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- Alavie81Niveau 2
Le projet de réforme de l’évaluation des personnels enseignants, d’éducation et d’orientation est connu depuis le début novembre.
Derrière cette réforme il y a clairement une conception de l’école qui devrait être éclatée en établissements autonomes, dirigés sur le modèle de l’entreprise privée, le chef d’établissement étant un « patron », pour reprendre le terme du ministre de l’Education nationale.
C’est la logique de privatisation.
Avec la FNEC FP Force Ouvrière nous avons tout mis en oeuvre pour que soit réalisée l’action commune pour le retrait de ce projet à tous égards néfaste (lire page 4). Nous avons ainsi appelé à la grève le 15 décembre et le 31 janvier. Nous nous félicitons de la déclaration commune de toutes les fédérations syndicales (sauf le SGENCFDT) à l’occasion du Comité Technique Ministériel convoqué le 8 mars réaffirmant cette exigence (voir ci-contre).
Nous sommes convaincus, que, en s’appuyant sur celle-ci, plus cette revendication sera reprise dans les établissements (par exemple par voie de signature des personnels), dans les délégations auprès des pouvoirs publics, dans les instances consultatives qui se tiennent (CAP, comités techniques), plus elle deviendra incontournable, quel que soit le gouvernement.
Ce projet prend aussi place dans un contexte : celui des nouveaux projets de traités européens (MES
- Mécanisme Européen de Stabilité- et TSCG -Traité de Stabilité, de Coordination et de Gouvernance-).
Ces deux traités annoncent un renforcement sans précédent des plans d’austérité dans tous les pays d’Europe.
La Confédération, par la voix de JC. Mailly (lire page 1) a totalement raison de dire : « Il faut être clair : ces deux traités gigognes ne sont pas amendables ou aménageables : ils doivent être rejetés (...) Accepter une telle logique, c’est d’ores et déjà annoncer, en France, un super plan d’austérité. Nous ne l’accepterons pas. » Dans une telle logique, il n’y a plus de place pour le statut de la Fonction publique, pour les garanties collectives nationales. La baisse des salaires devient inéluctable.
Il ne s’agit pas de spéculation puisque c’est la politique qui est à des degrés divers appliquée dans les différents pays de l’Union européenne, que ce soit en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Italie...
La France n’y échappe pas puisque les salaires des fonctionnaires ont baissé en ce début d’année 2012 (en conséquence de l’augmentation de la retenue pour pension découlant de la réforme des retraites). Toutes les réformes de l’Education nationale, sont partie prenante de la RGPP et de son cortège de suppressions de postes.
Dans ce contexte manifester notre détermination à bloquer une réforme (qui met aussi en place des carrières au rabais) est un gage de notre détermination à ne pas accepter les mesures d’austérité, à en exiger l’annulation.
Elle est un gage de notre volonté de rester indépendants, ce qui signifie, quel que soit le gouvernement, défendre les revendications de nos mandants, et à ne pas devenir des co-législateurs, liés à l’élaboration d’une quelconque loi de programmation et d’orientation.
Obtenir le retrait de la réforme de l’évaluation serait dans ce contexte un point d’appui considérable. C’est pour cette raison que nous ne lâchons pas et que nous ne lâcherons pas.
Derrière cette réforme il y a clairement une conception de l’école qui devrait être éclatée en établissements autonomes, dirigés sur le modèle de l’entreprise privée, le chef d’établissement étant un « patron », pour reprendre le terme du ministre de l’Education nationale.
C’est la logique de privatisation.
Avec la FNEC FP Force Ouvrière nous avons tout mis en oeuvre pour que soit réalisée l’action commune pour le retrait de ce projet à tous égards néfaste (lire page 4). Nous avons ainsi appelé à la grève le 15 décembre et le 31 janvier. Nous nous félicitons de la déclaration commune de toutes les fédérations syndicales (sauf le SGENCFDT) à l’occasion du Comité Technique Ministériel convoqué le 8 mars réaffirmant cette exigence (voir ci-contre).
Nous sommes convaincus, que, en s’appuyant sur celle-ci, plus cette revendication sera reprise dans les établissements (par exemple par voie de signature des personnels), dans les délégations auprès des pouvoirs publics, dans les instances consultatives qui se tiennent (CAP, comités techniques), plus elle deviendra incontournable, quel que soit le gouvernement.
Ce projet prend aussi place dans un contexte : celui des nouveaux projets de traités européens (MES
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Il ne s’agit pas de spéculation puisque c’est la politique qui est à des degrés divers appliquée dans les différents pays de l’Union européenne, que ce soit en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Italie...
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- JohnMédiateur
Source ?
Date ?
Intérêt ?
