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- JohnMédiateur
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/313750-education-nationale-les-profs-sont-ils-vraiment-des-privilegies.html
Education nationale : les profs sont-ils vraiment des privilégiés ?
Modifié le 01-02-2012 à 07h08
LE PLUS. Paresseux, privilégiés et inefficaces les professeurs ? Alors que plusieurs milliers d'enseignants ont défilé mardi 31 janvier pour dénoncer les 14.000 suppressions de postes à la rentrée, ne serait-il pas temps de se défaire de ces clichés pour aborder de front la question des conditions de travail dans lesquelles s'exerce ce métier ?
> Par Mickaël Bertrand Historien
Edité par Sébastien Billard
Je suis un jeune professeur d’histoire-géographie, titulaire d’une zone de remplacement. Cela signifie que je relève ponctuellement ou à l’année des collègues absents ou que je bouche des trous dans des emplois du temps chaotiques). Je suis non-affilié à un parti politique. Petit-fils d’immigré polonais et fils d’ouvrier dans le domaine automobile, j’ai conservé une reconnaissance infinie envers l’école républicaine française. J'ai l'envie de rembourser une dette, c'est pour cette raison que je me suis donc engagé avec enthousiasme dans le métier d'enseignant.
Comme des milliers de professeurs aujourd’hui, je me suis levé à 6 heures ce matin pour aller donner cours dans un petit collège située dans une périphérie urbaine. Les regards étaient sombres. Nous comptons discrètement les absents. Certains tentent de justifier leur présence, comme pour se déculpabiliser.
Je n’ai personnellement jamais fait grève bien que je soutienne mes collègues qui défilent courageusement aujourd’hui dans les rues de Paris. Au-delà de deux mouvements de grève par an, je considère que le message est brouillé. Nous donnons finalement du grain à moudre aux parents qui, rentrant chaque soir exténués du travail et écoutant leurs enfants raconter leur journée minée par les absences de professeurs, penseront probablement que les enseignants correspondent bien à l’image qu’on essaie de leur donner : d’éternels contestataires gauchistes, privilégiés, voire paresseux.
"Un prof, ça fait 18 heures par semaines"
L’une des principales revendications de mes collègues s’élève contre les propositions du gouvernement visant à réformer le statut des enseignants. Les missions des professeurs ont en effet été fixées par un décret de 1950 qui n’a jamais été réactualisé depuis. Il est donc grand temps de le dépoussiérer… mais peut-être pas dans le sens souhaité par nos dirigeants actuels !
Le projet du UMP prévoit d’augmenter le temps de travail des enseignants qui doivent pour la plupart assurer 18 heures de cours face aux élèves. Quand on est une secrétaire travaillant 35 heures dans une administration ou un ouvrier s’éreintant 38 heures dans une usine, on ne peut qu’acquiescer. Quel scandale d’ailleurs d’avoir laissé une telle situation perdurer pendant des décennies ! A quoi pouvaient donc bien penser les dirigeants en 1950 pour accepter cela ?
C’est à cette question que le professeur d’histoire que je suis a voulu répondre. Il faut, pour comprendre ce statut, se replonger dans le contexte de l’époque. A partir de février 1946, le temps de travail hebdomadaire en France était fixé à 40 heures pour tous les salariés (avec deux semaines de congés payés par an). Le législateur n’a pas ménagé les enseignants car il a calculé que pour réaliser 1 heure de cours devant les élèves, il fallait en moyenne 1h30 de préparation : un rapide calcul nous conduit alors à un temps de travail hebdomadaire estimé à 42 heures, soit davantage déjà que la durée du travail pour les autres salariés.
Depuis cette date, la durée légale du travail en France est passée à 39 heures en 1982, puis à 35 heures en 2000…. Mais les gouvernements successifs n’ont alors pas souhaité réviser le temps de travail des enseignants. Il faut ajouter à cela la question des congés payés : de deux semaines en 1946, tous les salariés ont progressivement obtenus une troisième, une quatrième puis une cinquième semaine en 1982. Et pendant ce temps, le statut des enseignants n’a toujours pas été révisé.
"Un prof, c'est toujours en vacances"
C’est alors qu’apparaît le fameux et traditionnel argument qui voudrait que les professeurs soient tout le temps en congés. Là encore, il faut rétablir quelques vérités trop souvent ignorées (parfois par les enseignants eux-mêmes). Par rapport à tout autre fonctionnaire d’une catégorie similaire (A), les enseignants reçoivent un salaire moindre. L’Etat a en effet acté en 1950 qu’un professeur bénéficiait des mêmes vacances que ses élèves. Par conséquent, il a été retranché deux mois sur le salaire annuel de base qui est ensuite étalé sur l’année. Contrairement à une idée reçue, les professeurs ne sont donc pas payés pendant leurs vacances.
