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- MufabGrand Maître
Je m'interroge en ce moment sur les stratégies mises en oeuvre par mes élèves (consciemment ou non) pour éviter le travail écrit ou les avancées orales qui demandent un investissement un tant soit peu intellectuel : il s'agit ou de perturbations de tous ordres propres à détourner l'attention de la classe de ses enjeux premiers, de bavardages continuels pendant les exercices écrits, qui permettent de passer le temps, ou d'attitudes plus invisibles comme la perte du petit matériel nécessaire, la passivité proche du sommeil...
Que faire pour, en tant qu'enseignant, rendre moins prégnants et décourageants ces évitements constatés ?
Que faire pour, en tant qu'enseignant, rendre moins prégnants et décourageants ces évitements constatés ?
- arcencielGrand Maître
Moi aussi, en ce moment je me fais la même réflexion! J'ai quelques élèves qui font tout (inconsciemment ou pas) pour éviter la confrontation avec les apprentissages! Cela va du taillage de crayon non stop à la trousse qui tombe, en passant par la demande d'aller aux toilettes qqs mn ap le début des exos, une extrême lenteur et j' en passe...
Est-ce que j'explique mal? Des soucis à la maison? Peur de l'échec? Se soumettre à la consigne et du coup perte de contrôle de soi? Du je m'en foutisme? Elève pas encore prêt?
Je ne sais... mais va falloir que je trouve quelque chose pour d'ici le retour des vacances.
Est-ce que j'explique mal? Des soucis à la maison? Peur de l'échec? Se soumettre à la consigne et du coup perte de contrôle de soi? Du je m'en foutisme? Elève pas encore prêt?
Je ne sais... mais va falloir que je trouve quelque chose pour d'ici le retour des vacances.
- doublecasquetteEnchanteur
Je leur dis. À la Dolto. Devant toute la classe.
"Dis donc, Machin, si tu t'imagines que tu es le premier à avoir inventé le championnat de taillage de crayon pour reculer le moment de t'y mettre, tu te trompes complètement. C'est aussi connu que le coup de la trousse qui tombe ou que celui du livre oublié dans le cartable.
Alors, si tu as peur de t'y mettre parce que tu sais que, comme tout le monde, tu risques de te confronter à ton propre échec, tu nous le dis et nous t'aiderons à surmonter tes angoisses, mon petit lapin, mais pour le moment, tu t'y mets, parce que, dans la cour, pendant la récréation, avec ton cahier sur tes genoux, tu auras l'air encore plus ridicule que si tu oses nous dire, là, maintenant, entre nous, que tu ne te fais pas confiance et que tu n'oses pas te mettre au travail..."
Parfois ça marche, parfois non. Mais globalement, ça soulage l'instit et lui permet de garder son estime de soi personnelle et privée.
"Dis donc, Machin, si tu t'imagines que tu es le premier à avoir inventé le championnat de taillage de crayon pour reculer le moment de t'y mettre, tu te trompes complètement. C'est aussi connu que le coup de la trousse qui tombe ou que celui du livre oublié dans le cartable.
Alors, si tu as peur de t'y mettre parce que tu sais que, comme tout le monde, tu risques de te confronter à ton propre échec, tu nous le dis et nous t'aiderons à surmonter tes angoisses, mon petit lapin, mais pour le moment, tu t'y mets, parce que, dans la cour, pendant la récréation, avec ton cahier sur tes genoux, tu auras l'air encore plus ridicule que si tu oses nous dire, là, maintenant, entre nous, que tu ne te fais pas confiance et que tu n'oses pas te mettre au travail..."
Parfois ça marche, parfois non. Mais globalement, ça soulage l'instit et lui permet de garder son estime de soi personnelle et privée.
- MufabGrand Maître
Et oui, je leur dis aussi, que je ne suis pas dupe... Que ça paraît difficile, c'est normal parce que c'est nouveau, mais qu'avec un coup de pouce on y arrive.
