- User5899Demi-dieu
Dans sa signification, "espérer" porte une projection sur la réalité souhaitée. Le mode indicatif, mode du réel ou de ce qui est présenté comme tel, y trouve une certaine logique (d'ailleurs, c'est au fond la même question avec le futur : pourquoi inclure ce temps dans l'indicatif ?)
Avec "craindre", c'est l'emploi standard du subjonctif, son premier emploi : une action qui existe dans ma tête, mais pas (encore) dans la réalité.
Avec "craindre", c'est l'emploi standard du subjonctif, son premier emploi : une action qui existe dans ma tête, mais pas (encore) dans la réalité.
- V.MarchaisEmpereur
Cripure a écrit:Dans sa signification, "espérer" porte une projection sur la réalité souhaitée. Le mode indicatif, mode du réel ou de ce qui est présenté comme tel, y trouve une certaine logique (d'ailleurs, c'est au fond la même question avec le futur : pourquoi inclure ce temps dans l'indicatif ?)
Oui, vu comme ça, ça peut se comprendre. On tente (dés-)espérément d'actualiser l'action.
- NLM76Grand Maître
Je souhaite que tu viennes/ J'espère que tu viendras.
En français, l'usage est de considérer le fait comme "réel", "probable", comme posé dans la réalité — davantage avec le futur qu'avec le subjonctif — le fait "espéré". De l'autre côté, le subjonctif fait dépendre l'idée d'une autre idée, pensée : le fait espéré n'est pas présenté comme dépendant de l'espoir. Dans d'autres langues la frontière est ailleurs. Pour les unes le subjonctif s'étend davantage, pour les autres, ce serait dans ce genre de cas l'équivalent de l'indicatif qui s'étendrait davantage. On a toutefois des solutions pour associer le souhait et l'indicatif, l'espoir et le subjonctif :
Tu viendras, je le souhaite !
Mon espoir est que tu viennes.
En français, l'usage est de considérer le fait comme "réel", "probable", comme posé dans la réalité — davantage avec le futur qu'avec le subjonctif — le fait "espéré". De l'autre côté, le subjonctif fait dépendre l'idée d'une autre idée, pensée : le fait espéré n'est pas présenté comme dépendant de l'espoir. Dans d'autres langues la frontière est ailleurs. Pour les unes le subjonctif s'étend davantage, pour les autres, ce serait dans ce genre de cas l'équivalent de l'indicatif qui s'étendrait davantage. On a toutefois des solutions pour associer le souhait et l'indicatif, l'espoir et le subjonctif :
Tu viendras, je le souhaite !
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- RyuzakiNiveau 9
Merci à tous, z'êtes géniaux . Bon, le fait que ce soit différent dans d'autres langues montre que ce n'est pas parfaitement rationnel, mais il y a effectivement une certaine logique. En fait, je crois que j'ai eu tendance à prendre espérer/souhaiter/désirer comme des synonymes, sans voir les différences entre eux.
- AsarteLilithBon génie
Petite question de prép de cours : je bosse sur les accords des PP de verbes pronominaux. leçon préparée, ok. Je regarde les exos du fleurs d'encre 3e....
Un exercice demande aux élève d'indiquer si le verbe est réfléchi, réciproque,essentiellement pronominal ou de sens passif.Je fais pour voir si c'est faisable.. et j'ai un doute avec la correction du manuel.
Le jour et la nuit se succèdent pour former un cycle : réciproque . mais pour moi , ils ne font pas l'action l'un sur l'autre
Elle s'apprête à parler : essentiellement pronominal. Mais "apprêter" existe bel et bien et le dico me donne "emploi réfléchi : se préparer"
Qu'en pensez-vous ?
Un exercice demande aux élève d'indiquer si le verbe est réfléchi, réciproque,essentiellement pronominal ou de sens passif.Je fais pour voir si c'est faisable.. et j'ai un doute avec la correction du manuel.
Le jour et la nuit se succèdent pour former un cycle : réciproque . mais pour moi , ils ne font pas l'action l'un sur l'autre
Elle s'apprête à parler : essentiellement pronominal. Mais "apprêter" existe bel et bien et le dico me donne "emploi réfléchi : se préparer"
Qu'en pensez-vous ?
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- SacapusHabitué du forum
En ce qui concerne le jour et la nuit, il s'agit bien d'une action réciproque : le jour succède à la nuit, et la nuit succède au jour.