La plupart des enseignants sont donc impatients de voir leur statut évoluer mais ils ne souhaitent pas que ce débat soit instrumentalisé. Si l’on reste logique, leur temps de présence face aux élèves serait censé diminuer… ce que même les syndicats n’osent pas revendiquer par solidarité avec les autres catégories de travailleurs...
"Un prof, ça discute toute la journée avec des élèves"
L’autre proposition phare du projet de l’UMP (qui a d’ailleurs le mérite d’être clair là où le projet socialiste entretient encore le flou) consiste à demander un temps de présence plus important aux professeurs dans leur établissement afin d’être davantage disponibles pour leurs élèves.
Encore une fois, l’idée paraîtrait censée si elle ne s’appuyait pas sur des présupposés absolument faux qui consistent à croire que le temps de travail du professeur se limite à son temps de parole devant les classes. Sans vouloir être exhaustif, il est bon de rappeler quelques obligations pratiques dans l’exercice quotidien de l’enseignement :
- Préparation des cours : aussi bien les nouveaux programmes que l’actualisation des anciens et la mise en place des nouveautés pédagogiques (histoire des arts, livret personnel de compétences,...).
- Correction des copies : 45 minutes en moyenne par dissertation en classe de Terminale, à raison de 35 élèves par classe, soit environ 26 heures de travail pour un seul groupe.
- Préparation de la salle de classe et photocopies des documents : pas question de le faire en présence des élèves. Il faut donc arriver 15 minutes en avance tous les matins pour faire ces petits gestes qui, dans la plupart des conventions collectives du secteur privé, donnent lieu à une rémunération forfaitaire.
- Présence aux multiples réunions : parents-profs, mais aussi les conseils de classe, les réunions pédagogiques, les réunions pluridisciplinaires de concertation, les conseils de discipline,… qui s’accumulent chaque semaine et qui font rarement l’objet d’une rémunération complémentaire.
- Répondre enfin aux nombreuses, diverses et nouvelles sollicitations qui accompagnent chaque réforme : l’introduction de l’histoire des arts (HDA) souhaitée par Nicolas Sarkozy en 2007 s’est accompagnée d’une charge de travail gigantesque sur le terrain. De même, la mise en place du livret personnel de compétences (LPC) initiée en 2005 a énormément alourdi la charge de travail des enseignants qui doivent encore repenser leurs modes d’évaluation et la validation officielle du socle. Enfin, l’arrivée cette année des espaces numériques de travail (ENT) dans tous les collèges impose aux professeurs de nouvelles tâches parfois complexes qui, encore une fois, ne se traduisent ni par une revalorisation salariale, ni par l’allégement d’autres missions par ailleurs.
Quand on entend les propositions des différents partis politiques sur le temps de présence des enseignants, on ne peut s’empêcher d’esquisser un léger sourire. Où vont-ils bien pouvoir nous mettre ? Je travaille actuellement dans trois établissements différents qui sont tous, sans exception, en sureffectif d’accueil. Concrètement, cela signifie qu’il faut parfois pousser les murs pour accueillir tout le monde : des salles de réunion sont transformées en salles de classe, les salles de repos (obligatoires dans toute entreprise) se confondent avec les salles de travail où il n’est pas rare de croiser un collègue avec des bouchons d’oreilles pour essayer de se concentrer.
Les enseignants sont finalement les premiers à réclamer un changement, qui ne pourra certainement pas passer par une obligation de présence sans fournir en face les outils et conditions de travail adéquates. Tous les indicateurs internationaux sont au rouge : le salaire des professeurs est inférieur à la moyenne des pays de l’OCDE, leur santé est menacée et conduit parfois à des issues tragiques, les jeunes diplômés désertent un métier qui n’est plus valorisé. Au-delà des divisions partisanes, le citoyen ne peut ignorer que la situation devient grave et urgente.
"Un prof, ça se plaint tout le temps"
Pour ceux qui ont poursuivi la lecture jusqu’ici, vous devez vous demander ce qui peut alors bien retenir tant de professeurs dans les classes. La réponse est simple : parents, nous aimons vos enfants !
Si je me suis levé ce matin à 6 heures, si je suis allé faire cours comme chaque jour de la semaine, si j’accepte de travailler jusqu’à 70 heures par semaine au détriment parfois de ma famille et de mes amis, c’est parce que, comme vous, la plupart des professeurs veulent le meilleur pour les enfants qui leur sont confiés chaque année. Comme vous, nous traversons parfois des périodes de crises avec ces adolescents perdus ; comme vous, nous trouvons qu’ils ne sont jamais assez reconnaissants. Et pourtant, nous savons aussi qu’après les larmes et les cris viennent souvent les sourires et les mercis.