Et des fois je m'énerve vraiment et je leur dis que je vais laisser ça pour le Cm1, qu'on va faire un coloriage de père Noël, et qu'ils pourront toujours raconter l'an prochain à leur instit qu'ils ne l'ont pas appris, l'imparfait, mais que je saurai expliquer pourquoi... Que ce que l'on fait en grammaire n'est carrément pas important au regard des batailles de règles entre Kevin et Dylan, puisque de toute façon jamais plus en sortant de ma classe ils n'entendront parler de sujets, de verbes ou d'adjectifs.
Mais le pouvoir de ma parole semble plus limité que l'aurait pu me faire croire Françoise.
Et des fois je m'énerve vraiment et je leur dis que je vais laisser ça pour le Cm1, qu'on va faire un coloriage de père Noël, et qu'ils pourront toujours raconter l'an prochain à leur instit qu'ils ne l'ont pas appris, l'imparfait, mais que je saurai expliquer pourquoi... Que ce que l'on fait en grammaire n'est carrément pas important au regard des batailles de règles entre Kevin et Dylan, puisque de toute façon jamais plus en sortant de ma classe ils n'entendront parler de sujets, de verbes ou d'adjectifs.
Mais le pouvoir de ma parole semble plus limité que l'aurait pu me faire croire Françoise.
- MufabGrand Maître
J'oubliais d'évoquer, dans ces stratégies, les symptômes physiques qu'ils s'inventent plus ou moins, et qui sont, bien sûr, totalement incompatibles avec la réflexion ou la tenue d'un stylo.
Bon, cette année, j'arrive pas à les motiver, quoi...
Bon, cette année, j'arrive pas à les motiver, quoi...
- doublecasquetteEnchanteur
J'y ai droit aussi pas mal en ce moment, avec les CE1 catastrophes. Bizarrement, ils se calment lorsqu'ils savent que "c'est un contrôle"...
Alors, je les colle sur des contrôles et, le reste du temps, je sévis en confisquant, envoyant chez la collègue, donnant des lignes, à la première incartade.
Ce sont des gamins qui croient que tout va leur céder et là, depuis une quinzaine de jours, ils se rendent compte que le calendrier ne leur cède pas même s'ils ont bouffé tous les chocolats de leur calendrier. Ça les met minables !
Je crois qu'on leur rend un réel service en faisant comme le calendrier et en ne leur cédant pas, même s'il y a des jours où on se dit qu'on n'y arrivera jamais et que, décidément, on n'est vraiment pas fait pour ce métier.
Alors, je les colle sur des contrôles et, le reste du temps, je sévis en confisquant, envoyant chez la collègue, donnant des lignes, à la première incartade.
Ce sont des gamins qui croient que tout va leur céder et là, depuis une quinzaine de jours, ils se rendent compte que le calendrier ne leur cède pas même s'ils ont bouffé tous les chocolats de leur calendrier. Ça les met minables !
Je crois qu'on leur rend un réel service en faisant comme le calendrier et en ne leur cédant pas, même s'il y a des jours où on se dit qu'on n'y arrivera jamais et que, décidément, on n'est vraiment pas fait pour ce métier.
- frankensteinVénérable
Bah , deux jours avant les vacances de Noël et les veilles de vacances et fin d'année, c'est certain que les élèves n'ont pas tellement envie de bosser...Moi non plus d'ailleurs...Disons qu'il faut s'adapter.
Sinon, oui, dans toutes les classes, on a des élèves qui cherchent à ralentir ou qui ont un poil dans la main. Ce n'est pas nouveau non plus.
Sinon, oui, dans toutes les classes, on a des élèves qui cherchent à ralentir ou qui ont un poil dans la main. Ce n'est pas nouveau non plus.
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Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- arcencielGrand Maître
Je zappe ce que tu me proposes, je zappe ta personne... avec leurs stratégies d'évitement.
