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- CondorcetOracle
Thalia de G a écrit:Ta BM est délicieuse, Nell. Ce n'est même pas de l'argumentation, c'est de la haine, brute de décoffrage.
- Spoiler:
Et c'est avec de tels propos qu'elle te gâche notre virée lyonnaise.
Oui, c'est une réaction sotte et pleine de fiel.
- User5899Demi-dieu
Comprendre quoi ? Que mes collègues quittent la salle des profs à 7h59 pour 8h ? C'est ça que je ne veux pas comprendre ? Non mais c'est dingue, ça ! Non, je n'enseigne pas l'HG, et c'est dommage : apparemment, j'aurais un peu plus de temps libre, vu qu'ils partent en même temps pour alller plus loin. C'est un exemple perso ? Oui. Tout autant que celui du collègue qui a besoin de 15 mlinutes. J'ai encore le droit d'écrire une phrase pour dire que je n'ai jamais vu quiconque d'HG faire ça, quand même ?condorcet a écrit:Cripure, vous n'enseignez pas l'histoire-géographie alors pourquoi prétendez-vous savoir mieux que lui, ce que signifie préparer un tableau, une carte, un transparent, un powerpoint, un paquet de photocopies, vérifier que le matériel fonctionne ? Cela ne s'improvise pas à la dernière minute et se fait dans l'établissement : je vous l'explique posément et vous ne voulez pas le comprendre. Libre à vous...
Merci.
- frecheGrand sage
Cripure a écrit:Ben écoutez, nous commençons chez nous à 8h et l'horaire d'ouverture de l'établissement est 7h45. J'en induis que mes collègues de physique-chimie et de SVT ne font pas cours quand ils ont une classe à 8h ?freche a écrit:ça dépend des disciplines, en collège, en physique chimie sans laborantin, c'est minimum 30 min avant le début du cours (et 15-20 après), et il n'y a pas intérêt à avoir besoin de changer de salle dans la demi journée. C'est pour ça que je demande à n'avoir qu'un niveau par demi journée.Cripure a écrit:D'accord avec A Tuin sur les réserves à apporter. L'argumentation n'est pas affermie de ces à peu près. En particulier, l'arrivée dans la classe 15 minutes avant ??? Donc, si je change de salle dans la demi journée, comment ferais-je ?
je crois que des collègues ont répondu, mais en lycée, il y a des laborantins qui font le travail, et quand j'ai cours à 8h30 et que je veux arriver un peu juste, je prépare le matériel la veille au soir (et chez nous, c'est ouvert dès 7h30 pour des cours à 8h30)
- frecheGrand sage
Will.T a écrit:freche a écrit:ça dépend des disciplines, en collège, en physique chimie sans laborantin, c'est minimum 30 min avant le début du cours (et 15-20 après), et il n'y a pas intérêt à avoir besoin de changer de salle dans la demi journée. C'est pour ça que je demande à n'avoir qu'un niveau par demi journée.Cripure a écrit:D'accord avec A Tuin sur les réserves à apporter. L'argumentation n'est pas affermie de ces à peu près. En particulier, l'arrivée dans la classe 15 minutes avant ??? Donc, si je change de salle dans la demi journée, comment ferais-je ?
j'apprécie beaucoup mon lundi matin, ou j'ai les 3e à 8h, suivi des 4e à 9h puis des 5e à 11h... et c'est du même accabi le mardi ap midi.
vive les chariots !
je n'ai qu'un chariot, et le labo ne communique pas avec ma salle, mais je n'ai qu'un niveau par jour
- CondorcetOracle
Cripure a écrit:Comprendre quoi ? Que mes collègues quittent la salle des profs à 7h59 pour 8h ? C'est ça que je ne veux pas comprendre ? Non mais c'est dingue, ça ! Non, je n'enseigne pas l'HG, et c'est dommage : apparemment, j'aurais un peu plus de temps libre, vu qu'ils partent en même temps pour alller plus loin. C'est un exemple perso ? Oui. Tout autant que celui du collègue qui a besoin de 15 mlinutes. J'ai encore le droit d'écrire une phrase pour dire que je n'ai jamais vu quiconque d'HG faire ça, quand même ?condorcet a écrit:Cripure, vous n'enseignez pas l'histoire-géographie alors pourquoi prétendez-vous savoir mieux que lui, ce que signifie préparer un tableau, une carte, un transparent, un powerpoint, un paquet de photocopies, vérifier que le matériel fonctionne ? Cela ne s'improvise pas à la dernière minute et se fait dans l'établissement : je vous l'explique posément et vous ne voulez pas le comprendre. Libre à vous...