Je suis toujours un peu déstabilisé lorsque, rencontrant les parents d’un élève sanctionné, je suis obligé de passer d’abord par une phase d’explication et de rappel bienveillant afin de préciser que, comme eux, je ne recherche que la réussite et l’épanouissement de leur enfant. Par naïveté peut-être, j’ai longtemps pensé que cette idée était acquise.
En ce jour de grève dans l’Education nationale, j’aimerais donc que chacun puisse y réfléchir ce soir lorsque son enfant rentrera à la maison et lui racontera sa journée. Avant de blâmer ces professeurs "qui ne travaillent que 18 heures par semaine, qui sont tout le temps en vacances et qui se plaignent tout le temps", demandez-vous s’ils n’ont pas quelques raisons.
Education nationale : les profs sont-ils vraiment des privilégiés ?
Modifié le 01-02-2012 à 07h08
LE PLUS. Paresseux, privilégiés et inefficaces les professeurs ? Alors que plusieurs milliers d'enseignants ont défilé mardi 31 janvier pour dénoncer les 14.000 suppressions de postes à la rentrée, ne serait-il pas temps de se défaire de ces clichés pour aborder de front la question des conditions de travail dans lesquelles s'exerce ce métier ?
> Par Mickaël Bertrand Historien
Edité par Sébastien Billard
Je suis un jeune professeur d’histoire-géographie, titulaire d’une zone de remplacement. Cela signifie que je relève ponctuellement ou à l’année des collègues absents ou que je bouche des trous dans des emplois du temps chaotiques). Je suis non-affilié à un parti politique. Petit-fils d’immigré polonais et fils d’ouvrier dans le domaine automobile, j’ai conservé une reconnaissance infinie envers l’école républicaine française. J'ai l'envie de rembourser une dette, c'est pour cette raison que je me suis donc engagé avec enthousiasme dans le métier d'enseignant.
Comme des milliers de professeurs aujourd’hui, je me suis levé à 6 heures ce matin pour aller donner cours dans un petit collège située dans une périphérie urbaine. Les regards étaient sombres. Nous comptons discrètement les absents. Certains tentent de justifier leur présence, comme pour se déculpabiliser.
Je n’ai personnellement jamais fait grève bien que je soutienne mes collègues qui défilent courageusement aujourd’hui dans les rues de Paris. Au-delà de deux mouvements de grève par an, je considère que le message est brouillé. Nous donnons finalement du grain à moudre aux parents qui, rentrant chaque soir exténués du travail et écoutant leurs enfants raconter leur journée minée par les absences de professeurs, penseront probablement que les enseignants correspondent bien à l’image qu’on essaie de leur donner : d’éternels contestataires gauchistes, privilégiés, voire paresseux.
"Un prof, ça fait 18 heures par semaines"
L’une des principales revendications de mes collègues s’élève contre les propositions du gouvernement visant à réformer le statut des enseignants. Les missions des professeurs ont en effet été fixées par un décret de 1950 qui n’a jamais été réactualisé depuis. Il est donc grand temps de le dépoussiérer… mais peut-être pas dans le sens souhaité par nos dirigeants actuels !
Le projet du UMP prévoit d’augmenter le temps de travail des enseignants qui doivent pour la plupart assurer 18 heures de cours face aux élèves. Quand on est une secrétaire travaillant 35 heures dans une administration ou un ouvrier s’éreintant 38 heures dans une usine, on ne peut qu’acquiescer. Quel scandale d’ailleurs d’avoir laissé une telle situation perdurer pendant des décennies ! A quoi pouvaient donc bien penser les dirigeants en 1950 pour accepter cela ?
C’est à cette question que le professeur d’histoire que je suis a voulu répondre. Il faut, pour comprendre ce statut, se replonger dans le contexte de l’époque. A partir de février 1946, le temps de travail hebdomadaire en France était fixé à 40 heures pour tous les salariés (avec deux semaines de congés payés par an). Le législateur n’a pas ménagé les enseignants car il a calculé que pour réaliser 1 heure de cours devant les élèves, il fallait en moyenne 1h30 de préparation : un rapide calcul nous conduit alors à un temps de travail hebdomadaire estimé à 42 heures, soit davantage déjà que la durée du travail pour les autres salariés.
Depuis cette date, la durée légale du travail en France est passée à 39 heures en 1982, puis à 35 heures en 2000…. Mais les gouvernements successifs n’ont alors pas souhaité réviser le temps de travail des enseignants. Il faut ajouter à cela la question des congés payés : de deux semaines en 1946, tous les salariés ont progressivement obtenus une troisième, une quatrième puis une cinquième semaine en 1982. Et pendant ce temps, le statut des enseignants n’a toujours pas été révisé.