- RikkiMonarque
Bien sûr, on est deux jours avant Noël, mais Mufab rame avec cette classe depuis le début... je connais le sentiment, j'ai eu un CM2 comme ça il y a trois ou quatre ans, j'ai cru que je n'en verrais pas le bout.
Pas des gosses désagréables, individuellement, et tant que tu faisais du récit ou du culturel sympatoche, pas de problème, mais dès que tu voulais les mettre au turbin, c'était comme si tu les avais torturés.
Si quelqu'un trouve LA solution... perso, je suis partie chez les petits, avec un grand dégoût des grands, mais ça s'appelle fuir, ça, pas régler le problème !
Pas des gosses désagréables, individuellement, et tant que tu faisais du récit ou du culturel sympatoche, pas de problème, mais dès que tu voulais les mettre au turbin, c'était comme si tu les avais torturés.
Si quelqu'un trouve LA solution... perso, je suis partie chez les petits, avec un grand dégoût des grands, mais ça s'appelle fuir, ça, pas régler le problème !
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mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- DhaiphiGrand sage
Je ne suis pas certain de bien comprendre le problème... ou alors il existe et je ne m'en soucie pas.
Pour faire un boulot, ils ont un temps imparti. Une fois ce temps écoulé, le points correspondant au travail non fait sont retirés de la note.
Pour faire un boulot, ils ont un temps imparti. Une fois ce temps écoulé, le points correspondant au travail non fait sont retirés de la note.
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- Hermione0908Modérateur
En ce moment, j'ai l'impression d'être un virus ou un allergène sur pattes : dès que je donne un devoir en classe, j'en ai toujours un pour avoir mal à la tête, des plaques rouges, une faiblesse quelconque... Je fais la réflexion en classe, à haute et intelligible voix, demandant si c'est moi qui provoque tous ces symptômes.
Dernièrement, j'ai donné en classe une rédaction, disant qu'ils auraient 30 minutes pour la finir la fois d'après. Bilan : 6 absents sur mes deux classes, et un élève qui a hurlé au scandale quand je lui ai demandé de terminer le devoir le jour où il est revenu. Cela choque certains élèves ces stratégies d'évitement, certains de mes quatrièmes ont voulu savoir si les élèves absents termineraient le devoir. Je leur ai assuré que oui, même si je ne revoyais les absents qu'après les vacances.
Je ne sais pas non plus comment faire pour pallier cela. A part, comme je l'ai écrit au-dessus, faire la remarque devant la classe quand c'est trop gros.
Dernièrement, j'ai donné en classe une rédaction, disant qu'ils auraient 30 minutes pour la finir la fois d'après. Bilan : 6 absents sur mes deux classes, et un élève qui a hurlé au scandale quand je lui ai demandé de terminer le devoir le jour où il est revenu. Cela choque certains élèves ces stratégies d'évitement, certains de mes quatrièmes ont voulu savoir si les élèves absents termineraient le devoir. Je leur ai assuré que oui, même si je ne revoyais les absents qu'après les vacances.
Je ne sais pas non plus comment faire pour pallier cela. A part, comme je l'ai écrit au-dessus, faire la remarque devant la classe quand c'est trop gros.
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Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- MufabGrand Maître
Je remonte le sujet car j'ai peut-être d'autres explications :
- ce que je propose ne les intéresse pas;
- certains ont l'impression de ne rien apprendre (pas à leur portée ? mal enseigné ?) dans ma classe, donc ne font rien ?
- ce que je propose ne les intéresse pas;
- certains ont l'impression de ne rien apprendre (pas à leur portée ? mal enseigné ?) dans ma classe, donc ne font rien ?
- MufabGrand Maître
Il y a également chez certains enfants une phobie de l'erreur : "je ne fais pas parce que je risque de me planter" - même dans une pédagogie qui donne à l'erreur un statut de voie vers l'apprentissage.