Merci.
Ce n'est pas parce que tu ne l'as jamais vu faire que cela n'existe pas. Ce qui est "dingue", c'est de ne pas vouloir reconnaître que chaque matière a ses exigences particulières, que le témoignage émane d'un TZR d'histoire-géographie et donc qu'il faut aussi l'examiner en prenant en compte les exigences de l'enseignement de cette matière. Eût-il été celui d'un TZR de lettres que je me serais tu car je ne connais pas toutes les tâches qui lui sont dévolues. Mais concernant l'histoire-géographie, j'en ai comme une petite idée...
Pour ce qui concerne l'enseignement de l'H-G, les concours sont ouverts à tous !
- MbertrandJe viens de m'inscrire !
Bonjour à tous,
Chers collègues,
A la demande de Gaëlle, je me permets d’intervenir dans vos échanges afin d’apporter quelques réponses, compléments, informations, etc…
J’essaie d’y répondre au fil de la lecture de vos différents messages.
Je dois vous avouer en préambule que j’ai parfois été un peu gêné par la nature de certaines remarques qui traduisent à mon sens un excès de communautarisme disciplinaire ou bien une forme d’aveuglement quant aux conditions de travail dans d’autres secteurs et entreprises.
Chacun sait qu’un prof d’EPS passe moins de temps à corriger des copies qu’un professeur de philosophie en terminale L. De même, comme le précise judicieusement Marie Laetitia, un professeur de physique passe beaucoup plus de temps à préparer sa salle qu’un professeur de langues. A l’intérieur même de chacune des disciplines, chacun adaptera d’ailleurs son temps de travail en fonction de son efficacité, son matériel, son investissement…
Je trouve donc particulièrement regrettable de lire sous la plume de certains collègues des remarques qui contestent le nombre de minutes sous prétexte qu’eux ne sont pas dans cette situation.
Alors puisqu’il faut le préciser : oui, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne et mon article ne prétend nullement apporter des mesures valables pour chaque collègue, chronomètre en main.
Concernant les comparaisons avec le privé, je rejoins les propos de Mimile qui rappelle judicieusement qu’aucun salarié n’accepte généralement de faire son travail en dehors du temps règlementaire, y compris de simples photocopies. A l’exception des cadres et de quelques professions intermédiaires, la secrétaire ne ramène pas ses dossiers à la maison, le commercial ne prend pas rendez-vous avec ses clients après 22h et le vendeur ne vient pas ranger son magasin pendant les vacances… J’ai eu la chance d’avoir un parcours assez diversifié avant d’entrer à l’EN et cela me permets pour le moment d’exercer encore un regard distancié sur les conditions de travail des enseignants : nombreux sont les patrons qui rêvent de pouvoir élargir notre statut à l’ensemble des salariés. Imaginez un monde où les vendeurs auraient un temps de présence en magasin de 30h… et des missions administratives pendant 5h. Progressivement, il leur serait possible d’ajouter de nouvelles tâches sans augmenter ce second temps. Et lorsque vous dépasserez ce temps, ils auront toujours un collègue quelque part qui saura lui expliquer que dans son rayon (… dans sa discipline), il ne rencontre aucune difficulté.
Je me permets de faire cette mise au point non pas pour me justifier, ni par attaque personnelle contre ceux qui ont déjà eu la gentillesse de me lire jusqu’au bout et de commenter cette modeste contribution, mais simplement parce que je crois vraiment que ce sont de tels écueils qui permettent aujourd’hui au ministère d’imposer des réformes inacceptables : chacun voit midi à sa porte… jusqu’à ce que le recteur vienne sonner à la vôtre !
1. Cet article est imparfait et je suis le premier à en convenir
Par manque de temps, et pour répondre à une commande, il a dû être rédigé rapidement. Il devait également rester suffisamment court pour être accessible. Enfin, il passe les tests de la rédaction du Nouvel Obs qui impose certaines modifications (il ne s’agit pas du titre original par exemple).
Au final, je regrette qu’il donne l’impression d’un professeur plaintif tentant de répondre aux éternelles accusations alors que je ne suis pas du tout dans cette posture. J’adore mon métier et j’y prends beaucoup de plaisir… ce qui ne m’empêche pas de prendre conscience d’évolutions inquiétantes pour nos métiers.