"Un prof, c'est toujours en vacances"
C’est alors qu’apparaît le fameux et traditionnel argument qui voudrait que les professeurs soient tout le temps en congés. Là encore, il faut rétablir quelques vérités trop souvent ignorées (parfois par les enseignants eux-mêmes). Par rapport à tout autre fonctionnaire d’une catégorie similaire (A), les enseignants reçoivent un salaire moindre. L’Etat a en effet acté en 1950 qu’un professeur bénéficiait des mêmes vacances que ses élèves. Par conséquent, il a été retranché deux mois sur le salaire annuel de base qui est ensuite étalé sur l’année. Contrairement à une idée reçue, les professeurs ne sont donc pas payés pendant leurs vacances.
La plupart des enseignants sont donc impatients de voir leur statut évoluer mais ils ne souhaitent pas que ce débat soit instrumentalisé. Si l’on reste logique, leur temps de présence face aux élèves serait censé diminuer… ce que même les syndicats n’osent pas revendiquer par solidarité avec les autres catégories de travailleurs...
"Un prof, ça discute toute la journée avec des élèves"
L’autre proposition phare du projet de l’UMP (qui a d’ailleurs le mérite d’être clair là où le projet socialiste entretient encore le flou) consiste à demander un temps de présence plus important aux professeurs dans leur établissement afin d’être davantage disponibles pour leurs élèves.
Encore une fois, l’idée paraîtrait censée si elle ne s’appuyait pas sur des présupposés absolument faux qui consistent à croire que le temps de travail du professeur se limite à son temps de parole devant les classes. Sans vouloir être exhaustif, il est bon de rappeler quelques obligations pratiques dans l’exercice quotidien de l’enseignement :
- Préparation des cours : aussi bien les nouveaux programmes que l’actualisation des anciens et la mise en place des nouveautés pédagogiques (histoire des arts, livret personnel de compétences,...).
- Correction des copies : 45 minutes en moyenne par dissertation en classe de Terminale, à raison de 35 élèves par classe, soit environ 26 heures de travail pour un seul groupe.
- Préparation de la salle de classe et photocopies des documents : pas question de le faire en présence des élèves. Il faut donc arriver 15 minutes en avance tous les matins pour faire ces petits gestes qui, dans la plupart des conventions collectives du secteur privé, donnent lieu à une rémunération forfaitaire.
- Présence aux multiples réunions : parents-profs, mais aussi les conseils de classe, les réunions pédagogiques, les réunions pluridisciplinaires de concertation, les conseils de discipline,… qui s’accumulent chaque semaine et qui font rarement l’objet d’une rémunération complémentaire.
- Répondre enfin aux nombreuses, diverses et nouvelles sollicitations qui accompagnent chaque réforme : l’introduction de l’histoire des arts (HDA) souhaitée par Nicolas Sarkozy en 2007 s’est accompagnée d’une charge de travail gigantesque sur le terrain. De même, la mise en place du livret personnel de compétences (LPC) initiée en 2005 a énormément alourdi la charge de travail des enseignants qui doivent encore repenser leurs modes d’évaluation et la validation officielle du socle. Enfin, l’arrivée cette année des espaces numériques de travail (ENT) dans tous les collèges impose aux professeurs de nouvelles tâches parfois complexes qui, encore une fois, ne se traduisent ni par une revalorisation salariale, ni par l’allégement d’autres missions par ailleurs.
Quand on entend les propositions des différents partis politiques sur le temps de présence des enseignants, on ne peut s’empêcher d’esquisser un léger sourire. Où vont-ils bien pouvoir nous mettre ? Je travaille actuellement dans trois établissements différents qui sont tous, sans exception, en sureffectif d’accueil. Concrètement, cela signifie qu’il faut parfois pousser les murs pour accueillir tout le monde : des salles de réunion sont transformées en salles de classe, les salles de repos (obligatoires dans toute entreprise) se confondent avec les salles de travail où il n’est pas rare de croiser un collègue avec des bouchons d’oreilles pour essayer de se concentrer.
Les enseignants sont finalement les premiers à réclamer un changement, qui ne pourra certainement pas passer par une obligation de présence sans fournir en face les outils et conditions de travail adéquates. Tous les indicateurs internationaux sont au rouge : le salaire des professeurs est inférieur à la moyenne des pays de l’OCDE, leur santé est menacée et conduit parfois à des issues tragiques, les jeunes diplômés désertent un métier qui n’est plus valorisé. Au-delà des divisions partisanes, le citoyen ne peut ignorer que la situation devient grave et urgente.
"Un prof, ça se plaint tout le temps"
Pour ceux qui ont poursuivi la lecture jusqu’ici, vous devez vous demander ce qui peut alors bien retenir tant de professeurs dans les classes. La réponse est simple : parents, nous aimons vos enfants !