Si quelqu'un à une réponse (autre que ludique) pour les mettre tous en activité minimale, je prends et lui promets ma reconnaissance éternelle.
Si quelqu'un à une réponse (autre que ludique) pour les mettre tous en activité minimale, je prends et lui promets ma reconnaissance éternelle.
- fugueNiveau 8
Comment pourraient-ils ne rien apprendre dans ta classe? Tu leur proposes forcément des choses nouvelles.
Tu es en train de te flageller pour un état de fait dont tu n'es pas responsable. Ce n'est pas comme ça tous les ans, n'est-ce pas?
Tu es en train de te flageller pour un état de fait dont tu n'es pas responsable. Ce n'est pas comme ça tous les ans, n'est-ce pas?
- fugueNiveau 8
Des choses qui motivent la plupart des élèves chez moi:
les défis en tout genre où ils sont en compétition (défi calcul mental, défi trouver le plus d'AQ possible dans un texte...)
les ceintures d'opérations (idée trouvée sur le site de Charivari, même si je ne procède pas comme elle)
les défis en tout genre où ils sont en compétition (défi calcul mental, défi trouver le plus d'AQ possible dans un texte...)
les ceintures d'opérations (idée trouvée sur le site de Charivari, même si je ne procède pas comme elle)
- Marie LaetitiaBon génie
doublecasquette a écrit:J'y ai droit aussi pas mal en ce moment, avec les CE1 catastrophes. Bizarrement, ils se calment lorsqu'ils savent que "c'est un contrôle"...
Alors, je les colle sur des contrôles et, le reste du temps, je sévis en confisquant, envoyant chez la collègue, donnant des lignes, à la première incartade.
Ce sont des gamins qui croient que tout va leur céder et là, depuis une quinzaine de jours, ils se rendent compte que le calendrier ne leur cède pas même s'ils ont bouffé tous les chocolats de leur calendrier. Ça les met minables !
Je crois qu'on leur rend un réel service en faisant comme le calendrier et en ne leur cédant pas, même s'il y a des jours où on se dit qu'on n'y arrivera jamais et que, décidément, on n'est vraiment pas fait pour ce métier.
:shock: :shock: :shock:
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- MufabGrand Maître
Hé... Ça le devient.fugue a écrit:Comment pourraient-ils ne rien apprendre dans ta classe? Tu leur proposes forcément des choses nouvelles.
Tu es en train de te flageller pour un état de fait dont tu n'es pas responsable. Ce n'est pas comme ça tous les ans, n'est-ce pas?
Je ne me flagelle pas, Fugue, je constate ce phénomène et m'interroge sur ses origines, et sur les moyens de remettre tout le monde dans le train de ce qui me semblait un besoin fondamental : progresser.
Pas facile, parce qu'il faut sans doute remettre des choses en cause de son enseignement, ou de son attitude... Mais quoi exactement ?
Pour la compétition (que j'évite en règle générale, car pour moi ce n'est pas vraiment le lieu, et certains seraient toujours, toujours perdants - de ceux que l'on ne choisit jamais dans une équipe, en sport), j'ai constaté effectivement que des exercices en temps très limité (chronométré) ont une efficacité certaine, mais ponctuelle. C'est toujours ça de pris, c'est clair, mais plusieurs heures par jour c'est difficilement possible.
- SapotilleEmpereur
Et les récompenses, tu as essayé ?
http://www.languagestickersonline.co.uk/acatalog/French_mixed_stickers.html#a15
- fugueNiveau 8
Et ça ne marche pas, les récompenses?
Par exemple les copies parfaites (encore un truc de Charivari) motivent un bon nombre des miens.
Les louanges gratuites aussi, mais évidemment tu dois déjà faire.
Le rallye-lecture, et quand tout le monde a lu 5 livres, on fait un goûter en classe pour fêter ça.
Les lectures aux petits de maternelle, on s'entraîne à fond parce qu'il faut lire bien, et mettre le ton!