2. Les professeurs et les vacances
Je maintiens pour l’heure mon argument énoncé comme tel dans l’article : « Par rapport à tout autre fonctionnaire d’une catégorie similaire (A), les enseignants reçoivent un salaire moindre. L’Etat a en effet acté en 1950 qu’un professeur bénéficiait des mêmes vacances que ses élèves. Par conséquent, il a été retranché deux mois sur le salaire annuel de base qui est ensuite étalé sur l’année. Contrairement à une idée reçue, les professeurs ne sont donc pas payés pendant leurs vacances ».
Contrairement à ce que j’ai pu lire, je n’ai pas dit que nous avions « deux mois sans salaire ». Je n’ai d’ailleurs pas non plus exprimé d’avis sur cette situation. J’ai simplement rappelé la situation originelle en 1950. Depuis, les statuts des uns et des autres ont évolué… ce qui n’empêche pas de rappeler de temps en temps le principe de départ pour clouer le bec à ceux qui nous répètent inlassablement que nous passons notre temps en vacances.
3. Le temps de préparation dans le privé
J’ai travaillé pendant 8 ans à Mcdo pour financer mes études d’histoire : une rémunération forfaitaire est allouée pour le temps passé dans les vestiaires avant de « pointer ». J’ai travaillé également pendant quelques mois à la DDE où le même principe est appliqué. Mon père est ouvrier et c’est également le cas… Cette rémunération n’apparaît pas toujours comme telle sur le bulletin de salaire : parfois, elle est englobée dans un forfait plus global… mais elle existe.
4. Sur les temps « annexes »
Je pense que nous aurions beaucoup à gagner en clarification à cesser d’utiliser le temps de « temps de préparation » qui induit en erreur.
Concernant les temps de correction, je suis preneur des conseils de Marie Laetita qui parvient à corriger des copies de 6 à 8 pages en 10 min à 20 min.
Comme je l’ai précisé dans l’article, je n’ai pas la prétention d’apporter un témoignage emblématique. Je ne suis qu’un prof parmi d’autres, enseignant une discipline parmi d’autres (chacune ayant ses particularités) et avec ses méthodes individuelles.
Ma surcharge actuelle vient aussi du fait que je suis TZR, affecté dans 3 établissements différents, avec 4 niveaux de classe inédits dont je dois préparer les programmes pour la première fois : ces éléments complémentaires permettront peut-être à Ruthven de mieux comprendre les 70h par semaine que je mentionne et qui ne relèvent pas de l’exagération.
5. Les « non-dits » de l’article
J’aurais aimé développer la question des TZR et de leurs conditions de travail, de déplacement…
J’aurais aimé aussi parler du système des mutations qui m’exaspère.
J’aurais aimé parler de la suppression parfaitement orchestré de l’histoire, mais aussi des options artistiques, du grec, du latin…
J’aurais aimé parler de la condition des stagiaires actuels, mais aussi des précédents pour lesquels le Conseil d’Etat a confirmé qu’ils avaient reçu une formation en toute illégalité : des journées entières de formation en dehors du temps de travail qui n’ont jamais été rémunérées et qui ne le seront jamais. Dans une entreprise privée, une telle situation aurait donné lieu à un procès aux prudhommes permettant de verser les sommes dues… mais pas dans l’éducation nationale !
Hélas, un article n’est pas suffisant et il ne faudrait pas moins qu’un livre autour de ces questions.
L’objectif modeste de cet article visait simplement à susciter le débat et à tenter de contrer l’entreprise de désinformation nécessaire au gouvernement pour informer certaines réformes.
Je vous remercie tous pour votre lecture attentive.
Mickaël Bertrand
Chers collègues,
A la demande de Gaëlle, je me permets d’intervenir dans vos échanges afin d’apporter quelques réponses, compléments, informations, etc…
J’essaie d’y répondre au fil de la lecture de vos différents messages.
Je dois vous avouer en préambule que j’ai parfois été un peu gêné par la nature de certaines remarques qui traduisent à mon sens un excès de communautarisme disciplinaire ou bien une forme d’aveuglement quant aux conditions de travail dans d’autres secteurs et entreprises.
Chacun sait qu’un prof d’EPS passe moins de temps à corriger des copies qu’un professeur de philosophie en terminale L. De même, comme le précise judicieusement Marie Laetitia, un professeur de physique passe beaucoup plus de temps à préparer sa salle qu’un professeur de langues. A l’intérieur même de chacune des disciplines, chacun adaptera d’ailleurs son temps de travail en fonction de son efficacité, son matériel, son investissement…
Je trouve donc particulièrement regrettable de lire sous la plume de certains collègues des remarques qui contestent le nombre de minutes sous prétexte qu’eux ne sont pas dans cette situation.
