelle pierre à l'édifice. S'ils ont bien suivi le raisonnement, pas de problème. Si besoin est, on fait un rappel à l'oral dessus. C'est souvent le cas pour les valeurs du présent par exemple, ou l'objectif / subjectif
Quant aux parents, tu as clairement écrit que les cours en séquence n'étaient pas un problème pour des parents vraiment attentifs : ce qui sous-entend que ceux qui ne s'y retrouvent pas ne sont pas vraiment attentifs : c'est vexant pour eux.
J'ai du mal avec les gens qui ne se remettent jamais en question, qui
Ca rend toute conversation stérile et agressive parce que tu ne supportes pas la contradiction.
Dans tous les cas sois sûre d'une chose : je suis très jalouse de tes conditions d'enseignement. J'ai du faire qq chose de très mal dans une autre vie pour avoir les élèves que j'ai en face de moi.
- minnieExpert
Une dernière chose : as-tu laissé des séquences à toi sur la BDD, j'aimerais voir à quoi ressemble une de tes séquences pour comprendre comment tu arrives à faire autant de textes et de la grammaire en 3 semaines?
- lilith888Grand sage
Non, tout simplement parce qu'il faudrait que je scanne tout (je fais souvent beaucoup de montages / collages qui ne sont pas enregistrés sous WORD), mais je le ferai bien volontiers dès que j'en aurais le temps, pas de problème.
Ah si, je me souviens, la toute toute première séquence que j'avais faite à mes débuts, je l'avais envoyée, séquence que j'ai d'ailleurs complètement remaniée depuis pour au final ne garder que le texte (c'était sur le dragon de Bradbury... Je posterai donc cette séquence remaniée pour donner un exemple concret. Mais la BDD n'était-elle pas gelée ?)
Pour ce qui est de l'agressivité, je suis désolée, mais elle n'est pas de mon côté, je suis certes passionée par le débat, mais en aucun cas agressive ou revancharde ou quoi que ce soit dans le genre. Je n'ai dit nulle part que je ne me remettais jamais en question, je réfléchis en permanence sur les techniques d'apprentissage, sur ce qui marche ou pas, pour faire constamment le tri et m'améliorer. C'est toi qui est agressive, rien que dans ton avant dernier message lorsque tu barres le "prétend avoir", comme si cela voulait sous-entendre que je suis une menteuse. Je suis ouverte à la contradiction, tant que celle ci demeure argumentée.
Ah si, je me souviens, la toute toute première séquence que j'avais faite à mes débuts, je l'avais envoyée, séquence que j'ai d'ailleurs complètement remaniée depuis pour au final ne garder que le texte (c'était sur le dragon de Bradbury... Je posterai donc cette séquence remaniée pour donner un exemple concret. Mais la BDD n'était-elle pas gelée ?)
Pour ce qui est de l'agressivité, je suis désolée, mais elle n'est pas de mon côté, je suis certes passionée par le débat, mais en aucun cas agressive ou revancharde ou quoi que ce soit dans le genre. Je n'ai dit nulle part que je ne me remettais jamais en question, je réfléchis en permanence sur les techniques d'apprentissage, sur ce qui marche ou pas, pour faire constamment le tri et m'améliorer. C'est toi qui est agressive, rien que dans ton avant dernier message lorsque tu barres le "prétend avoir", comme si cela voulait sous-entendre que je suis une menteuse. Je suis ouverte à la contradiction, tant que celle ci demeure argumentée.
- namilhaNiveau 9
Et avec quel crédit photocopies pour tout ça???
- minnieExpert
Oui oui évidemment je suis la seule à être agressive et tu supportes la contradiction mais uniquement quand les gens face à toi savent argumenter.
Tu es hallucinante.
Tu es hallucinante.
- lilith888Grand sage
Nous avons la chance d'avoir un crédit photocopies illimité
- namilhaNiveau 9
D'accord lilith, parce que dans mon établissement, à 6/10 textes par séquences, mon crédit photocopies serait bloqué dès ... décembre! Mais tu as raison de le faire, si tu peux! Par contre, j'aimerais savoir comment tu fais pour étudier autant de textes en une séquence sans les survoler complètement? Avec seulement 3 ou 4 textes maxi, j'ai souvent l'impression de ne rester qu'en surface.
- igsNiveau 5
Je rejoins un peu Lilith : j'apprécie le fonctionnement des séquences, j'ai à peu près autant de textes que de séances (je photocopie, je n'ai pas non plus de crédit illimité).