Bon tout ça ce sont des choses ponctuelles, mais je crois que je ne réponds pas au problème que tu poses qui est plus général: comment donner le goût de l'effort, l'envie?
Par exemple les copies parfaites (encore un truc de Charivari) motivent un bon nombre des miens.
Les louanges gratuites aussi, mais évidemment tu dois déjà faire.
Le rallye-lecture, et quand tout le monde a lu 5 livres, on fait un goûter en classe pour fêter ça.
Les lectures aux petits de maternelle, on s'entraîne à fond parce qu'il faut lire bien, et mettre le ton!
Bon tout ça ce sont des choses ponctuelles, mais je crois que je ne réponds pas au problème que tu poses qui est plus général: comment donner le goût de l'effort, l'envie?
- DhaiphiGrand sage
Beaucoup de "petits" (et de moins petits) ne travaillent pas pour eux-mêmes mais pour faire "plaisir à ..."fugue a écrit:comment donner le goût de l'effort, l'envie?
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- MufabGrand Maître
fugue a écrit:5...) problème que tu poses qui est plus général: comment donner le goût de l'effort, l'envie?
Voilà, c'est ça...
Comment ne pas tomber dans l'excès de sanctions ou de récompenses de toutes sortes, et obtenir un effort minimal : copier une leçon, ses devoirs, apprendre une poésie, une table de multiplication, écrire la date, et même faire quelques lignes de majuscules... représentent pour certains élèves (trop, c'est ça le problème) un effort surhumain (est-ce que cela a même du sens pour eux ? A quoi cela sert-il ?), qu'il faut quotidiennement remotiver - et à quel prix en temps... Donc les exos un peu abstraits, qui demande un tant soit peu d'investissement intellectectuel ou d'attention orale, je n'en parle même pas.
Trop "scolaire", tout ça ?
- SapotilleEmpereur
Cela m'est arrivé de dire à certains gamins:
"Je suis payée pour te faire travailler, donc, si tu viens à l'école, c'est pour travailler.... si tu ne veux pas travailler, tu restes à la maison:"
Un d'entre eux m'avait répondu:
"Oui, mais maman, elle veut pas ...." :lol:
Une sanction, pour un enfant qui ne veut pas s'y mettre?
Non, jamais...
Mais une petite récompense pour un travail accompli, oui !
Tu irais à l'école, toi, s'il n'y avait pas un salaire à la fin du mois ?
- DuplayExpert
Sapotille a écrit:
Cela m'est arrivé de dire à certains gamins:
"Je suis payée pour te faire travailler, donc, si tu viens à l'école, c'est pour travailler.... si tu ne veux pas travailler, tu reste à la maison:"
Un d'entre eux m'avait répondu:
"Oui, mais maman, elle veut pas ...."
Une sanction, pour un enfant qui ne veut pas s'y mettre?
Non, jamais...
Mais une petite récompense pour un travail accompli, oui !
Tu irais à l'école, toi, s'il n'y avait pas un salaire à la fin du mois ?
Etonnant, non ! :lol:
- DuplayExpert
Bon, alors je vais parler de quelque chose de très mal, qui fonctionne bien avec certains spécimens (profil : celui qui peut faire le travail demandé sans problème s'il condescend à se compromettre deux minutes avec le principe de réalité et quelques viles contraintes). :acf:
- Spoiler:
Avec certains élèves, l'aide personnalisée est mon amie. :diable:
Pendant quelque temps, je les prends à chaque séance (donc trois fois par semaine) sur le temps de midi et, pendant que je travaille avec les élèves qui ont besoin d'un petit coup de pouce, je les mets tout seuls à leur table en leur resservant le travail qu'ils ont bâclé. Et bien sûr, je ne m'occupe pas d'eux : pas de relation privilégiée et coconnante avec leur merveilleuse maîtresse ! :diable:
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