Alors puisqu’il faut le préciser : oui, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne et mon article ne prétend nullement apporter des mesures valables pour chaque collègue, chronomètre en main.
Concernant les comparaisons avec le privé, je rejoins les propos de Mimile qui rappelle judicieusement qu’aucun salarié n’accepte généralement de faire son travail en dehors du temps règlementaire, y compris de simples photocopies. A l’exception des cadres et de quelques professions intermédiaires, la secrétaire ne ramène pas ses dossiers à la maison, le commercial ne prend pas rendez-vous avec ses clients après 22h et le vendeur ne vient pas ranger son magasin pendant les vacances… J’ai eu la chance d’avoir un parcours assez diversifié avant d’entrer à l’EN et cela me permets pour le moment d’exercer encore un regard distancié sur les conditions de travail des enseignants : nombreux sont les patrons qui rêvent de pouvoir élargir notre statut à l’ensemble des salariés. Imaginez un monde où les vendeurs auraient un temps de présence en magasin de 30h… et des missions administratives pendant 5h. Progressivement, il leur serait possible d’ajouter de nouvelles tâches sans augmenter ce second temps. Et lorsque vous dépasserez ce temps, ils auront toujours un collègue quelque part qui saura lui expliquer que dans son rayon (… dans sa discipline), il ne rencontre aucune difficulté.
Je me permets de faire cette mise au point non pas pour me justifier, ni par attaque personnelle contre ceux qui ont déjà eu la gentillesse de me lire jusqu’au bout et de commenter cette modeste contribution, mais simplement parce que je crois vraiment que ce sont de tels écueils qui permettent aujourd’hui au ministère d’imposer des réformes inacceptables : chacun voit midi à sa porte… jusqu’à ce que le recteur vienne sonner à la vôtre !
1. Cet article est imparfait et je suis le premier à en convenir
Par manque de temps, et pour répondre à une commande, il a dû être rédigé rapidement. Il devait également rester suffisamment court pour être accessible. Enfin, il passe les tests de la rédaction du Nouvel Obs qui impose certaines modifications (il ne s’agit pas du titre original par exemple).
Au final, je regrette qu’il donne l’impression d’un professeur plaintif tentant de répondre aux éternelles accusations alors que je ne suis pas du tout dans cette posture. J’adore mon métier et j’y prends beaucoup de plaisir… ce qui ne m’empêche pas de prendre conscience d’évolutions inquiétantes pour nos métiers.
2. Les professeurs et les vacances
Je maintiens pour l’heure mon argument énoncé comme tel dans l’article : « Par rapport à tout autre fonctionnaire d’une catégorie similaire (A), les enseignants reçoivent un salaire moindre. L’Etat a en effet acté en 1950 qu’un professeur bénéficiait des mêmes vacances que ses élèves. Par conséquent, il a été retranché deux mois sur le salaire annuel de base qui est ensuite étalé sur l’année. Contrairement à une idée reçue, les professeurs ne sont donc pas payés pendant leurs vacances ».
Contrairement à ce que j’ai pu lire, je n’ai pas dit que nous avions « deux mois sans salaire ». Je n’ai d’ailleurs pas non plus exprimé d’avis sur cette situation. J’ai simplement rappelé la situation originelle en 1950. Depuis, les statuts des uns et des autres ont évolué… ce qui n’empêche pas de rappeler de temps en temps le principe de départ pour clouer le bec à ceux qui nous répètent inlassablement que nous passons notre temps en vacances.
3. Le temps de préparation dans le privé
J’ai travaillé pendant 8 ans à Mcdo pour financer mes études d’histoire : une rémunération forfaitaire est allouée pour le temps passé dans les vestiaires avant de « pointer ». J’ai travaillé également pendant quelques mois à la DDE où le même principe est appliqué. Mon père est ouvrier et c’est également le cas… Cette rémunération n’apparaît pas toujours comme telle sur le bulletin de salaire : parfois, elle est englobée dans un forfait plus global… mais elle existe.
4. Sur les temps « annexes »
Je pense que nous aurions beaucoup à gagner en clarification à cesser d’utiliser le temps de « temps de préparation » qui induit en erreur.
Concernant les temps de correction, je suis preneur des conseils de Marie Laetita qui parvient à corriger des copies de 6 à 8 pages en 10 min à 20 min.
Comme je l’ai précisé dans l’article, je n’ai pas la prétention d’apporter un témoignage emblématique. Je ne suis qu’un prof parmi d’autres, enseignant une discipline parmi d’autres (chacune ayant ses particularités) et avec ses méthodes individuelles.