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Alavie81Niveau 2
site fo snlc 3 avril 2012
intéret : laisser les participants au forum en juger.
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- JohnMédiateur
C'est à dire qu'un lien serait le bienvenu : parce que "lire page 1", "lire page 4", c'est bien gentil, mais il s'agit des pages 1 et 4 de quoi
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- marjorie_estiNiveau 5
Quand on voit que le snuipp n'a pas appelé à la grève du 15 qui a abouti au report d'un an du projet alors que FO et le SNES ont tout fait pour que la mobilisation soit réussie....
- neoSage
oui, ca craint...marjorie_esti a écrit:Quand on voit que le snuipp n'a pas appelé à la grève du 15 qui a abouti au report d'un an du projet
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- LefterisEsprit sacré
Alavie81 a écrit:Le projet de réforme de l’évaluation des personnels enseignants, d’éducation et d’orientation est connu depuis le début novembre.
Derrière cette réforme il y a clairement une conception de l’école qui devrait être éclatée en établissements autonomes, dirigés sur le modèle de l’entreprise privée, le chef d’établissement étant un « patron », pour reprendre le terme du ministre de l’Education nationale.
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Oui, un lien serait nécessaire. Mais ce n'est pas nouveau , cela a été dit immédiatement dès le pré-projet je le sais je suis à FO
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Luigi_BGrand Maître
Remarque pour ceux que la réforme de l'évaluation intéresse, j'ai consacré un fil entier à une revue de presse commentée sur le forum de mon blog : http://www.laviemoderne.net/phpBB3/viewtopic.php?f=25&t=2
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- LefterisEsprit sacré
Ca m'intéresse beaucoup, mais j'eusse aimé ne pas avoir à m'y intéresser Dire que j'ai changé de boulot (et de salaire) pour échapper au managementLuigi_B a écrit:Remarque pour ceux que la réforme de l'évaluation intéresse, j'ai consacré un fil entier à une revue de presse commentée sur le forum de mon blog : http://www.laviemoderne.net/phpBB3/viewtopic.php?f=25&t=2
et quand j'entends des collègues dire des trucs comme : "Si on fait son boulot tout ira bien" ou "ça va marcher comme le privé, avec les avantages salariaux qui vont avec " ou "ou mais nous, on n'st pas à plaindre ICI " , là je dis
ἐλέησον , ἐλέησον
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- mathmaxExpert spécialisé
Voici le lien vers le texte cité (éditorial du SNFOLC de mars 2012)
lien1 : éditorial mars 2012
Je ne trouve pas la p4 dont il est fait mention, mais voici un lien vers le dossier FO .
dossier évaluation
lien1 : éditorial mars 2012
Je ne trouve pas la p4 dont il est fait mention, mais voici un lien vers le dossier FO .
dossier évaluation
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- mathmaxExpert spécialisé
Lefteris, il y a pire : les collègues qui s'estiment plus performants que les autres, et qui pensent que leurs mérites, insuffisamment reconnus par des inspections trop rares, vont enfin trouver leur juste récompense et leur permettre de passer devant tous les incompétents qui les entourent, et gagnent autant qu'eux, même que c'est quand même pas juste .
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- LefterisEsprit sacré
Oui, j'ai aussi entendu ce genre de co..ries, et quand c'est tombé sur la gueule, dans mon ancienne administration, certains ont enfin compris que leur haute valeur n'était pas particulièrement remarquée, qu'il s'agissait retirer les droits à tous pour ne donner qu'à certains, qui plus est sans aucune autre justification que le bon vouloir du chef.mathmax a écrit:Lefteris, il y a pire : les collègues qui s'estiment plus performants que les autres, et qui pensent que leurs mérites, insuffisamment reconnus par des inspections trop rares, vont enfin trouver leur juste récompense et leur permettre de passer devant tous les incompétents qui les entourent, et gagnent autant qu'eux, même que c'est quand même pas juste .
Que c'était aussi une logique de la LOLF : on nomme certains très jeunes, on donne des avancements rapides , dans un système contingenté, au lieu de faire "tourner" les promotions ce qui permet de bloquer les postes, et de faire partir les fonctionnaires avec des retraites moindres .
Exemple : on fait passer à la hors-classe un peu plus de gens très jeunes, une quarantaine d'années, 7 ou 8ème échelon, ce qui permet de bloquer les "non méritants" , beaucoup plus nombreux dans la classe normale, qui partent à la retraite sur cette base.