En ce qui concerne s'apprêter, je suppose que le manuel fait une distinction entre s'apprêter tout court, et s'apprêter à faire une chose. Où s'apprêter tout court s'emploie dans "Cendrillon s'apprête (pour le bal)", et signifie qu'elle se coiffe, se maquille...
En ce qui concerne s'apprêter, je suppose que le manuel fait une distinction entre s'apprêter tout court, et s'apprêter à faire une chose. Où s'apprêter tout court s'emploie dans "Cendrillon s'apprête (pour le bal)", et signifie qu'elle se coiffe, se maquille...
- AsarteLilithBon génie
Oui: dans l'exercice, c'est s'apprêter à parler. Mais il me semble difficile d'en faire un essentiellement pronominal, vu que "apprêter" existe à la voix active, et donc que le verbe n'est pas seulement à la voix pronominale. Donc il me semble logique d'en faire un réfléchi, ce qui est cohérent avec la mention du dico.
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- MélisandeNeoprof expérimenté
Je rejoins ton avis, Astarte. Pour moi, s'apprêter est réfléchi, pas essentiellement pronominal.
- OudemiaBon génie
Si c'était elle "elle s'apprête pour parler" (= elle réfléchit à ce qu'elle va dire et comment le dire) je serais d'accord, mais ici le sens n'est pas tout à fait le même (= elle va parler, elle est sur le point d'ouvrir la bouche).Mélisande a écrit:Je rejoins ton avis, Astarte. Pour moi, s'apprêter est réfléchi, pas essentiellement pronominal.
- AsarteLilithBon génie
Donc, pour toi, il est essentiellement pronominal ?
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- AsarteLilithBon génie
Donc c'est le verbe s'apprêter à et non pas apprêter à la voie pronominale ?
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- AsarteLilithBon génie
Ok, merci beaucoup !
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- Cath61Niveau 2
Pour moi, non. "Elle s'apprête à parler" est équivalent à "elle se prépare à parler". C'est à dire que tout autant que le verbe "apprêter", le verbe "préparer" n'est pas essentiellement pronominal. D'où un emploi réfléchi dans une forme pronominale, avec dans les deux cas la fonction du pronom "se" comme COD.
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La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent pleinement vécue, c'est la littérature Marcel Proust
- miss teriousDoyen
Comment faites-vous comprendre à vos élèves la différence entre verbe transitif et verbe attributif. Le verbe transitif nécessite d'être suivi par "quelque chose" ; d'accord. Mais on n'est pas tout court, on est "quelque chose" aussi.
Si je parviens bien à leur expliquer la différence en CO et attribut (le CO est différent du S, pas l'att.), je ne m'en sors pas bien pour vb transitif vs vb attributif.
Avez-vous des astuces à partager ? Merci par avance.
Si je parviens bien à leur expliquer la différence en CO et attribut (le CO est différent du S, pas l'att.), je ne m'en sors pas bien pour vb transitif vs vb attributif.
Avez-vous des astuces à partager ? Merci par avance.
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- NLM76Grand Maître
La première étape, c'est de distinguer verbe d'état et verbe d'action. Il y a six verbes d'état, et tous les autres sont des verbes d'action.
Le verbe transitif, pour commencer, est un verbe d'action. Sans quoi il ne peut y avoir d'objet de l'action. Le verbe transitif n'est pas "suivi par quelque chose" ; il admet un objet direct, l'objet de l'action. Ce n'est pas une question de distribution des mots, c'est une question sémantique.
Voir le Revéret.
Le verbe transitif, pour commencer, est un verbe d'action. Sans quoi il ne peut y avoir d'objet de l'action. Le verbe transitif n'est pas "suivi par quelque chose" ; il admet un objet direct, l'objet de l'action. Ce n'est pas une question de distribution des mots, c'est une question sémantique.
Voir le Revéret.
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- miss teriousDoyen
nml76, merci.
Quand je dis que le verbe transitif est suivi par "quelque chose" je ne veux pas dire "est suivi par quelque chose". Mon "quelque chose" remplace l'objet : je mange quelque chose, je donne quelque chose, etc.
Quant aux verbes d'état, ils me semblaient plus nombreux que 6. Dans mon jeune temps, on nous faisait répéter : être, paraître, rester, sembler, demeurer, devenir, passer pour, etc.