Ma surcharge actuelle vient aussi du fait que je suis TZR, affecté dans 3 établissements différents, avec 4 niveaux de classe inédits dont je dois préparer les programmes pour la première fois : ces éléments complémentaires permettront peut-être à Ruthven de mieux comprendre les 70h par semaine que je mentionne et qui ne relèvent pas de l’exagération.
5. Les « non-dits » de l’article
J’aurais aimé développer la question des TZR et de leurs conditions de travail, de déplacement…
J’aurais aimé aussi parler du système des mutations qui m’exaspère.
J’aurais aimé parler de la suppression parfaitement orchestré de l’histoire, mais aussi des options artistiques, du grec, du latin…
J’aurais aimé parler de la condition des stagiaires actuels, mais aussi des précédents pour lesquels le Conseil d’Etat a confirmé qu’ils avaient reçu une formation en toute illégalité : des journées entières de formation en dehors du temps de travail qui n’ont jamais été rémunérées et qui ne le seront jamais. Dans une entreprise privée, une telle situation aurait donné lieu à un procès aux prudhommes permettant de verser les sommes dues… mais pas dans l’éducation nationale !
Hélas, un article n’est pas suffisant et il ne faudrait pas moins qu’un livre autour de ces questions.
L’objectif modeste de cet article visait simplement à susciter le débat et à tenter de contrer l’entreprise de désinformation nécessaire au gouvernement pour informer certaines réformes.
Je vous remercie tous pour votre lecture attentive.
Mickaël Bertrand
- Marie LaetitiaBon génie
Bonsoir Mickaël ! Merci pour ta réponse. Il est très bon que ce genre de texte soit diffusé même s'il peut paraître imparfait. Mais le mieux est l'ennemi du bien.
je n'ai pas de conseil à donner, trop jeune pour cela ! :lol: J'imagine que ça dépend des gens et surtout de la nature de l'exercice: des exercices avec réponses sont plus longs à corriger que des dissertations (sauf dans le cas d'exercices à trou). les premières années, j'y mettais un temps fou. Et après, par manque de temps, (et donc un peu parce que je procrastine à fond) j'en arrive à devoir boucler mon tas de copie en une heure, si je veux avoir une chance d'avoir mon train ou de dormir un peu, donc je me fixe 10 minutes et c'est tout. Mais il n'y a pas de secret pour cela.
Concernant les temps de correction, je suis preneur des conseils de Marie Laetita qui parvient à corriger des copies de 6 à 8 pages en 10 min à 20 min.
je n'ai pas de conseil à donner, trop jeune pour cela ! :lol: J'imagine que ça dépend des gens et surtout de la nature de l'exercice: des exercices avec réponses sont plus longs à corriger que des dissertations (sauf dans le cas d'exercices à trou). les premières années, j'y mettais un temps fou. Et après, par manque de temps, (et donc un peu parce que je procrastine à fond) j'en arrive à devoir boucler mon tas de copie en une heure, si je veux avoir une chance d'avoir mon train ou de dormir un peu, donc je me fixe 10 minutes et c'est tout. Mais il n'y a pas de secret pour cela.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- InvitéInvité
Mbertrand a écrit:
2. Les professeurs et les vacances
Je maintiens pour l’heure mon argument énoncé comme tel dans l’article : « Par rapport à tout autre fonctionnaire d’une catégorie similaire (A), les enseignants reçoivent un salaire moindre. L’Etat a en effet acté en 1950 qu’un professeur bénéficiait des mêmes vacances que ses élèves. Par conséquent, il a été retranché deux mois sur le salaire annuel de base qui est ensuite étalé sur l’année. Contrairement à une idée reçue, les professeurs ne sont donc pas payés pendant leurs vacances ».
Contrairement à ce que j’ai pu lire, je n’ai pas dit que nous avions « deux mois sans salaire ». Je n’ai d’ailleurs pas non plus exprimé d’avis sur cette situation. J’ai simplement rappelé la situation originelle en 1950. Depuis, les statuts des uns et des autres ont évolué… ce qui n’empêche pas de rappeler de temps en temps le principe de départ pour clouer le bec à ceux qui nous répètent inlassablement que nous passons notre temps en vacances.