Si je me suis levé ce matin à 6 heures, si je suis allé faire cours comme chaque jour de la semaine, si j’accepte de travailler jusqu’à 70 heures par semaine au détriment parfois de ma famille et de mes amis, c’est parce que, comme vous, la plupart des professeurs veulent le meilleur pour les enfants qui leur sont confiés chaque année. Comme vous, nous traversons parfois des périodes de crises avec ces adolescents perdus ; comme vous, nous trouvons qu’ils ne sont jamais assez reconnaissants. Et pourtant, nous savons aussi qu’après les larmes et les cris viennent souvent les sourires et les mercis.
Je suis toujours un peu déstabilisé lorsque, rencontrant les parents d’un élève sanctionné, je suis obligé de passer d’abord par une phase d’explication et de rappel bienveillant afin de préciser que, comme eux, je ne recherche que la réussite et l’épanouissement de leur enfant. Par naïveté peut-être, j’ai longtemps pensé que cette idée était acquise.
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- A TuinVénérable
Mickael Bertrand a écrit: Par conséquent, il a été retranché deux mois sur le salaire annuel de base qui est ensuite étalé sur l’année. Contrairement à une idée reçue, les professeurs ne sont donc pas payés pendant leurs vacances.
Moi j'en ai marre, de voir tout le temps ce faux argument ramené à la surface.
Avant même de commencer à entrer dans le texte, je savais déjà que cet élément du soit-disant pas payé durant les vacances, allait être énoncé. C'est lourd à force, d'écouter ou lire des laïus colportant sans cesse ce truc.
Mickael Bertrand a écrit:
- Préparation de la salle de classe et photocopies des documents : pas question de le faire en présence des élèves. Il faut donc arriver 15 minutes en avance tous les matins pour faire ces petits gestes qui, dans la plupart des conventions collectives du secteur privé, donnent lieu à une rémunération forfaitaire.
J'aimerais bien savoir où. Nulle part où j'ai bossé avant de devenir professeur pour l'EN, je n'ai vu qu'on était payé pour venir un quart d'heure avant préparer son magasin ou sa table de bureau.
Mickael Bertrand a écrit:- Répondre enfin aux nombreuses, diverses et nouvelles sollicitations qui accompagnent chaque réforme : l’introduction de l’histoire des arts (HDA) souhaitée par Nicolas Sarkozy en 2007 s’est accompagnée d’une charge de travail gigantesque sur le terrain.
"Gigantesque" ? Faut pas pousser non plus, ça reste minime. Et somme toute pas inintéressant.
Mickael Bertrand a écrit:Enfin, l’arrivée cette année des espaces numériques de travail (ENT) dans tous les collèges impose aux professeurs de nouvelles tâches parfois complexes qui, encore une fois, ne se traduisent ni par une revalorisation salariale, ni par l’allégement d’autres missions par ailleurs.
Ma foi, je trouve pratique de pouvoir taper les notes appréciations et cahier de texte par informatique plutôt que de devoir s'enquiquiner à chercher les dossier scolaires ou autres fiches idoines pour les notes. Et quand on tombe dans un établissement qui tourne bien, ça permet aussi de pouvoir se tenir mieux au courant entre collègues au sujet d'une classe, d'un élève ou d'un fait relatif à l'établissement.
- User5899Demi-dieu
D'accord avec A Tuin sur les réserves à apporter. L'argumentation n'est pas affermie de ces à peu près. En particulier, l'arrivée dans la classe 15 minutes avant ??? Donc, si je change de salle dans la demi journée, comment ferais-je ?
- cannelle21Grand Maître
Je connais Mickaël. Je lui ai envoyé le lien, j'aimerais bien qu'il vienne participer au débat.
- Marie LaetitiaBon génie
"les professeurs ne sont donc pas payés pour leurs vacances." (puisqu'il prouve le contraire en disant que le salaire est étalé sur l'année)
En 10 minutes, 20 maxi pour une copie de Licence de 6 à 8 pages, alors Terminale, ce n'est pas plus, si ???
Pour le reste c'est un salutaire rappel. Malheureusement pas sûr que ceux qui devraient le lire admettront qu'ils ne trompent...
45 minutes en moyenne par dissertation en classe de Terminale
En 10 minutes, 20 maxi pour une copie de Licence de 6 à 8 pages, alors Terminale, ce n'est pas plus, si ???
Pour le reste c'est un salutaire rappel. Malheureusement pas sûr que ceux qui devraient le lire admettront qu'ils ne trompent...