Mais je n'étudie pas systématiquement tous les textes. Pour certains, c'est seulement de la lecture plaisir ou une base pour une étude de la langue.
Dois-on toujours analyser à fond tous les textes que l'on voit avec les élèves ? pour ma part, je ne le crois pas : il y aurait de quoi dégoûter la lecture !
Enfin, en 6è en tous cas, je fais énormément d'étude de la langue (grammaire, orthographe, vocabulaire), toujours en lien avec un texte. J'en fais un peu moins en 4è, et encore un peu moins en 3è (ce qui ne veut pas dire que je n'en fais pas du tout, loin de là !).
Mais je n'étudie pas systématiquement tous les textes. Pour certains, c'est seulement de la lecture plaisir ou une base pour une étude de la langue.
Dois-on toujours analyser à fond tous les textes que l'on voit avec les élèves ? pour ma part, je ne le crois pas : il y aurait de quoi dégoûter la lecture !
Enfin, en 6è en tous cas, je fais énormément d'étude de la langue (grammaire, orthographe, vocabulaire), toujours en lien avec un texte. J'en fais un peu moins en 4è, et encore un peu moins en 3è (ce qui ne veut pas dire que je n'en fais pas du tout, loin de là !).
- minnieExpert
Lilith je te cite : "Que mes élèves me contredisent en argumentant, qu'ils mettent à mal mes affirmations, et là, c'est le signe pour moi qu'il s'est passé quelque chose de positif, que ça a enfin marché. Je suis absolument contre cette théorie de la distance et de la supériorité."
Tes élèves peuvent te contredire et pas nous?
Tes élèves peuvent te contredire et pas nous?
- lilith888Grand sage
namilha a écrit:D'accord lilith, parce que dans mon établissement, à 6/10 textes par séquences, mon crédit photocopies serait bloqué dès ... décembre! Mais tu as raison de le faire, si tu peux! Par contre, j'aimerais savoir comment tu fais pour étudier autant de textes en une séquence sans les survoler complètement? Avec seulement 3 ou 4 textes maxi, j'ai souvent l'impression de ne rester qu'en surface.
Par contre, je n'ai jamais compris pourquoi les professeurs ne faisaient pas grève pour ce genre de points. Oui, ce n'est rien comparé aux salaires ou autres revendications, mais ça touche quand même aux conditions de travail... Et je trouve tout simplement scandaleux que l'on empêche un professeur de travailler comme il le désire en limitant ses photocopies, ça me dépasse totalement. L'intérêt du polycop est évident, il permet un travail plastique sur le texte. Je travaille énormément avec des surligneurs, et le faire sur un livre, c'est impossible.
Pour ce qui est du nombre de textes pas séquences, il est évident que je n'étudie pas tous les mots de vocabulaire. Je me concentre sur les effets donnés et je fais le questionnaire afin que les élèves puissent d'eux mêmes identifier les mécanismes menant à cet effet.
ex : sur le paysage fantastique, on a vu un texte de La Dame pâle de Dumas décrivant les monts Carpathes. Un des effets à identifier était le passage progressif du pronom NOUS, à ON puis enfin à VOUS, pour plonger le lecteur dans l'atmosphère fantastique.
- lilith888Grand sage
minnie a écrit:Lilith je te cite : "Que mes élèves me contredisent en argumentant, qu'ils mettent à mal mes affirmations, et là, c'est le signe pour moi qu'il s'est passé quelque chose de positif, que ça a enfin marché. Je suis absolument contre cette théorie de la distance et de la supériorité."
Tes élèves peuvent te contredire et pas nous?
c'est le "en argumentant" qui a du t'échapper.
- minnieExpert
Par contre, je n'ai jamais compris pourquoi les professeurs ne faisaient pas grève pour ce genre de points. Oui, ce n'est rien comparé aux salaires ou autres revendications, mais ça touche quand même aux conditions de travail... Et je trouve tout simplement scandaleux que l'on empêche un professeur de travailler comme il le désire en limitant ses photocopies, ça me dépasse totalement. L'intérêt du polycop est évident, il permet un travail plastique sur le texte. Je travaille énormément avec des surligneurs, et le faire sur un livre, c'est impossible.
Cette fois j'adhère. Et si jamais je suis limitée dans le prochain bahut je fais la grève de la faim!
Cette fois j'adhère. Et si jamais je suis limitée dans le prochain bahut je fais la grève de la faim!
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