Ben non, c'est une légende urbaine qui a la vie dure...
edit : plus d'info ici : https://www.neoprofs.org/t21542-prof-payes-10-mois-et-salaire-annualise#383473
- micaschisteMonarque
Will.T a écrit:Mbertrand a écrit:
2. Les professeurs et les vacances
Je maintiens pour l’heure mon argument énoncé comme tel dans l’article : « Par rapport à tout autre fonctionnaire d’une catégorie similaire (A), les enseignants reçoivent un salaire moindre. L’Etat a en effet acté en 1950 qu’un professeur bénéficiait des mêmes vacances que ses élèves. Par conséquent, il a été retranché deux mois sur le salaire annuel de base qui est ensuite étalé sur l’année. Contrairement à une idée reçue, les professeurs ne sont donc pas payés pendant leurs vacances ».
Contrairement à ce que j’ai pu lire, je n’ai pas dit que nous avions « deux mois sans salaire ». Je n’ai d’ailleurs pas non plus exprimé d’avis sur cette situation. J’ai simplement rappelé la situation originelle en 1950. Depuis, les statuts des uns et des autres ont évolué… ce qui n’empêche pas de rappeler de temps en temps le principe de départ pour clouer le bec à ceux qui nous répètent inlassablement que nous passons notre temps en vacances.
Ben non, c'est une légende urbaine qui a la vie dure...
très très dure............aussi dure que l'on ne bosse que 15 ou 18h par semaine/37 semaines.
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- CondorcetOracle
Merci pour ton témoignage et tes explications en tout cas !
- micaschisteMonarque
condorcet a écrit:Merci pour ton témoignage et tes explications en tout cas !
+1.
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- ThalieGrand sage
Tu as peut-être travaillé dans le privé mais nous aussi. Un seul exemple parmi d'autres. Mon compagnon, informaticien payé 1300€ pour 35h qui en fait en fait 50 à 70h (heures sup non payées bien évidemment) et ce n'est pas assez pour sa boîte.
Toute ma famille bosse dans le privé et leurs heures sup sont très rarement payées.
Toute ma famille bosse dans le privé et leurs heures sup sont très rarement payées.
- mimileDoyen
Thalie a écrit:Tu as peut-être travaillé dans le privé mais nous aussi. Un seul exemple parmi d'autres. Mon compagnon, informaticien payé 1300€ pour 35h qui en fait en fait 50 à 70h (heures sup non payées bien évidemment) et ce n'est pas assez pour sa boîte.
Toute ma famille bosse dans le privé et leurs heures sup sont très rarement payées.
+1
D'ailleurs, ça m'avait bien fait ricaner quand il y a eu "les heures sup défiscalisées". Tout le monde ne peut pas travailler plus pour gagner plus...
- ThalieGrand sage
Oser dire que les patrons du privé envient notre statut pour l'appliquer à leur tour est un peu fort de café tout de même et montre que tu ne connais pas bien les différentes conventions collectives qui sont toutes détruites peu à peu d'ailleurs.
Un seul exemple : la retraite des salariés du privé est calculée sur leur 20 dernières meilleures années, nous sur nos 6 derniers mois.
Un seul exemple : la retraite des salariés du privé est calculée sur leur 20 dernières meilleures années, nous sur nos 6 derniers mois.
- Thalia de GMédiateur
Je crois que nous (je m'inclus dans ce nous ) avons tendance à ne voir que ce qui ne va pas dans notre profession pour le comparer avec ce qui va bien à côté.
Et ce n'est pas forcément constructif.
Il ne faut pas que ma remarque laisse penser qu'il ne faut pas lutter pour nos conditions de travail, contre leurs dégradation.
Et ce n'est pas forcément constructif.
Il ne faut pas que ma remarque laisse penser qu'il ne faut pas lutter pour nos conditions de travail, contre leurs dégradation.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Christian-HG-TZR67Niveau 6
Bravo M. Bertrand pour cet article, certes il n'est ni parfait ni complet... mais il a le mérite d'exister, les écrits restent les paroles s'envolent tatatata....
J'apprécie encore plus le fait de venir participer aux échanges à visage découvert, je ne peux qu'exprimer mon respect.
Enfin, comme vous pouvez le voir dans le pseudo, je suis dans la même situation que M. Bertrand, et, pour avoir multiplié les éts... je peux vous dire que le coup de venir plus tôt pour des photocopies ou installer du matos je l'ai fait et je le ferais encore demain.
Ben oui utiliser les TICE sans vidéo-proj à demeure, il faut bien l'installer etc... ou alors je laisse tomber la séquence TICE paske fait ch' de tout déballer puis tout ranger pour une Heure.
J'apprécie encore plus le fait de venir participer aux échanges à visage découvert, je ne peux qu'exprimer mon respect.
Enfin, comme vous pouvez le voir dans le pseudo, je suis dans la même situation que M. Bertrand, et, pour avoir multiplié les éts... je peux vous dire que le coup de venir plus tôt pour des photocopies ou installer du matos je l'ai fait et je le ferais encore demain.
