- scoeursNiveau 9
Voici un lien, deux autres sont proposés en bas de page.
http://www.lemonde.fr/ecole-primaire-et-secondaire/article/2012/02/10/mes-eleves-sont-les-vrais-perdants-de-la-reforme-de-la-masterisation_1641301_1473688.html
http://www.lemonde.fr/ecole-primaire-et-secondaire/article/2012/02/10/mes-eleves-sont-les-vrais-perdants-de-la-reforme-de-la-masterisation_1641301_1473688.html
- Thalia de GMédiateur
J'ai lu tout l'article du monde et m'inquiète des deux derniers témoignages
Ils passent sous silence la nécessité d'un contenu disciplinaire solide.Après neuf ans de bons et loyaux services dans l'enseignement sans avoir obtenu le Capes (avec une simple maîtrise en poche), je suis plus qu'inquiète concernant mon avenir professionnel. L'éducation nationale emploie chaque année des milliers de professeurs sans réelle formation mais nous demande pourtant maintenant d'être titulaire d'un master pour présenter le concours. J'ai désormais acquis de l'expérience et crois plutôt bien faire mon métier et m'y être investis totalement. Le retour d'une inspection, des chefs
- Le métier s'apprend dans la classe, Hélène L.
d'établissements avec lesquels j'ai travaillé, des élèves, de leurs familles et de mes collègues est plus que positif. Malgré tout cela, je vais bientôt être obligée de retourner à la fac pour passer un master si je veux obtenir le concours.
J'estime que le métier s'apprend dans la classe, en situation, certainement pas sur les bancs de la fac. Il faut arriver avec quelques théories et outils devant les élèves, oui, mais le plus enrichissant est de se confronter à eux et de remettre régulièrement en question ses pratiques pour exercer plus efficacement le métier.L'écoute des collègues et des enfants ou bien adolescents est bien plus importante que des cours théoriques. Ce métier semble, pour ma part, pouvoir être vécu sans l'aide d'une formation universitaire. Je me compare à de jeunes collègues qui ont eu la formation "ancienne" et sentent un décalage effroyable entre la théorie et la réalité. Certains penseront que nous manquons de formation et d'autres se rendront compte que nous sommes plongés directement dans la réalité, ce qui nous permet de savoir si oui ou non nous sommes fait pour ce métier
- Pas besoin de formation universitaire, Charline, 24 ans.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- PatissotDoyen
Je considère plutôt ma formation universitaire et ma culture comme un handicap qui freine mon "adaptabilité".
- lene75Prophète
Thalia de G a écrit:Ils passent sous silence la nécessité d'un contenu disciplinaire solide.
Je me suis fait la même remarque. On a parfois tendance à confondre tenir ses classes ou simplement avoir une bonne relation avec ses classes et transmettre des connaissances solides. Ce n'est pas toujours parce que ça se passe bien que ça passe bien.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- ThijkNiveau 7
Thalia de G a écrit:J'ai lu tout l'article du monde et m'inquiète des deux derniers témoignages
Après neuf ans de bons et loyaux services dans l'enseignement sans avoir obtenu le Capes (avec une simple maîtrise en poche), je suis plus qu'inquiète concernant mon avenir professionnel. L'éducation nationale emploie chaque année des milliers de professeurs sans réelle formation mais nous demande pourtant maintenant d'être titulaire d'un master pour présenter le concours. J'ai désormais acquis de l'expérience et crois plutôt bien faire mon métier et m'y être investis totalement. Le retour d'une inspection, des chefs
- Le métier s'apprend dans la classe, Hélène L.
d'établissements avec lesquels j'ai travaillé, des élèves, de leurs familles et de mes collègues est plus que positif. Malgré tout cela, je vais bientôt être obligée de retourner à la fac pour passer un master si je veux obtenir le concours.
J'estime que le métier s'apprend dans la classe, en situation, certainement pas sur les bancs de la fac. Il faut arriver avec quelques théories et outils devant les élèves, oui, mais le plus enrichissant est de se confronter à eux et de remettre régulièrement en question ses pratiques pour exercer plus efficacement le métier.L'écoute des collègues et des enfants ou bien adolescents est bien plus importante que des cours théoriques. Ce métier semble, pour ma part, pouvoir être vécu sans l'aide d'une formation universitaire. Je me compare à de jeunes collègues qui ont eu la formation "ancienne" et sentent un décalage effroyable entre la théorie et la réalité. Certains penseront que nous manquons de formation et d'autres se rendront compte que nous sommes plongés directement dans la réalité, ce qui nous permet de savoir si oui ou non nous sommes fait pour ce métier
- Pas besoin de formation universitaire, Charline, 24 ans.
Ils passent sous silence la nécessité d'un contenu disciplinaire solide.
C est vraiment etonnant, de la part de l Immonde !!!
- Article dans le Monde de Philippe Saltiel (Grenoble II) sur la formation des enseignants.
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- Le Monde s'en prend aux enfants d'enseignants : "La peur de l'école ? La plupart des enfants d'enseignants ignorent ce que c'est."
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- formation des enseignants
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