Tout ça procède d'un savant calcul épicier s’appuyant en outre sur les intérêts managériaux de certains chefs, et non d'un volonté d'améliorer le service public. Thucydide nous avait pourtant appris il y a belle lurette à savoir distinguer les motifs réels des motifs allégués, alors qu'en j'entends des propos aussi immatures et à l'emporte pièce chez des gens supposés réfléchir
Quand au danger de ne voir pris en compte que l'extra-professionnel, ce n'est pas une paranoïa , comme le montre ce document :colere:
http://www.fo-snfolc.fr/IMG/pdf/evaluation_un_exemple.pdf
Le résultat de ce management ? Des comportements schizophrènes : il faut bosser en "équipe", en sachant qu'un seul sera l'élu pour la prime, l'avancement , ce qui conduit à se regarder en chiens de faïence, crée des tensions parce que certains , en vrais moulins à vent , se mettent toujours en avant ...
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- meskiangasherNiveau 9
J'ai du mal à comprendre en quoi cela crée un blocage à taux promus/promouvables égal, puisque les promus ne feront plus partie des promouvables.Lefteris a écrit:Exemple : on fait passer à la hors-classe un peu plus de gens très jeunes, une quarantaine d'années, 7 ou 8ème échelon, ce qui permet de bloquer les "non méritants" , beaucoup plus nombreux dans la classe normale, qui partent à la retraite sur cette base.
Promouvoir des personnes en milieu de carrière plutôt que des personnes sur le départ revient juste à baisser le nombre de promouvables. Le seul gain est là dessus.
- DaphnéDemi-dieu
Les promus ne font plus partie des promouvables, c'est un fait.meskiangasher a écrit:J'ai du mal à comprendre en quoi cela crée un blocage à taux promus/promouvables égal, puisque les promus ne feront plus partie des promouvables.Lefteris a écrit:Exemple : on fait passer à la hors-classe un peu plus de gens très jeunes, une quarantaine d'années, 7 ou 8ème échelon, ce qui permet de bloquer les "non méritants" , beaucoup plus nombreux dans la classe normale, qui partent à la retraite sur cette base.
Promouvoir des personnes en milieu de carrière plutôt que des personnes sur le départ revient juste à baisser le nombre de promouvables. Le seul gain est là dessus.
Mais le nombre de collègues à la HCL ne doit pas dépasser un certain quota du corps : on fait passer un maximum de jeunes, conséquence les vieux partent sans la promo = retraite moindre mais aussi promotions bloquées pendant des années pour les autres puisque le quota est atteint !
Alors que si les promos sont attribuées à des collègues plus âgés, ils partent avec la retraite ad hoc mais surtout partent et libèrent des possibilités de promotions; et ainsi de suite.
le système peut être très vite bloqué.
- LefterisEsprit sacré
C'est très simple : les quotas concernent l'effectif d'un corps . En bloquant des postes dans la durée , on évite de faire partir beaucoup de monde à la hors-classe.meskiangasher a écrit:J'ai du mal à comprendre en quoi cela crée un blocage à taux promus/promouvables égal, puisque les promus ne feront plus partie des promouvables.Lefteris a écrit:Exemple : on fait passer à la hors-classe un peu plus de gens très jeunes, une quarantaine d'années, 7 ou 8ème échelon, ce qui permet de bloquer les "non méritants" , beaucoup plus nombreux dans la classe normale, qui partent à la retraite sur cette base.
Promouvoir des personnes en milieu de carrière plutôt que des personnes sur le départ revient juste à baisser le nombre de promouvables. Le seul gain est là dessus.
Exemple : 50 personnes passent en force (points recteur) à la HC entre le 7ème et le 10ème échelon. dans un premier temps, ça fait 50 non promus qui végètent pourtant depuis un moment . s'ils ont 45 ans , ils bloquent un moment un poste de HC (15% du corps je crois), alors qu'un ancien le libère assez vite ...
Il faut prendre des exemples concrets, les syndicats font parfois ce genre de calculs et indiquent les répercussions
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- meskiangasherNiveau 9
Cela ne concerne pas plutôt un pourcentage de l'effectif des promouvables ?Lefteris a écrit:C'est très simple : les quotas concernent l'effectif d'un corps .
- DaphnéDemi-dieu
Non.meskiangasher a écrit:Cela ne concerne pas plutôt un pourcentage de l'effectif des promouvables ?Lefteris a écrit:C'est très simple : les quotas concernent l'effectif d'un corps .
Enfin ce sont deux choses différentes.
Le nombre de promos accordées par corps chaque année tient compte de plusieurs critères dont le nombre de collègues promouvables, le nombre de collègues au 11ème échelon etc.......
Mais le nombre total de collègues à la HCL est plafonné :donc en poussant le raisonnement jusqu'au bout si une année donnée on promeut un max de collègues au 7ème échelon/ 40 et quelques années les promos sont bloquées pendant des années.