Ben oui utiliser les TICE sans vidéo-proj à demeure, il faut bien l'installer etc... ou alors je laisse tomber la séquence TICE paske fait ch' de tout déballer puis tout ranger pour une Heure.
- LédisséEsprit sacré
Marie Laetitia a écrit:
45 minutes en moyenne par dissertation en classe de Terminale
En 10 minutes, 20 maxi pour une copie de Licence de 6 à 8 pages, alors Terminale, ce n'est pas plus, si ???
Ben, l'expérience joue aussi, il me semble : c'est un jeune professeur, est-il dit, et l'an dernier où j'étais stagiaire avec des 1ères, les disserts/commentaires de texte/questions de synthèse me prenaient parfois jusqu'à une heure par copie... (et plus on est fatigué, plus on est lent : le charmant cercle vicieux que voilà)
_________________
Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- Fleur16Habitué du forum
Thalie a écrit:Tu as peut-être travaillé dans le privé mais nous aussi. Un seul exemple parmi d'autres. Mon compagnon, informaticien payé 1300€ pour 35h qui en fait en fait 50 à 70h (heures sup non payées bien évidemment) et ce n'est pas assez pour sa boîte.
Toute ma famille bosse dans le privé et leurs heures sup sont très rarement payées.
J'avoue que des semaines à plus de 50h pour 1300 euros me sidèrent pas mal. Mon conjoint est ingénieur informaticien, il lui arrive de faire 50h, mais rarement plus, il fait plutôt 45h par semaine. Et il est cadre, a des RTT et est payé 1800euros net. Ma mère arrive certainement aux 70h mais c'est parce qu'elle est trop perfectionniste et incapable de dire non, elle n'est de toute façon pas aux 35h (cadre) et est payé bien plus.
Mon père est cadre dirigeant d'une grosse boîte, il ne fait pas plus de 45-50h en situation normal (donc pas en rendu de projet bien sûr).
Franchement bosser 50 à 70h ce n'est pas la moyenne dans le privé (et les 35h non plus). Et pourtant je ne côtoie que des cadres. Par contre effectivement, les heures supplémentaires sont rarement payées.
(bien sûr je parles d'employés pas de libéraux ni d'auto-entrepreneurs)
- frankensteinVénérable
Et tu verras que ce sera le prochain "verrou" à faire sauter...Thalie a écrit:Oser dire que les patrons du privé envient notre statut pour l'appliquer à leur tour est un peu fort de café tout de même et montre que tu ne connais pas bien les différentes conventions collectives qui sont toutes détruites peu à peu d'ailleurs.
Un seul exemple : la retraite des salariés du privé est calculée sur leur 20 dernières meilleures années, nous sur nos 6 derniers mois.
_________________
Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- mathmaxExpert spécialisé
Je me permets de souligner, une fois de plus, l'inanité de cette comparaison : les modes de calcul n'ont rien à voir, et il est absurde de comparer un chiffre ainsi pris au hasard, sauf à vouloir entretenir les préjugés anti-fonctionnaire.
Si on veut comparer des chiffres sans réfléchir, on peut aussi sire que les salariées du privé se voient octroyer 2 ans de cotisations par enfant, au lieu de 6 mois...
Si on veut comparer des chiffres sans réfléchir, on peut aussi sire que les salariées du privé se voient octroyer 2 ans de cotisations par enfant, au lieu de 6 mois...
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- frecheGrand sage
mathmax a écrit:
Si on veut comparer des chiffres sans réfléchir, on peut aussi sire que les salariées du privé se voient octroyer 2 ans de cotisations par enfant, au lieu de 6 mois...
au lieu de 1 an
- mathmaxExpert spécialisé
6 mois pour les enfants nés depuis la dernière réforme je crois
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- gelsomina31Grand Maître
Will.T a écrit:Mbertrand a écrit:
2. Les professeurs et les vacances
Je maintiens pour l’heure mon argument énoncé comme tel dans l’article : « Par rapport à tout autre fonctionnaire d’une catégorie similaire (A), les enseignants reçoivent un salaire moindre. L’Etat a en effet acté en 1950 qu’un professeur bénéficiait des mêmes vacances que ses élèves. Par conséquent, il a été retranché deux mois sur le salaire annuel de base qui est ensuite étalé sur l’année. Contrairement à une idée reçue, les professeurs ne sont donc pas payés pendant leurs vacances ».