En outre, tu parles de verbes d'état, moi de verbes attributifs. Encore une nuance pas facile à expliquer.
Je vais tâcher de trouver quelques minutes entre mes corrections pour relire les chapitres consacrés à ces points de langue dans la grammaire de Revéret.
Quand je dis que le verbe transitif est suivi par "quelque chose" je ne veux pas dire "est suivi par quelque chose". Mon "quelque chose" remplace l'objet : je mange quelque chose, je donne quelque chose, etc.
Quant aux verbes d'état, ils me semblaient plus nombreux que 6. Dans mon jeune temps, on nous faisait répéter : être, paraître, rester, sembler, demeurer, devenir, passer pour, etc.
En outre, tu parles de verbes d'état, moi de verbes attributifs. Encore une nuance pas facile à expliquer.
Je vais tâcher de trouver quelques minutes entre mes corrections pour relire les chapitres consacrés à ces points de langue dans la grammaire de Revéret.
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"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- AphrodissiaMonarque
Il ne te manquait plus qu'avoir l'air et tu avais les 8. Dans mon jeune temps, on en apprenait 8.miss terious a écrit:nml76, merci.
Quant aux verbes d'état, ils me semblaient plus nombreux que 6. Dans mon jeune temps, on nous faisait répéter : être, paraître, rester, sembler, demeurer, devenir, passer pour, etc.
- NLM76Grand Maître
Oui mais le "quelque chose" est beaucoup moins clair que "objet". En tout cas, il est important d'éviter le verbe "suivre" pour évoquer la relation entre le verbe et son objet.
"Verbe d'état", je pense, présente l'avantage d'offrir à l'élève une définition sémantique, et non une définition formelle qui tourne en rond ("L'attribut du sujet est construit avec un verbe attributif" / "Un verbe attributif est un verbe qui se construit avec un attribut du sujet"), et ce d'autant que dans ce cas, nombre de verbes intransitifs peuvent être "attributifs" : "il est parti furieux".
"Verbe d'état", je pense, présente l'avantage d'offrir à l'élève une définition sémantique, et non une définition formelle qui tourne en rond ("L'attribut du sujet est construit avec un verbe attributif" / "Un verbe attributif est un verbe qui se construit avec un attribut du sujet"), et ce d'autant que dans ce cas, nombre de verbes intransitifs peuvent être "attributifs" : "il est parti furieux".
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- lisette83Érudit
Idem pour moi, le sens est réfléchi. A l'inverse par exemple "s'apercevoir de" est essentiellement pronominal car le sens est très différent du verbe apercevoir à la forme réfléchie "s'apercevoir dans le miroir".Cath61 a écrit:Pour moi, non. "Elle s'apprête à parler" est équivalent à "elle se prépare à parler". C'est à dire que tout autant que le verbe "apprêter", le verbe "préparer" n'est pas essentiellement pronominal. D'où un emploi réfléchi dans une forme pronominale, avec dans les deux cas la fonction du pronom "se" comme COD.
- V.MarchaisEmpereur
La distinction objet, attribut se construit dans le temps.
En 6e, on limite les verbes attributifs aux verbes d'état. Non seulement on peut en donner une liste relativement fermée, mais on peut expliquer facilement que ce sont tous des synonymes du verbe être. Du coup, le verbe d'état établit une relation d'identité entre le sujet et l'attribut, ce qu'on ne dit pas en ces termes à des Sixième, mais qu'on schématise avec le signe "=".
Achille est un héros grec : Achille = un héros grec.
Alors que dans Achille massacre les héros troyens, Achille et les héros troyens sont deux choses différentes.
Je suis malade : malade = je
À cet âge, c'est sans doute le critère le plus efficace.
En 5e, je reprends cela et j'ajoute quelques expressions attributives plus subtiles, comme "tomber amoureux", "faire jeune"... où, malgré l'emploi d'un verbe non canonique, on rétablit facilement, par la réflexion, que l'amoureux ou la personne jeune, c'est le sujet, et qu'on peut remplacer tomber ou faire par être.
Si on a bien posé cela dans les petites classes, et qu'on l'a entretenu régulièrement par l'analyse au lieu de limiter cette leçon à une séquence, en 4e, il devient possible d'introduire d'autres constructions attributives, notamment les verbes intransitifs et les verbes à la voix passive, en repartant de l'identité entre l'attribut et le sujet d'une part, et en faisant constater que, grâce à ces constructions, on dit aussi, avec une grande économie de mots, une qualité du sujet en plus du procès exprimé. Même chose en 3e.