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- frecheGrand sage
ça dépend des disciplines, en collège, en physique chimie sans laborantin, c'est minimum 30 min avant le début du cours (et 15-20 après), et il n'y a pas intérêt à avoir besoin de changer de salle dans la demi journée. C'est pour ça que je demande à n'avoir qu'un niveau par demi journée.Cripure a écrit:D'accord avec A Tuin sur les réserves à apporter. L'argumentation n'est pas affermie de ces à peu près. En particulier, l'arrivée dans la classe 15 minutes avant ??? Donc, si je change de salle dans la demi journée, comment ferais-je ?
- User5899Demi-dieu
Ben écoutez, nous commençons chez nous à 8h et l'horaire d'ouverture de l'établissement est 7h45. J'en induis que mes collègues de physique-chimie et de SVT ne font pas cours quand ils ont une classe à 8h ?freche a écrit:ça dépend des disciplines, en collège, en physique chimie sans laborantin, c'est minimum 30 min avant le début du cours (et 15-20 après), et il n'y a pas intérêt à avoir besoin de changer de salle dans la demi journée. C'est pour ça que je demande à n'avoir qu'un niveau par demi journée.Cripure a écrit:D'accord avec A Tuin sur les réserves à apporter. L'argumentation n'est pas affermie de ces à peu près. En particulier, l'arrivée dans la classe 15 minutes avant ??? Donc, si je change de salle dans la demi journée, comment ferais-je ?
- Marie LaetitiaBon génie
Cripure a écrit:Ben écoutez, nous commençons chez nous à 8h et l'horaire d'ouverture de l'établissement est 7h45. J'en induis que mes collègues de physique-chimie et de SVT ne font pas cours quand ils ont une classe à 8h ?freche a écrit:ça dépend des disciplines, en collège, en physique chimie sans laborantin, c'est minimum 30 min avant le début du cours (et 15-20 après), et il n'y a pas intérêt à avoir besoin de changer de salle dans la demi journée. C'est pour ça que je demande à n'avoir qu'un niveau par demi journée.Cripure a écrit:D'accord avec A Tuin sur les réserves à apporter. L'argumentation n'est pas affermie de ces à peu près. En particulier, l'arrivée dans la classe 15 minutes avant ??? Donc, si je change de salle dans la demi journée, comment ferais-je ?
j'en déduis plutôt qu'ils préparent paillasses et matériel la veille... ou le vendredi pour le lundi. Mais dans tous les cas c'est du temps à prendre.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Invité6Habitué du forum
vous avez mal lu :
"- Préparation de la salle de classe et photocopies des documents : pas question de le faire en présence des élèves. Il faut donc arriver 15 minutes en avance tous les matins pour faire ces petits gestes qui, dans la plupart des conventions collectives du secteur privé, donnent lieu à une rémunération forfaitaire."
Il est plutôt question des photocopies ET de la préparation de la salle, personnellement il m'arrive souvent d'arriver effectivement 15 mn en avance (l'idéal serait même 30 mais je n'y arrive pas) pour faire mes photocopies, et pour installer ordi + vidéoprojecteur quand je dois m'en servir (sinon, je perds du temps pendant le cours). Et n'oublions pas le temps pour aller de la salle des profs à la salle de cours qui peut être important selon les établissements scolaires.
J'avoue trouver ici une certaine mauvaise foi quant à ce point... nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne en fonction des établissements...
"- Préparation de la salle de classe et photocopies des documents : pas question de le faire en présence des élèves. Il faut donc arriver 15 minutes en avance tous les matins pour faire ces petits gestes qui, dans la plupart des conventions collectives du secteur privé, donnent lieu à une rémunération forfaitaire."
Il est plutôt question des photocopies ET de la préparation de la salle, personnellement il m'arrive souvent d'arriver effectivement 15 mn en avance (l'idéal serait même 30 mais je n'y arrive pas) pour faire mes photocopies, et pour installer ordi + vidéoprojecteur quand je dois m'en servir (sinon, je perds du temps pendant le cours). Et n'oublions pas le temps pour aller de la salle des profs à la salle de cours qui peut être important selon les établissements scolaires.
J'avoue trouver ici une certaine mauvaise foi quant à ce point... nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne en fonction des établissements...
- mimileDoyen
A Tuin a écrit:Mickael Bertrand a écrit:
- Préparation de la salle de classe et photocopies des documents : pas question de le faire en présence des élèves. Il faut donc arriver 15 minutes en avance tous les matins pour faire ces petits gestes qui, dans la plupart des conventions collectives du secteur privé, donnent lieu à une rémunération forfaitaire.
J'aimerais bien savoir où. Nulle part où j'ai bossé avant de devenir professeur pour l'EN, je n'ai vu qu'on était payé pour venir un quart d'heure avant préparer son magasin ou sa table de bureau.
j'ai fait de l'interim dans l'industrie et j'avais un bonus sur mon salaire car je devais arriver en avance pour enfiler ma tenue de travail...
et dans le privé, on fait les photocopies sur son temps de travail, nous, on ne peut pas les faire pendant les 18h...