- mathmaxExpert spécialisé
A court terme, cela permet de faire partir en retraite des personnes avec une pension moindre. Ceux qui sont promus en milieu de carrière auront, potentiellement, une retraite plus avantageuse, mais comme c'est depuis longtemps, on a le temps de voir venir, de modifier encore les règles de calcul ... Toujours à court terme, une promotion en milieu de carrière coûte moins cher, puisque les promus n'arrivent pas directement eu dernier échelon, comme c'est le cas des plus âgés.
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Albert Einstein
- LefterisEsprit sacré
C'est voulu, depuis une des premières lois d'orientation et de finances , vers 1994 je crois (eh oui, je bossais ...) . C'est même parfaitement théorisé sous le nom de "carrière en Y". Traduction : une voie rapide pour les uns , une voie lente pour les autres, avec une "programmation" dès le premier grade , matérialisé par la queue du Y (le temps de passage dans le 2ème grade "au choix" est déterminant) . Dans les administrations à trois grades (la plupart) c'est déjà en place, et cela se traduit par l'accès au 3ème grade relativement jeune pour certains , tandis que les autres terminent au 2ème grade, avec un système plus lent d'échelons/ promotions. J'ai connu ça, et bonjour l'ambiance ...Daphné a écrit:meskiangasher a écrit:J'ai du mal à comprendre en quoi cela crée un blocage à taux promus/promouvables égal, puisque les promus ne feront plus partie des promouvables.Lefteris a écrit:Exemple : on fait passer à la hors-classe un peu plus de gens très jeunes, une quarantaine d'années, 7 ou 8ème échelon, ce qui permet de bloquer les "non méritants" , beaucoup plus nombreux dans la classe normale, qui partent à la retraite sur cette base.
Promouvoir des personnes en milieu de carrière plutôt que des personnes sur le départ revient juste à baisser le nombre de promouvables. Le seul gain est là dessus.
le système peut être très vite bloqué.
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- LefterisEsprit sacré
Merci de l'appui d'un prof de mathsmathmax a écrit:A court terme, cela permet de faire partir en retraite des personnes avec une pension moindre. Ceux qui sont promus en milieu de carrière auront, potentiellement, une retraite plus avantageuse, mais comme c'est depuis longtemps, on a le temps de voir venir, de modifier encore les règles de calcul ... Toujours à court terme, une promotion en milieu de carrière coûte moins cher, puisque les promus n'arrivent pas directement eu dernier échelon, comme c'est le cas des plus âgés.
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- mathmaxExpert spécialisé
J'ai fait une coquille : la retraite c'est dans longtemps, pas depuis longtemps.
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J'avais remarqué, mais j'ai compris que c'était dans la hâte...mathmax a écrit:J'ai fait une coquille : la retraite c'est dans longtemps, pas depuis longtemps.
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- mathmaxExpert spécialisé
Merci de ton indulgence, et de tes informations : je n'avais pas compris avant l'histoire du nombre de postes hors-classe.
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Albert Einstein
- LefterisEsprit sacré
mathmax a écrit:Merci de ton indulgence, et de tes informations : je n'avais pas compris avant l'histoire du nombre de postes hors-classe.
Et pour compléter ce qui n'est pas dit, il coûte moins cher de payer un traitement un peu plus haut plus longtemps que de payer plusieurs pensions plus élevées, un des ennemis déclarés à la vindicte étant le retraité de la fonction publique, qui a le mauvais goût de vivre assez longtemps paraît-il (d'autant plus qu'il y a beaucoup de femmes).
Je ne vais pas me lancer dans des explications chiffrées, étant en plus très nul, mais le système global est facile à comprendre. Dans les administrations hiérarchisées, où l'avancement se fait aussi en fonction du service (pyramidage des grades oblige) c'est très très visible au niveau de chaque structure , plus que chez les enseignants où l'avancement est dilué au niveau académique ou national, et où il n'y apas [encore] de hiérarchie entre professeurs : un "jeune" promu au dernier grade bloque le poste longtemps.
Les inventeurs de la carrière en Y, de la LOLF et autre RGPP l'ont très bien compris,et des syndicats ont décortiqué le système, avec ses conséquences pratiques (j'avais un tableau comme ça , montrant divers cas au moment de la retraite...)
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- chaumont2012Niveau 6
Le but de la "réforme" de l'évaluation des professeurs est donc bien de baisser salaires et pensions.
Ce n'est pas sans intérêt de bien le comprendre, surtout pour les naïfs.
Ce qui est regrettable, c'est l' insuffisante riposte de la profession.
Pensons-nous vraiment qu'un nouveau gouvernement reviendra sur la "réforme "?
Ce n'est pas sans intérêt de bien le comprendre, surtout pour les naïfs.
Ce qui est regrettable, c'est l' insuffisante riposte de la profession.
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