Sinon, je suis d'accord avec nlm : la grammaire doit être avant tout un travail sur le sens, c'est la seule chose qui permette aux élèves de s'y retrouver, de comprendre les notions, et, finalement, grâce à la grammaire, d'améliorer leur compréhension. Fuyez la grammaire distributionnelle, qui les embrouille plus qu'autre chose. Et avec les nouveaux programmes, il va falloir être vigilant sur ce point, et défendre ses convictions.
En 6e, on limite les verbes attributifs aux verbes d'état. Non seulement on peut en donner une liste relativement fermée, mais on peut expliquer facilement que ce sont tous des synonymes du verbe être. Du coup, le verbe d'état établit une relation d'identité entre le sujet et l'attribut, ce qu'on ne dit pas en ces termes à des Sixième, mais qu'on schématise avec le signe "=".
Achille est un héros grec : Achille = un héros grec.
Alors que dans Achille massacre les héros troyens, Achille et les héros troyens sont deux choses différentes.
Je suis malade : malade = je
À cet âge, c'est sans doute le critère le plus efficace.
En 5e, je reprends cela et j'ajoute quelques expressions attributives plus subtiles, comme "tomber amoureux", "faire jeune"... où, malgré l'emploi d'un verbe non canonique, on rétablit facilement, par la réflexion, que l'amoureux ou la personne jeune, c'est le sujet, et qu'on peut remplacer tomber ou faire par être.
Si on a bien posé cela dans les petites classes, et qu'on l'a entretenu régulièrement par l'analyse au lieu de limiter cette leçon à une séquence, en 4e, il devient possible d'introduire d'autres constructions attributives, notamment les verbes intransitifs et les verbes à la voix passive, en repartant de l'identité entre l'attribut et le sujet d'une part, et en faisant constater que, grâce à ces constructions, on dit aussi, avec une grande économie de mots, une qualité du sujet en plus du procès exprimé. Même chose en 3e.
Sinon, je suis d'accord avec nlm : la grammaire doit être avant tout un travail sur le sens, c'est la seule chose qui permette aux élèves de s'y retrouver, de comprendre les notions, et, finalement, grâce à la grammaire, d'améliorer leur compréhension. Fuyez la grammaire distributionnelle, qui les embrouille plus qu'autre chose. Et avec les nouveaux programmes, il va falloir être vigilant sur ce point, et défendre ses convictions.
- LoreleiiNeoprof expérimenté
Je suis toute penaude de vous poser la question suivante :
Dans la phrase de Hugo sur Javert : "On se sentait mal à l'aise la première fois qu'on voyait ces deux forêts et ces deux cavernes." Quelle est la fonction de "qu'" ?
Merci de m'éclairer, je doute ...
Dans la phrase de Hugo sur Javert : "On se sentait mal à l'aise la première fois qu'on voyait ces deux forêts et ces deux cavernes." Quelle est la fonction de "qu'" ?
Merci de m'éclairer, je doute ...
- V.MarchaisEmpereur
Il n'a pas de fonction puisque c'est une conjonction de subordination.
Enfin, sa fonction est de relier la proposition au nom qu'elle détermine, le nom "fois", mais ce n'est pas une fonction grammaticale canonique qu'on pourrait indiquer aux élèves.
Enfin, sa fonction est de relier la proposition au nom qu'elle détermine, le nom "fois", mais ce n'est pas une fonction grammaticale canonique qu'on pourrait indiquer aux élèves.
- LoreleiiNeoprof expérimenté
V.Marchais a écrit:Il n'a pas de fonction puisque c'est une conjonction de subordination.
Enfin, ça fonction est de relier la proposition au nom qu'elle détermine, le nom "fois", mais ce n'est pas une fonction grammaticale canonique qu'on pourrait indiquer aux élèves.
Oups ! Je ne cherchais pas la fonction, mais la nature !
Bon, j'avais aussi noté conjonction de subordination, mais j'ai été prise par un doute...
- miss teriousDoyen
Merci, Véronique.
J'ai l'impression de partir de zéro à chaque fois que je fais de la grammaire avec mes élèves, de la 5e à la 3e.
J'ai l'impression de partir de zéro à chaque fois que je fais de la grammaire avec mes élèves, de la 5e à la 3e.
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"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
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