HG seconde

En soi je ne suis pas timide, donc je ne sais pas trop d'ou ça vient, mon manque d'expérience surement. Je ne me sens pas toujours légitime dans ce que je dit, ça n'aide pas. Mais bon je vais tenter de les "bouger " un peu plus.


En tout cas merci d'avoir été la ce soir et pour vos avis. Ça m'a fait du bien et je crois que ça va vraiment m'aider !

Bonne nuit al-qalam et bon courage pour demain !

Juste pour compléter : avec l'ajtre classe c'est sympa en classe entière, pas en td. La c'est aussi pénible qu'avec les autres tout le temps

question bête : un prof me propose d'accompagner une de mes classes en sortie. Si ca tombe un jour où je les ai pas en cours, j'ai le droit d'y aller sachant que ça ferait sauter les cours des autres classes, ou c'est inenvisageable ?

Pas de problème à ma connaissance.

super, merci Boris !!

voici mon activité sur l'entrée en politique des français avec 1789... à partir d'un dossier dans le Nathan cote (ou tout autre dossier avec des textes sur les journaux, sur les clubs politiques et les débats à l'assemblée)

bon je sais pas si je vais le laisser très longtemps (je suis un peu parano, je me dis toujours "et si un collègue me reconnait grâce à mes fiches) mais vu que certains ont téléchargé, je suis preneuse de toute critique / commentaire

J'ai une réticence vis-à-vis de ce schéma, Oiseau, qui me paraît forcer un peu le réel pour arriver à une conclusion. Oui, la création des clubs (ancêtres des partis), la vigueur et la pluralité de la presse, la publicité faite aux débats politiques concourent à la naissance d'une opinion publique. Oui, les événements révolutionnaires sont discutés dans les villages mais la presse, les clubs, les débats politiques sont réservés à une élite malgré tout.

bah disons que c'est la traduction en schéma de ce que je leur aurais demandé en paragraphe argumenté (même chose que le livre), à savoir quels sont les biais de la politisation des Français.

Oui, la création des clubs (ancêtres des partis), la vigueur et la pluralité de la presse, la publicité faite aux débats politiques concourent à la naissance d'une opinion publique. Oui, les événements révolutionnaires sont discutés dans les villages mais la presse, les clubs, les débats politiques sont réservés à une élite (même élargie à la bourgeoisie) malgré tout.
Si ML passe par là, elle pourra t'en dire beaucoup plus et mieux que moi.

Pour être clair et te dire mon impression de profane, j'ai l'impression que ce schéma ne rend pas vraiment compte d'une France rurale et encore en partie analphabète où la parole et la rumeur jouent encore un grand rôle.

Il me semblait montrer que si les clubs s'affirment comme intermédiaire c'est bien que l assemblée reste dans les faits réservée aux élites
Et la mention des sociétés populaires montre bien que les clubs eux mm sont pour les élites...

Quant à la presse ce n'est pas l'impression que le doc donne...

Dans mon esprit c est évident que tous les français ne sont pas politises... Néanmoins le terme politisation lui même exprime la notion de processus, non ?

Oui mais ca c est une nuance qu on peut établir à l'oral avec les éleves. Même chose quand on évoque la diffusion des idées des lumières.

Et le dossier du livre évoque la politisation, sans parler des campagnes... Je ne le trouve pas mauvais pour autant !

Oui d'un processus en cours...
Je relis le chapitre de Jeanneney sur la presse et te réponds dans une demi-heure.

Je trouve vraiment bonne l'idée du schéma fléché : les élèves aiment bien et retiennent bien , en organisant ainsi leurs connaissances. Je n'ai pas le manuel sous les yeux, mais n'est-il pas un peu trop directif, à cette période de l'année ?

Sur le fond, j'ajouterais les Etats généraux avant l'assemblée nationale, et différentes dates (DDHC, par exemple). La case "nouveau système politique" est un peu vague pour 1789...
Et pour pallier au défaut que souligne Condorcet, j'ajouterai une nuance dans la dernière case : (politisation d'une partie des Français / une partie d'entre eux restent exclus du fait de leur éloignement des centres urbains et de l'analphabétisme).
Mais après tout, les cahiers de doléances ont touché beaucoup de monde.

M'enfin, la critique est facile, hein...

arg je serai couchée et je fais ce cours en 1e heure demain !!!!

ne t'embête pas... je ferai rajouter qq lignes en dessous par les élèves pour sérieusement nuancer le schéma vis à vis du monde rural. Ca ira, non ?

l'Ami du peuple s'est vendu à 600 000 exemplaires un jour.... certes, ce n'est pas 40 millions de français (euh, plus, d'ailleurs ?) on est d'accord

Al Qalam : les Etats généraux et les grands évènements auront déjà été vus !! c'est un schéma, ça ne me sert pas de résumé de cours, c'est une forme de TD

Pour la nuancer dans la dernière case (enfin en dessous) :

merci pour vos avis à tous deux !

le schéma est sûrement trop directif mais ils rament tellement... et je veux aller vite. Tant pis s'ils réfléchissent moins, je veux que le programme ait une cohérence (et s'il est pas fini...)

Tu as réponse à tout
Si c'est pour demain, ça passera bien comme ça !

bah j'espère pas leur faire faire des trucs trop pourris, j'avais un doute là du coup

Edit

je pense que la demoiselle parlait pour elle

Oiseau, après lu en 4ème vitesse Jeanneney, il est vrai que le tirage total quotidien de 300 000 exemplaires atteint entre 1792-1794 à leur apogée par les quotidiens de Paris dont 80 000 quittent Paris pour la province et l'étranger donne à réfléchir, surtout si l'on considère que ceux-ci sont lus et touchent donc les analphabètes : il y a un véritable essor des quotidiens populaires.

eh bien merci pour ces informations, je n'avais pas trop eu le temps de chercher (à part ce chiffre de l'Ami du peuple qui donnait un ordre d'idée). Cela confirme mon impression !

je vais donc tenir compte de tes critiques pour nuancer (et surtout expliciter) ce schéma demain.

Néanmoins, je me demande quelle est la réception, la fameuse réception qui nous cause tant de nuits blanches en histoire des médias. Je trouve (vous allez m'égorger mais bon...) que la Grande Peur a des airs de révoltes populaires à la manière de l'Ancien Régime.

Donc politisation des Français, mais un processus inégal mais rampant (tu as bien raison de souligner les relais de diffusion). Un petit mot sur la réception serait le bienvenu... Par exemple , le courrier des lecteurs tient une place beaucoup plus grande dans les journaux de l'époque qu'aujourd'hui.

Oiseau phenix a écrit:je pense que la demoiselle parlait pour elle

Alors, nous partageons cette forme d'esprit au scalpel !

condorcet a écrit:Néanmoins, je me demande quelle est la réception, la fameuse réception qui nous cause tant de nuits blanches en histoire des médias. Je trouve (vous allez m'égorger mais bon...) que la Grande Peur a des airs de révoltes populaires à la manière de l'Ancien Régime.

Donc politisation des Français, mais un processus inégal mais rampant (tu as bien raison de souligner les relais de diffusion). Un petit mot sur la réception serait le bienvenu... Par exemple , le courrier des lecteurs tient une place beaucoup plus grande dans les journaux de l'époque qu'aujourd'hui.

non mais je suis assez d'accord !

donc, oui, il faudra souligner que la politisation est un processus qui ne fait alors que commencer...