- A TuinVénérable
Marie Laetitia a écrit:Ben écoutez, nous commençons chez nous à 8h et l'horaire d'ouverture de l'établissement est 7h45. J'en induis que mes collègues de physique-chimie et de SVT ne font pas cours quand ils ont une classe à 8h ?
j'en déduis plutôt qu'ils préparent paillasses et matériel la veille... ou le vendredi pour le lundi. Mais dans tous les cas c'est du temps à prendre.
+1.
C'est ce qui se fait.
- CondorcetOracle
cannelle21 a écrit:Je connais Mickaël. Je lui ai envoyé le lien, j'aimerais bien qu'il vienne participer au débat.
Il serait le bienvenu et je dois avouer qu'hormis le point des dix mois payés douze, j'ai trouvé son argumentation plus solide que ne le pensent les Néos qui sont intervenus sur ce post.
- RuthvenGuide spirituel
Je trouve l'estimation à 45 minutes en moyenne par copie excessive - surtout avec ce que rendent les élèves aujourd'hui. Entre 20 et 30 minutes, cela serait quand même plus crédible.
La référence à 70 heures par semaine discrédite l'argumentation.
La référence à 70 heures par semaine discrédite l'argumentation.
- InvitéInvité
Cripure a écrit:Ben écoutez, nous commençons chez nous à 8h et l'horaire d'ouverture de l'établissement est 7h45. J'en induis que mes collègues de physique-chimie et de SVT ne font pas cours quand ils ont une classe à 8h ?freche a écrit:ça dépend des disciplines, en collège, en physique chimie sans laborantin, c'est minimum 30 min avant le début du cours (et 15-20 après), et il n'y a pas intérêt à avoir besoin de changer de salle dans la demi journée. C'est pour ça que je demande à n'avoir qu'un niveau par demi journée.Cripure a écrit:D'accord avec A Tuin sur les réserves à apporter. L'argumentation n'est pas affermie de ces à peu près. En particulier, l'arrivée dans la classe 15 minutes avant ??? Donc, si je change de salle dans la demi journée, comment ferais-je ?
Deux solutions:
- matériel préparé la veille
- présence d'un préparateur qui commence plus tôt (quand je travaillais en lycée, les préparateurs commençaient avant l'heure officielle d'ouverture pour les élèves et les professeurs, ils entraient par une porte de service, vers 7h00) et qui n'a pas installé le matériel la veille.
En lycée, on trouve, en général, un cahier pour les TP, où chaque prof indique, une semaine à l'avance en moyenne, ce qu'il fait en TP à telle date.Ce qui permet aux préparateurs de s'organiser pour le matériel et parfois pour la salle.
En collège, c'est plus compliqué. Il n'y pas forcément de préparateur. Il faut gérer la préparation et la vaisselle. On évite de faire différents TP dans une même journée.
- A TuinVénérable
Alarica a écrit: personnellement il m'arrive souvent d'arriver effectivement 15 mn en avance (l'idéal serait même 30 mais je n'y arrive pas) pour faire mes photocopies
Moi aussi, mais c'est vrai que je suis fainéante. Dans l'absolu je pourrais aussi faire les photocopies sur mes heures de trous, si je me donnais la peine de réfléchir aux supports que j'ai besoin d'avoir pour telle heure, tel matin.
Par contre il faut bien 10 minutes pour installer un vidéoprojecteur, quand on n'en a pas un dans la salle qu'on occupe et qu'on est obligé d'aller le chercher et le préparer. Ça mange des récrés ça !
- NitaEmpereur
Marie Laetitia a écrit:"les professeurs ne sont donc pas payés pour leurs vacances." (puisqu'il prouve le contraire en disant que le salaire est étalé sur l'année)
45 minutes en moyenne par dissertation en classe de Terminale
En 10 minutes, 20 maxi pour une copie de Licence de 6 à 8 pages, alors Terminale, ce n'est pas plus, si ???
Pour le reste c'est un salutaire rappel. Malheureusement pas sûr que ceux qui devraient le lire admettront qu'ils ne trompent...
Ce qui prouve que cela dépend beaucoup du correcteur : il me faut plus de dix minutes pour mes minables copies de collège - parfois même plus de vingt (sans doute à cause des larmes amères qui me brouillent la vue )
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A clean house is a sign of a broken computer.