Contrairement à ce que j’ai pu lire, je n’ai pas dit que nous avions « deux mois sans salaire ». Je n’ai d’ailleurs pas non plus exprimé d’avis sur cette situation. J’ai simplement rappelé la situation originelle en 1950. Depuis, les statuts des uns et des autres ont évolué… ce qui n’empêche pas de rappeler de temps en temps le principe de départ pour clouer le bec à ceux qui nous répètent inlassablement que nous passons notre temps en vacances.
Ben non, c'est une légende urbaine qui a la vie dure...
edit : plus d'info ici : https://www.neoprofs.org/t21542-prof-payes-10-mois-et-salaire-annualise#383473
En dépit de ce que dit mon médecin référent qui me trouve en pleine forme*, je dois avoir de la m***e dans les yeux et du vide dans le crâne car je n'ai toujours pas compris pourquoi c'est une légende urbaine le fait d'être payé seulement dix mois étalés sur 12... Quelqu'un peut m'expliquer SIMPLEMENT pourquoi bien qu'étant en catégorie A, je suis payée avec un lance-pierre?
* malgré mes maux de tête, ma fatigue nerveuse perpétuelle, les douleurs que me procure le grand froid actuel et mon rhume non infecté qui dure depuis deux semaines
- MarieLNeoprof expérimenté
gelsomina31 a écrit:Will.T a écrit:Mbertrand a écrit:
2. Les professeurs et les vacances
Je maintiens pour l’heure mon argument énoncé comme tel dans l’article : « Par rapport à tout autre fonctionnaire d’une catégorie similaire (A), les enseignants reçoivent un salaire moindre. L’Etat a en effet acté en 1950 qu’un professeur bénéficiait des mêmes vacances que ses élèves. Par conséquent, il a été retranché deux mois sur le salaire annuel de base qui est ensuite étalé sur l’année. Contrairement à une idée reçue, les professeurs ne sont donc pas payés pendant leurs vacances ».
Contrairement à ce que j’ai pu lire, je n’ai pas dit que nous avions « deux mois sans salaire ». Je n’ai d’ailleurs pas non plus exprimé d’avis sur cette situation. J’ai simplement rappelé la situation originelle en 1950. Depuis, les statuts des uns et des autres ont évolué… ce qui n’empêche pas de rappeler de temps en temps le principe de départ pour clouer le bec à ceux qui nous répètent inlassablement que nous passons notre temps en vacances.
Ben non, c'est une légende urbaine qui a la vie dure...
edit : plus d'info ici : https://www.neoprofs.org/t21542-prof-payes-10-mois-et-salaire-annualise#383473
En dépit de ce que dit mon médecin référent qui me trouve en pleine forme*, je dois avoir de la m***e dans les yeux et du vide dans le crâne car je n'ai toujours pas compris pourquoi c'est une légende urbaine le fait d'être payé seulement dix mois étalés sur 12... Quelqu'un peut m'expliquer SIMPLEMENT pourquoi bien qu'étant en catégorie A, je suis payée avec un lance-pierre?
* malgré mes maux de tête, ma fatigue nerveuse perpétuelle, les douleurs que me procure le grand froid actuel et mon rhume non infecté qui dure depuis deux semaines
Moi aussi, je veux bien encore une explication... Sans aller jusqu'au lance-pierre, je sursaute (presque) chaque fois qu'une autre catégorie A mentionne son salaire mensuel.
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- JohnMédiateur
Parce que tu fais un métier largement féminisé.Quelqu'un peut m'expliquer SIMPLEMENT pourquoi bien qu'étant en catégorie A, je suis payée avec un lance-pierre?
Regarde le salaire des infirmières.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
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- ysabelDevin
mathmax a écrit:Je me permets de souligner, une fois de plus, l'inanité de cette comparaison : les modes de calcul n'ont rien à voir, et il est absurde de comparer un chiffre ainsi pris au hasard, sauf à vouloir entretenir les préjugés anti-fonctionnaire.
Si on veut comparer des chiffres sans réfléchir, on peut aussi sire que les salariées du privé se voient octroyer 2 ans de cotisations par enfant, au lieu de 6 mois...
et l'enfant ne compte pas s'il est né avant que la mère devienne fonctionnaire...
et il y a des retraites complémentaires obligatoires dans le privé qui complètent la part de la sécu ; ce qui n'existe pas dans le public. Et dans le privé on peut négocier le salaire (enfin, je suis d'accord, ce n'est plus trop le cas aujourd'hui pour la plupart des personnes) à la hausse.
Et la pension civile n'est pas versée à une caisse des retraites comme dans le public : dans la FP il n'y a pas de caisse des retraites.
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« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
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