- user7337Fidèle du forum
Tu essayes de renier la phrase précédente ? On va quand même pas se monter les uns contre les autres en fonction de sa matière ?Cripure a écrit:Ben écoutez, nous commençons chez nous à 8h et l'horaire d'ouverture de l'établissement est 7h45. J'en induis que mes collègues de physique-chimie et de SVT ne font pas cours quand ils ont une classe à 8h ?freche a écrit:ça dépend des disciplines, en collège, en physique chimie sans laborantin, c'est minimum 30 min avant le début du cours (et 15-20 après), et il n'y a pas intérêt à avoir besoin de changer de salle dans la demi journée. C'est pour ça que je demande à n'avoir qu'un niveau par demi journée.Cripure a écrit:D'accord avec A Tuin sur les réserves à apporter. L'argumentation n'est pas affermie de ces à peu près. En particulier, l'arrivée dans la classe 15 minutes avant ??? Donc, si je change de salle dans la demi journée, comment ferais-je ?
Enfin si je t'ai bien compris ?
- InvitéInvité
Cripure a écrit:Ben écoutez, nous commençons chez nous à 8h et l'horaire d'ouverture de l'établissement est 7h45. J'en induis que mes collègues de physique-chimie et de SVT ne font pas cours quand ils ont une classe à 8h ?freche a écrit:ça dépend des disciplines, en collège, en physique chimie sans laborantin, c'est minimum 30 min avant le début du cours (et 15-20 après), et il n'y a pas intérêt à avoir besoin de changer de salle dans la demi journée. C'est pour ça que je demande à n'avoir qu'un niveau par demi journée.Cripure a écrit:D'accord avec A Tuin sur les réserves à apporter. L'argumentation n'est pas affermie de ces à peu près. En particulier, l'arrivée dans la classe 15 minutes avant ??? Donc, si je change de salle dans la demi journée, comment ferais-je ?
En lycée, il y a des préparateurs, tes collègues n'ont pas le même travail préparatoire qu'en collège.
- InvitéInvité
freche a écrit:ça dépend des disciplines, en collège, en physique chimie sans laborantin, c'est minimum 30 min avant le début du cours (et 15-20 après), et il n'y a pas intérêt à avoir besoin de changer de salle dans la demi journée. C'est pour ça que je demande à n'avoir qu'un niveau par demi journée.Cripure a écrit:D'accord avec A Tuin sur les réserves à apporter. L'argumentation n'est pas affermie de ces à peu près. En particulier, l'arrivée dans la classe 15 minutes avant ??? Donc, si je change de salle dans la demi journée, comment ferais-je ?
j'apprécie beaucoup mon lundi matin, ou j'ai les 3e à 8h, suivi des 4e à 9h puis des 5e à 11h... et c'est du même accabi le mardi ap midi.
vive les chariots !
- olivier-np30Habitué du forum
Un prof doit faire cours à 08h00 et même quand il a des problèmes personnels : quand on voit ce qu'il se passe dans le privé, déjà sur ce point beaucoup pourraient en prendre de la graine.
Dommage qu'on en apprenne pas plus sur le métier de TZR : un entretien pas très vivant, je trouve.
Cela me rappelle un peu l'interview d'une chargée d'études à la poste qui expliquait en gros qu'elle attend ses requêtes à 11 heures:
pas très excitant tout ça.
A+
Dommage qu'on en apprenne pas plus sur le métier de TZR : un entretien pas très vivant, je trouve.
Cela me rappelle un peu l'interview d'une chargée d'études à la poste qui expliquait en gros qu'elle attend ses requêtes à 11 heures:
pas très excitant tout ça.
A+
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Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- NitaEmpereur
olivier-np30 a écrit:Un prof doit faire cours à 08h00 et même quand il a des problèmes personnels : quand on voit ce qu'il se passe dans le privé, déjà sur ce point beaucoup pourraient en prendre de la graine.
Dommage qu'on en apprenne pas plus sur le métier de TZR : un entretien pas très vivant, je trouve.
Cela me rappelle un peu l'interview d'une chargée d'études à la poste qui expliquait en gros qu'elle attend ses requêtes à 11 heures:
pas très excitant tout ça.
A+
Je suis désolée, Olivier qui doit en prendre de la graine ?
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- olivier-np30Habitué du forum
Nita a écrit:
Je suis désolée, Olivier qui doit en prendre de la graine ?
Dans le privé on a souvent de (mauvaises) surprises : cadres qui arrivent tard, voire absences non signalées (quand le chef ne contrôle pas)...etc..etc... alors que quand tu es prof et que tu dois commencer à 08h00 : tu n'as pas le choix
A+
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Quadra aujourd'hui, quinqua demain
- NitaEmpereur
Merci. (épidermique sur le sujet, j'avais d'abord compris l'inverse de ce que tu voulais dire - puis je me suis demandé si tu voulais dire ce que j'avais compris - alors je t'ai posé la question - eh ben, non ! )
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